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lundi 12 sep 2022

Commentaires

Laurent Worms

Certains autres facteurs expliquent l'échec actuel des projets russes. D'abord rappelons que la Russie avait prévu et préparé de longue date une guerre éclair, y compris par des réserves de monnaies pour faire face à des sanctions prévisibles. Or ce plan s'est avéré un échec. Or une guerre qui traine dans la durée demande une toute autre préparation en premier dans l'intendance militaire et l'approvisionnement en armes et munitions.
Ensuite, l'armée russo/soviétique est capable d'écraser des populations civiles comme à Budapest (56) Prague (68), raser des villes comme Grosny, mais ses autres interventions n'ont jamais été un grand succès. En plus de l'aide militaire et stratégique le Monde Libre doit apporter à l'Ukraine un renseignement de première catégorie, en premier lieu celui de la NSA, outil que les russes n'ont pas. Ensuite, jeune nation ayant retrouvée récemment son indépendance et tournée vers l'ouest, c'est une nation de quarante quatre millions de résistants face à une armée moins que bien préparée y compris sur le plan du moral.L'effondrement de l'armée russe me semble donc prévisible à moyen terme.

Helveticus

C'est triste que tant d'héroïsme soit mis au service d'un projet politique "occidental" global, dégénéré, dont le résultat, si la résistance des Ukrainiens était victorieuse (ce qui est très improbable) serait une victoire complète dans toute la péninsule européenne, de la cancel culture woke, LGBTQIA+++++, multi-culturelle, multiraciale, etc., portée par l'OTAN. Avec pour objectif bien entendu, de déborder sur la Russie, y imposer le même projet de décomposition et mettre la vérole à l'ensemble du monde orthodoxe, qui pour le moment a encore des anticorps.

Il n'y a AUCUNE CHANCE pour que la victoire des patriotes ukrainiens ne donne pas l'avantage aux ennemis de notre civilisation qui tireront les marrons du feu, et en profiteront pour imposer la même m... que nous subissons ici. Les vrais nationalistes ukrainiens sincères, qui sont conservateurs, seront les dindons de la farce. C'est certain.

Je souhaite la victoire de la Russie parce que, sans elle, le bolchévisme culturel woke, et le grand remplacement ethnique s'installeraient partout, sonnant ainsi le glas de notre civilisation dans son ensemble.

Robert Marchenoir

Il y a une quatrième raison à ce succès inattendu : la Russie est communiste, tandis que l'Ukraine est libérale.

Ce n'est pas un simple slogan. C'est une réalité très concrète. L'armée russe a dramatiquement échoué, parce qu'elle fonctionne sur des bases communistes, présentant une ressemblance frappante avec les méthodes de Staline lors de la Seconde Guerre mondiale :

- Incurie des services secrets, terrorisés par le dictateur, qui ne lui transmettent que les informations qu'il a envie d'entendre (Poutine pensait s'emparer de l'Ukraine en quelques jours).

- Mépris des subordonnés (la séance surréaliste dûment télévisée, où Poutine a fait semblant de consulter les plus hauts responsables de la sécurité du pays avant de déclencher la guerre, alors que son but était de les humilier en public et d'aller contre leurs recommandations).

- Ordres donnés à partir du sommet (le temps qu'ils dégringolent le long de la ligne hiérarchique, c'est déjà trop tard).

- Interventionnisme intempestif (des experts militaires estiment que Poutine prend, dans cette guerre, des décisions qui relèvent du rang de colonel).

- Poutine sanctionne à tour de bras les généraux qui ont échoué parce qu'ils ont obéi à ses ordres stupides.

- Corruption (les officiers se mettant les budgets dans la poche, les équipements tombent en morceaux).

- Mépris pour le peuple (on ment aux soldats, ils manquent de tout : vêtements, nourriture, hygiène, repos, on les arnaque sur leur solde...).

- Mépris pour la vie humaine (les officiers achèvent leurs propres soldats blessés, les morts sont abandonnés sur place, on ment aux familles sur les soldats tués au front...).

- Primauté de la propagande sur le travail (le régime multiplie les annonces ronflantes sur des armements extraordinaires, mais certains soldats sont dotés de fusils qui étaient déjà en usage sous les tsars ; la guerre a été précédée de manoeuvres spectaculaires, mais l'armée russe montre une incompétence flagrante dans les techniques militaires modernes).

- Recours privilégié à des troupes de mauvaise qualité (prisonniers auxquels on promet l'amnistie, Syriens, miliciens Wagner, nationalités non russes...). Cela évite une mobilisation générale, mais favorise les actes de cruauté et les pillages au détriment de l'efficacité.

- Démotivation et lâcheté des troupes résultant de cette politique.

- Autarcie, fermeture au commerce international empêchant l'approvisionnement en composants cruciaux pour l'armement.

L'armée ukrainienne, au contraire, fonctionne sur les principes libéraux :

- Depuis 2014, elle a été formée par les armées américaine, britannique et canadienne aux méthodes de l'OTAN, qui favorisent l'autonomie de décision des sous-officiers sur le terrain. Cette dé-soviétisation des esprits militaires a eu une efficacité spectaculaire.

- Volodymyr Zelensky est omniprésent dans cette guerre, mais il est à sa juste place : il mobilise la nation, il prend les décisions stratégiques et il fait campagne auprès des alliés. Mais il laisse la conduite des opérations aux chefs militaires.

- Le peuple ukrainien fait preuve d'une extraordinaire capacité d'initiative individuelle au profit du bien commun (afflux de volontaires dans la Garde nationale, collecte et distribution de matériel, opérations humanitaires, achat et modification de drones civils en vue du combat, invention d'armes nouvelles comme des fusils électromagnétiques anti-drones, signalement systématique des positions russes par les civils aux autorités, résistance exécutant les collaborateurs...).

- Economie de moyens, productivité (les armements fournis par l'Occident sont utilisés à bon escient, les munitions ne sont pas gaspillées, les soldats bricolent des drones qui détruisent des chars russes à l'aide de simples grenades...).

- Forte motivation, car on ne défend bien que ce qui vous apppartient.

- Coopération active avec l'étranger, politique, militaire, financière et commerciale (Europe, Etats-Unis, OTAN, Union européenne, Turquie).

Cette guerre détruira le régime poutiniste, et peut-être la Fédération de Russie elle-même, car au-delà de la simple victoire militaire de l'Ukraine désormais possible, elle fait la démonstration de la supériorité du modèle libéral, occidental, sur le modèle communiste et oriental.

C'est précisément parce que Poutine a lancé cette guerre afin de détruire les valeurs occidentales, que la supériorité de ces dernières, démontrée sur le champ de bataille, provoquera sa défaite.

Si, comme il faut l'espérer, l'Ukraine remporte la victoire, l'Occident aura alors fini le boulot resté inachevé en 1945, en raison de la puissance de Staline. Et, espérons-le, il finira, avec l'aide du peuple russe, le boulot inachevé en 1991, où la chute de l'URSS s'est arrêtée avant la décommunisation, provoquant les soubresauts actuels.

Helveticus

@ Marchenoir

"...certains soldats sont dotés de fusils qui étaient déjà en usage sous les tsars".

Merci d'apporter la preuve de cette assertion rocambolesque.

