Ma Photo

Présentation de l'Insolent

  • Le site de L'Insolent est alimenté en toute liberté par les chroniques d'actualité sociale, culturelle, économique et politique rédigées par JG Malliarakis.

Puisque vous aimez l'Insolent

Contact

« Les points sur les i... et sur les j | Accueil | Un coup d'État juridique »

vendredi 21 mai 2021

Commentaires

Bernard Leveel

Cher JGM, originale analyse sur la fin d'un régime, depuis César... jusqu'à Jupiter! Relier la liberté scolaire et la dérive de SciencesPo c'est certain, relier le MRP avec le Modem c'est juste. Quant à relier manif de policiers avec pb de sécurité c'est évident. Zemmour a a commenté le soir même une phrase de Bayrou (dans un autre contexte): quand tout le monde est d'accord sur un sujet, c'est que le sujet est ailleurs. Il rajoute: un sujet dont on ne veut pas parler. Je vous laisse développer pour d'autres chroniques.

Helveticus

Article très intéressant.

Il y a beaucoup de signes indiquant que le régime français actuel est à la veille de sa chute. Comme en 1958, ce n'est pas juste un signe avant- coureur. Il y en a beaucoup, ça craque de partout. Mais aujourd'hui c'est plus grave. C'est la république elle-même dont les gens sont dégoûtés. Plus grave, ou porteur d'espoir... si les Français se débarrassaient vraiment de la république. De Gaulle lui, était républicain.

Pour Dien Bien Phu, quelle idée d'aller se mettre au fond de cette cuvette...!

Les hommes qui sont morts à Dien Bien Phu étaient des héros, mais la France n'avait rien à faire là bas, dans le royaume d'Annam, tributaire de la Chine.

Alain Charoy

Une fois encore, nous constatons que le poisson commence à pourir par la tête

Laurent Worms

Alors que les piliers de l'État foutent le camp (police et armée) il est formidable, ce matin de lire que la cote de Macron et Castex remonte. Aucun des commentateurs ne souligne que c'est lié à l'allègement des mesures sanitaires qui plaisent aux Français, heureux de retrouver les terrasses, même sous la pluie. Un aveuglement de plus.
Malheureusement, la dégradation de Sciences Po. accompagne et va de pair avec celle de l'Université et de l'ensemble du système scolaire et universitaire français. Seule l'ENA reste dans sa bulle.

Julien WEINZAEPFLEN

J'accuse mon ignorance, mais c'est la première fois que j'entends DIRE que le MODEM fut une *(voire remarque JGM) machine à recycler des pétainistes. On l'assimile bien plus communément aux héritiers des démocrates chrétiens qui ont inspiré les efforts de fédération européenne par des institutions "aux fils suffisamment invisibles pour qu'elles soient irréversibles", avouait Michel Rocard lors d'un "Carrefour indépendant et libéral" réuni par Yves-Marie Laulan et Claude Reichmann auquel je participais au Procope et où il décrivait la stratégie de Jean Monnet.

Du MRP au MODEM et de Giscard à Bayrou, Giscard n'a pas eu à se retourner dans sa tombe pour voir qu'on était descendu bien bas.

La France est un pays de guerres scolaires et le contrat unissant les écoles privées aux publiques n'a pas fait disparaître la qualité de l'enseignement libre comparé à l'enseignement public, s'il a uniformisé les programmes scolaires sur un "socle commun". On pourrait tout à fait, dans l'esprit iconoclaste qui vous fait analyser la chute de la IVème République indépendamment de la méprise gaulliste, dater la fin de l'illusion mitterrandienne de la démission d'Alain Savary puis du gouvernement de Pierre Mauroy plutôt que du tournant de la rigueur.

La crise de régime n'est pas passée loin d'Emmanuel Macron, mais la Covid fut un effet d'aubaine, en France, pour faire rentrer les Gilets jaunes à la niche pendant que se poursuivait le grand déclassement à la faveur des interdictions liées à la crise sanitaire.

Aujourd'hui on constate que la cote de Macron et de Castex remonte parce que la crise de confiance qu'ils ont traversée est derrière eux.

La Grande Muette se met à parler, mais pas très fort. Libre à qui voudra de goûter les relents séditieux de la rhétorique de M. Fabre-Bernadac et des plumes de la seconde tribune des soi-disants militaires d'active réveillant, au choix, "le coup d'Etat permanent" de 1958 ou le 6 février 1934.

