Reprenant le fil de cette réflexion sur l'actualité, votre chroniqueur espère que ses amis lecteurs lui pardonneront l'once de conspirationnisme que lui suggère cette volte face présentée comme surprenante.
Le 22 avril, par exemple, le riche direct ["live"] que Le Monde publie depuis 783 jours, s'ouvrait à une question, que semblent se poser tant d'observateurs agréés, tant de commentateurs professionnels... mais aussi bon nombre de désinformateurs.
Question d'un lecteur : "sait-on pourquoi le speaker Mike Johnson a finalement décidé de passer cette loi pour le financement de l'Ukraine au vote ? Quel est le rationnel derrière cette décision ?"
Voici l'explication donnée en réponse par quotidien parisien de référence :
"Selon le Washington Post, lorsqu’il a plaidé lundi en faveur d’une aide accrue à l’Ukraine, Hakeem Jeffries, le leader de la minorité démocrate, a fait allusion aux premiers ministres britanniques Neville Chamberlain et Winston Churchill. 'C’est un moment Churchill ou Chamberlain', a-t-il écrit dans une lettre à ses collègues.
Il n’est pas le seul à évoquer Chamberlain et Churchill, remarque le journal : 'Le monde est en feu et l’histoire nous jugera sur nos actions', a déclaré mardi aux journalistes Michael McCaul, le président (républicain) de la commission des affaires étrangères de la Chambre. Mike Johnson n’a pas évoqué ce moment Chamberlain ou Churchill, mais il a parlé de sa fonction comme de celle d’un 'speaker de temps de guerre'.
Selon CNN et le New York Times, poursuit Le Monde, depuis que Mike Johnson est speaker de la Chambre, des républicains, comme Mike Pompeo, l’ancien secrétaire d’Etat de Donald Trump, lui ont fait comprendre l’urgence d’approuver l’aide à l’Ukraine. Mike Johnson a aussi reçu un briefing du directeur de la CIA, Bill Burns, qui a brossé un tableau de la situation sur le terrain et des conséquences mondiales de l’inaction américaine.
Enfin, ajoute encore Le Monde, une raison personnelle l’a peut-être poussé à évoluer : son fils est entré à l’Académie navale. 'Pour parler franchement, je préfère envoyer des balles en Ukraine plutôt que de jeunes Américains. Mon fils va commencer ses études à l’Académie navale cet automne (…). Ce n’est pas un jeu, ce n’est pas une blague', a-t-il dit."
Or, si le rappel de la situation de l'Ukraine par le patron de la CIA William Burns est intervenu le 18 avril, soit deux jours avant le vote de la chambre des Représentants en date du 20 avril, on peut tout de même, au risque d'être taxé de conspirationnisme, rappeler une autre chronologie.
Le 12 avril Mike Johnson s'était rendu à Mar-a-Lago, le domaine de Donald Trump à Palm Beach, en Floride. Après leur rencontre, ils ont tenu une conférence de presse. L'ancien locataire de la Maison Blanche, candidat en vue de la présidence a répondu aux questions des journalistes sur plusieurs sujets, notamment l'aide à l'Ukraine et leur commun désaccord avec la représentante Marjorie Taylor Greene, élue de Géorgie. C'est bien celle-ci qui, menant la campagne contre cette aide, en bloquait jusqu'ici l'adoption au sein de son parti.
Or, quatre jours plus tôt, le 8 avril David Cameron, avant même de se rendre les 9 et 10 à Washington était venu à Mar-a-Lago : rien n'a filtré de leur entretien, sinon le commentaire du porte-parole du Foreign Office : "Il est courant pour les ministres de rencontrer les candidats de l'opposition dans le cadre de leur travail à l'international". On notera que la problématique "Churchill ou Chamberlain", reprise dans ce débat, est une approche très britannique, légèrement inappropriée en l'occurence, des choix historiques.
