Ce 21 octobre était prévu dans la soirée, une cérémonie d'hommage à la 267e victime du terrorisme islamique en France. On allait rassembler 400 invités, triés sur le volet, dans la cour de la Sorbonne, haut lieu, réel ou supposé, de la culture française, de l'université française, et même nous dit-on, le mot revient en boucle dans tous les discours : de la république.
Tout semblait se présenter sous les auspices de la plus nécessaire et de la plus salutaire fermeté. On allait assister à la riposte, dans la dignité, d'une nation agressée sur son territoire, choquée dans sa conception de la liberté.
La journée au départ avait d'ailleurs bien commencé.
À 7 heures, le magazine Marianne mettait en ligne une enquête, dévastatrice pour tous les capitulards, les dhimmis, complices objectifs de la conquête mahométane. Ça s'intitule "Renseignement, rectorats, politique… Conflans : ces petites lâchetés qui ont mené au grand désastre" sous les signatures d'Anthony Cortes, Étienne Girard, Paul Conge, Bruno Rieth et Laurent Valdiguié.
Ce réquisitoire de presse semblait d'autant meilleur augure que le 16 octobre, Emmanuel Ier avait prononcé quelques phrases, vagues comme toujours mais bien senties. “Je veux qu’à n’importe quelle heure du jour et de la nuit les islamistes se sentent en danger en France. Nous allons donc livrer un combat à mort. Nous allons décapiter les organismes islamistes”. [Oui notre cher président dit : décapiter…]
Agréable surprise, dans la suite de la matinée, à 8 h 20, l'essayiste Fatiha Agag-Boudjahlat, intervenait sur RTL, au micro d'Alba Ventura et c'est elle qui mettait les choses au point.
Elle dénonçait clairement en effet la part de responsabilité de l'administration dans le crime du 16 octobre.
Professeur d'histoire-géographie à Toulouse, elle soulignait qu'elle pense d'abord à "l'immense solitude qu'a dû ressentir son collègue". Et de dénoncer "la réaction de la principale", déplorant le fait qu'il n'y ait pas de sanction envers elle qui s'est refusée à soutenir le courageux professeur, accusé injustement.
Pour Fatiha Agag-Boudjahlat, "on couvre les fautes" de cette principale et de l'inspection académique. Les chefs d'établissements, ou trop d'entre eux, prétendent se placer en effet comme des "médiateurs" entre les enseignants, les parents et les enfants, alors qu'en l'espèce Samuel Paty n'avait fait que respecter le programme fixé par l'Éducation nationale.
Car, rappelle-t-elle : "l'Éducation nationale, c'est le temple des lâchetés". Le mot d'ordre : "pas de vagues" en constitue bien toujours la vraie doctrine, celle de l'État profond. Même si le ministre Blanquer affirme le contraire tout le dispositif en place le contredit dans la pratique. La solitude des enseignants abandonnés par leur hiérarchie reste une donne permanente.
Or, cette lâcheté ne se limite pas à cette seule administration.
Un peu plus tard encore, à 8 h 50 sur BFM-TV, une autre polémique allait en effet nous donner la mesure du rétropédalage gouvernemental. À l'origine une intervention jugée maladroite, la veille du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur les rayons halal dans les supermarchés, dont il souhaiterait que ces produits soient dispersés, marqués d'une simple étiquette dans les rayons ordinaires. Le communautarisme du principe le choque, dit-il, et il reproche au capitalisme de l'encourager. Un tel débat un peu confus s'éloigne évidemment de la lutte contre le terrorisme.
Notre ministre, plus matamore que jamais, cherche sans nul doute à se démarquer du fatras capitulard.
Car c'est bien ce fatras capitulard qui l'a emporté dans la liste des dissolutions décidées dans la même journée. Darmanin avait laissé entendre que l'on procéderait à la dissolution du CCIF et de 51 organisations islamiques. Au bout du compte à 16 h 06 on apprenait par l'AFP que seul le collectif pro palestinien Cheikh Yassine était dissous, et qu'une seule mosquée était fermée à Pantin.
