Le temps des "présidences normales" constatait le politologue Frédéric Reynier sur CNews ce 26 octobre, est terminé. Les Français de toute manière ne veulent plus, d'après de nombreuses études, ce ceux qui leur paraissent des marins d'eau douce. Ils rejetteront de plus en plus ce que représentait – peut-être à tort, – par exemple, un François Hollande. Ce n'est pas pour rien s'il fut le premier, dans la désastreuse série des présidents de la cinquième république à ne pas pouvoir se représenter en 2017.
Or, aucun coup de baguette magique ne nous sauvera... Surtout pas l'imitation du modèle présidentialiste américain, sur lequel Chirac a commis l'erreur de chercher à s'aligner par la dévalorisante institution du quinquennat en 2000. Heureusement, si l'on peut dire, le spectacle de la campagne qui se déroule ces jours-ci aux États-Unis ne donne à personne l'envie d'en copier les rites.
Pour nos dirigeants politiques, un effet bénéfique de la crise franco-turque actuellement croissante et de l'ignoble agression islamo-terroriste, aura sans doute été d'engendrer une sorte de répit, et de cohésion nationale. Le coronavirus n'y était pas parvenu, pour de nombreuses raisons. Mais quelle que soit la durée de ce résultat et de ces tensions, le réveil se révélera difficile.
Si par exemple les élections départementales et régionales, prévues pour 2021, devaient être escamotées, ou pire encore : repoussées, l'échéance présidentielle de 2022 adviendra. Et elle risque fort de marquer un désaveu, non seulement pour le pouvoir actuel, mais pour le régime, tel qu'il a évolué depuis 1962.
Les réactions, messages et commentaires, de lecteurs et amis, se sont multipliés. Elles incitent aussi votre chroniqueur à développer désormais son propre refus de la dérive du présidentialisme qui n'a cessé de s'aggraver en France depuis plus d'un demi-siècle.
Depuis très longtemps nous connaissons la réponse que donnait Aristote à qui l'on demandait son avis sur la meilleure des constitutions : dis-moi d'abord pour quel peuple et pour quelle époque.
Dans l'absolu, c'est en Angleterre depuis des siècles que fonctionnerait une constitution exemplaire, remontant à la Grande Charte du XIIIe siècle. Elle a évolué de façon très notable. En particulier, la réforme électorale de 1832 a conduit au transfert du pouvoir, des Lords vers les Communes. Par la suite l'institution progressive du suffrage universel s'est consolidée tout au long du XIXe siècle. Les dernières élections qui ont vu la victoire de Boris Johnson et du parti conservateur ont cependant sauvé, dans le contexte du Brexit, un système qui aurait pu se trouver gravement compromis par le retour d'une absence de majorité à la chambre des Communes. À cet égard la courte et catastrophique période du parlement "pendu" pendant laquelle le gouvernement de Theresa May dépendit de l'appoint des 10 députés unionistes irlandais ne doit pas être oubliée. La force du régime britannique repose sur le bipartisme de fait ; la fragmentation durable, celle des nationalistes écossais notamment, peut parfaitement le faire éclater.
Autre exemple, il a existé, à partir de 1964 et tout au long des années 1970, dans un pays aussi proche que l'Italie, aussi miné par son propre parlementarisme multipartisan, des admirateurs du régime de notre pays, leur Sorella Latina. Regroupés autour de Randolfo Pacciardi (1899-1991), ils envisageaient ni plus ni moins d'adopter les institutions de l'Hexagone. La figure de proue n'était pas n'importe quel extrémiste, encore moins un néo-fasciste. Venant du petit parti républicain, associé laïc de la démocratie chrétienne, il avait été ministre de la Défense de 1951 à 1953, grande époque de l'alliance atlantique, après avoir combattu, à la tête de la Brigade Garibaldi dans les rangs antifascistes de la guerre d'Espagne. Depuis 1938, il appartenait à la franc-maçonnerie, ce qui en Italie, revêt un caractère un peu différent du grand-orient de France. Bref, ami d'Hemingway et de Ben Gourion, il avait tout pour réussir. Et pourtant son progrès échoua. La seule réforme que la république transalpine parvint à instituer fut celle du mode de scrutin des assemblées parlementaires. À la suite de la crise Mani Pullite [Mains propres] on parvint à instituer pour quelque temps et pour le bien du pays le scrutin uninominal et une gouvernance [presque] normale. Cette transformation radicale, entre 1992 et 1994 fut assimilée, au-delà des Alpes, à l'institution d'une Deuxième République. Mais après un répit de courte durée le temps des "combinazioni" revint. Et la dernière loi électorale en date, votée en 2017, a restitué une situation caricaturalement ingouvernable.
