Ma Photo

Présentation de l'Insolent

  • Le site de L'Insolent est alimenté en toute liberté par les chroniques d'actualité sociale, culturelle, économique et politique rédigées par JG Malliarakis.

Puisque vous aimez l'Insolent

Contact

« Comment meurent les républiques | Accueil | L'adversaire reste rouge »

lundi 24 mai 2021

Commentaires

Julien WEINZAEPFLEN

Des limites du "en même temps". Gérald Darmanin est inistre de l'Intérieur et en même temps, il manifeste aux côtés des policiers comme s'il était incapable de leur donner satisfaction par un bon gouvernement. Pis encore, le premier ministre légifère, puis devant la bronka de ceux que vous citez, pense d'abord à faire réécrire l'article 24 par d'autres que des parlementaires, accepte finalement que le Parlement fasse son travail, mais non pas sans saisir le Conseil constitutionnel à titre préventif à propos de la loi qu'il élabore afin qu'il la censure? On ne comprend pas bien la cohérence d'une telle démarche si tant est que l'incohérence et les injonctions paradoxales ne soientpas le but de la manoeuvre. Si Hollande était l'homme de la synthèse, Emmanuel Macron est l'homme de l'antithèse.

Surtout s'il s'agit de préserver les policiers de représailles facilitées par les réseaux sociaux dans une société vengeresse et fragmentée, sans être proche la guerre civile, commencerais-je à douter? Ce dont je suis assez certain comme indiqué dans un précédent commentaire, c'est que les serviteurs des institutions sont sains, si une malegouvernance les vicie au plus haut niveau.

"Le monde ne tient qu'au fil des filles gentilles", chantait joliment Laurent Voulzy; l'instabilité législative n'est tempérée que par les administrations des ministères et des institutions qui veillent à la continuité de l'Etat dont le président de la République devrait être le garant.

Tandis qu'on ne veut plus "flanquer" le Conseil constitutionnel des anciens présidents de la République qui en étaient membres de droit à vie, ce qui vaut tout de même mieux que d'être sénateur à vie au Chili comme l'était Pinochet, on recase des politiques en fin de carrière comme Alain Juppé ou Lionel Jospin (que je tiens pour un parfait honnête homme), mais cela a commencé sous Mitterrand (comme beaucoup de nos malheurs) par "le droit et le tordu". On disait en effet que Mitterrand avait Badinter pour le droit et Roland Dumas pour le tordu. Il a successivement nommé l'un et l'autre à la présidence du Conseil constitutionnel depuis 1986. Je me souviens d'un commentaire qui avait paru alors, je ne sais plus sous la plume de qui: "Le pouvoir verrouille ceux auxquels il tient." Aujourd'hui, c'est l'ancien chouchou de Mitterrand nommé "plus jeune premier ministre de France" en 1984, le "responsable, mais pas coupable" du drame du sang contaminé comme il n'a pas dit lui-même au terme d'une analyse injustement moquée, qui se trouve à la tête de l'institution de régulation de la loi et de son application par la justice depuis la question prioritaire de constitutionalité, comme si Laurent Fabius n'était pas accablé d'honneurs immérités.

Contrairement à vous, je crois que le "bloc de constitutionalité" existe, car les principes et même la déclaration des droits de l'homme font intégralement référence aux principes de la IVème République dans le préambule de notre constitution de 1958. Et parce que vos lecteurs ne sont pas monolithiques, je ne suis pas de ceux qui pensent que la solidarité en faveur des migrants doive être pénalisée et le devoir de fraternité n'est pas de ceux qui me choquent.

Laurent Worms

Cette décision douteuse du Conseil Constitutionnel et tant d'autres faits me laissent penser que ce gouvernement a perdu toute crédibilité, même aux yeux de la plus haute institution. Il est à parier que dans un ans les marcheurs seront renvoyés à leurs chères études.

Saint Surge

En France, la cour suprême c'est le peuple. Un référendum y mettrait facilement bon ordre.

Françoise de Savigny

Ce Conseil Constitutionnel s'est par contre tue lorsque le référendum de 2005 à été violé par Sarko en 2007 en ratifiant le Traité de Lisbonne rejeté par le référendum alors que si je n'abuse la Constitution considère le référendum supérieur à tout, y compris ce vote de l'Assemblée !

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)