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jeudi 22 oct 2020

Commentaires

Dominique

Oui elle est mal partie la croisade sur notre sol, vos informations stupéfiantes confirment déjà vos doutes d'hier.

En fait revoilà la même stratégie de dérivation de l'opinion populaire, utlisée après le massacre des Charlie Hebdo. Au lieu de tous les chefs d'états européens, voici 400 ( ! ) invités dans le lieu emblématique de la culture française, et donc de l'enseignement. Et la Sorbonne a été utilisée pour récupérer, par le pouvoir de l'image, la profession du supplicié.

Ce qui devait être un hommage à une victime, est devenu une opération de propagande.

Mais le comédien amateur force trop le décor, ainsi que les mots avec les termes "décapiter les organisation islamistes". Propos indigne devant la famille, et prétencieux alors qu'un islamiste peut tuer plusieurs Français jusque dans la Préfecture de Police ; et il qu'il existe toute cette complicité active et passive du pouvoir avec l'immigration islamique.

Et il nous trompe le peuple français, car ce n'est pas la république qui est attaquée et encore moins assassinée. Cet assassinat répondait à une fatwa lancée par un islamiste, relayée par d'autres, et un autre islamiste a tué un Français de souche innocent. Un crime rituel collectif en quelque sorte, fondé sur l'idéologie islamique, rédigée depuis des siècles et en vigueur de par le monde.

Car les assassins n'ont désigné ni la liberté d'expression ni la république, dont ils se moquent. D'ailleurs il y a des républiques islamiques... Non, un homme innocent a été exécuté aussi rapidement que cruellement, sans jugement évidemment, parce qu'il aurait offensé le prophète !

Voilà la vérité qui fait que Samuel aurait du avoir une cérémonie aux Invalides, avec messe : il est une victime de guerre.

De tout cela les Français ne sont pas dupes car ils finissent par compter les morts. Ils savent aussi, à travers les infos diffusées ci et là, et via internet, que Samuel aurait pu être exfiltré ( comme la jeune fille Mila) et sauvé, et que le pouvoir bafouille et gesticule.

Enfin, et ce n'est pas le moindre, à l'origine de ce drame, on retrouve des dessins de ce journal qui a détourné la liberté d'expression pour en faire une autorisation de calomnier ignominieusement ( en priorité les chrétiens) ceux qu'il est intellectuellement incapable d'affronter avec l'intelligence et les mots, ce à quoi sert la liberté d'expression.

Ainsi, un journal patriote américain - Breitbart.com - s'étonne déjà : " French city defied Islamist terrorism ( une ville française défie le terrorisme Islamiste en projetant ...) by projecting huge images of Charlie Hebdo cartoons on local government building." Il s'agit de Montpellier et Toulouse.

Et si Robert Ménard a lancé un vibrant "J'ACCUSE " dans un discours public devant sa mairie, lui aussi a hélas fait afficher des dessins de C.H dans Béziers ! Cf. son compte Twitter.

Il faudra sortir de ces mensonges d'État : ce sont les Français qui sont les victimes et non la république. De la même façon qu'il ne s'agit pas séparatisme mais d'une conquête islamiste.

Jean Michel THUREAU

Éducation, médecine, police etc. mêmes causes, mêmes effets.

L'unique croisade utile serait une réforme de l'État.

Elle n'aura pas lieu parce que les gouvernants n'ont pas l'intention de se faire hara kiri.

Il y aura seulement des discours, des décorations, des hommages, des marches blanches.

Laurent Worms

La dite cérémonie de mercredi 21 octobre à la Sorbonne fût une mise en scène narcissique de Macron insupportable. Tout est bon pour servir son égo surdimensionné.

