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mardi 15 oct 2024

Commentaires

Laurent Worms

L'ébauche du budget 2025 me parait significative. Il n'est pas élaboré dans le sens de l'intérêt de la France mais pour plaire aux divers castes dirigeantes (tendances politiques, hauts fonctionnaires, etc...). Un saupoudrage où chacun y trouve son compte: pour plaire à la gôche, une augmentation des impôts sur les plus grandes sociétés et les familles lesplus riches. Les premières délocaliseront leur production et les secondes s'expatrieront.Le budget de l'Éducation nationale est réduit mais sans toucher à la caste des fonctionnaires: moins quatre mille postes d'enseignements si utiles, mais aucune suppression de poste chez les bureaucrates de l'administration de cette institution, etc, etc...
Un gouvernement de caste, on se croirait presque presque dans l' Inde du XIXème siècle.

Michel Bergès

Excellent article, à tous les niveaux ! Qualifications justes du capitaine de la Méduse élyséenne. Reste à des coalitions opportunes, dans un Parlement "autre", à multiplier les Commissions d'enquêtes tout de suite, les demandes de levée de l'immunité parlementaire des coupables du déficit abyssal et des mensonges afférents un fois ciblés, avec plaintes en justice éventuelles relayées par des associations motivées et compétentes. Pour commencer…

Jégou

Le cinéma nous est une ressource de qualité.
Premier ministre : Pierre Brasseur
Ministère de l'Intérieur : Rober Dalban
Ministère des Finances : Louis de Funès
Ministère de la Fonction publique : Darry Cowl
Ministère de l'Agriculture : Jean Gabin
Ministère de la Jeunesse et des Sports : André Pousse.
Ministère des Armées : Bruno Kremer
Ministère de la condition féminine : Françoise Rosay
Ministère de la Culture : Jean Yanne
Ministère de la Santé : Pierre Fresnay
Ministère des Affaires étrangères : Paul Meurisse
Secrétaires d'Etat :
à l'Intérieur : Michel Constantin, Maurice Roney.
Porte-parole de l'Elysée : Fernandel.

D'autres postes sont à pourvoir.
Se réporter, sur le site RF-Politica-Star, aux reportages de M. Georges Méliès.

Kardaillac

M. Barnier se rélève être l'apparatchik de couloirs affairé que certains observaient à la Commission. Sa feuille de route est d'abord qu'elle soit la plus longue possible ; les réformes de base indispensables au redressement des comptes publics sont reportées au motif de minorité.
La fiscalisation du défi de la banqueroute annoncée est une perversité supplémentaire dans un écosystème démagogique servant le clientélisme fondateur du régime. Les investisseurs ont mieux à faire ailleurs, les ultra-riches se félicitent déjà d'être partis quand il en était temps. Les autres guettent l'opportunité de le faire.
Barnier, un cabinet de pompes funèbres.

Helveticus

Macron en prend pour son grade. "le squatteur de l'Élysée", c'est une trouvaille. Bravo pour cette formule.

Mais quand vous déplorez "le recul et le discrédit de la France sur tous les continents... même en Europe", je trouve que vous devriez vous interrroger sur les avis que vous-même avez donnés depuis des années: pour qui vous lisait la France devait être le fer de lance d'un combat planétaire pour le monde libre, de l'Afghanistan à Formose, dans l'Océan Pacifique et en Ukraine, c'est à dire se lancer dans des guerres picchrocholines sans fin dont elle n'a la capacité de gagner aucune, même pas comme cinquième roue du char atlantiste.

Si la France connaît aujourd'hui un recul de son influence, c'est à cause d'objectifs de politique étrangère qui ne sont pas à sa portée, et de décisions de politique étrangère idéologiques et non réalistes, qui ont exténué ce pays. Et vous avez approuvé ces désisions, voulues par les néocons américains. Comment voulez-vous que l'influence de la France ne s'effondre pas alors qu'elle a promu la croisade mondiale au service de l'Amérique et qu'elle n'en avait pas les moyens? Un pays au bord de la faillite, dont l'armée ne serait pas capable de soutenir une guerre de plus d'une semaine par faute de munitions, ne s'érige pas en gendarme du monde, même pas en co-gendarme subalterne. Il ne peut se proposer que des objectifs TRÈS modestes, minimaux, mais atteignables: défendre pied à pied ses intérêts nationaux contre les empiètements du machin de Bruxelles, et contre les prédations d'oncle Sam, préserver les fleurons de son industrie, ne pas donner dans le bellicisme tous azimuts, ne pas narguer la plus grande puissance militaire du continent alors qu'on sait que même le protecteur d'outre Atlantique n'aurait pas la capacité de lui infliger une défaite en Europe. Quand on est une ancienne grande puissance qui n'est plus que l'ombre d'elle même, on reste tranquille, on panse ses plaies, on se reconstitue petit à petit en renonçant à tout risque d'implication dans une quelconque guerre étrangère au service d'intérêts qui ne sont pas ceux stricts de sa propre nation. On adopte, au moins pour un temps, une forme de neutralité qui permet de jouer un rôle de médiateur pour désamorcer les conflits. Aller au delà c'est ruiner sa crédibilité, car le monde entier voit bien qu'on n'a pas les moyens de sa politique.

J'espère que ce commentaire amical sera publié et non passé à l'as comme d'habitude. Il y a beaucoup de choses excellentes dans vos articles. Vous êtes un analyste hors pair de la politique intérieure française. Mais en politique étrangère, vous êtes un girondin de droite, et même un brissotin. Vous êtes un belliciste pour des raisons idéologiques déconnectées des capacités et des intérêts réels de votre pays. Votre slogan est "mort aux tyrans". C'était faux en 1793, c'est faux au XXIème siècle.

JG Malliarakis

@Helveticus En somme, vous me reprochez d'avoir toujours cru en mon pays. J'entends vos arguments mais j'ai la faiblesse de vouloir y croire encore, sous d'autres formes sans doute, dans un contexte mondial et européen dont je sais très bien qu'il a évolué.

Helveticus

Non, je ne vous reproche pas du tout de croire en votre pays. Je vous reproche (amicalement) de croire que votre pays peut s'engager dans des aventures, d'ailleurs perdues d'avance, qui excédent infiniment ses forces.

Même au moment où la France était au zénith de sa puissance, sous Louis XVI, elle s'était lancée dans une aventure ruineuse en se piquant de libérer les États-Unis d'Amérique. C'est à dire un peu ce que vous voudriez faire aujourd'hui pour Taïwan ou pour l'Ukraine. Le résultat a été la banqueroute, la convocation des États généraux, et on connaît la suite. Alors aujourd'hui, alors que la république est à fond de cale...

Là France se grandirait en se fixant des objectifs modestes, et en les atteignant. Alors seulement elle retrouvait une certaine crédibilité et une influence, dont vous constatez vous-même qu'elle les a perdues malgré ses grands cocoricos.

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