Ce 23 septembre, face à la pression migratoire accrue le gouvernement bulgare a été contraint de déclarer un état d'urgence partielle, dans la région de Haskovo frontalière de la Turquie. Cette décision a été prise, selon le gouverneur régional de Haskovo qui l'a annoncé, en raison de l'utilisation par le gouvernement d'Ankara du statut des immigrants jouant sur la qualité artificielle de réfugiés.
La Bulgarie a érigé une clôture de barbelés de 200 km de long à sa frontière avec la Turquie. Cependant, les flux n'ont pas été stoppés et à mesure qu'ils augmentent, se manifestent de fortes protestations des riverains contre des vols, des attentats, des incendies criminels, et autres délits imputés aux étrangers entrés illégalement.
La veille, 22 septembre, cette question des flux de migrants envoyés par la Turquie a fait l'objet d'entretiens et de décisions communes entre le ministre grec de la protection du citoyen, Takis Theodorikakos et le ministre bulgare de l'ordre public Ivan Demerjiev. Les deux pays font pratiquement face à la même agression et partagent la même inquiétude.
Le ministre grec a pu ainsi révéler, sur la chaîne d'information Skaï, que dans la seule journée du 21 septembre, 1 500 faux réfugiés ont tenté de franchir illégalement le fleuve Evros – en bulgare la Maritza, chantée jadis par Sylvie Vartan. En mai Athènes avait souligné que, depuis le 1er janvier, 40 000 migrants avaient été stoppés sur cette frontière orientale de l'Europe. Aujourd'hui le même ministre prévoit, pour fin septembre, un cumulé évalué à hauteur de 80 000. Notons aussi qu'à ces chiffrages il faut ajouter les tentatives opérées en mer Égée.
Il est assez clair que ce sont, en première ligne, les pays européens frontaliers qui font l'objet de telles pressions : l'Espagne face au Maroc, les pays baltes et la Pologne via la Biélorussie, l'Italie depuis les côtes africaines. Mais on ne doit pas perdre de vue, bien évidemment aussi, que les pays ciblés sont aussi, et d'abord, l'Allemagne en quête de main-d’œuvre, et la France, particulièrement "bien placée" du fait de sa généreuse réputation de soins gratuits, y compris aux illégaux. Quant au Royaume-Uni, également recherché, le Brexit ne le prémunit nullement des milliers de candidats à la traversée de la Manche.
Les rodomontades agressives d'Erdogan à l'encontre de ses voisins permettent de comprendre, de surcroît, le rôle de l'idéologie immigrationniste, dans ce qui n'est pas autre chose qu'une guerre de destruction de l'Europe. Cette idéologie est soutenue par la CEDH, cour dite "européenne des droits de l'Homme" émanation du conseil de l'Europe, organisation intergouvernementale indépendante de l'UE et qui regroupe 46 pays membres, dont des États tels que l'Azerbaïdjan, la Bosnie-Herzégovine, l'Albanie ou, bien entendu, la Turquie.
Cette dernière envoie systématiquement vers l'Europe des masses de candidats à l'immigration et au statut le plus souvent abusif de réfugiés. Or, elle parvient à instrumentaliser sur la scène internationale, y compris par Erdogan lui-même à la tribune des Nations Unies – où sa "tête de Turc" si l'on ose dire est le gouvernement grec – les drames que sa politique a provoqués. Les pays qui résistent, sur toute la chaîne frontalière, de la Suède à la Méditerranée, sont évidemment dénoncés... ...
Cette opération systématique est soutenue par les structures de pouvoir désireuses de procéder à des accroissements démographiques, d'une main-d’œuvre supposée [faussement] docile et bon marché : phénomène que Renaud Camus appelle de l'expression, littéralement juste mais politiquement incorrecte, de "grand remplacement".
Or, elle a besoin d'un relais culpabilisateur complaisant et complice sous prétexte d'antiracisme. Le grand-maître nommé par Macron à la tête de l'Éducation "nationale" vient d'en administrer lui-même la démonstration éclatante. M. Pap Ndiaye, en visite aux États-Unis, est revenu sur les différences entre Paris et Washington en matière de lutte contre le racisme. À l'entendre, il est difficile, en France, "d'affronter de manière nuancée les questions ethno-raciales" alors que "les organisations d'extrême droite sont puissantes actuellement".