Depuis très longtemps, notamment depuis la présidence du général Grant (1869-1877) on n'a que très rarement vu les États-Unis ne pas se solidariser, avec plus ou moins de délai, de la position de la Grande-Bretagne.
Ce sont seulement de modestes échos de la visite de David Cameron qui ont été publiés dans la presse parisienne ; par exemple Libération du 9 avril lui consacrait quelques lignes : "Le chef de la diplomatie britannique plaide pour le soutien à l’Ukraine... David Cameron, a pressé mardi les Etats-Unis de débloquer une aide militaire importante à l’Ukraine, au lendemain d’un rare entretien avec Donald Trump".
Rendant compte de sa rencontre à Mar-a-Lago suivie de sa visite à Washington, La Libre Belgique, au contraire, lui accordait beaucoup plus d'importance, soulignant que "le nouveau chef de la diplomatie britannique, David Cameron, a promis que Londres continuera à aider l'Ukraine 'tout le temps qu'il faudra', au moment où Kiev plaidait pour un maintien du soutien occidental malgré la crise au Proche-Orient et ses difficultés sur le front."
Et le grand quotidien belge d'illustrer son propos par la double photo publiée en exergue de cette chronique.
Qu'on me pardonne d'être tenté d'y voir le véritable déclencheur de la volte-face américaine.
JG Malliarakis
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J'ignore si votre explication est la bonne, mais en quoi serait-elle conspirationniste ?
J'avais cru comprendre que le voyage de David Cameron aux Etats-Unis avait été un échec, mais j'ai peut-être lu trop rapidement.
Petite réponse
Elle n'a pas été un échec puisque, à partir de ce moment, la politique préconisée par l'Angleterre a été adoptée aux États-Unis.
Rédigé par : Robert Marchenoir | mercredi 24 avr 2024 à 02:36
Vous décrivez des faits et c’est donc très probable. Il y a eu un autre fait majeur: le président polonais, M. Duda, a été reçu à la Trump Tower. Quand on sait combien la Pologne est inquiète et combien Donald Trump apprécie la Pologne, cet argument a beaucoup de poids.
Par ailleurs, et presque personne ne parle de la répartition des 61 milliards de $. Seulement 13 sont dévolus à de l’armement nouveau pour l’Ukraine !
Rédigé par : Samuel Furfari | mercredi 24 avr 2024 à 08:28
Difficile d'y voir clair, mais une Amérique lissant tomber l'Ukraine donnerait une image de faiblesse que la Chine qui n'hésiterait pas d'interpréter comme un feu vert pour Taiwan et développer sa présence en mer de Chine.Une guerre qui couterait une fortune aux USA, bien plus que l'aide à l'Ukraine. D'autre part, une Amérique "faible" renforcerais l'axe Chine Russie et leur influence dans le Sud global, mauvais pour les affaires américaines. "America First"est le slogan de Trump, mais quand même "Businesse first".
Rédigé par : Laurent Worms | mercredi 24 avr 2024 à 09:06
La presse américaine, Fox News, le Japan Times (entre autres) avait souligné l'importance de la rencontre Cameron - Trump...
Rédigé par : Emmanuel Pezé | mercredi 24 avr 2024 à 09:11
Quel monde!
L'argent sert à construire, à réparer, pas à détruire.
Rédigé par : minvielle | mercredi 24 avr 2024 à 10:37
Comme l'écrit mr Worms il est difficile d'y voir clair ! Mais en écoutant le général Delawarde dans ses deux "youtube", sa vue synthétique est à prendre en compte:
https://www.youtube.com/watch?v=oC9iWs4IASE
https://www.youtube.com/watch?v=_pijJNf91hw
Rédigé par : COUPIER | mercredi 24 avr 2024 à 14:03
Il y a un faisceau de causes au revirement de Mike Johnson, mais le plus grave est qu'un politicien non élu fasse sa loi au Congrès des Etats-Unis entre deux comparutions.
