La semaine écoulée aura été marquée, pour la France, par la plus grande urgence qui pèse sur le pays. Il ne s'agit pas en effet de la pseudo-guerre annoncée en mars contre le virus. Nous nous trouvons bel et bien en présence d'une véritable agression armée. Elle se confirme désormais comme permanente. Mais nous ne pouvons l'identifier que comme celle que nous mène l'islamisme radical.
On doit constater hélas, que 5 ans après les attentats de 2015, le quotidien officieux Le Monde pouvait encore souligner, ce 16 octobre :"face au Terrorisme, l’urgence d’un large débat en France". On nous dit : "urgence ". Mais depuis combien de temps le répète-t-on ?
On évitera peut-être de rappeler que l'expression sourire kabyle était hélas bien connue naguère.
À peine remarquera-t-on que l'acte atroce d'égorgement, commis à nouveau, à Conflans-Sainte-Honorine cette fois, est désigné comme une décapitation. Certains esprits mal orientés penseront peut-être que le jacobinisme, après l'avoir tant pratiqué il y a plus de deux siècles, en croit la pratique légitimée.
N'ironisons même pas sur la nature et la structure des "débats" tels que les organisent les bien-pensants. On se contentera de souligner avec l'auteur de l'article, Jacques Follorou, que "ces cinq dernières années, l’État n’a pas souhaité entreprendre le travail de vérité, pourtant nécessaire, sur le terrorisme, sa nature, son origine et son contexte." (1)
Quand apparaissent ce genre de constats, on doit hélas observer que les commentateurs agréés ne nous parlent que de la défaillance de l'État. Or cette entité, illusion indistincte, se voit pourtant appelée cependant en toutes circonstances à nous sauver. On ne se réfère jamais ni au régime appelé république, ni aux institutions précises que celle-ci délègue sans réserve à certains corps administratifs bien réels où se situent, manifestement, les erreurs à répétition.
On peut même penser qu'il nous est interdit, qu'il est jugé de mauvais goût, de critiquer l'inaction.
Lorsqu'en janvier 2016, le Premier ministre Manuel Valls, de formation trotskiste en apparence assagi avait été confronté à l'attentat de l’Hyper Cacher, il avait déclaré sans regret "qu'expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser".
Douze mois auparavant, lors de ses vœux à la presse de janvier 2015, le même personnage avait cependant dénoncé lui-même un prétendu "apartheid territorial, social, ethnique".
Du fait de l'idéologie socialiste à laquelle ce ministre d'hier se raccrochait, comme tant d'autres, unis par-delà la séparation théorique des pouvoirs, il se cramponnait à cette culture de l'excuse et de l'égalitarisme qui fait tant de mal. Les islamistes eux-mêmes s'en nourrissent toujours à l'envi. Comme les bolcheviks ils se veulent et se proclament les damnés de la Terre, et leurs prédicateurs ne manquent jamais de le leur rappeler.
Mais, dans le discours officiel, pas question bien sûr de lier leur flot de haine au laxisme migratoire, et encore moins à leur RATP, Religion d'Amour, de Tolérance et de Paix.
Les Tchétchènes, cette intéressante petite nationalité recrachée par l'ex empire soviétique, sont évalués au nombre de 17 000 sur le sol français (2). Leur brillante communauté s'était déjà illustrée en juin à Dijon. Quelle mesure a-t-on prise dans les 4 mois qui ont suivi ?
M. Darmanin a annoncé, à la suite d'une réunion avec les préfets, et comme s'il s'agissait d'une mesure virile, ce 18 octobre l'expulsion de 231 étrangers dangereux. Cette rodomontade, complaisamment relayée par Europe 1, vise en fait 180 individus détenus et 51 autres, qui devront être arrêtés, puisqu'ils se trouvent en liberté. Impossible donc de prendre au sérieux cet insignifiant chiffrage. Le problème réside également en ceci que cette décision d'expulser état déjà connue le 14, veille de l'attentat, et qu'elle n'a pas été renforcée.
Si l'on souhaite, par conséquent, barrer la route aux islamo-terroristes, ce n'est pas sur nos vaseux communicants, en quête de réélection, que les citoyens doivent miser. Ils ne peuvent compter, que sur leur propre mobilisation résolue sur le mot d'ordre : l'islamisme ne passera pas.
JG Malliarakis
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Apostilles
(1) cf. l'article signé Jacques Follourou.
(2) Chiffre officiel ; d'après le criminologue Xavier Raufer, ils seraient en fait 50 000...
"(…) pseudo-guerre annoncée en mars contre le virus."