Franek

Le 16 octobre, c'était l'anniversaire de l'assassinat de la Reine Marie-Antoinette...
La république déjà et encore coupable!
Ceci-dit, permettez moi une nuance. Que l'on traque les islamistes de tout poil jusque dans les chiottes pour les buter, sans problème. Mais encore une fois, à quoi sert-il d'insulter les personnes au travers de caricatures qui n'ont même pas l'excuse d'être drôles ? Tant que nous réduirons la liberté d'expression à ce torchon merdique de charlie, je doute que nous puissions progresser. J'ai trop souffert en temps que Catholique de leurs insultes gratuites pour les souhaiter à d'autres, fussent-ils mes ennemis irréductibles.
Enfin, la république est dans la droite ligne de leur maitre à penser Voltaire - qui, quoiqu'en dise la légende était à plat ventre devant les forts et très fort devant les faibles et les doux. Il n'aurait de toute évidence jamais donné sa vie pour défendre les idées de son ennemi. Il était bien trop lâche et orgueilleux pour ça. Un vrai républicain avant l'heure.

RR

"Il confirmait [M. Macron] surtout qu'il ne changerait guère les méthodes de son combat pour "faire des républicains""

Des "républicains" selon que le définit le Système, autrement dit des adeptes du cosmopolitisme et de l'égalitarisme. Abject. Rien à voir avec ce que sont les républicains authentiques, autrement dit les partisans du Bien public.


"Et si Robert Ménard a lancé un vibrant "J'ACCUSE " dans un discours public devant sa mairie, lui aussi a hélas fait afficher des dessins de C.H dans Béziers ! Cf. son compte Twitter."

Merci pour cette information. Ménard est donc dans le camp des destructeurs de la Nation, de ceux qui l'avilissent en propageant ces "caricatures" obscènes.

Julien WEINZAEPFLEN

Boursouflure et narcissisme du discours macronien, mauvais goût et dignité mêlés de la cérémonie:

Éloge funèbre de Samuel Paty par Emmanuel Macron, qui lui décerne la légion d'honneur et les palmes académiques à titre posthume dans la cour d'honneur de la Sorbonne, ça lui fait une belle jambe.
éloquence surjouée et mauvais goût d'avoir imposé la musique pour obsèques cheap de Y2 et un mauvais épithalame, beau comme la lettre de Guy Moquet dans la cour d'honneur de la Sorbonne et le discours kitch de Jean Jaurès aux instituteurs.

Rhétorique de l'éloge funèbre, prononcé par celui qui n'a pas été un élève de Bossuet, digne d'un élève de terminale:

-prétérition en exorde ("je ne parlerai pas des barbares qui ont tué Samuel Paty." Et finalement il en parle: "Pourquoi Samuel Paty fut-il tué? Il fut tué par des barbares. Les barbares, ce sont ceux qui n'aiment pas notre civilisation..." On est loin de Claude Lévistrauss.)

-et anaphore poussive en queue de discours ou péroraison: "Nous continuerons, professeur" répété à trois reprises. Puis, comme il sentait qu'il en faisait un peu trop, il appuie son quatrième "nous continuerons" de "oui". Mais il a besoin de redire "professeur", ça le hausse du col en même temps que ça fait du défunt un professeur d'université. Alors il le dit.

-Avant de commencer, le président de la République s'était écouté respirer avec une jouissance manifeste du tragique de son souffle.

-Emmanuel Macron disait naguère qu'il n'y a pas de "culture française, mais des cultures en France". Il parlait ce 16 octobre de "civilisation musulmane", alors qu'il y a des civilisations musulmanes, mais une culture islamique.

-Notre puéril Le PR invente le "héros tranquille" après le héros téméraire que fut Arnaud Beltrame. "Avec un un héros tranquille tel que lui, les barbares qui en veulent à notre futur (sic) savent bien qu'ils ne nous auront pas." touché coulé. Lui, ils l'ont eu.

