Ce 28 juin, second tour tardif des élections municipales, on annonce une poussée des alliances, inconcevables au départ, entre l'aile gauche extrême de l'écologisme et les caciques de la gauche. Un tel attelage contre nature s'installe dans les grandes villes, où, contrairement à la tendance générale du pays réel, les vieux rogatons du parti socialiste en attendent d'être remis en selle.
D'abord, on cherche à nous faire oublier que, depuis toujours, l'influence du socialisme étatiste a toujours encouragé les pires atteintes à l'environnement. Cela s'est vérifié en Chine comme en Europe de l'est, mais aussi dans les campagnes françaises.
Mais plus généralement c'est bien l'impunité du communisme, malgré son écroulement des années 1990, associée à une ignorance systématique, abyssale et voulue de l'histoire, qui permettent cette imposture.
La première installation d'une statue de Lénine en Europe de l'ouest a ainsi pu être organisée ce 21 juin sur la place publique de Gelsenkirchen. Cette ville de Westphalie d'ancienne tradition sidérurgique se situe à la proximité des Pays-Bas. Elle est considérée comme la plus pauvre d'Allemagne.
Le monument, haut de 2m15 a été originellement coulé en Tchécoslovaquie en 1957, avant même que fut érigé à Berlin, en 1961, le fameux Mur de Protection antifasciste détruit un quart de siècle plus tard par la poussée protestataire du peuple.
En cette occasion, au contraire, les organisateurs de l'événement pouvaient souligner avec satisfaction, qu'il s'agissait du même mouvement que celui des déboulonnements dont la vague hystérique a pris naissance en cette année 2020 aux États-Unis.
Dérisoire symbole d'une tentative de revanche ? Non, malheureusement, il ne faut pas en sous-estimer la portée.
On saccage les monuments glorifiant les figures de l'Histoire, on érige les représentations des héros révolutionnaires tous classés positifs : le message simple et direct, même si son impact peut sembler minuscule, ne peut échapper à personne.
Cette lutte mémorielle internationale se révèle fort significative de la volonté négatrice et destructrice, venue de fort loin, au profit du système de référence imaginé par le principal disciple et successeur dudit Lénine, Joseph Vissarionovicth Djougachvili – Staline.
Nous voici donc embarqué dans une machine à remonter le temps.
Le XXe siècle aura été marqué, en effet, plus encore que par ce que nous appelons la révolution russe en général, par la dictature du Stalinisme.
Une question sémantique se pose à ce sujet ; elle divise certes les historiens. Faut-il parler en effet de "stalinisme" ou de "marxisme-léninisme", le nom qu'il se donnait lui-même ? Je suis porté à soutenir, quant à moi, qu'on se trompe en croyant que le seul Joseph Staline aurait créé le système abominable qui porte son nom : c'est au contraire ce système qui a sélectionné le terroriste géorgien "Kouba", pseudonyme de Djougachvili, et qui l'a fait "l'homme d'acier" Staline...
Quelle part convient-il donc, à cet égard, d'attribuer à Staline lui-même, et au stalinisme ? Le léninisme lui sert d'étiquette. Mais en tant que règne de Lénine, bref mais intense, celui-ci laisse un souvenir de lutte révolutionnaire, en exil jusqu'en 1917, puis d'insurrection et de guerre civile jusqu'en 1921. On pourrait donc, très légitimement aussi, parler du régime comme « léniniste » : on est pourtant convenu de parler de stalinisme, sans trop réaliser qu'il s'agit d'une seule et même dictature. Quand on fait remarquer que ses principes d'action conduisent à une discipline de fer, Vladimir Ilitch Oulianov souligne qu'il s'agit effectivement de l'essentiel de son programme.
Le pouvoir personnel du héros éponyme du stalinisme s'est instauré d'abord en 1923. À cette époque, son prédécesseur, fondateur lui-même de cette prison des peuples appelée Union soviétique était devenu incapable de gouverner. Les photos terrifiantes de l'avancement de sa maladie, à ce stade de la syphilis dit autrefois paralysie générale, n'ont été publiées qu'après la chute de l'URSS. De janvier 1924 où il porte le cercueil du fondateur du bolchevisme, à 1931 le secrétaire général élimine ses rivaux un par un et consolide sa dictature. Le parti communiste qui s'appellera jusqu'en 1934 le parti ouvrier social démocrate russe fraction bolchevik restera ainsi pendant les 70 ans de la durée du régime le parti unique et le centre d'un réseau mondial rebaptisé de manière trompeuse IIIe Internationale et connu sous le nom de Komintern. Staline lui-même dirigea son immense empire jusqu'à sa mort en 1953, terrorisant ses opposants et liquidant, au plan mondial, tous ses compagnons de route en fonction de chaque changement de ligne. En 1956 son successeur Khrouchtchev imagina de sauver le système en faisant mine de dénoncer rétrospectivement ce que l'on appela le culte de la personnalité.
Mais à partir de 1963, dans le contexte de la stagnation générale de la société soviétique, incurablement stalinienne dans les faits, Brejnev puis ses successeurs laissèrent même s'opérer la réhabilitation rampante et continue de Staline, toujours petit père des peuples, grand linguiste, coryphée des sciences et des arts et, depuis quelques années en Russie, surtout comme maréchal et chef de guerre.
Le petit crocodile apparaît impunément ainsi à l'ouest de l'Allemagne, et si nous suivions le proverbe africain nous pourrions penser « qu'il faut tuer le crocodile quand il est petit ». Comme nous ne voulons pas, en Europe, nous comporter comme des sauvages, contentons-nous de ne pas le laisser grandir et de suggérer amicalement aux autorités allemandes d'appliquer à ces adeptes du bolchevisme leur excellente loi constitutionnelle de 1949.