Jégou

Ce n'est pas tant le communisme qui explique le comportement des Russes, bien que les mauvaises habitudes de plusieurs décennies ne s'effacent pas d'un coup et qu'un siècle d'épuration des intelligences ait fabriqué une nouvelle espèce de citoyens, mais la continuité des institutions d'Etat, qui ont constamment exercé le pouvoir effectif depuis les années 1920. En ce sens, le gouvernement russe représente le KGB, renommé FSB, et ses devanciers, GRU, NKVD, Tchéka, dans une grande continuité logique que certains font remonter aux Oprichniki...
Aujourd'hui, l'Etat russe tente de recréer des mythes nationaux usés jusqu'à la corde et présente plusieurs visages selon ses cibles : traditionnaliste, social, antimondialiste, euro-asiatique, antifasciste, et autres. Poutine avait trente ans pour remonter son pays, dont quinze années de vaches grasses, pour sauver le système social, préserver les transports intérieurs, conserver et étendre le système médical, rendre justice aux nationalités non-russes, et patiemment s'organiser face aux appétits des Occidentaux (et des Chinois), diversifiér l'économie, rassurer ses voisins européens, bref se faire respecter par la force (non la terreur) et l'excellence. Qu'en a t-il fait ! Peut-être n'était-ce pas possible ? La Russie n'a plus rien à proposer. Le "monde russe" qui s'est abattu sur la tête des Ukrainiens est une offense à la Russie que nous aimons.

Le pouvoir soviétique a toujours refusé une armée qui lui échapperait. Il en est résulté une certaine pesanteur et un manque d'initiative des gradés. Or, le commandant en chef de l'armée ukrainienne a opéré cette réforme depuis une quinzaine d'années : mobilité, initiative des chefs sur le terrain, innovation tactique et stratégique. C'est cela qui, plus que des armes occidentales encore trop parcimonieusement délivrées, explique le ressort de l'armée ukrainienne (USU). S'y ajoute l'extraordinaire mobilisation de la société civile, fondement du civisme et de la conscience ethnique.

De nombreux patriotes russes, issus des secteurs les plus variés des "droites nationales", réprouvent l'action de l'Etat moscovite. Je signale pour l'exemple https://harbin.lv/k-chemu-vedet-putinskiy-razgrom-rossii

Quant aux observateurs militaires belarussiens, ils sont étonnés du résultat:
https://nashaniva.com/298888

En France, les soutiens de Poutine sont variés : messianistes soraliens, souverainistes partisans a-priori de tout Etat-nation coercitif, admirateurs d'une Russie fantasmée depuis 1914, etc. Souvent la détestation du monde anglophone fait le lien. Elle est assez fondée sur bien des points. Mais quand on est impuissant chez soi, on se venge par Poutine interposé. Que d'illusions !

La leçon à tirer des événements est qu'un peuple qui se conçoit comme une communauté en devenir, survivant d'une des plus tragiques expériences de l'histoire, parvient à s'affirmer, malgré l'indifférence initiale de l'Occident, contre les prétentions d'un impérialisme en fin de course et contre des négateurs supérieurs en nombre et en armement.

Les Occidentaux ont laissé faire en Finlande et dans les pays Baltes en 1939, à Varsovie et Prague en 1945+, à Berlin en 1953, à Prague en 1968. La liste est longue, des bénéfices de Yalta. Tout cela est sorti de Versailles, Sèvres et Trianon. Les Européens, ou ce qu'il en reste, ont-ils peur de réagir ? N'a t-on pas tout fait pour cela ?

Robert Marchenoir

@ Helveticus | lundi 12 sep 2022 à 16:02
Moi : "...certains soldats sont dotés de fusils qui étaient déjà en usage sous les tsars".
Vous : "Merci d'apporter la preuve de cette assertion rocambolesque."

Puisque vous avez recours à cette technique de désinformation appelée l'hypercritique, consistant à bruyamment réclamer la source d'un détail insignifiant au milieu d'une longue analyse que vous êtes incapable de réfuter (et pour cause), voici quelques informations sur ce point qui semble vous passionner.

Voici d'abord la photo d'un soldat de la prétendue République populaire de Donetsk, muni du fusil en question, un Mosin-Nagant :

https://wartranslated.com/wp-content/uploads/2022/07/2022-07-31-09.32.19-min-768x1024.jpg

Elle a été publiée par le blog War Translated, qui traduit en anglais des informations provenant de sources militaires russes sur l'invasion de l'Ukraine. Il peut s'agir, par exemple, d'interceptions de communications réalisées par le service d'espionnage ukrainien. Ou bien, de blogueurs militaires russes, qui soit sont sur le front, soit disposent, au sein de l'armée russe, de sources inaccessibles aux journalistes.

Ces blogueurs, favorables à l'invasion, sont désormais très critiques sur les mauvaises performances de leur commandement.

Je cite War Translated :

"On sait que certaines unités des milices des prétendues Républiques populaires de Luhansk et de Donetsk (LPR et DPR) sont équipées d'armes hors d'âge [...]. Dernièrement, plusieurs blogueurs militaires russes, certains d'entre eux étant sur le front en Ukraine, se sont dit scandalisés par l'usage de fusils Mosin-Nagant au combat."

Et il cite le blogueur 'Afanasyev Z' :

"Un jour, j'ai entendu une phrase qui m'a frappé : 'La Russie est semblable à un train gigantesque, dont la locomotive serait au XXIe siècle, et le wagon de queue au XIXe'. Le fusil de ce réserviste de la DPR, que vous voyez ici, aura 80 ans cette année. Le légendaire Mosin-Nagant a été mis en service lors du règne d'Alexandre III."

"Il y a beaucoup d'explications à la présence de ce fusil couvert de gloire dans les mains d'un soldat en 2022 : on peut apprendre à l'utiliser rapidement, un grand n'importe quoi règne dans l'équipement de nos forces... mais je préférerais que nos soldats, dans les zones de combat, disposent de plus d'armes du XXIe siècle."

Un autre blogueur russe très populaire, expert en armement, 'Lobayev Z', lui répond :

"Je suis d'accord. La présence de Mosin-Nagant dans les mains de la milice est surréaliste. C'est une honte [...]. Ce fusil est obsolète depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale !"

"Mais c'est un problème pour notre armée depuis longtemps. A chaque nouvelle guerre, c'est la même chose. Au moins depuis le XIXe siècle !"

Et il explique les déficiences de l'armement russe lors de la guerre de Crimée (celle de 1853 !), lors de la première guerre avec le Japon et lors des deux guerres mondiales.

https://wartranslated.com/russian-military-experts-on-the-effectiveness-of-mosin-nagant-rifles

Maintenant, n'hésitez pas, vous, à nous donner les preuves de vos informations sensationnelles selon lesquelles la Russie nous protégerait de l'immigration de masse (c'est le contraire : c'est elle qui est à l'origine de la submersion de l'Europe par des réfugiés syriens), selon lesquelles une victoire de Moscou sur l'Ukraine mettrait fin au mariage homosexuel en France (on se demande bien comment), et plus généralement, n'hésitez pas à nous donner les preuves de vos allégations grotesques selon lesquelles le Kremlin voudrait le bien de l'Occident (alors que Poutine dit et répète le contraire, suivi en cela par tous les dirigeants du régime).