Contrairement à certains IRRESPONSABLES, ne minimisons toutefois pas cette réelle menace.
Pour le reste, on est d'accord.
Il faut lire aussi les ouvrages de Guillaume Faye (et pas cette saleté de Charlie-Hebdo !).
Rédigé par : RR | lundi 19 oct 2020 à 10:59
Pourquoi ne pas demander (exiger ?) des imams et des personnalités musulmanes vivant en France d'affirmer solennellement que le blasphème à l'égard d'Allah ou de Mahomet, même s'ils s'en désolent et le déplorent (et on peut les comprendre) est permis et ne peut susciter que mépris et certainement pas une condamnation à mort de ses auteurs. On y verrait peut être plus clair sur la compatibilité de l'islam avec les lois de la République.
Rédigé par : Saint Surge | lundi 19 oct 2020 à 11:53
J'ai vu les "caricatures" en question car un hebdomadaire d'informations (?) a cru bon de les publier à son tour: De la plus pure abjection traduisant d'ailleurs une fois de plus la sexualité déviante des "dessinateurs" de Charlie-Hebdo.
Il est évident que ces saletés n'ont pas leur place dans une salle de classe et j'ajouterai ni partout ailleurs. Cela n'excuse évidemment pas et en aucun cas l'assassinat de l'enseignant.
Quand on pense que certaines publications nationalistes avaient été interdites à la vente aux mineurs et à l'exposition alors que Charlie-Hebdo est omniprésent partout, on mesure la nuisibilité de "nos" dirigeants.
Ps: je ne donne aucun lien ni aucune référence car étant donné la nature de l'objet, cela serait propager l'immonde.
Rédigé par : RR | mercredi 21 oct 2020 à 12:13
Il est vrai que l'extrême-droite a aussi ses responsabilités, notamment la frange catholique intégriste et réactionnaire. Lorsque les Anarcho-Nationalistes dénonçaient en 1992, 94 la fin de la Révolution Sexuelle suite à l'arrivée en boîte de nuit de la génération issue du Regroupement familial de 1975, 76 ; ces chantres de la sexuel-répression nous ont ri au nez et était même content de celà vu leur détestation de ce qui est issue de mai 68. C'est pourtant bien à ce moment que tout à commencé !
Rédigé par : Françoise | mercredi 21 oct 2020 à 17:46
@RR : voilà bien le pb et Soral l'a bien compris, vous n'êtes pas si éloigné que ça des islamistes. Rajoutez l'antisémitisme, la détestation de la Révolution Sexuelle, le machisme, le sexisme, l'homophobie et j'en passe et comme en 43, vous passerez dans leur camp. Il suffit de remplacer le mot allemand par musulman. D'ailleurs, la proximité existait déjà au vu des divisions SS musulmanes... et tchétchènes que l'on retrouve déjà là ! Voilà pourquoi je ne voterait pas MLP en 2022, à cause de gens comme vous ! La liberté d'expression : une saleté ? Pitoyable, lamentable !
Rédigé par : Françoise | mercredi 21 oct 2020 à 19:21
@ Françoise
Je ne sais pas ce que pense Alain Soral de tout ça, ne le suivant pas, n'étant pas sur sa ligne (mais reconnaissant néanmoins son courage comme je le ferai pour tout militant y compris ceux les plus éloignés de mes idées); je ne pense pas néanmoins qu'il soit "Charlie".
La liberté d'expression a ici bon dos; en effet, il ne s'agit pas ici de caricatures "anticléricales" comme on pouvait en voir notamment à certaines époques (notamment au début du XXème siècle) ou même encore maintenant par exemple dans Le Canard enchainé ou Le Monde libertaire, mais ici d'illustrations d'obscénités sexuelles caractéristiques d'esprits malades. Ces saletés, ces SALOPERIES n'ont rien à voir avec la révolution sexuelle, qui n'étant pas - c'est le moins qu'on puisse dire - un adepte du rigorisme et prônant pour ma part un "christianisme solaire", ne m'est pas antipathique, comme elle ne l'a jamais été à la Nouvelle Droite (voir le contenu des numéros d'Éléments des années 70-80 à ce sujet et même certaines de ses couvertures quelques peu érotiques - et que le souvent intéressant magazine Lui de l'époque n'aurait pas reniées).
Ps: Aucun rapport entre Marine Le Pen et moi. Tout le monde a je pense d'ailleurs bien compris ici que je ne la soutenais en aucun cas et que bien au contraire, elle est pour moi l'une des personnalités les plus nuisibles de la scène politique française.
Rédigé par : RR | jeudi 22 oct 2020 à 15:37