Rien ne change en pratique dans la doctrine de l'État : on confond atteintes à la laïcité, relayée elle-même par le laïcisme, et agression contre l'identité française. On persiste dans le refus de remarquer la dimension migratoire du phénomène. On continue à laisser propager par les réseaux islamistes l'idée que les musulmans sont persécutés et qu'ils sont donc fondés à résister par la violence.
Et pour couronner le tout, le blabla présidentiel du soir venait une fois de plus nous lasser par sa boursouflure et sa longueur.
Il y avait sans doute une part de sincérité dans le discours de M. Macron. "Nous continuerons le combat pour la liberté" : Emmanuel Macron entendait rendre ainsi hommage à Samuel Paty. Il confirmait surtout qu'il ne changerait guère les méthodes de son combat pour "faire des républicains", combat qu'il qualifie de "compliqué"… un euphémisme à la mode pour dire que "ça ne va être possible" car "la tâche paraît titanesque".
Elle me semble bien mal partie leur croisade.
JG Malliarakis
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Oui elle est mal partie la croisade sur notre sol, vos informations stupéfiantes confirment déjà vos doutes d'hier.
En fait revoilà la même stratégie de dérivation de l'opinion populaire, utlisée après le massacre des Charlie Hebdo. Au lieu de tous les chefs d'états européens, voici 400 ( ! ) invités dans le lieu emblématique de la culture française, et donc de l'enseignement. Et la Sorbonne a été utilisée pour récupérer, par le pouvoir de l'image, la profession du supplicié.
Ce qui devait être un hommage à une victime, est devenu une opération de propagande.
Mais le comédien amateur force trop le décor, ainsi que les mots avec les termes "décapiter les organisation islamistes". Propos indigne devant la famille, et prétencieux alors qu'un islamiste peut tuer plusieurs Français jusque dans la Préfecture de Police ; et il qu'il existe toute cette complicité active et passive du pouvoir avec l'immigration islamique.
Et il nous trompe le peuple français, car ce n'est pas la république qui est attaquée et encore moins assassinée. Cet assassinat répondait à une fatwa lancée par un islamiste, relayée par d'autres, et un autre islamiste a tué un Français de souche innocent. Un crime rituel collectif en quelque sorte, fondé sur l'idéologie islamique, rédigée depuis des siècles et en vigueur de par le monde.
Car les assassins n'ont désigné ni la liberté d'expression ni la république, dont ils se moquent. D'ailleurs il y a des républiques islamiques... Non, un homme innocent a été exécuté aussi rapidement que cruellement, sans jugement évidemment, parce qu'il aurait offensé le prophète !
Voilà la vérité qui fait que Samuel aurait du avoir une cérémonie aux Invalides, avec messe : il est une victime de guerre.
De tout cela les Français ne sont pas dupes car ils finissent par compter les morts. Ils savent aussi, à travers les infos diffusées ci et là, et via internet, que Samuel aurait pu être exfiltré ( comme la jeune fille Mila) et sauvé, et que le pouvoir bafouille et gesticule.
Enfin, et ce n'est pas le moindre, à l'origine de ce drame, on retrouve des dessins de ce journal qui a détourné la liberté d'expression pour en faire une autorisation de calomnier ignominieusement ( en priorité les chrétiens) ceux qu'il est intellectuellement incapable d'affronter avec l'intelligence et les mots, ce à quoi sert la liberté d'expression.
Ainsi, un journal patriote américain - Breitbart.com - s'étonne déjà : " French city defied Islamist terrorism ( une ville française défie le terrorisme Islamiste en projetant ...) by projecting huge images of Charlie Hebdo cartoons on local government building." Il s'agit de Montpellier et Toulouse.
Et si Robert Ménard a lancé un vibrant "J'ACCUSE " dans un discours public devant sa mairie, lui aussi a hélas fait afficher des dessins de C.H dans Béziers ! Cf. son compte Twitter.
Il faudra sortir de ces mensonges d'État : ce sont les Français qui sont les victimes et non la république. De la même façon qu'il ne s'agit pas séparatisme mais d'une conquête islamiste.
Rédigé par : Dominique | jeudi 22 oct 2020 à 06:38
Éducation, médecine, police etc. mêmes causes, mêmes effets.
L'unique croisade utile serait une réforme de l'État.
Elle n'aura pas lieu parce que les gouvernants n'ont pas l'intention de se faire hara kiri.