Rédigé par : Kardaillac | mercredi 24 avr 2024 à 15:46
On ne voit pas pourquoi il faudrait se réjouir de cette décision.
Le peuple ukrainien a déjà été saigné d'environ un demi million de vies, prolonger cette guerre qui se terminera par la défaite inéluctable de l'Ukraine, et sa capitulation sans condition, ne servirait qu'à augmenter inutilement le nombre des victimes.
Fort heureusement, les nouvelles livraisons ne serviront à rien. Les forces russes progressent inexorablement chaque jour et les Ukrainiens sont en déroute.
PETITE RÉPONSE
Léon Daudet conseillait à de jeunes journalistes : "Ne faites jamais de pronostics". En février 2022, l'opération militaire spéciale devait durer 8 jours. Le renseignement militaire français savait qu'elle n'aurait pas lieu. Les Occidentaux proposaient à Zelenski un refuge à Prague. Ce 30 avril 2024 marque le 800e jour de l'offensive russe.
Rédigé par : Helveticus | dimanche 28 avr 2024 à 23:11
C'est vrai. Il faut être prudent avec les pronostics. Mais je conteste votre analyse. L'opération spéciale russe a connu semble-t-il des changements dans ses objectifs.
Ne tombons pas dans le piège de la propagande otanienne qui veut nous faire accroire que la Russie voulait conquérir rapidement Kiev et que donc la durée de 800 jours marquerait un échec russe.
C'est faux.
Il se pourrait que Poutine ait espéré un changement de gouvernement à Kiev, un peu comme à Budapest en 1956 ou Prague en 1968. Cela, certes, n'a pas marché. Mais la Russie à occupé des territoires immenses avec un corps expéditionnaire tout petit, démontrant ainsi la supériorité extraordinaire de sa manœuvre. Les maigres troupes autour de Kiev n'avaient pour objectif que de fixer une partie des forces Russes dans cette région. C'était une diversion.
Ensuite la Russie a du passer à une option de conquête territoriale pour libérer les populations Russes. Pour cela elle a dû nettoyer des villes comme Marioupol, Artemiovsk, Adeevka, transformées en fortifications inexpugnables par l'OTAN depuis 2014. Cela explique la lenteur de la progression russe qui prend son temps et "moud" impitoyablement les forces ukrainiennes. Les forces kieviennes résiduelles sont exsangues, démoralisées et personne ne veut s'engager.
Tout cela démontre la nullité des états majors de l'OTAN qui jouent à un jeu vidéo alors que les Russes eux font la guerre méthodiquement comme un bulldozer.
Guerassimov restera dans l'histoire comme un très grand chef de guerre.
Maintenant la ligne Maginot otanienne a été percée et plus rien ne peut plus retenir la poussée russe qui se poursuit en se hâtant lentement.
Ils prendront Odessa, Charkov et peut-être même Kiev. Il ne restera d'Ukraine que la Galicie et la Volhynie.
Rédigé par : Helveticus | mardi 30 avr 2024 à 21:24
Bien vu Helveticus.
Nous n'avons rien à gagner à soutenir l'Ukraine ou plutôt les oligarques ukrainiens.
La Russie n'a jamais été une menace pour l'Europe de l'Ouest ni du temps des tzars (et de ce point de vue on peut regretter que Jacques Bordiot dans son pourtant excellent ouvrage "Le pouvoir occulte fourrier du communisme" fasse référence au Testament de Pierre le Grand qui est un faux grotesque) ni de celui de l'URSS (nos alliés pendant la Seconde guerre mondiale ce que n'étaient pas loin s'en faut les Ukrainiens) satisfaite des accords de Yalta ni encore enfin aujourd'hui de celui de Poutine.
Rédigé par : RR | mercredi 01 mai 2024 à 13:00
@ Helveticus
Votre propension à diffuser de façon systématique, ici, les mensonges les plus outranciers de la propagande russe est assez atterrante à observer. Je ne me donnerai pas la peine de réfuter la totalité de vos assertions dans un simple commentaire. Mais il est aisé de démontrer votre mauvaise foi sur le point le plus manifeste : le nombre des victimes de la guerre d'Ukraine.