Rupert

@Helveticus
L'assertion de R. Marchenoir ne semble pas rocambolesque.
Faites donc une recherche Google sur les mots-clés suivants : "mosin nagant ukraine".

Catoneo

Le Mosin-Nagant est un très bon fusil de sniper dans sa version bi-pied sous lunette, pour autant qu'il ait été entretenu et stocké dans la graisse, hein ? Il équivaut au FR/F1 et s'utilise en arme "anti-char" par explosion du crâne du chef de char obligé de sortir la tête pour comprendre son environnement tactique.
Mais ce n'est pas la version de la photo même si ce modèle (peut-être de 1938) tue très bien !

Helveticus

Vos amis de l'OTAN qui sont aussi, je précise, les vrais ennemis de l'Europe et de sa civilisation. L'OTAN impose un quota de trans et des toilettes pour trans dans tous les corps de troupes. Y compris dans les sous-marins nucléaires français. C'est la preuve.

Bien sûr que ce n'est pas Poutine qui peut stopper la décadence de nos sociétés. Simplement il ne veut pas de ça chez lui et pour cela vous devriez le respecter, même si votre coeur penche pour l'Ukraine, tout comme vous devriez mépriser les politiques des pays du protectorat US (pays de l'OTAN) qui prêtent la main à la désagrégation.

Le mariage pour tous a été adopté par fraude au parlement français, puis on est passé en force en ignorant la plus forte contestation et mobilisation populaire jamais vue depuis des siècles : la "manif pour tous" contre cette abjection.

Vous, le "gros facho poilu" vous êtes solidaire de toute cette politique.

Robert Marchenoir

@ Catoneo | jeudi 15 sep 2022 à 15:57
"Le Mosin-Nagant s'utilise en arme 'anti-char' par explosion du crâne du chef de char obligé de sortir la tête pour comprendre son environnement tactique."

En 1941, peut-être. Aujourd'hui, ce n'est pas ainsi qu'on fait la guerre. Je ne connais aucun exemple de chef de char russe abattu par un tireur d'élite ukrainien parce qu'il était "obligé de sortir la tête pour comprendre son environnement tactique". Les Ukrainiens envoient un missile britannique NLAW, et le char explose. Avec son chef à l'intérieur.
______

@Helveticus | jeudi 15 sep 2022 à 17:29

"L'OTAN impose un quota de trans et des toilettes pour trans dans tous les corps de troupes."

Une preuve de cette "assertion rocambolesque", je vous prie. Je vois mal comment on pourrait "imposer un quota de trans", vu qu'ils sont en nombre absolument infime dans la société.

Que l'OTAN applique certaines instructions destinées à marquer sa tolérance des homosexuels et des transsexuels, c'est possible. Que cela en fasse notre ennemi, c'est stupide. Vous avez vraiment l'air obsédé par l'homosexualité. L'essentiel, c'est que l'OTAN nous aide à nous défendre contre l'impérialisme militariste russe, et elle se montre extrêmement performante dans ce but.

"Bien sûr que ce n'est pas Poutine qui peut stopper la décadence de nos sociétés. Simplement il ne veut pas de ça chez lui et pour cela vous devriez le respecter."

Respecter un criminel de guerre, dictateur, tortionnaire, assassin, bandit international, terroriste nucléaire ? Sous prétexte qu'il n'aime pas les pédés ? Pourquoi ne pas respecter Hitler, aussi ? Il a bien liquidé ses amis SA qui étaient de la jaquette.

"Vous, le "gros facho poilu" vous êtes solidaire de toute cette politique."

Je suis tout à fait solidaire des Américains et de l'OTAN. Je suis contre le mariage homosexuel. Vous avez vraiment un problème en-dessous de la ceinture. Confondre la politique étrangère et la sexualité, il faut vraiment être tordu.

"Bien sûr que ce n'est pas Poutine qui peut stopper la décadence de nos sociétés."

Ah bon. Vous disiez pourtant le contraire tout à l'heure : "Je souhaite la victoire de la Russie parce que, sans elle, le bolchévisme culturel woke, et le grand remplacement ethnique s'installeraient partout, sonnant ainsi le glas de notre civilisation dans son ensemble."

C.

@Marchenoir
Juste une précision.
Le dernier combat de chars en mêlée fut la bataille du Golan.
Au bout d'une heure, tous les chefs de chars avaient sorti la tête car aux épiscopes il n'y voyaient rien et n'entendaient rien, et les "tirs amis" augmentaient.
Quand ma section a touché ses premiers FR/F1, on est parti au champ de tir et les gars mettaient du premier coup quatre ogives dans un casque à 400m sans surentraînement ni observateur en binôme. L'adjudant-chef nous expliqua que c'était surtout une arme anti-char et pourquoi.
Pas plus !

RR

"Ah bon. Vous [Helveticus] disiez pourtant le contraire tout à l'heure : "Je souhaite la victoire de la Russie parce que, sans elle, le bolchévisme culturel woke, et le grand remplacement ethnique s'installeraient partout, sonnant ainsi le glas de notre civilisation dans son ensemble.""

Pastiche maladroit d'une phrase célèbre (et malvenue).

 Helveticus

@Marchenoir

J'en ai ras le bol de vos sophismes et de votre grossièreté. Puisque notre ami Jean-Gilles censure certains de mes commentaires, je ne sais pas pourquoi (peut-être parce que j'avais employé une expression familière anglaise signifiant littéralement bouse de taureau, et signifiant foutaise, qui à mon avis n'est pas injurieuse en anglais) je pense qu'alors il devrait aussi censurer certains de vos propos inconvenants.

Je n'ai pas de problème au dessous de la ceinture, mais je désapprouve cette mode de confier des comnmandements à des hommes castrés. Je ne sais pas si ça s'est vu dans l'armée française, mais dans l'armée suisse oui. Un commandant de bataillon a gardé son commandemant et a été promu lieuntenant-colonel après avoir changé de sexe et donc avoir été castré. Je ne suis pas d'accord. C'est une insulte faite aux soldats de les faire commander par un homme castré, et je me pense pas qu'au combat le soldat respectera un chef castré. C'est peut-être un préjugé, un transexuel peut être un chef courageux, mais franchement....

Concernant l'OTAN, c'est le coeur de la putréfaction occidentale, et elle domine la politique car l'Union Européenne n'est qu'un méprisable protectorat militaire américain, vassal des oligarchies gauchistes et marxistes culturelles yankees. D'ailleurs l'OTAN est supérieure hiérarchiquement au théatre Guignol qu'est l'UE, c'est une courroie de transmission qui transmets les ordres aux marionnettes depuis la maison mère en Amérique.

Il y a pléthore de documents officiels de l'OTAN, insistant sur la nécessité pour cette organisation de favoriser la présence de transgenres dans ses rangs. Je voulais vous mettre des liens internet pour le prouver, mais je ne m'y abaisserai pas. Vous n'avez qu'à chercher par vous même et vous trouverez en 5 minutes sur internet.

Je méprise profondément l'OTAN et tout ce qui va avec.

Quand je paraphrase ironiquement un célèbre propos du président Laval (visiblement vous n'avez pas pigé l'allusion, mais c'est sûr que vous ne brillez pas par la culture), je ne veux pas dire que la victoire de la Russie stopperait la décomposition de l'Europe de l'ouest qui est dans l'étau de la pourriture OTANienne. Evidemment cette décomposition se poursuivra puisque l'OTAN est là comme courroie de transmission pour imposer la décadence.