Reste qu'en France face à la crise de la cinquième république, l'instauration d'une monarchie constitutionnelle, si souhaitable que l'on pourrait l'estimer sur le papier semble hélas un projet difficilement concevable aujourd'hui.
Nous demeurons en effet tributaire d'une tradition qui s'est installée, par deux fois, de manière accidentelle : d'abord au moment du vote de l'article 46 de la constitution de la deuxième république en 1848. Cette expérience désastreuse qui conduisit au second empire ne fut renouvelée qu'en 1962, par et pour le général De Gaulle qui ne cherchait pas à assurer une succession. Après moi, disait-il, ce ne sera pas le vide mais le trop-plein.
D'élection en élection, de 1974 à 2017, en effet, les petits hommes gris se sont emparés du destin du pays.
Aujourd'hui, la coupe déborde. Et on ne peut guère imaginer s'en sortir qu'en renforçant et en fédérant les représentations des collectivités locales, face au jacobinisme plébiscitaire qui pollue nos institutions et camoufle de plus en plus mal le renforcement de la technocratie, du gouvernement par décret, de l'invasion de l'étatisme.
Reconnaissons aussi que le drame de ce débat est d'être sollicité par des solutions simplistes qui longtemps alimentèrent les démagogies antiparlementaristes et les impasses auxquelles elles conduisent.
Pour sortir de ce schéma, sans doute la première des réformes, en attendant l'apparition d'une solution idéale, d'un monarque réconciliateur, ou d'un xième [pseudo]-sauveur, serait le retour à un mode plus raisonnable de désignation du chef de l'État. D'autre part celui-ci doit être ramené à ses fonctions constitutionnelles, sachant que celles-ci ont été largement outrepassées par les tenants du titre. Rappelons dans ce cadre que les constituants de 1958 avaient prévu qu'il soit désigné par un corps électoral semblable à celui du Sénat, c'est-à-dire enraciné dans les régions réelles, et non administré par les appareils partisans et autres coteries parisiennes. Pourquoi pas, par conséquent par le Sénat lui-même. Les élections de l'Assemblée nationale, et les travaux des deux chambres, reprendraient ainsi toute leur importance.
Mais les Français, qu'on dit intelligents, sont-ils mûrs pour un retour à la raison ? Faudra-t-il un nouveau désastre historique pour qu'ils se reprennent ? À la question que se posent mes amis lecteurs je ne me sens capable de répondre que par ces deux autres questions.
JG Malliarakis
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Effectivement. La réforme de 1962 a été une grossière erreur, aggravée par l’adoption stupide des deux tours de scrutin.
Le retour à la Constitution originelle de 1958 peut-être une solution institutionnelle indispensable avec retour à l’article 5 stricto sensu.
Rédigé par : Diocles | mardi 27 oct 2020 à 07:17
Vos deux questions montrent votre profonde inquiétude quant à la situation de la France - sur tous les plans - et la nécessité d'une évolution des institutions, voire du régime.
Aujourd'hui rien ne fonctionne plus ( comme dit le pr. Raoult : " j'ai pris conscience des mécanismes du gouvernement et cela m'inquiète plus que le virus "). Et le fait qu'un comédien amateur, sans expérience autre que d'avoir bradé des entreprises de la France à des étrangers lors d'un court passage dans une banque d'affaire, ait pu accéder à la présidence, grâce à une arnaque judiciaire et un court matraquage médiatique, est sidérantt. Et au delà, c'est le poids de la technostructure administrative, devenue un système à.la soviétique, nuisible, corrompu, et finalement dictatorial, qui est effrayant.