Nul ne le connaît avec certitude, ni d'un côté ni de l'autre. Mais il y a d'innombrables estimations sérieuses, qui prouvent votre mensonge au-delà de tout doute.
https://en.wikipedia.org/wiki/Casualties_of_the_Russo-Ukrainian_War
Votre assertion selon laquelle il y aurait 500 000 morts côté ukrainien est tout simplement grotesque.
Vous mentez à deux niveaux : tout d'abord, cette estimation comprend les pertes des deux côtés, ukrainien et russe.
Sans surprise, vous vous gardez d'évoquer le nombre effroyable des morts et blessés russes, bien supérieur à celui des Ukrainiens. Tandis que ces derniers cherchent à préserver la vie de leurs soldats, le Kremlin applique, dans cette guerre, l'attitude qu'il manifeste à tout instant et en tout lieu : un profond mépris pour la vie de son propre peuple. Le soldats russes sont délibérément envoyés au massacre sans la moindre précaution.
D'autre part, vous confondez le nombre des "pertes", qui fait l'objet d'évaluations régulières, et le nombre des morts.
Les "pertes" comprennent à la fois les tués, ceux des blessés qui sont suffisamment atteints pour être retirés du front de façon durable, les disparus et les prisonniers. Le nombre des morts est de beaucoup inférieur à celui des "pertes".
On ne peut se fier aux annonces des gouvernements russe et ukrainien en la matière. Les premières sont soit inexistantes, soit outrageusement falsifiées. Les secondes sont plus fréquentes et plus précises, mais exagèrent les pertes russes dans une proportion limitée, quoique certaine.
Seul le gouvernement ukrainien a fini par reconnaître ses propres pertes, à ma connaissance.
En revanche, il existe de nombreuses estimations dignes de foi. Celles de médias comme la BBC britannique, les sites russes d'opposition Meduza et Mediazona, ainsi que celles des services secrets britanniques et américains. Lesquels ont prouvé leur fiabilité à de nombreuses reprises dans cette guerre - et d'abord en annonçant l'invasion.
Il existe deux types d'estimations.
Celles qui sont basées sur des morts certaines et nommément identifiées. Elles consistent, par exemple, à recenser les avis de décès. Elles produisent un résultat quasi-certain, mais bien inférieur à la réalité.
Et les estimations proprement dites, qui tiennent compte des précédentes pour évaluer le nombre réel des morts et blessés. Elles sont plus proches de la réalité, mais sont naturellement affectées d'un coefficient d'incertitude supérieur.
On peut avoir une bonne idée de la réalité en observant les deux.
Comme on peut le constater dans l'article de Wikipedia que j'ai mis en lien, vous racontez absolument n'importe quoi. Ou, plus précisément, vous vous faites le porte-parole, ici, de la désinformation russe.
Les estimations les plus sûres et les plus récentes sont les suivantes.
Au 25 février 2024, l'Ukraine a reconnu 31 000 soldats tués. Au 29 avril 2024, le projet indépendant UA Losses avait nommément identifié 46 450 soldats ukrainiens tués lors de la seconde invasion. Au 18 août 2023, des responsables américains avançaient le nombre de 70 000 soldats ukrainiens tués (mais d'autres affirmaient que le nombre était inférieur).
https://www.nytimes.com/2023/08/18/us/politics/ukraine-russia-war-casualties.html
https://ualosses.org/soldiers
C'est déjà beaucoup. Rien à voir avec votre mensonge évident annonçant 500 000 tués côté ukrainien.
Voyons maintenant les pertes russes, sur lesquelles vous êtes évidemment muet.