-L'émotion retombera avec la marche funèbre, ici mozartisée, pour que l'on se mette bien dans la tête qu'on est franc-maçon comme Mozart ou on n'est pas républicain comme Samuel Paty, qui est pour deux mois le nouveau "visage" (Macron a lu son Lévinas) de la République ("Ah, ah que Marianne était jolie!"). Le visage est pourtant le contraire du masque sous lequel Macron nous a imposé d'avancer car nous sommes carthésiens "(larvatus prodeo"). Macron est un bon "républicain" à la Jaurès, pas à la Sarkozy..., un républicain progressiste qui a peur du Covid et qui gouverne par la peur.

-Le discours de Jaurès aux instituteurs était plat comme une ardoise. On aurait dit le toast porté par l'inspecteur d'académie de Longeverne, en pleine guerre des boutons, pour encourager ceux d'avant 14. La statue de Victor Hugo a dû se retourner sur son socle, comme quand le vieux Totor faisait du spiritisme à Jersey avec la désapprobation silencieuse d'Adèle et de Juliette drouet.

-Le mauvais acteur Macron ne pouvait attendre et ne prit pas le temps de se recueillir après le prononcé de son discours. pour tout gâcher, il prit un bain de foule avec selfys pour se faire embrasser comme le sauveur de la République en danger qui avait bien batelé avec des trémolos dans la voix pour être à la hauteur de l'histoire sans jouer au président du deuil national comme l'avait fait François Hollande avant lui.

@Dominique a bien fait de dire que ce n'est pas la République qui pose problème aux islamistes puisqu'il y a des Républiques islamiques et que Frédéric Rouvillois a montré qu'on chercherait en vain le pacte républicain qui est encore à écrire. Les musulmans pratiquent "la liberté" dans une certaine harmonie sociale qu'un caillou dans la chaussure suffit à briser tel une dissonance et sous le contrôle étroit du Coran à appliquer, comme nous sommes exaspérés de normes et devons dire toute la journée, en tournant comme des derviches, que les hommes sont des femmes comme les autres et que les homosexuels ne souffrent d'aucune déviance psychologiques. Les musulmans sont volontiers redistributeurs, ne reconnaissent pas le droit d'aînesse, ils tendent donc vers l'égalité. Ils s'entre-appellent frères comme nous nous faisons la tête. Donc la République est-elle bien le sujet du litige, à cela près que les "valeurs de la République" étant le plus souvent une inversion des valeurs et la laïcité une irréligion, cette inversion des valeurs et cette irréligion blessent les musulmans comme elles peuvent nous blesser. Est-ce une raison pour nous décapiter ou pour nous pour décapiter leurs associations? La République avait montré le chemin de la décapitation sans se servir d'une arme blanche, mais ce genre de pirouette rancunière n'est pas de saison alors que nous sommes en deuil, je parle sans second degré.

L'islam frériste, qui n'est pas nécessairement le bras politique de l'islamisme armé, a une vision alternative de la République, dont le discours de Robert Rédiger dans le roman "Soumission" de Michel Houellbecq donne une assez bonne idée. Les tenants de l'islam politique comptent sur la démocratie quantitative pour que la France puisse devenir une République islamique à l'histoire infléchie, mais qui resterait romaine. Faut-il donc se soumettre?

Il y a deux versions de l'islam tout aussi fidèles au Coran l'une que l'autre: une version rigoriste et une version mystique. L'islam est une geste et une mystique portées par un guerrier visionnaire. Nous voulons bien du visionnaire, nous ne voulons pas du guerrier.

L'école dit qu'elle ne veut pas démissionner. Mais la Ligue de l'enseignement ne parle pas du tout le même langage que les frères musulmans. Avec l'Eglise catholique, la Ligue et l'Eglise étaient des frères ennemis (les frères sont des soeurs comme les autres). Mais la Ligue ne comprend rien à ce que dit l'islam. Pas plus que Voltaire dont la pièce Voltaire ne racontait dans "Mahomed" l'histoire, fût-elle romancée, du chef de guerre ou du prophète. L'écrivain qui, comme Montesquieu, aimait faire des orientalistes n'avait manifestement pas consulté ses sources. Il était comme Alain Juppé qui n'a jamais lu le Coran, et certes pas comme Samuel Paty, dont le profil intéressait Emmanuel Macron, car comme lui, il avait fait une classe prépa, de sorte qu'il put dire aux imbéciles et aux salauds qui l'avaient assassiné: "Et en plus il avait lu le Coran." "Oui, mais il ne s'était pas convertis", lui répondirent-ils.