Je préfère les luttes auxquelles que peuvent se livrer les Américains : leur admirable constitution vit encore, malgré la pieuvre CFR qui dirige l'Etat des Profondeurs. Les antifas ont dernièrement brûlé des entreprises et tué des policiers ainsi que des militants conservateurs, mais ces derniers manifestent par milliers dans les villes et les états, et il y a des débats innombrables grâce aux médias non dominants et à une foison de chroniqueurs conservateurs ( patriotes, chrétiens et libéraux au sens français). Le peuple conservateur, pacifique mais en armes ( pas des fusils de chasse mais des AR-15 avec chargeurs ) peut agir politiquement et: 60 millions ont déjà voté.
Pour le reste, la comparaison entre leurs institutions, leurs administrations, et toute leur société, avec les nôtres m'apparaît désespérante pour nous. Puisque, après un premier président de la Vème qui trahit la France, nous voici avec un président perché à la tête de maintes pyramides d'experts hors sols et de "hauts" fonctionnaires tout aussi hors sol et de fausses hautes autorités et improbables commissions ! Évidemment, plus rien ne peut fonctionner normalement dans ces conditions et faire le bonheur des Français. Et c'est maintenant à la fois 1984 décrit par Orwell ( moins la torture) et le spectacle politique décrit par Guy Debord.
Rien n'a été entrepris depuis 3 ans, et la crise sanitaire reste gérée en dépit du bon sens et paralyse la France, alors que nous disposons d’un médicament : 0,5 % de décès à l'IHU dirigé par le pr. Raoult avec l'Hydroxychloroquine, contre 16 % de décès à l'hôpital de l'AP à Marseille où il est iinterdit ! Et le combat contre l'islamisation a été traitée à la Sorbonne dans un mauvais spectacle, ni digne ni sérieux ni efficace. Tout est fait à l'envers.
Cela ne pourra durer éternellement et risque de très mal finir dans ce nouveau monde de tous les dangers, et où l'avenir appartient aux nations dont les peuples travaillent le mieux : USA, Chine, Allemagne, et tant d'autres. Or nous avons majoritairement des chômeurs et des fonctionnaires.
Votre première question : on peut craindre que l'intelligence des Français aient été dégradées par les actions du ministère de la déséducation nationale et du formatage des esprits par les gross médias. En Allemagne, en Grande Bretagne, les gens manifestent en ce moment contre les mesures sanitaires, privation de libertés. Chez nous il n'y a aucun manifestant ( effet LBD ? je ne pense pas).
Votre deuxième question : le désastre est là. D'où votre grande inquiétude. Mais on ne voit pas de prémices d'une reprise de son esprit par le peuple de France. Ce peuple, s'il a un souffert de 39 à 45 - moins que les Allemands, les Polonais, les Russes, les Italiens, etc. - n'a fait depuis que suivre une alliance entre gaullistes et communistes pour , puis à renoncé à se battre pour la liberté pour s'est coulé dans une douce reprise économique, avant d'être ruiné par une caste des hauts fonctionnaires qui dirigent maintenant une Administration devenue tentaculaire. Pas un pouce de la France ne leur échappe. Ce qui fait que nos grandes entreprises font leurs activités à l’étranger, et que les ⅔ des diplômés fuient.
Une monarchie constitutionnelle serait bienvenue ! Votre propos redonne l'espérance. Mais en Grande Bretagne sa gracieuse Majesté a été finalement dépouillée de sa dernière prérogative par le système, qui a également mis en place une Cour Suprême politique sur le modèle de notre Conseil d'état.