En osant attaquer le prétendu "racisme" d'un pays qui a fait de lui un ministre, il franchit les bornes de la décence et du bon sens.
Certes il faut donc soutenir le droit de la Bulgarie à défendre ses frontières, qui ne sont pas autre chose que celles de l'Europe, mais il faut d'abord, en France, en finir avec ce langage.
JG Malliarakis
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Le problème de l'immigration devient de plus en plus crucial en Europe. La droite extrême qui a largement développé ce thème dans sa campagne électorale actuelle est en passe de gagner les élections en Italie, chose qui fût impossible pendant les années de plomb.
D'autre part, en France Macron souhaite utiliser les immigrés de façon plus rationnelle en envoyant faire du travail agricole. Quelle farce digne d'un ignorant des campagnes. D'abord, les paysans en voudront-ils?????Ensuite ces africains , arabes, et autres de divers horizons sont ils adaptés pour ce travail en France. Une fois de plus il a perdu une occasion de se taire.
Rédigé par : Laurent Worms | vendredi 23 sep 2022 à 16:25
Il y donc en France des "questions ethno-raciales" ?
Dans cette expression ramassée, M. Ndiaye a employé les mots justes.
Ethnie : peuple, ethnos, groupe d'appartenance fondé sur des liens culturels, territoriaux et historiques.
Race : Groupe spécifique humain déterminé par des caractères génétiques et physiologiques propres, qui peut prendre éventuellement une dimension culturelle.
Ces deux notions sont le plus souvent prises l'une pour l'autre par l'ignorance journalistique commune.
Ce sont de grands peuples, ceux qui résistent et ont conscience d'eux-mêmes. Les autres sont seulement des masses mortes, comme la Rome de l'édit de Caracalla.
Rédigé par : Jegou | vendredi 23 sep 2022 à 16:29
"Mais on ne doit pas perdre de vue, bien évidemment aussi, que les pays ciblés sont aussi, et d'abord, l'Allemagne en quête de main-d’œuvre, et la France, particulièrement "bien placée" du fait de sa généreuse réputation de soins gratuits, y compris aux illégaux. Quant au Royaume-Uni, également recherché, le Brexit ne le prémunit nullement des milliers de candidats à la traversée de la Manche."
Là à mon avis est le problème. Ce n'est pas pour rien qu'ils viennent dans nos contrées et pas ailleurs. Comme nous le disions il y a déjà plusieurs décennies, ce n'est pas l'immigré qu'il faut combattre mais ceux qui organisent et/ou favorisent l'immigration massive pour des raisons idéologiques (cosmopolites, mondialistes) ou économiques (employeurs à la recherche de main d'oeuvre bon marché).
"il est difficile, en France, "d'affronter de manière nuancée les questions ethno-raciales" alors que "les organisations d'extrême droite sont puissantes actuellement"."
Il y a des organisations d'extrême-droite puissantes en France ???
Rédigé par : RR | vendredi 23 sep 2022 à 21:54
@ Laurent Worms | vendredi 23 sep 2022 à 16:25
"D'autre part, en France Macron souhaite utiliser les immigrés de façon plus rationnelle en envoyant faire du travail agricole. Quelle farce digne d'un ignorant des campagnes. D'abord, les paysans en voudront-ils ?????"
Vous m'avez l'air de connaître la campagne comme Martine, celle de "Martine va à la ferme".
Les "paysans", comme vous dites, emploient largement, pour ne pas dire exclusivement, comme ouvriers agricoles, des immigrés importés à cet effet. Légalement ou illégalement.
C'est le cas en France, comme c'est le cas dans de nombreux pays occidentaux : Espagne, Italie, Angleterre, Etats-Unis...
Au plus haut de l'épidémie de Covid, on a craint que les Européens ne souffrent de la faim, en raison de l'arrêt du transport international empêchant la venue des travailleurs saisonniers.