En revanche la défaite de la Russie aurait pour effet le triomphe de cette pourriture otanienne, ce qui est tout à fait différent, et sa contagion à l'Est du continent. C'est ça que j'ai voulu dire. Tous les lecteurs intelligents et cultivés avaient compris.

Je pense que c'est la dernière fois que je prends la peine de répondre à vos arguments. J'estime que vous n'êtes pas à mon niveau.

Comme j'aime bien ce blog où il y a des choses intéressantes et, si le blogueur JGM veut bien accueillir parfois mes commentaires, je propose qu'il ne publie pas vos réactions aux propos de moi qui vous feraient bondir. De même je m'abstiendrai de réagir à vos agaçantes inepties. Comme ça on aura de nouveau la paix sur ce fil de discussion.

Dernier point au sujet des vieux fusils. Je me suis renseigné sur ce fusil Mosin-Nagant. Effectivement c'est une arme de la 1ère guerre mondiale mais elle ressemble beaucoup au fusil que nous avions en Suisse à la même époque. Ce sont des armes excessivement précises, qui sont encore utilisées en tir sportif. Si elles sont bien entretenues et employées par des tireurs d'élite elles peuvent faire merveille. Si en plus les arsenaux russes ont encore les cartouches, ce fusil fait certainement des ravages. En Suisse aussi s'il fallait défendre le territoire on verrait beaucoup de vieux mousquetons ressortir des placards, et il y aurait la munition car les cartouches de fusil d'assaut s'appellent toujours GP11, c'est à dire Gewehrpatrone 1911, cartouche de fusil 1911. Depuis 1911 on n'a jamais changé la munition.

Donc l'usage du Mosin-Nagant n'indique nullement que les forces russes seraient mal armées ou obsolètes, cela indique que les patriotes du Donbass résistent à l'oppression kièvienne par tous les moyens, et qu'il y a un véritable landsturm, c'est à dire une levée en masse citoyenne des pères de familles, même les vieux, qui ont ressorti des vieux fusils du placard. Je suis sûr que les soldats ukrainiens ont une peur bleue de se faire aligner par un Mosin-Nagant. Je trouve ça admirable. Ca n'empêche pas les forces russes de disposer d'une artillerie supérieure et d'armes hypersoniques, vos arguments sont ineptes.

Jegou

Pour les failles de la société et de l'armée russes, beaucoup d'observateurs en font état, et il est vrai que des blogueurs russes pro-Poutine les soulignent désormais avec aigreur (allant jusqu'à proposer de fusiller Choïgu !)
Toutes les erreurs du système étaient déjà celles de la guerre de Crimée, de 1905 (scandales des crédits détournés, de l'équipement hors-saison, des trains égarés, etc.). Les Soviétiques ont aggravé ces maux, et la bientôt gérontocratique Russie ment, comme elle l'a toujours fait, et se ment à elle-même.

La doctrine que V. V. Poutine a imposée à la Russie n'est pas nouvelle. C'est un impérialisme de la quantité : être les plus gros, les plus grands, les "frères aînés" (connotation très péjorative et méprisante). C'est une partie du complexe russe.

Si la Russie avait une vertu salvatrice, cela se serait su. Face à la décadence occidentale, elle aurait même pu séduire l'Ukraine d'il y a vingt ans. Mais pour le Président Poutine, qui l'a écrit de sa main, l'Ukraine n'existe pas, sinon dans un rayon de cinquante kilomètres autour de Lviv (et encore). Tout le reste doit être soumis à une rééducation dans tous les domaines.
Ca ne donne pas envie de s'engager dans le corps des Moscoutaires (anachronisme).

Je ne méconnais ni les qualités ni les défauts des Etats-Unis, depuis leur création, ni leur rôle de diffuseurs d'idéologie, dont l'anti-culture woke (on se demande par qui passe le virus).

Nous devons me semble-t-il être lucides sur les entreprises des uns et des autres. Il n'en reste pas moins que l'histoire est une terrible simplificatrice. En l'occurrence, l'Ukrainien moyen s'est vu forcé d'opérer un choix rapide. Je ne crois pas que ce choix fût déterminé par la géopolitique de l'Eurasie ou le statut des LGBT+ en Podolie méridionale. Ni que soutenir Moscou changera quoi que ce soit aux fléaux qui dégradent nos pays, hic et nunc, et la pseudo-fédération de Russie itou.

Tout cela se ramène, aussi, à une crise générale du monde "développé", épuisé par l'expérience de trois siècles économistes, industriels et techno-étatistes (crise démographique, sociale, morale...).

Voici pour finir une réflexion russe sur le monde qui vient ou viendrait (traduction en anglais proposée par le site) :
https://liberal.ru/authors-projects/kakova-naczionalnost-novogo-srednevekovya

Et surveillons la marmite centre-asiatique : ça se passe là, aussi.



Helveticus

@Jegou

Peut-être que la Russie n'a pas de vertu salvatrice, mais l'OTAN a une vertu putréfactrice. Ca c'est certain et j'espère que vous en conviendrez avec moi.

Je vois bien ce que vous voulez dire en demandant par qui passe le virus de l'anticulture woke. C'est clair. Mais les passeurs de ce virus, une fois de plus dans leur longue histoire, jouent avec le feu et ça pourait bien se retourner contre eux.

Il faudrait quand-même s'interroger sur la chutzpah qui consiste, de leur part, à se servir de groupements descendant en droite ligne des perpétrateurs de la shoha par balles, pour les employer contre la Russie. En Ukraine on rend un culte à des leaders nazis comme Stepan Bandera, auquel on édifie des monuments alors que l'on débaptise les rues Pouchkine...! Le pouvoir de Zélenski repose sur ces milices nazies, ou du moins il en dépend et ne peut rien faire contre elles.

On constate aujourd'hui que l'OTAN a nourri depuis 1945 des réseaux nazis en Lithuanie, en Croatie, en Ukraine, etc. Elle s'est servie des oustachis en Croatie, contre la Serbie exactement comme elle fait aujourd'hui en Ukraine. On se demande si les organisations néo nazies en Allemagne ne sont pas aussi sous contrôle OTAN. Mais les militants de ces organisations qui jouent le double jeu, en travaillant pour les services US, quels sont leurs sentiments profonds? Si un jour l'Amérique perd son pouvoir de contrôle sur l'Allemagne, que feront ces réseaux stay behind?

Je pense que dans un premier temps la Russie va l'emporter en Ukriane, mais l'empire américain a déclaré une guerre totale à la Russie. Donc on refusera tout traité de paix en Ukraine, toute cession de territoires et on nourrira la guérilla dans tout l'ouest du pays, pour user la Russie. Et on peut craindre que dans quelques années, quand l'OTAN sera prête, c'est à dire quand l'Allemagne aura réarmé jusqu'au dents, on déclenchera une vraie guerre mondiale pour démembrer une fois pour toutes la Russie.

Malgré ma sympathie pour l'opération russe d'autodéfense contre l'encerclement insensé de l'OTAN, je ne suis pas sûr que la Russie puisse être victorieuse contre une coalition mondiale qui aura fait un saut qualitatif dans son armement. Donc, il est possible que l'Allemagne se retrouvera dans le camp des vainqueurs.