Ce n'est pas l'enseignement qui déplaît aux musulmans. Ceux-ci ont une foule de "savants". Comment répondra l'école avec ses enseignants qui ne savent plus grand-chose et n'enseignent plus rien? de

RR

L'arroseur arrosé: Le torchon "Charlie Hebdo" répond au peu reluisant Robert Ménard:

https://www.parismatch.com/Culture/Medias/Robert-Menard-placarde-Charlie-Hebdo-a-Beziers-la-riposte-du-journal-1708687

Bien fait pour sa g.....

Pour ma part, sans bien entendu m'en réjouir (comme ils l'auraient fait sans nul doute pour n'importe lequel d'entre nous), je ne me suis pas senti endeuillé après l'assassinat d'une partie de leur rédaction, et je revendique le droit de regretter d'avantage la disparition de notre jeune camarade Charles-Henri Varaut survenue tragiquement en 1984 que celle d'un enseignant qui n'était certainement pas de nos amis.

https://www.youtube.com/watch?v=O4AHbka28Vo

Dominique

@ RR. C'est un peu trop que de dire que le maire de Béziers est dans le camp des destructeurs de la nation. Disons qu'il est dans l'erreur et qu'il commet une faute grave, car assurément il a fini par croire lui aussi que Charlie incarnerait la liberté d'expression. Cette imposture l'aveugle lui aussi et ne lui permet pas de voir pleinement le mal là où il est : dans les lois islamiques.

Des chroniqueurs pertinents comme Zemmour et Onfray pour les citer, font la même erreur en mettant l'immigration, seule, au premier rang des dangers, sans y joindre les lois islamisques, sources de l'islamisme.
Les évêques également, qui auraient soulever un débat national depuis longtemps sur cette question essentielle de la violence de l'islam, et en tirer les conséquences quant à l'indispensable évangélisation des musulmans en France : seuls des Kabyles, souvent évangélistes, le font activement.

RR

@ Dominique


C'est vrai, vous avez raison, j'ai rédigé ce commentaire sous l'effet de l'énervement de tant de naïveté de la part de certains et de volonté de faire ami avec des gens qui nous haïssent, car il faut le dire et le redire Charlie-Hebdo nous hait, d'une haine féroce, souhaite purement et simplement notre mort physique, alors que les plus "anti-Charlie" d'entre nous ne souhaitons que son interdiction, non pour idées politiques divergentes ou pour blasphème mais pour propagation d'obscénités à caractères sexuels déviants.
Donc condamnation sans appel et rigoureuse des assassinats dont a été victime un partie de sa rédaction et commis par les islamistes, mais pas d'hommages (que les victimes n'auraient guère appréciés venant de nous).
Quant à Samuel Paty, je doute qu'il aurait lui-aussi apprécié un hommage venant de l'"extrême-droite", tout comme en ce qui me concerne, si je tombais sous les coups d'un islamiste, je ne voudrais pas quant à moi que l'on fasse de moi un "Français mort pour les valeurs de la République" (de LEUR république s'entend), mais je ne suis pas trop inquiet là-dessus !
Donc en résumé, évidemment condamnation de l'acte criminel mais laissons l'hommage aux autres dans le respect des convictions respectives.
Lorsque je rend hommage à mon camarade Varaut, je rend hommage à un frère d'arme qui a milité pour le même idéal que moi (représenté symboliquement par la même croix que nous portions tous deux autour du cou).

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