Elle permet à la cour de Karlsruhe de dissoudre et de mettre sous surveillance les organisations totalitaires dès lors qu'elles menacent les institutions, ce que nous gagnerions aussi à faire en France.
JG Malliarakis
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En ce qui concerner les écologistes, je ne peux que citer, cet ancien jeune mineur, devenu un des plus grands solistes du monde ayant joué et enregistré avec Herbert von Karajan: Maurice André.
"Les écoligiste, disait-il, sont comme les tomates. Ils commencent "vert"pour finir "rouge".
Cette idéologie étatiste new-look, est le domaine de la manipulation par l'ignorance organisée. Leur idole fulgurante, déjà oubliée (ouf) Greta Thunberg ne prônait-elle pas de "sécher les cours" pour manifester, donc s'amuser entre copains. Prôner
l'ignardisme est me meilleur putil de la manipulation. Il et bien loin le "Siècle des lumières".
Rédigé par : Laurent Worms | jeudi 25 juin 2020 à 10:27
Si vous vous imaginez que l'Allemagne se protège contre les menées subversives marxistes avec cette loi de 1949, vous vous faites des illusions.
De fait cette loi est uniquement dirigée contre le nationalisme allemand, qui est interdit, sauf le NPD qui est toléré en tant qu'abcès de fixation permettant de répérer les éléments activistes et de les neutraliser. De toute façon dans le NPD la plupart des cadres et militants sont des agents de la police politique et c'est l'unique raison pour laquelle la République Fédérale Allemande n'a jamais interdit ce parti.
En revanche, le pouvoir en Allemagne entretient de ses deniers et protège les antifas, qui sont comme chacun sait une milice marxiste que le vrai pouvoir se garde sous le coude afin de réprimer au besoin les durs de la vraie droite, si ceux-ci faisaient mine de bouger.
Dans tout cela on voit encore une fois à l'oeuvre le vieux principe "pas d'ennemis à gauche", tellement utile aux maîtres du jeu.
Le pouvoir profond est intelligent et il sait ce qu'il fait. C'est ce qui le distingue de nos milieux, hélas, qui sont la plupart du temps dans le cirage.
Rédigé par : on nous prend pour des c... | jeudi 25 juin 2020 à 13:40
Les tyrans se cachent chez ceux qui veulent changer le monde.Ils sont nombreux et tapis dans l'ombre.On peut les repérer,ils sont: dans les partis "utopiques",l'administration,les associations,les cultes.Faites le compte!!
Rédigé par : Fernand | jeudi 25 juin 2020 à 16:49
Les Allemands ont effectivement une cour constitutionnelle qui vient de s'affirmer sur les plans financier et monétaire. Mais elle laisse le champ libre aux Antifas soutenus par Merkel. Dilemme ? Attendons pour voir.
Nous sommes autrement plus mal lottis avec toutes nos rues glorifiant les révolutionnaires régicides, et les pires révolutionnaires de tous pays, dont Lénine et Staline.
Et nos dirigeants, maintenant choisis par des mondialio-communistes étrangers, nous obligent à vivre selon leurs volontés avec leurs lois, décrets, et règlements qui nous sont généralement nuisibles ; et "adoptés" sans des pouvoirs législatifs dignes de ce nom.
Outre que la loi du plus grand nombre du régime, apparement incontournable, de démocratie porte déjà atteinte au projet divin de l'humanité - car elle n'est pas la loi naturelle - la politique n'est plus en France qu'un spectacle en dehors du champ politique puisqu'il n'y a même plus de débat.
Le bilan est donc affligeant et on ne peut plus avoir confiance dans ce régime faussement démocratique qui tourne à la dictature de fait pour mieux dérouler le tapis rouge aux islamo-communistes, et qui est à mon avis imposé par des forces extérieures.
Nous avons, c'est une hypothèse que j'avance librement, à faire face à une révolution transnationale contre l'Occident chrétien. Et elle s'appuie en France, à la fois sur l'étatisme à la française et les " forces de gauche ".
Rédigé par : Dominique | vendredi 26 juin 2020 à 00:06
Les élections, qu'elles soient municipales, départementales, ou nationales, ne permettent pas de changer de régime. On peut le regretter lorsqu'un régime à bout de souffle fait défaut à sa promesse, et a déraillé.
Aujourd'hui le régime démocratique est, en France ( et pas que ) plus celui du pouvoir de l'oligarchie, et il y est devenu une dictature de fait dans les mains des mondialistes. Cette dictature de fait de l'Exécutif et de l'Administration est certainement une exception française.
Petit à petit l'idée d'un changement de régime, plus que de numéro de constitution, fait donc son chemin. Et aussi celle du retour de la monarchie comme régime de rex publica. Du moins ce n'est plus un tabou et on en parle sans se gêner dans des milieux chrétiens, évidemment puisque Dieu est au dessus du roi, et patriotes, ce qui ne surprend pas étant donné la place primordiale donnée par les patriotes à la Souveraineté.
J'ai trouvé cet interview d'un membre, cousin, des familles royales qui fait le point d'abord sur l'échec de la démocratie en France, puis sur l'eventuel retour du Roi. Sans aborder les questions de la succession, ni tu type de monarchie.
Et c'est sur une chaîne patriotique, sans prétention ni polémique et en toute liberté. Une interview apaisée.
https://www.lesalonbeige.fr/charles-emmanuel-de-bourbon-parme-un-roi-pour-la-france-pourquoi-pas/
Rédigé par : Dominique | vendredi 26 juin 2020 à 17:58