Je ne puis donc qu'adresser, bien sûr, en ce début d'année, tous mes vœux, de bonheur et de réussite à tous ceux qui manifestent l'indulgence et la patience de lire ces chroniques. Mais je leur souhaite surtout de penser et d'agir sur le plan civique de manière plus libre et plus responsable, de s'affranchir des abrutissions médiatique. Puisqu'il revient essentiellement à chacun de construire son destin, retroussons nos manches, aide-toi et le Ciel t'aidera. C'est le seul vœu sérieux et sincère.
Fantaisiste et trompeur, le message de soumission formulé ce 31 décembre par le p de la r ne paraît même pas conscient de la dégradation de tout ce qui autre fois marchait à peu près, voire même très bien, et faisait la fierté du pays et qui dès aujourd'hui se dégrade un peu plus. Commençons par le plus simple, le plus inattendu en ce début janvier : la poste par exemple qui ne s'engagera plus à délivrer des lettres, pourtant moins nombreuses, en 24 heures. Beaucoup plus grave le système de soins, jadis brillant, n'a cessé de souffrir de son étatisation et de sa bureaucratisation, entreprise il y a 25 ans par le plan Juppé. Le phénomène s'est aggravé d'année en année et plus particulièrement à la faveur du passage de Mme Buzyn puis du grotesque Véran, en dépit du prétendu "Ségur de la santé". Énumérer les reculs : ferroviaire, agricole, nucléaire, voire touristique, quel domaine hier encore d'excellence française y échappe désormais ?
Le discours du "quoi qu'il en coûte" aura, depuis 2020, obéré les finances publiques françaises encore plus gravement et rapidement que la lente accumulation des gabegies socialistes.
Le règne du "en même temps" s'est un peu plus ridiculisé ce 31 décembre, par la contradiction entre les appels à l'unité et de l'annonce d'un réforme à laquelle les Français n'ont pas été préparée et dont la plupart d'entre eux ne voit, toutes catégories et tous statuts confondus que les désavantages, alors qu'il serait si simple de leur proposer tout simplement plus de liberté et moins de fiscalisme, ce à quoi se refusent nos "technocrates" [sans la moindre compétence "technique"] depuis 30 ans, depuis le gouvernement Rocard.
La censure hier rampante, se resserre et s'affirme. La dictature du politiquement correct développe impunément ses exclusives répressives. Des menaces très précises visent plusieurs journalistes.
Des vœux pieux, par conséquent, peuvent-ils même être reçus comme un rituel annuel civiquement acceptable ? L'auteur de ces lignes ne le pense pas ! Ce dont ce pays a besoin c'est du réveil de ses citoyens.
JG Malliarakis
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Macron me fait de plus en plus penser à un contrôleur de gestion d'une multinationale, mis en place pour faire des économies. Sa "description de fonctions:faire des économies entre autre par la réforme du régime des retraites, modifier le système d'allocation chômage,etc ou appliquer les directives européennes de Bruxelles qui trainaient en longueur telle l'ouverture à la concurrence de la SNCF .
Malheureusement endosser le costume le costume de Président de la République est plus compliqué qu' enfiler un survêtement de sport. Résultat, au cours de ses trois premières années de règne la France a été mise à feu et à sang, donc le pays a abordé la pandémie dans un état économique effroyable. Puis, après les cafouillages des premiers mois de la Covid-19, changement de cap à 100% avec le "quoi qu'il en coute".
Moralité, monsieur économie a creusé une dette qui dépasse le PIB, n'a pas réduit le nombre de fonctionnaires, tout en aggravant l'état du service public. Alors qui peut croire en ses bons vœux. Même pas Poutine dont il veut ménager sa sensibilité et son image?
Rédigé par : Laurent Worms | lundi 02 jan 2023 à 11:37