Il y aura seulement des discours, des décorations, des hommages, des marches blanches.
Rédigé par : Jean Michel THUREAU | jeudi 22 oct 2020 à 08:03
La dite cérémonie de mercredi 21 octobre à la Sorbonne fût une mise en scène narcissique de Macron insupportable. Tout est bon pour servir son égo surdimensionné.
Rédigé par : Laurent Worms | jeudi 22 oct 2020 à 09:57
Le 16 octobre, c'était l'anniversaire de l'assassinat de la Reine Marie-Antoinette...
La république déjà et encore coupable!
Ceci-dit, permettez moi une nuance. Que l'on traque les islamistes de tout poil jusque dans les chiottes pour les buter, sans problème. Mais encore une fois, à quoi sert-il d'insulter les personnes au travers de caricatures qui n'ont même pas l'excuse d'être drôles ? Tant que nous réduirons la liberté d'expression à ce torchon merdique de charlie, je doute que nous puissions progresser. J'ai trop souffert en temps que Catholique de leurs insultes gratuites pour les souhaiter à d'autres, fussent-ils mes ennemis irréductibles.
Enfin, la république est dans la droite ligne de leur maitre à penser Voltaire - qui, quoiqu'en dise la légende était à plat ventre devant les forts et très fort devant les faibles et les doux. Il n'aurait de toute évidence jamais donné sa vie pour défendre les idées de son ennemi. Il était bien trop lâche et orgueilleux pour ça. Un vrai républicain avant l'heure.
Rédigé par : Franek | jeudi 22 oct 2020 à 10:06
"Il confirmait [M. Macron] surtout qu'il ne changerait guère les méthodes de son combat pour "faire des républicains""
Des "républicains" selon que le définit le Système, autrement dit des adeptes du cosmopolitisme et de l'égalitarisme. Abject. Rien à voir avec ce que sont les républicains authentiques, autrement dit les partisans du Bien public.
"Et si Robert Ménard a lancé un vibrant "J'ACCUSE " dans un discours public devant sa mairie, lui aussi a hélas fait afficher des dessins de C.H dans Béziers ! Cf. son compte Twitter."
Merci pour cette information. Ménard est donc dans le camp des destructeurs de la Nation, de ceux qui l'avilissent en propageant ces "caricatures" obscènes.
Rédigé par : RR | jeudi 22 oct 2020 à 11:06
Boursouflure et narcissisme du discours macronien, mauvais goût et dignité mêlés de la cérémonie:
Éloge funèbre de Samuel Paty par Emmanuel Macron, qui lui décerne la légion d'honneur et les palmes académiques à titre posthume dans la cour d'honneur de la Sorbonne, ça lui fait une belle jambe.
éloquence surjouée et mauvais goût d'avoir imposé la musique pour obsèques cheap de Y2 et un mauvais épithalame, beau comme la lettre de Guy Moquet dans la cour d'honneur de la Sorbonne et le discours kitch de Jean Jaurès aux instituteurs.
Rhétorique de l'éloge funèbre, prononcé par celui qui n'a pas été un élève de Bossuet, digne d'un élève de terminale:
-prétérition en exorde ("je ne parlerai pas des barbares qui ont tué Samuel Paty." Et finalement il en parle: "Pourquoi Samuel Paty fut-il tué? Il fut tué par des barbares. Les barbares, ce sont ceux qui n'aiment pas notre civilisation..." On est loin de Claude Lévistrauss.)
-et anaphore poussive en queue de discours ou péroraison: "Nous continuerons, professeur" répété à trois reprises. Puis, comme il sentait qu'il en faisait un peu trop, il appuie son quatrième "nous continuerons" de "oui". Mais il a besoin de redire "professeur", ça le hausse du col en même temps que ça fait du défunt un professeur d'université. Alors il le dit.
-Avant de commencer, le président de la République s'était écouté respirer avec une jouissance manifeste du tragique de son souffle.
-Emmanuel Macron disait naguère qu'il n'y a pas de "culture française, mais des cultures en France". Il parlait ce 16 octobre de "civilisation musulmane", alors qu'il y a des civilisations musulmanes, mais une culture islamique.