Je crois et j'espère plutôt en une monarchie absolue, c'est à dire tempérée ( et non la dictature qie beaucoup croient ) et de droit divin, c'est à dire sous l'autorité de la loi naturelle où les parlements appliquent la loi mais ne la font pas. J'y crois, non par idéologie mais après élimination du régime de démocratie, père de notre descente aux abîmes, et voyant la toute puissance des grands financiers aux USA ( on verra si Trump, petit David, et le peuple l'emporteront dans les années à venir contre ce Goliath), et la mauvaise tournure que prend la démocratie en Suisse, débordée par les mondialistes.
Et parce que je crains qu'une monarchie constitutionnelle porte le germe de la représentation conflictuelle, qui a nuit à la restauration sous Louis XVIII dès lors qu'il accorda des droits à la chambre basse. Du moins c'est ce que j'ai cru apprendre dans des lectures. Louis XV eut raison dans sa sévère remontrance au Parlement de Paris.
Nous n'en sommes pas là puisqu’une monarchie nécessite des hommes compétents et … vertueux, une organisation économique libérale ( corporations ) que nous n'avons plus sauf dans quelques métiers, et surtout que les banquiers ne puissent devenir des investisseurs qui ont un pouvoir absolu sur la société.
Rien n'est impossible. Il faudra peut être passer par une Régence pour donner à Louis XX ou un autre légitimiste qui aurait les qualités nécessaires, du temps pour constituer ses premières “équipes”. Il faudra aussi une aide du Ciel selon la prophétie de Marthe Robin - si elle est exacte - “ la situation de la France sera si désespérée qu'aucune action humaine ne sera à elle seule capable de la redresser.”
En attendant ces temps futurs, votre dernier paragraphe contient la solution pour sortir de la situation désastreuse actuelle, mais ne supprimera pas l'hypertrophie du système étatique et qui a pris le pouvoir dans les ministères : il faudra s’en débarrasser ! Un système à la soviétique qui s’est imposé à une chambre des députés souvent médiocre, avec ses idéologues incapables et ses ambitieux. Le sénat fait il mieux ? La sagesse populaire mettra-t-elle à mal ce système devenu une tyrannie ? Un coup de balai s'impose.
Le cas Trump me fait penser qu'un homme peut changer beaucoup de choses, rapidement, si le terrain s'y prête ( Trump ne fut pas seul dans le combat en 2016). Encore une raison pour garder l'espérance car nous ne pouvons pas être les seuls, ici, entre vous et vos amis et lecteurs, à penser au salut de la France, pour le bonheur des Français. C'est comme dans maints domaines, les mêmes idées et découvertes fleurissent en même temps.
La nécessite du retour au régime monarchique fera son chemin.
Rédigé par : Dominique | mardi 27 oct 2020 à 11:32
Effectivement, il faut, comme le suggère JGM, restaurer le rôle du premier ministre. Le PR ne devrait pas pouvoir présider le Conseil des ministres sauf 1 ou 2 fois par an ou en cas de circonstances exceptionnelles. Il faut revenir à un régime parlementaire. Cela serait plus simple avec un président non élu au SU mais élu par le Sénat ou des grands électeurs. Le Président doit être arbitre et recours en cas de blocage institutionnel. En ce sens il doit garder le droit de dissolution de l'assemblée et le droit de référendum. Les propositions de Jean Fréderic Poisson sont globalement bonnes (dans son livre La voix du peuple).
Rédigé par : pierre le vigan | mardi 27 oct 2020 à 13:31
@ Dominique
"Je crois et j'espère plutôt en une monarchie absolue, c'est à dire tempérée ( et non la dictature qie beaucoup croient ) et de droit divin"
Je ne suis pour ma part royaliste en aucun cas, mais je reconnais que la position de notre chroniqueur préféré si en la matière n'est pas la mienne, ne nage pas dans l'utopie et dans l'inacceptable (ainsi que sur une imposture concernant le soi-disant droit divin, consultez l'ouvrage La République au Roi dormant de Bertrand Renouvin, lui aussi partisan d'une monarchie constitutionnelle).