Aujourd'hui, alors que les transports sont rétablis, les "paysans" britanniques (en réalité : chefs d'entreprises agricoles) ont le plus grand mal à trouver des ouvriers pour faire les récoltes. Ils importent de la main d'oeuvre du Népal, par avion.
En France, ce sont plutôt des Marocains.
La presse britannique, plus libre et plus pragmatique que la presse française, a largement fait écho à ce problème pendant l'épidémie. Elle a rapporté les efforts désespérés des "paysans" et du gouvernement pour convaincre les indigènes, blancs, de travailler aux champs.
On a lu d'innombrables témoignages d'agriculteurs expliquant que personne ne répondait aux annonces, que ceux qui se laissaient convaincre abandonnaient au bout de quelques jours, quand ce n'était pas quelques heures...
Le sale petit secret de l'immigration, dont l'extrême-droite ne parle jamais, c'est que les Occidentaux ne veulent tout simplement plus travailler.
Je veux dire : ceux qui ont survécu à l'avortement et à la contraception.
C'est flagrant pour le travail aux champs, qui exige des efforts physiques auxquels les Blancs sont déshabitués. Sans parler de l'habileté manuelle nécessaire. On fait donc venir des travailleurs de pays pauvres encore largement agricoles, où le travail des champs est une habitude.
Mais c'est aussi flagrant pour le travail tout court, y compris le travail de bureau.
Là encore, les médias français s'avèrent incapables de rapporter les vrais problèmes. Il faut donc se tourner vers les médias britanniques et américains pour prendre la mesure de l'épidémie de paresse qui a saisi le monde occidental après l'épidémie de Covid.
Il a suffi d'un an de "travail à distance" et de chômage subventionné pour qu'une part significative de la population considère qu'elle n'a plus besoin de travailler. Les entreprises ont le plus grand mal à convaincre leurs salariés de revenir au bureau. Ne parlons pas des fonctionnaires. Le ministre britannique Rees-Mogg fait le tour de ses bureaux vides, et laisse une petite note sur chaque poste de travail inoccupé disant, en substance : navré de n'avoir pas pu vous rencontrer.
Sans nul doute, la même chose se passe en France, mais bien peu nous en parlent. Récemment, on a compris l'étendue des dégâts avec les autobus parisiens. Les passagers attendent trois quarts d'heure au lieu de dix minutes. Pourquoi ? Parce que les chauffeurs, ayant goûté au régime Covid (payés à ne rien faire), l'ont trouvé tout à fait agréable.
Donc ils ne bossent plus, ou démissionnent. La RATP est contrainte de faire de la publicité pour tenter d'attirer des chauffeurs à 2 200 euros par mois (davantage qu'un instituteur débutant, sauf erreur).
Il fut un temps où travailler comme chauffeur de bus était un privilège. Au point que de braves dames, syndicalistes communistes, filmées par le site Fdesouche, se plaignaient d'être évincées de leurs postes par des immigrés arabes, alors qu'elles étaient à la RATP "de père en fils" (sic).
Quant à ceux qui acceptent encore de travailler, il faut voir comment. Il suffit d'entrer dans n'importe quel magasin doté de vendeuses françaises, puis de comparer avec n'importe quel magasin doté de vendeuses polonaises (ou ukrainiennes, tiens, bientôt).
J'attends que les médias français publient l'équivalent des éditoriaux ci-dessous :
Benefits Britain has forgotten how to work
https://www.telegraph.co.uk/news/2022/09/22/benefits-britain-has-forgotten-how-work/
Work-shy Britain is in the throes of an existential crisis
https://www.telegraph.co.uk/news/2022/05/21/work-shy-britain-grip-existential-crisis/
Work-shy Britain is sleepwalking into a doom-spiral of decline
https://www.telegraph.co.uk/opinion/2022/05/04/work-shy-britain-sleepwalking-doom-spiral-decline/
Work-shy Britain only cares about ‘me, me, me’
https://www.telegraph.co.uk/news/2021/12/10/work-shy-britain-cares/
Ce problème existerait dans l'Angleterre "de Margaret Thatcher", et serait inconnu dans le pays champion du monde du fonctionnariat et de l'assistanat ? Allons donc...