-Notre puéril Le PR invente le "héros tranquille" après le héros téméraire que fut Arnaud Beltrame. "Avec un un héros tranquille tel que lui, les barbares qui en veulent à notre futur (sic) savent bien qu'ils ne nous auront pas." touché coulé. Lui, ils l'ont eu.
-L'émotion retombera avec la marche funèbre, ici mozartisée, pour que l'on se mette bien dans la tête qu'on est franc-maçon comme Mozart ou on n'est pas républicain comme Samuel Paty, qui est pour deux mois le nouveau "visage" (Macron a lu son Lévinas) de la République ("Ah, ah que Marianne était jolie!"). Le visage est pourtant le contraire du masque sous lequel Macron nous a imposé d'avancer car nous sommes carthésiens "(larvatus prodeo"). Macron est un bon "républicain" à la Jaurès, pas à la Sarkozy..., un républicain progressiste qui a peur du Covid et qui gouverne par la peur.
-Le discours de Jaurès aux instituteurs était plat comme une ardoise. On aurait dit le toast porté par l'inspecteur d'académie de Longeverne, en pleine guerre des boutons, pour encourager ceux d'avant 14. La statue de Victor Hugo a dû se retourner sur son socle, comme quand le vieux Totor faisait du spiritisme à Jersey avec la désapprobation silencieuse d'Adèle et de Juliette drouet.
-Le mauvais acteur Macron ne pouvait attendre et ne prit pas le temps de se recueillir après le prononcé de son discours. pour tout gâcher, il prit un bain de foule avec selfys pour se faire embrasser comme le sauveur de la République en danger qui avait bien batelé avec des trémolos dans la voix pour être à la hauteur de l'histoire sans jouer au président du deuil national comme l'avait fait François Hollande avant lui.
@Dominique a bien fait de dire que ce n'est pas la République qui pose problème aux islamistes puisqu'il y a des Républiques islamiques et que Frédéric Rouvillois a montré qu'on chercherait en vain le pacte républicain qui est encore à écrire. Les musulmans pratiquent "la liberté" dans une certaine harmonie sociale qu'un caillou dans la chaussure suffit à briser tel une dissonance et sous le contrôle étroit du Coran à appliquer, comme nous sommes exaspérés de normes et devons dire toute la journée, en tournant comme des derviches, que les hommes sont des femmes comme les autres et que les homosexuels ne souffrent d'aucune déviance psychologiques. Les musulmans sont volontiers redistributeurs, ne reconnaissent pas le droit d'aînesse, ils tendent donc vers l'égalité. Ils s'entre-appellent frères comme nous nous faisons la tête. Donc la République est-elle bien le sujet du litige, à cela près que les "valeurs de la République" étant le plus souvent une inversion des valeurs et la laïcité une irréligion, cette inversion des valeurs et cette irréligion blessent les musulmans comme elles peuvent nous blesser. Est-ce une raison pour nous décapiter ou pour nous pour décapiter leurs associations? La République avait montré le chemin de la décapitation sans se servir d'une arme blanche, mais ce genre de pirouette rancunière n'est pas de saison alors que nous sommes en deuil, je parle sans second degré.
L'islam frériste, qui n'est pas nécessairement le bras politique de l'islamisme armé, a une vision alternative de la République, dont le discours de Robert Rédiger dans le roman "Soumission" de Michel Houellbecq donne une assez bonne idée. Les tenants de l'islam politique comptent sur la démocratie quantitative pour que la France puisse devenir une République islamique à l'histoire infléchie, mais qui resterait romaine. Faut-il donc se soumettre?
Il y a deux versions de l'islam tout aussi fidèles au Coran l'une que l'autre: une version rigoriste et une version mystique. L'islam est une geste et une mystique portées par un guerrier visionnaire. Nous voulons bien du visionnaire, nous ne voulons pas du guerrier.