Ca va les changer des leurs deux défaites. Ca va leur faire tout drôle.

Je pose la question suivante à Jégou: dans cette hypothèse, l'Amérique ayant obtenu une victoire à la Pyrrhus, et vivant son chant du cygne, et le vrai vainqueur étant l'Allemagne remilitarisée, devenue complètement hégémonique en Europe, ne pensez-vous pas que tous ces réseaux stay behind nazis entretenus par la CIA dans toute l'Europe, vont pouvoir saisir le pouvoir, y compris en Allemagne, et cette fois, ils n'obéiront plus à Washington.

Pour ma part c'est l'hypothèse que je fais et ce scénario me paraît vraisemblable. Ce ne sera plus l'Allemagne gentillette de la Bundesrepublik. Ce sera une Allemagne nationaliste, qui n'aura aucune sympathie pour les propagateurs du virus woke.

J'aimerais avoir le sentiment de Jegou sur mon raisonnement. Je précise ma pensée: selon moi le résultat final de la politique antirusse de l'OTAN (sous pilotage de ces gens qui propagent l'anticulture woke) et de la collusion de ces gens avec le nazisme underground, aura dans quelques années pour conséquence la renaissance d'un grand Reich allemand dominant l'Europe.

Ce Reich dira m... à Washington et pourra asseoir son hégémonie en s'entendant avec la Russie, qui ne disparaitra pas. A vous la Crimée et le Donbass, le reste c'est pour nous et ce sera notre espace vital comme le voulait Hitler.

La seule chose dont je ne suis pas sûr c'est: quel sera le sort réservé à la Pologne? Sans doute la Silésie sera rattchée au Reich, la Prusse orientale aussi. Danzig et Königsberg redeviendront allemandes. Il y aura des déplacement de populations, inverses de ceux de 1945. On laissera la Russie blanche aux Russes.

Jégou, qu'en pensez-vous?

Tout ce que je peux dire c'est que je ne comprends pas la chutzpah de certains.

Jégou

Je ne peux répondre, sinon par des éléments de réflexion et, comme tout le monde, en étant tributaire de mes sources. Quelques notes :
1) A propos des sources : "En matière d'histoire, il n'y a pas de sources impures" (si même un Pierre Vidal Naquet l'a dit, alors...). Un site comme 'Desk Russie' peut être parfaitement crispant par son otanolâtrie et sa célébration aveugle du "monde libre" (libre de QUOI ?), on n'y trouve pas moins d'excellents articles (Je signale en particulier
https://desk-russie.eu/2022/09/02/lev-goudkov-en-russie-une-tentative.html.
et
https://desk-russie.eu/2022/09/02/lexpulsion-de-la-culture.html
'Windows on Eurasia' est bien plus varié et renvoie toujours aux articles et études qu'il recense, on peut donc vérifier.
Je conseille ce point de vue :
http://windowoneurasia2.blogspot.com/2022/04/the-real-collapse-of-ussr-is-taking.html
Même Radio Liberty, héritée de la guerre froide, donne d'utiles informations (les Anglophones ont le goût des faits, facts).
Il est plus difficile de trouver des sites pro-Poutine qui ne soient pas de la propagande pure et simple. On trouvera de telles opinions dans les colonnes ou sur les sites assez liés aux "droites nationales".

Il n'est pas nécessaire d'être un ex-soviétologue averti (ils se sont presque tous trompés !) ni un spécialiste breveté (qui de nos jours n'est pas "géopoliticien" ? (surtout dans les milieux de Droite où on se croit toujours plus malin que les autres) pour observer des lignes de force et pressentir des évolutions.

2) L'évolution, ou la crise, que traverse l'Occident réalise des virtualités latentes depuis le début de l'histoire des Etats-Unis. Aucune société n'échappe à ses déterminations ethniques, culturelles et religieuses.
3) Après 1945, les E-U ont accueilli des réfugiés de toute l'Europe centrale et orientale, en abandonnant à leur sort les pays d'origine de ces personnes déplacées (Churchill premier criminel). Ils étaient parfaitement informés de ce qui s'y passait. Aux yeux de ces réfugiés, les E-U étaient une terre de salut et de liberté. La CIA tira partie de certains, dont l'anti-soviétisme était parfaitement justifié. Mais beaucoup de leurs défenseurs, au Congrès ou dans les Services, étaient sincères (je pense à l'excellent Paul Gobble). Où le citoyen Lamba pouvait-il s'informer dans les années 1960 et 1970, sur la situation en Belarus ou en Carélie ? Un petit bulletin comme l'ABN donnait au moins des renseignements précis. C'est toute l'ambiguïté des ex-Anglo-Saxons.



Jegou

Je poursuis :

3) La Russie est en très mauvais état (voir mes commentaires précédents) et l'avenir de la pseudo-fédération est sombre, démographiquement, économiquement, culturellement. Pris dans leur Etat, les Russes suivent. Les bénéficiaires seront les Chinois et les Turcs.
Dans l'interdépendance actuelle, une Europe puissance aurait tout intérêt à une continuité avec la Russie. Mais cette continuité passe d'abord par la revalorisation de l'Intermarium, et cela, l'Etat russe n'en veut pas, parce qu'il n'a en tête que lui-même, comme tous les impérialismes bornés (un impérialisme sans impérialité).

Un ajout en marge : sur les erreurs stratégiques des uns et des autres, de la bonne info et analyse :
https://www.washingtonpost.com/world/interactive/2022/russia-fsb-intelligence-ukraine-war/?itid=hp-top-table-main

4) La fable des "Nazis" ne tient pas. En Occident, ce sont des micro-milieux très bien connus des services de police, et en Europe de l'Est le produit d'un refoulé de soixante-dix ans de propagande "anti-fasciste". L'underground dit néo-nazi n'est même plus capable d'un certain folklore, et il est massivement poutinophile (pour exister "contre", et par frustration). Je ne parierai sur lui ni un kopeck ni un farthing. Mais tous les camps peuvent en tirer avantage : A l'Ouest parce que nous vivons sur ce fond de commerce depuis 1944 : à l'Est parce que la mise au pas des nationalités trouvait là un aliment de choix. Des patriotes baltes se sont engagés dans la SS ? L'acte d'accusation est écrit d'avance. Pareil pour les Bandéristes, et de même pour les Finlandais, et pour la Brigade arménienne, et de même pour les Flamands, etc., etc.
Alors, je ne parle même pas de ceux-ci, qui ont résisté jusque vers 1951 :
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_Lokot
Bien entendu, l'histoire (ceux qui lui donnent du sens) a jugé (notamment à Nuremberg et à Moscou).

5) L'Allemagne serait bien en peine de repeupler les campagnes désertes de Poméranie : elle n'est même pas capable de se repeupler elle-même.

6) Les petites-mains de l'Otan seraient plutôt à rechercher du côté de la droite la plus classique, patriote, effrayée par "le Communisme". L'Italie fut une terre choisie pour ces groupes réputés factieux (le massacre des Italiens de Dalmatie et les fovea y furent pour quelque chose). De là à penser au vaste réseau nazi (mais sans A.H.) fantasmé par des générations de bourgeois Costagavrisés, il y a un pas qu'on ne peut franchir. Les E-U recrutent aujourd'hui dans les banlieues françaises les futurs Young Leaders dont ils auront besoin. Et leurs troupes seront à chercher du côté des affairistes. Peut-être les services trouveront-ils dans les groupuscules (que ce mot a vieilli !) des provocateurs ad hoc pour leurs basses oeuvres, mais c'est ainsi depuis si longtemps !