On ne résoudra pas le problème de l'immigration de masse sans se confronter à celui de l'effondrement de la natalité indigène et à celui de la paresse généralisée.
L'immigration n'est autre qu'une forme d'esclavage atténué. Il reste à ceux qui s'y opposent à démontrer qu'ils sont prêts à se passer d'esclaves, et à fournir eux-mêmes les efforts nécessaires.
Rédigé par : Robert Marchenoir | samedi 24 sep 2022 à 02:05
La campagne est morte dans les années 1950-1960. Nous pouvons incriminer le ministre Pisani, mais aussi tous ceux qui ont promu le modèle urbain, et les forces qui ont concouru à inférioriser le monde rural et provincial depuis cent-cinquante ans au moins. (lire 'Les damnés de la terre' d'Alexis Arette)
Le travail des champs est très dur et ne laisse pas de place aux vacances. "La terre est basse."
La ferme était jadis organisée autour de la famille (nombreuse). Il y avait quelques temps de pause (festifs), par exemple après les semailles, mais pas pour les éleveurs (24 h/24).
Les paysans ont certainement manqué de solidarité : les moyens contre les petits, les gros contre les moyens, les banques pour les pousser aux dépenses inutiles, et les syndicats agricoles sans politique à long terme, avec en arrière-plan les céréaliers US et les firmes transnationales.
Triste pays.
Sur une radio du 'Sud-Ouest', il y a une vingtaines d'années, on interrogeait une centenaire, dans un petit village :
"- Qu'est ce qu'il faut faire, Madame, pour vivre cent ans ?"
Réponse : "Tribalhar hart e minjar briga." "Travailler dur et manger presque rien."
Les Anglo-Saxons aiment les faits, facts...
Mais le paysage rural en G-B est devenu comme un décor de théâtre, entretenu par les survivants d'une culture bousillée.
Mais il y a une solution : envoyer aux champs pour des stages de longue durée nos élites écologistes, avec quelques sénateurs, de tous bords, pour commencer. Bon pour la ligne, bon pour le teint, bon pour les amis des animaux (insectes inclus).
Un grand mouvement de retour à la terre, qui ne ment pas, comme chacun sait. Opération vérité.
Mais la France, oui, se ment, et en crève.
Rédigé par : Jegou | samedi 24 sep 2022 à 14:14
En réponse à Robert Marchenoir : Et si l'analyse que vous faites, étant factuelle, souffrait n"anmoins d'un manque d'approfondissement ? L'immigrationnisme ne date pas d'aujourd'hui et moins encore de la période "crise COVID"
Une épidémie de paresse certes pourquoi pas mais un final, quand la seule perspective offerte à des populations indigènes est de travailler , payer des impôts qui servent à financer la politique de destruction de leur mode de vie, de leur culture, de leur système social, pourquoi voudriez vous qu'elles aient envie de travailler ? pour quelle finalité ? celle de se construire "une liberté sur mesure" obtenue par les revenus de leur travail à une époque où on leur fait miroiter qu'il n'auront plus rien, plus de liberté et seront heureux comme jamais ils ne l'ont été ?
L'usage des travailleurs immigrés dans la production agricole, j'ai connu il y a 40 ans de cela en étant moi même saisonnier à l'occasion, ce n'est pas nouveau et la crise COVID n'a fait qu'accélérer le phénomène, et ce d'autant que le monde agricole est peu regardant sur le respect du salarié quand cela lui est possible. Mais il y a autre chose de nos jours que vous omettez pour charger la barque du blanc fainéant : c'est le choix systématique de non blancs non pas parce qu'ils sont toujours plus travailleurs que les blancs, mais parce qu'une idéologie a décidé que seuls les non blancs pouvaient être pauvres et se devaient d'être aidés.