L'école dit qu'elle ne veut pas démissionner. Mais la Ligue de l'enseignement ne parle pas du tout le même langage que les frères musulmans. Avec l'Eglise catholique, la Ligue et l'Eglise étaient des frères ennemis (les frères sont des soeurs comme les autres). Mais la Ligue ne comprend rien à ce que dit l'islam. Pas plus que Voltaire dont la pièce Voltaire ne racontait dans "Mahomed" l'histoire, fût-elle romancée, du chef de guerre ou du prophète. L'écrivain qui, comme Montesquieu, aimait faire des orientalistes n'avait manifestement pas consulté ses sources. Il était comme Alain Juppé qui n'a jamais lu le Coran, et certes pas comme Samuel Paty, dont le profil intéressait Emmanuel Macron, car comme lui, il avait fait une classe prépa, de sorte qu'il put dire aux imbéciles et aux salauds qui l'avaient assassiné: "Et en plus il avait lu le Coran." "Oui, mais il ne s'était pas convertis", lui répondirent-ils.
Ce n'est pas l'enseignement qui déplaît aux musulmans. Ceux-ci ont une foule de "savants". Comment répondra l'école avec ses enseignants qui ne savent plus grand-chose et n'enseignent plus rien? de
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | samedi 24 oct 2020 à 08:43
L'arroseur arrosé: Le torchon "Charlie Hebdo" répond au peu reluisant Robert Ménard:
https://www.parismatch.com/Culture/Medias/Robert-Menard-placarde-Charlie-Hebdo-a-Beziers-la-riposte-du-journal-1708687
Bien fait pour sa g.....
Pour ma part, sans bien entendu m'en réjouir (comme ils l'auraient fait sans nul doute pour n'importe lequel d'entre nous), je ne me suis pas senti endeuillé après l'assassinat d'une partie de leur rédaction, et je revendique le droit de regretter d'avantage la disparition de notre jeune camarade Charles-Henri Varaut survenue tragiquement en 1984 que celle d'un enseignant qui n'était certainement pas de nos amis.
https://www.youtube.com/watch?v=O4AHbka28Vo
Rédigé par : RR | samedi 24 oct 2020 à 12:05
@ RR. C'est un peu trop que de dire que le maire de Béziers est dans le camp des destructeurs de la nation. Disons qu'il est dans l'erreur et qu'il commet une faute grave, car assurément il a fini par croire lui aussi que Charlie incarnerait la liberté d'expression. Cette imposture l'aveugle lui aussi et ne lui permet pas de voir pleinement le mal là où il est : dans les lois islamiques.
Des chroniqueurs pertinents comme Zemmour et Onfray pour les citer, font la même erreur en mettant l'immigration, seule, au premier rang des dangers, sans y joindre les lois islamisques, sources de l'islamisme.
Les évêques également, qui auraient soulever un débat national depuis longtemps sur cette question essentielle de la violence de l'islam, et en tirer les conséquences quant à l'indispensable évangélisation des musulmans en France : seuls des Kabyles, souvent évangélistes, le font activement.
Rédigé par : Dominique | samedi 24 oct 2020 à 17:53
@ Dominique
C'est vrai, vous avez raison, j'ai rédigé ce commentaire sous l'effet de l'énervement de tant de naïveté de la part de certains et de volonté de faire ami avec des gens qui nous haïssent, car il faut le dire et le redire Charlie-Hebdo nous hait, d'une haine féroce, souhaite purement et simplement notre mort physique, alors que les plus "anti-Charlie" d'entre nous ne souhaitons que son interdiction, non pour idées politiques divergentes ou pour blasphème mais pour propagation d'obscénités à caractères sexuels déviants.
Donc condamnation sans appel et rigoureuse des assassinats dont a été victime un partie de sa rédaction et commis par les islamistes, mais pas d'hommages (que les victimes n'auraient guère appréciés venant de nous).
Quant à Samuel Paty, je doute qu'il aurait lui-aussi apprécié un hommage venant de l'"extrême-droite", tout comme en ce qui me concerne, si je tombais sous les coups d'un islamiste, je ne voudrais pas quant à moi que l'on fasse de moi un "Français mort pour les valeurs de la République" (de LEUR république s'entend), mais je ne suis pas trop inquiet là-dessus !
Donc en résumé, évidemment condamnation de l'acte criminel mais laissons l'hommage aux autres dans le respect des convictions respectives.
Lorsque je rend hommage à mon camarade Varaut, je rend hommage à un frère d'arme qui a milité pour le même idéal que moi (représenté symboliquement par la même croix que nous portions tous deux autour du cou).
Rédigé par : RR | samedi 24 oct 2020 à 20:17