Bien qu'ils suggèrent et qu'ils menacent à mots pas très couverts, nos soldats de France se montrent d'autant plus polis qu'ils n'ont pas fait les guerres de la France. On les a envoyés au Mali, en Libye, en Syrie, en Serbie et où sais-je encore? Ils auraient préféré aider au maintien de l'ordre et quitte à déployer des compétences organisationnelles ou médicales, servir pendant l'une des vagues de la Covid.

On a reproché au secrétaire du syndicat Alliance de mettre les pieds dans le plat et de dire que "le problème de la police, c'est la justice". Pour une fois les choses sont dites. Il y aurait une crise de régime si les "partis du système" ou de gouvernement n'avaient pas emboîté le pas à ce délégué syndical.

Marine Le Pen n'avait aucune chance de passer sous les fourches caudines du Conseil constitutionnel avec sa présomption de légitime défense pour les policiers et présidant à toute enquête pour éventuelle bavure, à voir comme Gérald Darmanin se fait remonter les bretelles par une institution que celui qui écrivait la loi a saisie lui-même pour se faire recadrer.

J'ai souligné en commençant la décadence du MRP au MODEM. Je noterai par contraste qu'il y a une élévation du niveau de conscience ou de respect des victimes et des valeurs sécuritaires de la part du parti socialiste qui arrive au "droit de regard de la police sur le suivi des peines judiciaires" d'un Olivier Faure même repentant, en étant parti de l'abolition de la peine de mort érigée en totem badintérien (et je suis contre la peine de mort, estimant que la société n'a pas le droit de reprendre la vie qu'elle n'a pas donnée, mais on devrait pouvoir en discuter, ce que nos grandes consciences éclairées nous interdisent de faire de crainte que le peuple ne vote mal et comme si la démocratie, ça n'était pas le clivage).

Il est certes ridicule de voir tous les partis politiques à l'exception de la France insoumise (qui n'ose cependant pas chanter en sourdine que "tout le monde déteste la police)", se précipiter à la manifestation des forces de l'ordre, plus outrées, à la différence de leurs collègues militaires prenant la plume, par la condamnation trop légère des meurtres des leurs que par le sale boulot qu'on leur fait faire en verbalisant aujourd'hui des contrevenants au couvre-feu liberticide ou des promeneurs du val n'étant pas dûment munis d'une attestation réglementaire et demain d'un pass sanitaire.

Les forces de l'ordre ont dû éprouver un coup au moral de devoir énucléer une trentaine de Gilets jaunes, mais elles n'en ont pas particulièrement fait état. La police est moins civique que les militaires à l'égard de leurs concitoyens que d'aucuns qualifieraient de "braves" ou d'"honnêtes gens".
Quoi qu'il en soit, elle peut pavoiser son ras le bol de voir libérer le lendemain des individus qu'elle a arrêtés la veille et qui sèment la terreur dans leur quartier. La police peut dénoncer le laxisme judiciaire qui fait qu'exercer le métier de policier revient à pousser le rocher de Sisyphe.

Aujourd'hui, les policiers peuvent le dire, le peuple est derrière eux et les partis politiques n'osent pas se désolidariser du peuple et cela est vrai du RN au PS en passant par le parti du ministre de l'Intérieur. Il y a vingt ans, dire que la police et la justice ne travaillaient pas main dans la main et n'allaient pas dans le même sens aurait été mal vu.

On me semble donc être bien loin d'une crise institutionnelle, d'abord parce que les forces de l'ordre, qu'elles soient civiles ou militaires, s'expriment respectueusement et parce que les partis politiques dits de "l'établissement" ou de gouvernement n'osent les contredire que du bout des lèvres. On se croit toujours en 1788, mais la guerre civile n'est heureusement pas toujours pour demain.

Petite remarque
* L'expression de "Machine à Ramasser les Pétainistes" venait de ses adversaires et elle avait été inventée par le parti communiste. Elle visait, comme le sigle l'indique, le MRP des années 1945-1950 quand il récoltait plus de 20% des suffrages... Ce que vous dites du MODEM, apparu au XXIe siècle, ne s'y applique évidemment pas. JGM

Françoise de Savigny

A Rome, on achetait les électeurs ! Macron vient de faire de même : le pass culture à partir de 18 ans + 300 € cadeau ! Or, on ne s'intéresse pas à la culture à partir de 18 ans mais bien avant. Et comme par hasard, étonnante coïncidence, c'est à 18 ans qu'on obtient sa carte d'électeur. Citons cette série US : NCIS : Règle #39 : Les coïncidences, ça n'existe pas.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)