Prenons un autre domaine que l'agriculture, celui du transport de marchandise que je connais bien pour y avoir travaillé 20 ans. Pourquoi croyez vous que l'on embauche sur les plates formes logistiques du personnel parfois exclusivement issu de l'immigration ?.....pas parce qu'ils sont plus travailleurs que les blancs mais parce que le recrutement se fait par copinage, cooptation et que l'on veut rester entre soi, meilleur moyen de pouvoir importer avec soi sa culture du travail.
La RATP dites vous a du mal à recruter......renseignez vous sur l'infiltration islamiste au sein de la régie et vous comprendrez pourquoi certains ne veulent plus y travailler !
Quand vous devez gérer dans la logistique transport des gens qui ne veulent pas conduire le bus parce qu'une femme le conduisait avant....le camion parce que chargé en frais avec de la charcuterie ou des palettes d'alcool dans un chargement de "sec"....conserves etc....que le chauffeur rentre chez lui alors qu'il devait faire un remplacement en intérim, parce que sa religion lui interdit quoi au juste ?....de conduire le véhicule de livraison? ou de consommer certaines des marchandises transportées ?
Ce que vous dites est fondé.....mais vous éludez l'essentiel : ces exemples sont a transposer dans de nombreux milieux professionnels dans lesquels la décadence culturel de notre pays se traduit par le rejet de la "valeur travail"
N'était-elle pas dans les sociétés primitives l'un des fondement de la communauté, ciment de sa stabilité et de sa pérennité ?
Qu'est-il advenu de tout cela dans la France du prévaricateur Macron ? croyez vous que des millions de "rien" aient envie de travailler... pour quoi au juste ?
A-t-on déjà vu dans l'Histoire qu'une société décadente pouvait être dynamique et prospère économiquement ?
Rédigé par : Brisset Claude | samedi 24 sep 2022 à 18:08
Je ne suis pas souvent d'accord avec Marchenoir (je suis pro-russe, anti-OTAN, j'ai de la sympathie pour ce qu'ont fait Castro, Che Guevara, etc.) mais là il a raison. Ce qu'il dit est la stricte vérité.
Déjà au début des années 80 (et sans doute avant), il était quasi impossible de trouver du personnel indigène pour ramasser les récoltes.
Pour les brugnons, nous n'étions que trois Français, plus précisément le propriétaire des champs, son petit fils et moi-même ami de la famille !
Rédigé par : RR | samedi 24 sep 2022 à 18:21
Bonjour,
Je remarque de plus en plus souvent un argument asséné comme vrai, alors qu'il est grandement contestable.
C'est celui : "les français ne veulent plus travailler. Par conséquent, nous sommes obligés d'importer de la main d'oeuvre étrangère pour réaliser les tâches."
Grave erreur.
C'est PARCE qu'il existe cette main d'oeuvre étrangère sous-qualifiée que les tâches pénibles continuent à l'être.
Pas le contraire.
En tant que chef d'entreprise, si je dispose d'une main d'oeuvre qui accepte un bas salaire et que le remplacement par un automate est plus coûteux que l'humain, alors je n'ai pas le choix : je dois choisir le travailleur. Sinon, je mets mon entreprise en péril face à mes concurrents.
L'élévation du niveau de qualification nous permet de tenir des emplois à plus forte valeur, mieux rémunérés ou plus confortables.
Afin d'illustrer ma démonstration, prenons un exemple :
il y a une cinquantaine d'années, les éboueurs étaient "les boueux". Des ouvriers au plus bas de l'échelle sociale, travaillant dans le bruit, la saleté, qui portaient chaque poubelle sur leur épaule dans la circulation des véhicules.
Comparez avec aujourd'hui : ce sont des techniciens qualifiés, bien habillés, équipés de protections, avec des véhicules sophistiqués très robotisés. Ils ne portent plus de fardeaux, ils font rouler des conteneurs. Les salaires sont décents.
Pareil pour le conducteur de tracteur agricole, devenu pilote d'une machine complexe dans une cabine climatisée.
Vous avez autant d'exemples que votre observation objective peut en trouver.
