On peut difficilement mettre, je crois, Mme Ruth Elkrief, et BFM-TV auquel elle consacre ses talents, au premier rang des adversaires de la Macronie. C'est pourtant elle, si mon souvenir est exact, que j'ai entendue pour la première fois au début de ce printemps, qui parlait de la gestion lamentable des masques, comme d'une tache indélébile marquant au fer rouge ce gouvernement que le monde ne nous envie guère.
Hélas d'un point de vue objectif, cette faute difficilement effaçable ne peut être considérée ni pour la première depuis 2017, ni pour la dernière.
Les déclarations commises à Alger sur la colonisation, qualifiée pendant la campagne électorale, de crime contre l'humanité[1], ont semblé, par exemple, encore plus impardonnables, et de nature à empêcher que l'on ne puisse jamais se rallier à leur auteur.
En effet, elles constituaient le prélude à d'autres atteintes irrémédiable à la dignité française et à l'identité européenne.
L'une des plus graves a été scellée par le parti LREM avec la loi Avia dont le propos théorique prétend lutter contre la haine sur internet. Ce 13 mai, le texte a été adopté en deuxième lecture à l'assemblée, par la majorité macronienne et elle seule.
Elle s'inscrit certes dans la suite de toute la série des lois mémorielles absurdes et liberticides adoptées, l'une après l'autre, par la cinquième république depuis 40 ans, notamment depuis cette Loi Pleven de 1971 dont on ignore toujours qui l'a réellement votée.
Cependant, on doit prendre acte que, cette fois les députés de droite, ceux du groupe LR comme des non-inscrits d'étiquette RN ont pratiquement tous voté contre.
Notons aussi que des oppositions se sont levées chez les radicaux du groupe Libertés et Territoires, et au sein de la gauche qui s'est globalement abstenue. Également, le 12 mai, Mediapart publiait un dossier terrible contre la promotrice du texte.[2]
Si le phénomène des sites internet, que nous appelons réseaux sociaux, induit la nécessité de règlements nouveaux, on pourrait se demander si la vraie question ne porte pas sur l'originalité de leur fonctionnement : dans le contexte du web 2.0, l'anonymat des intervenants fait porter sur les éditeurs juridiques des pages, une responsabilité disproportionnée. Remédier à ce travers ne devrait pas soulever de problèmes insolubles, mis personne ne semble s'en préoccuper.
En l'occurrence, pourtant, ce n'est pas à ce questionnement que répond la nouvelle loi.
Si un texte pareil était apparu au Nicaragua, ou dans une quelconque république bananière, catégorie vers laquelle semble désireuse d'évoluer le régime macronien, on pourrait se plaire à ironiser sur la signification même de ce mot. Là où il n'y a pas d'amour, est-ce nécessairement de la haine ? Montherlant, un peu oublié, c'est dommage, faisait lui-même l'apologie du mépris, qui, selon lui "fait partie de l'estime". Avec le propos de Mme Avia, conservera-t-on seulement le droit de demeurer dans l'indifférence ?
Observons avec Bruno Retailleau que "ce texte va confier aux GAFAM le soin de réguler une liberté publique, le soin de censurer. C'est la société de la surveillance généralisée que l'on nous propose". Et le chef de file des sénateurs LR renvoie à son discours de décembre 2019, lorsque la loi Avia se trouvait en discussion au sein de la chambre haute[3].
Et on tâtera bientôt, au sein des instances de censure du net, du poids des amis de l'islamo-terrorisme. La quête du politiquement correct caractérise, au plan électoral français la Macronie, au plan international les organisations patronnées par le financier Soros. Mais le vrai processus reste formaté par les Frères musulmans. Il évoluera bientôt vers une loi contre le blasphème, revendication mondiale de l'islamisme.
JG Malliarakis
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Apostilles
[1] cf. article publié le 15 février "Macron qualifie la colonisation de crime contre l’humanité".
[2] cf. article "Laetitia Avia, la députée LREM qui horrifie ses assistants".
[3]cf. son twitt du 13 mai 2020.
Le gang cosmopolite qui a propulsé M. Macron et l'a imposé via une élection trafiquée (élimination du vrai candidat d'opposition et mise en avant d'un leurre) remporte une nouvelle victoire et peut se féliciter de l'entourage de leur poulain.