Au 25 avril 2024, la BBC et Mediazona annonçaient 51 679 soldats russes tués nommément identifiés, et estimaient le nombre total entre 85 000 et 100 000 (hors forces du Donbass). Au 4 avril 2024, la BBC estimait le nombre de soldats russes tués à 123 400.
https://en.zona.media/article/2022/05/11/casualties_eng
https://www.bbc.com/russian/articles/cd18939jnm3o
On voit donc que d'après les meilleures estimations, le nombre des tués est 76 % plus élevé côté russe que côté ukrainien, ce qui correspond à toutes les observations ponctuelles qui remontent du terrain.
On voit aussi qu'en 2 ans de guerre seulement contre l'Ukraine, les Russes ont eu 8 fois plus de soldats tués qu'en 9 ans de guerre contre l'Afghanistan. Soit un taux de tués par an 37 fois supérieur...
https://www.britannica.com/event/Soviet-invasion-of-Afghanistan
Rappelons que le mécontentement social dû aux morts d'Afghanistan, malgré la poigne de fer de la dictature communiste, ne fut pas pour rien dans la chute de l'URSS. On comprend que le Kremlin en soit réduit à susciter des menteurs dans votre genre, dans le but de désorienter l'opinion occidentale...
Au fait, j'espère que vous êtes payé pour ce que vous faites sur ce blog, que vous soyez russe ou suisse, comme vous le prétendez. A défaut, et en supposant que vous soyez réellement suisse, ce qui n'a rien de certain, on voit l'empressement de certains à trahir...
Toujours en vous supposant suisse, Monsieur "Helveticus", ça doit vous faire mal au fondement de voir venir la conférence de paix organisée par l'Ukraine en Suisse, en juin, à laquelle sont conviées une centaine de nations, dont la Chine... mais pas la Russie, car, fait observer Kiev avec raison, on ne peut pas discuter avec des gens qui mentent systématiquement. Comme vous.
https://www.reuters.com/world/europe/switzerland-host-ukraine-peace-summit-june-15-16-2024-04-10
https://www.kyivpost.com/post/32009
Rédigé par : Robert Marchenoir | vendredi 03 mai 2024 à 11:46
Ah ! et puis j'ajoute que le ministre des Affaires étrangères français, Stéphane Séjourné, vient d'annoncer aujourd'hui même cette estimation officielle des pertes russes en Ukraine : 500 000 soldats, dont... 150 000 tués.
Un chiffre énorme, bien supérieur aux estimations dont je viens de parler, déjà fournies par des sources crédibles.
https://novayagazeta.eu/articles/2024/05/03/when-journalists-are-threatened-democracy-dies-en
Il ne faut pas compter sur le camarade tchékiste Helveticus qui-a-une-femme-chinoise pour vous annoncer ce bilan désastreux...
Rédigé par : Robert Marchenoir | vendredi 03 mai 2024 à 15:17
Monsieur le Suisse « Helveticus » nous écrit :
« Maintenant la ligne Maginot otanienne a été percée et plus rien ne peut plus retenir la poussée russe qui se poursuit en se hâtant lentement. »
« Ils prendront Odessa, Charkov et peut-être même Kiev. Il ne restera d'Ukraine que la Galicie et la Volhynie. »
Charkov. Tiens donc… En français, comme en ukrainien, on dit Kharkiv :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kharkiv
https://france.mfa.gov.ua/fr/news/le-systeme-publique-daide-humanitaire-les-regions-prioritaires
Mais en russe, on dit Kharkov, qui peut aussi se transcrire Charkov :
https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%A5%D0%B0%D1%80%D1%8C%D0%BA%D0%BE%D0%B2
Kharkiv, proche de la frontière, est effectivement menacée par une éventuelle offensive russe.
Mais à part ça, Monsieur « Helveticus » est to-ta-le-ment suisse, et ne prend nullement ses instructions auprès des sources mêmes de la désinformation russe…
Rédigé par : Robert Marchenoir | vendredi 03 mai 2024 à 16:21