7) L'Otan est le bras armé d'un groupe d'Etats tenus par des oligarchies désormais mondialisées, et de tous ces Etats la France est l'un des plus atteints, idéologie universaliste oblige.
L'impérialisme occidental sait ce qu'il veut. Où est-on le plus à même de réagir contre la sous-culture actuelle ? Aux E-U ou en France, ce pays tué par sa technocratie bien avant "mai soixante-huit" ?

8) Les E-U et le monde occidental ont toujours montré une double face : d'une part indiscutablement, la liberté d'entreprendre, la responsabilité personnelle (mais limitée socialement), un certain style ; de l'autre le goût missionnaire de se mêler des affaires des autres. On ne peut refaire huit siècles d'expansion européenne...
(voyez la polémique à l'occasion du no de 'Nouvelle Ecole' sur l'Amérique, par exemple dans 'Valeurs actuelles', en des temps lointains).

A noter que les E-U n'ont pas poussé à la dissolution de l'URSS (discours de Kiev en 1991) : on se sait jamais ce qui peut sortir d'un chaos...
Mais il est légitime de se poser les questions fondamentales : qui veut quoi ? L'acteur et le but (ou, pour parler indo-européen : que sont 'pensée-parole-action' ?).

9) Il est vain d'attendre quoi que ce soit de la Russie actuelle, qui n'offre que des décors Potemkine. Poutine a fait la faute (pas moralement, stratégiquement), et certains vont en profiter.

Est-ce bon ou pas ? Si cela pouvait réveiller les Européens léthargiques en leur rappelant que l'histoire continue, et que la notion d'ennemi est toujours pertinente, ce serait déjà ça. Il est regrettable que cela se fasse contre une Russie qui aurait pu être un partenaire, mais ne le peut pas pour des raisons qui ne doivent rien à V. V. Poutine, pour des raisons moscovites. Car la Russie n'est plus communiste, mais est toujours kagébiste.

En attendant, un peuple qui n'avait guère confiance en son gouvernement ni en ses voisins, se bat avec succès, au prix de pertes énormes, contre un envahisseur qu'il a appris à connaître. Il y aura encore des Ukrainiens dans cinquante ans ; Des Français, des Wallons et des Anglais, je ne sais pas.

L'effondrement du système E-U n'est pas pour demain. Mais il y a des symptômes graves. Une Europe qui se ressaisirait, fût-ce contre l'Etat russe, pourrait-elle y trouver une unité réelle ? La France n'est pas prête à comprendre cela : dans ce pays de déracinés la notion de peuple ne signifie plus grand chose. C'est l'une des différences avec l'Ukraine.

Les Ukrainiens sont un peuple européen (et pas "occidental") en lutte pour sa survie en tant que peuple, qui ne peut se permettre de faire le difficile sur ses soutiens.
Cela invite à hiérarchiser les priorités.

Quand au lointain avenir, il me paraît marqué par le lent effacement, la dislocation, de la 'civilisation occidentale' (y compris en Russie, qui lui appartient) et l'inflation de ses défauts, et par la régression de certaines des ses formes sociales et politiques, avec l'effacement corrélatif de la population-souche (donnée objective).
Ce qui en sortira avantagera plutôt les petites sociétés homogènes et agressives. Mais pour commenter plus avant, il faudrait avoir toutes les cartes en main, plus une ou deux dans la manche.



RR

@ Helveticus

"J'en ai ras le bol de vos sophismes [ceux de Robert Marchenoir] et de votre grossièreté. Puisque notre ami Jean-Gilles censure certains de mes commentaires, je ne sais pas pourquoi"


Il ne faut pas mal le prendre (ça m'arrive aussi d'être censuré), après tout c'est son blog.
Mais c'est vrai que Marchenoir devrait se calmer.

Jegou

Cela dit, un autre avenir possible est l'extension indéfinie du mode de vie techno-scientiste qui a désormais liquidé toute culture traditionnelle. Un réseau, si j'ose dire, "mondial par la forme et informe par le contenu".
Une extension indéfinie mais avec de moins en moins de personnel compétent à la barre.
Bref : une caricature.
Sur le long terme, ce ne sera pas tenable. Tout système est voué à l'entropie.
Les vieux peuples fondateurs auront-ils assez de ressort pour relancer la machine ? Pas partout. On arriverait alors à une juxtaposition de sociétés inégales par l'appétit et la cohésion. Et puis, ça peut se passer se très lentement, insensiblement.

Bonne nuit.



Helveticus

@Jegou

Merci d'avoir pris la peine de faire ces développements, c'est très intéressant. Mais je ne suis pas vraiment convaincu:

A. Selon moi, vous sous-estimez l'Allemagne. J'ai le sentiment que vous ne la connaissez pas bien. Vous sous-estimez également la force du nationalisme allemand, qui est bien cachée. Je ne parle pas des nazillons. Il existe une pensée intellectuelle de renaissance nationale totalement méconnue. Je crois l'Allemagne capable de se régénérer et devenir l'hégémon du continent, ce qu'elle est naturellement et ce n'est que par le génie de Richelieu que la France des Bourbons a pu avoir momentanément une prépondérence européenne qui revient de droit à l'Allemagne. Aujourd'hui déjà la France a été ramenée au rôle de "brillant second". N'oublions pas que de Gaulle répétait souvent: "Les Allemands sont un grand peuple". Je n'aime pas de Gaulle mais là il avait raison. Rappelons nous comment l'Allemagne s'est remise de la guerre de 30 ans qui avait tué 30 à 40% de sa population. Et voyez comment elle s'est redressée après 1945.

B. Par contre, vous êtes russophone et vous connaissez bien la Russie. Là je ne peux pas vous suivre car je ne comprends pas le russe. Il faudrait traduire ces articles avec google translate. Je n'ai pas la patience. Je pense quand-même que vous sous-estimez un peu ce pays. Ses réalisations industrielles sont remarquables. Contrairement à ce qu'on lit et entend partout, la prestation de son armée actuellement en Ukraine est impressionante. Je pense que les pertes de terrain de ces derniers jours, sont un gambit de l'état-major russe pour donner une victoire apparente aux Ukrainiens et les attirer dans un champ de tir où ils sont canardés sans pitié. Zelensky est le boucher de l'Ukraine, en ayant accepté de livrer ses troupes au carnage, juste pour parader à la télévision.

C. Sans prétendre être un expert en géopolitique, je ne crois pas du tout à cette idée d'intermarium. C'est une idée polonaise de Pilsudsky, reprise par les sous-géopoliticiens américains pour creuser un fossé entre la Russie et l'Europe. C'est une vue de l'esprit d'après moi. De toute façon Breslau n'a jamais été une ville polonaise. La Silésie est un territoire volé. Danzig est une ville allemande.