Par conséquent, non, nous n'avons pas besoin d'importer un prolétariat exogène, finalement très coûteux pour notre économie à cause de ses nombreux coûts cachés comme les subventions sociales, la médecine gratuite pour les ascendants impécunieux, le faible niveau intellectuel que freine l'assimilation, etc.
Rédigé par : Jacques-Marie Bichot | mardi 27 sep 2022 à 16:09
@ Jacques-Marie Bichot | mardi 27 sep 2022 à 16:09
"En tant que chef d'entreprise, si je dispose d'une main d'oeuvre qui accepte un bas salaire..."
Si vous étiez véritablement chef d'entreprise, vous constateriez que vous n'arrivez pas à embaucher malgré un taux de chômage important. Vous feriez comme ce gérant de restaurant qui a fermé son établissement, qui pourtant marchait très bien, à force de refus répétés d'embauche de la part d'employés de la restauration qui préfèrent toucher les allocations sociales.
Quant aux rares personnes qu'il arrivait à recruter, elles passaient leur temps à faire des caprices.
Votre exemple des éboueurs ne prouve rien. Le métier s'est mécanisé et est devenu moins pénible, en effet. Ce n'est pas pour autant qu'il compte moins d'immigrés.
L'évolution à laquelle vous faites allusion, c'est simplement la différence entre 1960 et 2022. Le niveau de vie a monté depuis, l'automatisation a progressé.
Et l'immigration a malgré tout explosé.
Vous citez la mécanisation de l'agriculture, mais justement : elle ne supprime pas (pas encore) la nécessité des cueilleurs saisonniers, importés de l'étranger car les Français refusent de faire le travail.
Vous avez beau mettre toutes les majuscules que vous voulez, actuellement, l'importation d'immigrés est une nécessité. Et un mal. Les deux ne sont pas incompatibles.
"C'est PARCE qu'il existe cette main d'oeuvre étrangère sous-qualifiée que les tâches pénibles continuent à l'être."
Non. Il y aura toujours des tâches pénibles. Les tâches, par définition, c'est pénible.
Et il y aura aussi, toujours, des millions de gens trop bêtes pour effectuer autre chose que des tâches pénibles et peu qualifiées. Il nous appartient de faire en sorte que ces tâches soient affectées à nos imbéciles à nous, et non aux imbéciles africains.
La paresse est un vrai problème. La paresse consiste à refuser de travailler pour un salaire trop bas. C'est ça, la paresse. Travailler pour des rivières de fric et un boulot sympa, tout le monde sait faire.
Et actuellement, la paresse se manifeste en Occident dans des boulots sympas et bien payés, aussi. Vous croyez que les fonctionnaires de Rees-Mogg sont mal payés ? Que leurs conditions de travail de gratte-papier de luxe sont mauvaises ?
La lucidité est nécessaire si nous voulons trouver des remèdes à nos maux. Se bercer de slogans et de majuscules ne va pas suffire.
Rédigé par : Robert Marchenoir | mercredi 28 sep 2022 à 00:45
Un homme, ou une femme, qui ne peut louer que sa force de travail et n'a pas d'autres qualités personnelles n'est pas un imbécile, même s'il ne peut sortir d'emplois "non qualifiés".
Mais beaucoup de patrons préféreront toujours des Africains ou des Turcs jeunes et fraîchement arrivés, parce qu'ils seront plus rapides, plus forts et plus "compétitifs" qu'un quarantenaire indigène. Et qu'ils ne se rebelleront pas devant les exigences du patron.
Exemple : l'abattage de poulets, qui vous use très vite son homme.
J'ai beaucoup d'exemples à votre disposition, en particulier en "Province".
Mais pourquoi nos sociétés "qui ont tout" ne recueillent-elles pas l'adhésion enthousiaste du travailleur de base ?
Faudra-t-il rétablir l'esclavage ou le passeport intérieur ?
Rédigé par : Gilbert | mercredi 28 sep 2022 à 23:21
De l’assimilation à la dilution.....
