Ma Photo

Présentation de l'Insolent

  • Le site de L'Insolent est alimenté en toute liberté par les chroniques d'actualité sociale, culturelle, économique et politique rédigées par JG Malliarakis.

Puisque vous aimez l'Insolent

Contact

« Crise politique du modèle social | Accueil | In memoriam Laurent Wetzel »

mardi 12 oct 2021

Commentaires

Julien WEINZAEPFLEN

Cela peut vous paraîtra sans doute périphérique, mais je me souviens de Valérie Pécresse expliquant qu'à trois ans, certains enfants devaient être fichés comme de futurs délinquants potentiels. Il est vrai que la misère attire la misère, mais on peut dire sans être bourdieusien que l'honneur de l'école est de casser les déterminismes. C'est le cadet des soucis de Valérie Pécresse, qui ne dénonce pas un autre aspect de ce qui fait du mal à l'école: son enseignement est spirituellement vide. La laïcité est une valeur négative, un moins-disant. Les valeurs de la République sont à peine définies et Frédéric Rouvillois a montré qu'on cherche en vain les traces d'un "pacte républicain", dans la ligne du Contrat social dont Rousseau dit qu'il est une convention entre les contractants, mais il ne doit pas être signé pas plus qu'il n'est écrit. La République est une société contractualiste et la société contractualiste est une fiction. Les "apprentissages"sont "séquencés" (ils font l'objet de "séquences pédagogiques") de telle manière qu'il n'y a plus d'orthographe et de grammaire selon les instructions officielles de l'enseignement du Français, mais seulement de l'orthographe et de la grammaire dans le cadre de la séquence où l'on étudie la tératologie (en sixième) ou la poésie symboliste je ne sais pas quand (pourquoi pas en quatrième où on étudie également le lyrisme et la correspondance, des lettres de Madame de Sévigné à la lettre qu'on apprend à écrire en ne sachant pas aligner deux mots dans une phrase bien construite par suite de l'incurie de la pédagogie), la poésie symboliste constituant un centre d'intérêt fugace où le symbolisme dans l'histoire littéraire n'est pas située chronologiquement. Tout cela est navrant. "Quand il ne reste que la chasse, faut-il tuer les oiseaux qui passent?", chantait Jean-Marie Vivier. Quand il ne reste que la casse, faut-il se priver de jargonner et de prétendre à la "refondation de l'école" comme Vincent Peillon ou de parler de "nation éducative" comme Valérie Pécresse, qui se proposait de ficher de futurs délinquants de trois ans sans même avoir la pitié qu'Hitler concevait pour la condition sociale dépourvue d'éducation, pitié qui l'amenait à vouloir éliminer les "tarés"? Au moins Valérie Pécresse laisse-t-elle vivre les prédélinquants qu'elle fiche sans les "rééduquer".

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)