"Rien n'est impossible. Il faudra peut être passer par une Régence pour donner à Louis XX ou un autre légitimiste qui aurait les qualités nécessaires, du temps pour constituer ses premières “équipes”."
Les équipes de M. Macron seraient disponibles le cas échéant et surtout pour reprendre l'expression de Bordiot la "main cachée" qui est derrière.
Louis Bourbon (et non "Louis XX", la monarchie a été abolie en France que je sache) n'est-il pas aussi banquier ?
Rédigé par : RR | mardi 27 oct 2020 à 15:34
Bertrand Renouvin consacre son dernier éditorial sur ce sujet:
http://www.bertrand-renouvin.fr/notre-republique-francaise/#comments
Il devrait préciser ce qu'il entend par ultra-libéralisme.
Rédigé par : RR | mercredi 28 oct 2020 à 19:14
@ RR
J'ai écrit Louis XX, au lieu de Mgr le Duc d'Anjou, parce que le prince de la maison de Bourbon est le successeur légitime de la maison de France, et non prétendant.
Évidemment écrire Louis XX signifie se ranger aux arguments développés par les légitimistes, dont ceux de Jean François Bluche mis en ligne, parmi de nombreux textes dans le site de la Légitimité :
https://viveleroy.net/plan-du-site/
Pour sa vie professionnelle - puisqu'il lui faut faire chauffer la marmite n'ayant pas ( je suppose) d'allocation de la république - exercer le métier de banquier n'est pas répréhensible.
Si Louis de Bourbon ne règne pas encore en "monarque réconciliateur" ( pour reprendre la formule heureuse de notre chroniqueur préféré), il s'exprime de plus en plus, comme dans sa déclaration - qu'on appréciera ici - juste après l'assassinat de Samuel Paty, répercutée par l'Association des cercles légitimistes de France :
http://uclf.org/la-barbarie-islamiste-a-frappe-sur-le-sol-de-france-message-mgr-le-duc-danjou/
" ... Une nouvelle fois, la barbarie islamiste a frappé sur le sol de France ... Il est temps de nommer le mal par son nom et d’agir courageusement, concrètement, ... "
Et ces "cercles légitimistes de France" travaillent en vue d'une une action concrête :
http://uclf.org/action/
Enfin, le secrétariat de Louis de Bourbon a un site afin de s'insérer dans la vie numérique :
https://www.legitimite.fr/qui-sommes-nous
Voir qu'il y a un monarque qui est actif et qui aime la France et les Français est réconfortant, à mon avis. Savoir qu'il est entouré, aussi.
Rédigé par : Dominique | jeudi 29 oct 2020 à 03:28
Pour balayer tout ça, une IIème Convention Nationale s'impose !
Rédigé par : françoise | samedi 31 oct 2020 à 06:51
C'est un nouveau Robespierre dont nous avons besoin !
Rédigé par : Françoise | samedi 31 oct 2020 à 06:52
@ Françoise
"Pour balayer tout ça, une IIème Convention Nationale s'impose !"
Assez d'accord.
"C'est un nouveau Robespierre dont nous avons besoin !"
Ah, je ne sais pas.
Rédigé par : RR | dimanche 01 nov 2020 à 14:33
Robespierre avait remarquablement définit ce que doit être une démocratie. Il faut que je retrouve le propos exact, c'est dans le non moins remarquable essai d'Alain de Benoist sur ce sujet.
Rédigé par : RR | lundi 02 nov 2020 à 13:46
Je savais bien que je la retrouverai rapidement (toujours avoir ses classiques à portée de main).
"un état [le régime démocratique] où le peuple, guidé par des lois qui sont son ouvrage, fait par lui-même tout ce qu'il peut bien faire, et par des délégués tout ce qu'il ne peut pas faire" (discours du 5 février 1794, cité par Alain de Benoist in Démocratie: Le problème, éditions Le Labyrinthe, 1985 - à se procurer impérativement ...si on réussit à le trouver !)
Rédigé par : RR | lundi 02 nov 2020 à 16:19