À chaque échéance électorale, le manège des concepts se remet à tourner. Et notre " bonne vieille république " jacobine, " une et indivisible ", (avec ses défenseurs les plus zélés), remue inlassablement ses chimères. Le concept ou plutôt la logique d’assimilation ne date pas d’hier. C'est bien connu. La troisième république en faisait même son credo. Les colonies leur servaient de laboratoire en martelant la nécessité de faire de nos colonisés de bons gaulois, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent. L’universalisme républicain, puisé dans l’universalisme chrétien le plus dévoyé, y trouvait son compte et la ritournelle, comme une mauvaise farce, devait s’imposer à tous. Même certains monarchistes croyaient à cette mascarade ! Un comble ! Le tchadien devenait l’égal du berrichon et lycée de Versailles !
Une loi de 1905 et deux guerres mondiales plus tard, en égrènant les disparus, la république nous resservait de l’assimilation tout en se débarrassant des territoires conquis, de ces colonies lointaines qui finalement se foutaient pas mal de l’assimilation et de ses fredaines jacobines !
Et les colonisés d’hier, tout auréolés de leur " droit à disposer d’eux-mêmes ", débarquèrent à flux continu pour voir si l’assimilation aurait du bon en métropole. Manque de pot, les gaulois ne leur ressemblaient décidément pas et, de leurs traditions, culturelles, historiques et enracinées, ils n’en voulaient pas. Ils refaisaient le bled par ci, le douar par là, et avec tout ce qui l’accompagne, de la cuisine au vestimentaire et, à la mosquée.....
Alors, les jacobins se mirent à triturer leur machine à assimiler en accouchant du concept d’intégration, comme d’un voile pudique pour politiciens vautrés. De l’assimilation utopique, issue des conciliabules de la rue Cadet et autres officines appointées, on introduisait l’intégration tout en gardant à l'esprit la volonté de diluer dans la communauté nationale un nombre d’étrangers, toujours plus incalculé et, inassimilable au colonisateur d’hier.
Alors que dire de ces concepts tripatouillés jusqu'à la nausée, de l’assimilation à l’intégration, de la stigmatisation à l’exclusion, à l’approche de la prochaine échéance électorale ? L’assimilation est-elle possible et souhaitable ? L’assimilation du colonisé d’au-delà des mers, au temps du petit père Combes, n’était décidément pas viable, que ce soit à coup de bâton ou par le goupillon. Les radicaux socialistes et les libéraux d’hier le savaient bien,
sans le dire. Pourquoi serait-elle plus viable aujourd'hui, loin du bled, dans nos villes et nos campagnes hexagonales ?
Poser la question c'est donner la réponse.
Il y a, à mon avis, une sournoise contradiction évidente à défendre l’assimilation de peuples immigrés quand on sait que le nombre fait loi. Vouloir assimiler des immigrés qui sont aujourd'hui, toutes générations confondues, plus de 12 millions, relève de l’utopie, au mieux, de l'imposture, au pire. Ceux qui défendent cette vieille lune républicaine en contestant l’idée d’intégration comme étant impossible sont plus dans une posture démagogique tout en sachant que l’assimilation restera un concept, une vue de l'esprit irréalisable.
Et que dire, quand certains batteleurs osent comparer l’assimilation des bretons, des basques et autres savoyards à celle de peuples arrivant de continents extérieurs à la vieille Europe !? C'est tout simplement insulter les racines profondes qui ont façonné notre peuple et là Nation française. Que la langue française se soit imposée par l’édit de Villers-Cotterêts pour l’unité et l’organisation du royaume de France n’effaçait nullement les langues régionales et autres dialectes qui font encore toute la richesse de notre patrimoine national.
Bref, la question n’a pas fini d’alimenter les querelles sémantiques comme les querelles partisanes.
La seule question qui vaille n'est-elle pas l’arrêt pur et simple de toute immigration, quelle qu’elle soit et d'où qu’elle vienne ? Autrement dit, inversé la dynamique suicidaire et pour éviter à terme une dilution dans un magma informe inassimilable !
Mais j’ai sûrement mauvais esprit et j’ai dû mal m’assimiler...
Rédigé par : Guillaume d'Aram | samedi 15 oct 2022 à 10:14