D. Le Lebensraum allemand à l'Est existe déjà. C'est la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie, la Hongrie. Il ne manque plus que l'Ukraine, mais c'est pour bientôt. Je pense que l'Allemagne n'a plus l'ambition de coloniser son Hinterland en y installant des Allemands, en tous cas pas dans l'immédiat car elle sait que sa démographie ne le lui permet pas. Elle se contente déjà maintenant de s'en servir comme marché et lieu de production délocalisée à bas coût, dans son arrière cour. Elle fera de même en Ukraine, ce territoire que l'action de Zélensky est en train de lui préparer tout rôti. Mais le Donbass et la Crimée resteront russes pour toujours.

Robert Marchenoir

@ Helveticus | vendredi 16 sep 2022 à 18:11

"J'en ai ras le bol de vos sophismes et de votre grossièreté."

Nul sophisme de ma part, et nulle grossièreté. Je serais curieux que vous nous indiquiez où vous auriez trouvé l'un et l'autre. Mais je comprends que vous "en ayez ras le bol" que vos arguments imbéciles soient démolis l'un après l'autre. Les fanatiques dans votre genre ont l'habitude de régner sans partage. Cela ne va pas être possible ici, désolé.

Vous n'êtes pas dans la cellule machin du parti fasciste truc. Vous êtes dans un espace de liberté et de débat. On voit que vous n'êtes pas habitué.

"J'estime que vous n'êtes pas à mon niveau."

C'est exact. Je suis largement au-dessus de votre niveau. Voyez, si vous voulez utiliser des invectives de cour de récréation, je peux le faire aussi.

"Si le blogueur JGM veut bien accueillir parfois mes commentaires, je propose qu'il ne publie pas vos réactions aux propos de moi qui vous feraient bondir. De même je m'abstiendrai de réagir à vos agaçantes inepties. Comme ça on aura de nouveau la paix sur ce fil de discussion."

Ben voyons.

Puisque vous y allez de vos propositions, je propose, pour ma part, que Jean-Gilles Malliarakis continue à défendre ici le libre débat et la liberté d'expression. Un concept avec lequel vous avez visiblement du mal. Mais qui s'en étonnera, de la part d'un adulateur de la tyrannie russe et contempteur du libéralisme occidental ?

"Quand je paraphrase ironiquement un célèbre propos du président Laval (visiblement vous n'avez pas pigé l'allusion, mais c'est sûr que vous ne brillez pas par la culture) [...]"

Votre arrogance n'a d'égale que votre stupidité. Les ignorants pensent que tout le monde est aussi ignorant qu'eux. Évidemment que j'ai compris votre allusion. En quoi cela légitime-t-il votre argument ? Vous n'avez rien inventé, d'ailleurs : en 2014, Emmanuel Todd a utilisé la même phrase scélérate à l'occasion de l'invasion de la Crimée. Il se croyait très malin, tout comme vous.

Premièrement, votre emploi délibéré de cette allusion fait de vous un néo-nazi. Il n'y a vraiment pas de quoi se vanter.

Deuxièmement, vous ne justifiez toujours pas votre incohérence : vous commencez par dire que vous souhaitez la victoire de la Russie sur l'Ukraine pour faire barrage au wokisme en Occident, puis vous concédez que Poutine "ne peut pas stopper la décadence de nos sociétés".

Alors ? Vous parlez pour ne rien dire ? C'est l'un ou c'est l'autre, ça ne peut pas être les deux.

En fait, vous reconnaissez qu'à l'instar de tous les poutinistes, vous ignorez tout de la Russie, de l'Ukraine, des Russes et des Ukrainiens, et que vous vous souciez d'eux comme d'une guigne.

Pour vous, Poutine, c'est une espèce de sorcier, une poupée vaudou. Il n'est que le support de vos frustrations et de votre impuissance. Il vous permet de remplacer la réflexion et le débat par la provocation et l'exhibition sentimentale. La preuve, vous dites :

"Je méprise profondément l'OTAN et tout ce qui va avec."

Votre propension à croire que cela puisse intéresser qui que ce soit est assez fascinante. Par cette phrase, vous reconnaissez que vous n'avez aucun argument pour défendre la Russie aux dépens de l'Occident. C'était manifeste, mais il est encore mieux que nous en ayons la confirmation de votre bouche.

Essayant de vous raccrocher aux branches, vous nous dites maintenant :

"Je ne veux pas dire que la victoire de la Russie stopperait la décomposition de l'Europe de l'Ouest qui est dans l'étau de la pourriture OTANienne. [...] En revanche la défaite de la Russie aurait pour effet le triomphe de cette pourriture otanienne, ce qui est tout à fait différent, et sa contagion à l'Est du continent. C'est ça que j'ai voulu dire. Tous les lecteurs intelligents et cultivés avaient compris."

Oui, bien sûr. Seuls ceux qui sont d'accord avec vous sont intelligents et cultivés : on voit tout de suite l'amoureux de la liberté et du savoir, le type qui n'a aucune complaisance pour les dictatures de tout poil.

L'ennui, voyez-vous, c'est que les Ukrainiens ne sont pas d'accord avec vous. Ils sont 71 % à souhaiter leur adhésion à l'OTAN. Seuls 7 % d'entre eux sont contre.

Donc d'après vous, c'est parce que 71 % des Ukrainiens sont homosexuels ? Parce que 71 % d'entre eux désirent que leurs officiers soient remplacés par des transsexuels ? (Vu que la proportion de ces derniers dans la population doit être dans les 0,00x %, ça va être difficile...)

Ou bien, plutôt, parce qu'ils voient que l'entraînement de leurs troupes par l'OTAN, leur armement par l'OTAN, le soutien politique de l'OTAN, sont extraordinairement efficaces dans la lutte qu'ils mènent pour leur liberté contre l'impérialisme génocidaire russe ?

Et par conséquent, dans la lutte qu'ils mènent pour la liberté de l'Occident tout entier, et d'ailleurs du reste du monde ?

Si l'Ukraine, soutenue par l'Occident tout entier, arrive à stopper l'agression russe, ça favorisera l'invasion de Taïwan par la Chine, ou ça la dissuadera ? A votre avis ?

Voyons un peu votre "culture" et votre "intelligence" à l'oeuvre concernant l'OTAN et l'Union européenne :

"Le coeur de la putréfaction occidentale"... "méprisable protectorat militaire américain"... "vassal des oligarchies gauchistes et marxistes culturelles yankees"... "théâtre de Guignol"... "courroie de transmission"... "marionnettes"... "maison-mère en Amérique"...

Je suis impressionné par votre puissance argumentative. Vraiment, votre "niveau" est phénoménal.

"Je n'ai pas de problème au dessous de la ceinture, mais je désapprouve cette mode de confier des commandements à des hommes castrés. Je ne sais pas si ça s'est vu dans l'armée française, mais dans l'armée suisse oui. Un commandant de bataillon a gardé son commandemant et a été promu lieuntenant-colonel après avoir changé de sexe et donc avoir été castré. Je ne suis pas d'accord."

Heureusement que vous n'êtes pas obsédé par le sexe... Nous parlons de guerre mondiale, de politique étrangère, de la Russie et des Etats-Unis. Et vous, vous nous mettez sous le nez une anecdote concernant un unique transsexuel dans l'armée suisse. Pardonnez-moi, mais on s'en tape, de l'armée suisse...

