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mardi 05 sep 2023

Commentaires

Laurent Worms

Il me semble qu'en France la liquidation des classes moyennes a accentué les clivages sociaux.Ce ciment qui faisait le lien entre le haut et le bas de la société manque grandeent. Par ailleurs la paupérisation des immigrés (et encore ceux du bidonville de Nanterre étaient ils plus riches que ceux des banlieues actuelles???)et surtout des retraités sont des phénomènes qui accentuent les clivages sociaux. De plus en plus le tissus social de la France se délite.

Alain Charoy

Géopolitique, où es-tu?
Les "élites" de la France acceptent la domination d'intérêts étrangers souvent contradictoires : immigration, agriculture, élevage, industrie, carbone, nucléaire, monnaie, diplomatie….
Lorsque la France déclina, une personne forte stoppa la déchéance : Jeanne d'Arc, Napoléon, de Gaulle... Qui sera le suivant ? Zemmour ?
En tout cas, osons constater que le déclin s'accélère pour le malheur des Français.

Jegou

Refuser la notion de "communauté" me paraît absurde et nuisible : son contenu est positif, et il l'est d'autant plus que nous en avons besoin pour nous-mêmes. L'illusion d'une France universelle et assimilatrice nous a conduits où nous en sommes. Les distinctions entre intégration et assimilation sont balayées par les faits, par le nombre, par des réalités humaines bien plus anciennes que les théories politiciennes et les idéaux de batteurs d'estrades.

(Echo de la mode : Remplaçons l'abaya par l'uniforme : nous aurons l'uniformisation extérieure, le contenant. La French touch)


Robert Marchenoir

Un mot sur la paupérisation. Je lis souvent qu'il y a x % de pauvres en France, donc c'est la preuve que la France va très très mal et qu'elle s'appauvrit à grand pas.

Cependant, les pourcentages annoncés me paraissent faibles. 14 %, ça ne semble pas beaucoup.

De plus, la présence de pauvres est une nécessité statistique. Vu la façon dont ce taux est calculé, il est obligatoire qu'il y en ait. Sauf, je suppose, si tout le monde avait le même revenu -- le rêve érotique des gauchistes.

Il s'agit donc d'une notion relative. Ces prétendus pauvres peuvent parfaitement être riches.

En l'absence d'élements comparatifs (avec d'autres pays, dans le temps...), il est impossible de tirer des conclusions pratiques d'un tel chiffre.

Concernant les Restaus du Coeur, les chouinements ambiants me paraissent représentatifs, non pas d'un appauvrissement de la population, mais du scandaleux régime d'assistanat en vigueur, dont tout le monde semble désirer le maintien.

Il suffit d'une hausse minime des denrées alimentaires (oui, minime : nous sommes très loin d'une situation d'hyper-inflation) pour que les dirigeants de "l'assoce" en question hurlent au meurtre : annonce apocalyptique de fermeture prochaine, etc.

Ben, mon gars, c'est un peu ton boulot, de prévoir que la bouffe peut devenir un peu plus chère.

Aussitôt, l'Etat se précipite, donne je ne sais combien de millions, et la réaction des chefs des Restaus, ce n'est pas : merci, je vous baise les pieds, amis contribuables, c'est : scandaleux ! tout à fait insuffisant !

Bernard Arnault a aussi donné des millions, si j'ai bien compris, et lui aussi s'est fait insulter, je n'ai pas bien compris pourquoi.

Comme d'habitude, à l'occasion de cette mini-crise, on découvre l'un des innombrables scandales qui restent cachés en temps ordinaire. Les chefs des Restaus nous disent : c'est la fin du monde, nous allons être obligés de fixer une limite de ressources pour nos bénéficiaires.

Autrement dit, depuis les dizaines d'années que ce racket existe, n'importe qui pouvait franchir la porte des Restaus, et remplir son cabas gratos. Quel que soit son revenu.

Etonnez-vous, après cela, que les médias se tordent les mains année après année en déplorant le nombre des "clients" des Restaus du coeur qui augmente.

Car si l'on peut admettre que les Blancs de souche qui n'ont pas réellement besoin de la charité pour vivre évitent de la réclamer, par honte ou par décence, qu'en est-il des populations immigrées qui considèrent l'assistanat comme un dû, dès qu'elles posent le pied sur notre territoire ?

La bouffe gratuite des Restaus, pour une bonne partie de ses "clients", c'est tout simplement un drouâ, qui permet d'augmenter le revenu disponible.

Que l'alimentation de ce tuyau percé se fasse par la charité volontaire (à grands renforts d'exonérations fiscales, tout de même), ou directement par subventions étatiques, c'est tout aussi scandaleux.

Il est temps d'ôter son auréole à saint Coluche.

RR

"Lorsque la France déclina, une personne forte stoppa la déchéance : Jeanne d'Arc, Napoléon, de Gaulle... Qui sera le suivant ? Zemmour ?"


Napoléon Bonaparte et De Gaulle stoppant la déchéance ???

Le premier a saigné la France par ses guerres (des millions d'Européens et en premier lieu de Français y ont laissé leur vie) avec pour conséquence un pays ruiné plus petit qu'avant sans parler de la perte de la Louisiane et des lois criminelles envers les femmes et les enfants.
Quant au second, tout ce que nous dénonçons (politique migratoire, rêgne de la haute finance mondiale cosmopolite notamment) a commencé sous sa gouvernance.

Zemmour (ou Le Pen) ? L'opposition controlée, on connait.

minvielle

C'est la plou-belle Marianne jamais vue! De là à en faire tout un sac!

Émile Koch

Pour répondre au post, toujours intéressant, de Robert Marchenoir. Si j'ai bien lu l'article de L'Insolent il est parlé, en matière de pauvreté, d'une évaluation officielle, sur laquelle l'auteur ne prend pas parti. En réalité le taux de 14% serait celui des ménages disposant de moins de 1 000 euros par mois.

Robert Marchenoir

@ Émile Koch

Je ne connais pas les détails. Mais ce qu'on désigne communément par le taux de pauvreté, c'est le pourcentage de la population (ou des ménages, je ne sais) dont le revenu se situe en-dessous d'un certain seuil, lequel est déterminé par une fonction statistique appliquée sur l'ensemble des revenus.

Il se peut que ce seuil soit actuellement de 1 000 euros, je l'ignore.

Je voulais simplement souligner que telle que cette statistique est habituellement employée dans le discours politique, elle sous-entend : il y a des pauvres, or il ne devrait pas y en avoir du tout.

Imaginons un pays très prospère, où tout le monde vivrait au moins dans l'aisance (donc pas la France), alors les pauvres officiels ne le seraient pas au sens conventionnel du terme.

D'autre part, 1 000 euros n'est pas très éloigné du salaire minimum.

Plus significatifs que le taux de pauvreté, me semblent des indicateurs rattachés à la capacité de se procurer des biens et des services nommément désignés.

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