Il paraît donc que ce 18 février à Mulhouse, chef de l'État, chef constitutionnel des armées, le président Macron a exprimé sa préoccupation devant ce qu'il appelle le séparatisme.
On nous assure que ses services et lui-même auraient prudemment réfléchi depuis plusieurs mois devant l'élément de langage le moins explosif face à un politiquement correct, parfaitement rodé quant à lui.
Il aurait désiré le mot qui coûterait le moins cher en termes électoraux et médiatiques.
Et pour cela, il a choisi le terme, sémantiquement, le plus inapproprié : car séparatisme implique un projet de séparation.
Mais, pour se séparer il faut être uni par quelque chose.
Or, la vérité c'est que nous ne sommes pas unis. Nous sommes en guerre, non pas avec un quelconque séparatisme mais avec l'islamisme : en Afrique avec l'opération Barkhane ; en Méditerranée orientale, où le Charles-De-Gaulle n'a pas appareillé pour une croisière touristique ; mais d'abord en France.
Ce n'est pas parce que le gouvernement cache la vérité de ces divers terrains d'affrontement qu'il ne la connaît pas.
C'est pourquoi sans doute, chose nouvelle et presque inouïe, Macron a osé désigner, – du bout des lèvres certes, mais quand même... – l'État qui, aujourd'hui pilote la subversion islamiste mondiale, celle des Frères musulmans : il s'agit bel et bien de la Turquie entre les mains depuis bientôt 20 ans du mégalomane islamiste Erdogan.
Candidate au rôle de petite Chine, aux portes de l'Europe, paradis de la contrefaçon et des trafics en tous genres, n'est-ce pas un certain Juppé, en 1993, qui l'a imposée, contre l'avis du parlement européen, non pas en tant que membre de l'Union européenne mais partenaire de l'union douanière ? Juppé l'homme de toutes les erreurs siège aujourd'hui au conseil constitutionnel.
Depuis lors, des flots ont coulé entre les rives du Bosphore. Et, dans ce pays qu'on nous vantait pour un fidèle et fiable allié de l'occident, un bastion de la laïcité et de la démocratie, les confréries de l'islamisme ont pu, à partir de 1997, entreprendre leur ascension.
S'emparent-ils des municipalités d'Ankara, d'Istanbul ou de Smyrne ? D'éminents spécialistes nous expliquent alors qu'il s'agit d'une version locale de la démocratie chrétienne.
Gagnent-ils, pour la première fois, les élections législatives de 2002 ? Les experts américains y voient le triomphe de leurs meilleurs alliés.
Et quand ils s'engagent dans l'aventure irakienne en 2003, ces mêmes experts galonnés la conçoivent avec l'appui d'une armée turque, supposée laïque. Ces troupes promises ne viendront jamais. Les Américains devront s'embourber dans une guerre désastreuse, recruter des dizaines de milliers de mercenaires. Car un certain Erdogan a commencé un virage en politique extérieure, que l'on se refuse à voir en face.
Explose-t-il sa haine en 2009 à Davos ? On ne veut pas y voir sa volonté de s'instituer comme chef mondial de l'islamisme.
Pour la première fois, pourtant, depuis la chute de l'Empire ottoman, le chef turc est applaudi comme un nouveau calife par des foules autrefois ralliées au rêve d'un nationalisme arabe.
Subit-il en 2013 la plus grave crise de sa carrière, la mobilisation des opposants, la rupture avec son dernier allié libéral et humaniste Gülen, la révélation du climat de corruption mafieuse et confrérique qui l'entoure ? On ne fait rien contre cet excellent partenaire de l'OTAN.
La suite est trop connue pour qu'on doive la rappeler au titre d'un passé, supposé révolu, aux yeux de nos communicants : elle fait partie de notre actualité et, surtout, de la triste situation présente du peuple turc. Ses pouvoirs vont être constitutionnellement renforcés, désormais presque illimités. Des centaines d'opposants ou d'esprits libres pacifiques sont emprisonnés. La presse est étouffée. Les derniers journaux libres ont été rachetés plus ou moins de force et transformés en instruments de la propagande officielle, etc.