Moi aussi, je désapprouve la propagande "transgenre". C'est un détail à côté de la question de savoir s'il faut soutenir l'OTAN aux dépens de la Russie, ou le contraire.

"Donc l'usage du Mosin-Nagant n'indique nullement que les forces russes seraient mal armées ou obsolètes [...] ce fusil fait certainement des ravages."

C'est fascinant, la propension des poutinistes à remplacer la réalité par la fiction. Les soldats russes se plaignent eux-mêmes qu'ils sont extraordinairement mal armés, et montrent comme exemple l'attribution de ce fusil. Mais vous, bien au chaud dans vos pantoufles en Suisse, vous leur expliquez que non, c'est la preuve qu'ils sont bien armés. Même leurs chefs n'osent pas leur mentir à ce point !

L'armée russe bat en retraite, ses armements sont dramatiquement obsolètes à tous les niveaux, c'est prouvé sur le champ de bataille, même les Russes le reconnaissent désormais, comme je viens de vous en fournir la preuve : mais non, ça ne fait rien. C'est vous qui avez raison.

L'attribution du fusil Mosin-Nagant à certaines troupes du Donbass est totalement anecdotique. Ce qui est en cause, ce sont les chars russes qui ont encore des radios à lampes, dont les obus sont rangés dans la tourelle ce qui fait que la moindre grenade est suceptible de faire sauter toutes les munitions, les blindages explosifs garnis de cartons à oeufs au lieu d'explosifs, les avions russes qui n'osent pas s'aventurer en Ukraine tellement ils sont vulnérables, les missiles russes dramatiquement imprécis, le navire-amiral de la flotte russe en mer Noire qui se fait couler par l'Ukraine (laquelle n'a même pas de marine), la base d'entraînement de l'aéronavale russe, en Crimée même, qui est détruite par des missiles ukrainiens, sans que les système de défense anti-aériens n'aient pu les détecter, etc., etc.

"Ca n'empêche pas les forces russes de disposer d'une artillerie supérieure."

Euh... non, justement. L'artillerie française, allemande, britannique et américaine fournie aux Ukrainiens est infiniment plus performante que l'artillerie soviétique dont disposent les Russes. Arrêtez d'étaler votre ignorance, cela en devient gênant pour vous.

Je vous signale que vous aviez commencé par me chercher noise en prétendant que ce fameux fusil, conçu sous Alexandre III, n'existait pas. Maintenant, il est la preuve, sous votre plume, que les forces russes sont exceptionnellement bien armées et qu'elles volent vers la victoire...

Vous vous moquez véritablement du monde.

Dans mon commentaire du 12 septembre à 15 h 12, j'ai présenté 18 points expliquant pourquoi l'Ukraine avait le dessus (elle fait la guerre selon les méthodes libérales) et pourquoi la Russie a catastrophiquement échoué (elle fait la guerre selon les méthodes communistes).

Comme vous êtes absolument incapable de réfuter cette démonstration, vous avez cru malin de contester la réalité d'un sous-point d'un seul de ces 18 points.

Votre contestation était erronée et de mauvaise foi, comme je l'ai montré.

Mais vous continuez à prétendre que vous avez raison, en redoublant d'insultes et de slogans.

Et vous en appelez au responsable de ce blog pour qu'il me censure. Heureusement que tous les Suisses ne sont pas comme vous...

Helveticus

@Marchenoir

J'ai dit que je ne réagirais plus à vos diatribes. Je n'ai donc pas lu votre interminable tirade et je me tiendrai à ma ligne de conduite de ne pas débattre avec un imbécile. j'espère que JGM laissera passer ce qualificatif, puisqu'il vous en a passé de pires.

Maintenant vous pouvez y aller. Donnez vous en à coeur joie. Je ne répondrai pas.

Jegou

@ Helveticus

Merci de vos remarques.

L'Allemagne, comme jadis le Saint Empire, est le centre du continent et, objectivement, par sa masse et ses compétences, la forme qui aurait pu fédérer autour d'elle les peuples voisins pour constituer le noyau du continent. Mais le Saint Empire, comme le fut aussi la Lotharingie, était une construction plurinationale, qui comprenait des Tchèques, des Lorrains romans, des Liégeois et autres. Les idées de "Reich-", "Rijk" (d'un mot vieux-celtique, et pas germanique, soit dit en passant) qui sont apparues après l'échec de Napoléon Ier, furent allemandes, et je formulerais volontiers l'hypothèse que le nationalisme allemand tel qu'il se formule vers 1914 ne correspond pas à ce que l'Europe aurait pu attendre d'un Allemagne moteur d'union continentale (hormis l'Angleterre). De même l'Empire napoléonien, qui avait suscité des ralliements dans les pays allemands, a braqué contre lui les patriotes (voir les sentiments changeants d'un Beethoven, d'un Goethe, et pour finir, la bataille de Leipzig).
Cette appréciation me fait penser au propos de Staline à Adenauer en 1952 : "Il y a deux grands peuples en Europe, les Russes et les Allemands." De même, à la réflexion de De Gaulle à Stalingrad : "Et ils sont allés jusque là ! Quel peuple ! - Les Soviétiques, mon général ? - Non, les Allemands."
Mais les Allemands, à l'Ouest surtout, me paraissent bien "rééduqués". Le commerce et l'industrie étant tout ce qu'on leur a laissé, les Allemands s'y sont investis et rayonnent sur l'Europe centrale et orientale (enfin, le patronat allemand...).

Que se passerait-il si l'Europe, même alliée à l'Otan, prenait une part effective dans des choix militaires et politiques communs ? Je n'en sais rien, mais cela dépendrait du caractère des hommes politiques en place. En France, je ne me fais pas d'illusion. Ce pays est mort.

Je modère quand même La notion de "grand peuple". Les grands peuples, exemplaires, ce sont les Baltes, qui ont haussé la résistance ethno-culturelle au rang de vertu ; ce sont les Ukrainiens et les Belarussiens (ces derniers constamment réprimés et toujours renaissants, et pour des périodes anciennes les peuples des Balkans qui ont su résister au monde musulman.
Petits peuples par la taille, grands par leur conscience de soi. Un grand peuple n'est pas nécessairement un gros peuple. Mais l'"histoire" est cruelle...

à suivre.

RR

""La fable des "Nazis" ne tient pas. En Occident, ce sont des micro-milieux très bien connus des services de police"

Exact. Il y a même fort à parier que certains de ces groupes ont même été de toute évidence des créations des services de police pour faire de la provocation et faire croire à une menace contre la république permettant ainsi à l'État de restreindre nos libertés sur fond de répression anti-nationaliste. Au mieux milieux ultra-infiltrés et pas seulement par la police. Stratégie abjecte qui a aussi entrainé des jeunes un peu paumés dans une démarche suicidaire. Je parle du début des années 80 en France (mais je pense que rien n'a vraiment changé depuis). Certains d'entre nous ont connu cette période mouvementée.

 Helveticus

@RR

Vous avez raison sur la "fable des nazis", en France. Pas dans les pays baltes, ni en Ukraine. Là bas ce n'est pas du tout une fable, c'est un mouvement populaire, avec des monuments officiels, entretenus par l'état et des grands rassemblements de masse légaux, avec emblèmes et tout. En Croatie, l'oustacha n'est pas une fable. Là où l'OTAN en a besoin, le nazisme n'est pas une fable.

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