Rédigé par : RR | samedi 16 mai 2020 à 01:52
Votre dernière phrase annonçant la venue d'une interdiction du blasphème est, certainement, dramatiquement prémonitoire. Elle est déjà en marche chez Facebook qui vient, il y a peu, de se doter d'un second conseil d'administration qui est exclusivement dédié à la surveillance de la pensee. L'inévitable membre du CFR, Gerges Soros y est présent avec un siège occupé par son Open Society ( société ouverte)...
... mais surtout c'est la présence d'un membre des terribles Frères Musulmans au sein de ce conseil d'administration de la police de la pensée qui révèle bien la véritable nature de cet organe de direction ! Au delà de la censure déjà en place chez les Gafa (1) il s'agira de protéger aussi l'islamisme. Et pourquoi, si ce n'est pour ensuite endoctriner les masses avec cette fausse religion, pour mieux détruire le christianisme ?
Remarquons que le pape officiel accompagne ouvertement ce mouvement, et ce n'est pas la première fois, puisqu'il a appelé " les fidèles de toutes les religions " à jeûner ensemble un jour avec les adeptes du coran. On comprend mieux, semaine après semaine, le coup qui démit Benoît XVI du trône de saint Pierre.
Il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas réaliser l'offensive idéologique islamiste, dans l'occident chrétien, qui accompagne ses massacres dans le monde entier.
( 1 ) aux Etats-Unis, ce sont des centaines de conservateurs de renom, qui ont déjà été bannis de Facebook, de de Twitter et d'autres plateformes. Twitter développe même une fonction qui analysera automatiquement, en direct, la pensée de celui qui est en train de saisir son court message, et l'avertira du risque de censure en lui posant une question automatique : " êtes vous certain de vouloir publier votre phrase ? " De son côté Bill Gates, l'ancien dirigeant d'Apple, également membre du CFR américain comme Georges Soros, vient de verser 2,4 millions au journal parisien de référence alors que son " don " était régulièrement de l'ordre de 500 mille, avant de dépasser 1 million en 2019.
Rédigé par : Dominique | samedi 16 mai 2020 à 06:42
Facebook et YouTube ont déjà embauché des milliers, oui des milliers de vigiles de la pensée, pour scruter en permanence leurs plateformes, dans le monde entier. Facebook a également créé une filiale pour former les jeunes journalistes à la " bonne information ". Ce sont les petits journaux locaux qui sont concernés. Tout ceci se fait silencieusement et n'est révélé, à ma connaissance, que par des conservateurs américains.
Rédigé par : Dominique | samedi 16 mai 2020 à 06:56
Avia, ça vole bas!
Rédigé par : minvielle | samedi 16 mai 2020 à 10:12
Lire tout simplement ce qu'en dit une de celles que cette Loi est soi-disant censée protéger :https://www.lepoint.fr/politique/zineb-el-rahzoui-pourquoi-la-loi-avia-est-une-faute-17-07-2019-2325195_20.php
Rédigé par : françoise | samedi 16 mai 2020 à 13:05
Marine Le Pen et son larbin Nicolas Bay à l'œuvre à propos de la disparition nullement regrettable de Jean Dussine:
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/la-deleguee-du-rn-dans-la-manche-rappelee-a-l-ordre-pour-son-tweet-apres-l-assassinat-de-jean-1589559659
Il faut que tout le monde comprenne enfin que Marine Le Pen et son entourage (Bay notamment, mais aussi Bardella et tous les autres y compris bien entendu Mademoiselle Nièce les belles cuisses) ne sont que des crevures cosmopolites immigrationistes au moins autant - j'aurai tendance même à dire davantage - que la plupart des autres dirigeants politiques français. Leur opposition est tout à fait factice, fausse, destinée à tromper l'électeur malheureusement souvent bien naïf (et mal informé).
Ceux qui les suivent encore sont soit des abrutis complets, soit des pourris eux-mêmes.
Marine Le Pen, c'est Laetitia Avia en plus fourbe.
Rédigé par : RR | samedi 16 mai 2020 à 13:31