Entre temps, son camarade Morsi a été évincé du pouvoir en Egypte par le peuple et par l'armée de ce beau pays millénaire, où existent encore des amitiés françaises, et une forte présence chrétienne malmenée précisément par les islamistes.
Mais en France on fait la fine bouche. Ce militaire qui les a chassés, qui ose protéger les Coptes, etc., est-il vraiment, sincèrement, un ami du politiquement correct ?
Soyons donc clair : ce n'est pas à un quelconque "séparatisme" que nous sommes tous confrontés, que nous nous sentions, que nous soyons, chrétiens, bouddhistes, juifs, laïcs, musulmans pacifiques, ex-musulmans étant devenus athées ou chrétiens, etc.
C'est face à l'islamisme en Afrique que nos forces sont engagées et que de jeunes soldats versent leur sang. De la part des moyens de désinformations hexagonaux, ils savent très bien ne devoir guère attendre de reconnaissance hélas; ni pour eux ni, pour les veuves et les orphelins qu'ils laissent derrière eux. De loin en loin, de façon d'ailleurs maladroite, on surjoue l'émotion le temps d'une cérémonie médiatisée dans la cour des Invalides. Mais rien ne suit vraiment et durablement.
J'invite ainsi la présidence de la république à se pencher sur le compte Twitter du chef d'État major de l'armée de terre. Il exprimant sa "profonde tristesse à l'annonce du décès du sergent-chef Morgan Henry, engagé sur #Barkhane."
Pas besoin de descendre bien loin dans les réponses que nos pires ennemis installent impunément, sous pseudonymes, sur les fameux réseaux sociaux pour voir, certes, que pas mal de Français rendent hommage à leur jeune et courageux compatriote, mais aussi que des islamistes se frottent les mains. Lisez certains d'entre eux : vous y verrez clairement quelle guerre intérieure nous est menée.
Que fait-on contre l'anonymat de leurs messages de haine antifrançaise ?
Et si vous vous demandez quelle sera leur prochaine offensive, lisez donc l'édition en langue française de l'agence officielle de l'État turc, Anadolu. Elle n'est pas destinée aux originaires de l'Hexagone mais elle est parfaitement disponible sur internet. Vous verrez quelles accusations incroyables elle diffuse auprès d'un certain public francophone, contre la France colonialiste, raciste, génocidaire et esclavagiste. Rien que ça...
Vous verrez bientôt ce flot de mensonges repris, sur divers tons, en pièces détachées, en Europe, à l'intérieur de nos frontières. [Les Français auront-ils encore longtemps le droit de dire "chez nous" ?]
JG Malliarakis
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Une conférence de JG Malliarakis organisée par par G Adinolfi : "Le défi islamiste de la Turquie"
Le 24 février à 19 h 30. Pour s'inscrire au dîner débat [prix du dîner : 30 €] contactez l'organisateur par SMS au 06 19 51 45 78 ou par courriel [email protected]
Et pendant que nos braves soldats combattent à l'étranger des islamistes au risque de leurs vies, Macron a osé s'afficher en France avec une islamiste entièrement voilée. Il laisse ou fait enfreindre ainsi la loi contre le port du voile intégral en France, alors que le Président est le garant de la loi. Lui qui fit son cinéma contre les gardes du corps israéliens qui pénétraient à son côté dans un territoire français à Jérusalem ! Ces ficelles, parlantes ou muettes, sont vraiment très grosses.
Cette photo dans une ville gravement islamisée dévoile aux islamistes en France et à l'étranger - auxquels elle est destinée - son programme caché : une fusion de la république française avec l'islamisme.
Les Francs s'ils voient la photo ( qui sera sans doute cachée par les gross médias ) réagiront. Ils pourront compter leurs chefs véritables, petits ou grands, déjà connus ou nouveaux nés, dans cette guerre qui nous est menée sur notre sol, et contre laquelle nos mauvais dirigeants ne s'opposent pas. Ils font même le contraire : il y a bien là une trahison.
https://www.fdesouche.com/1339031-mulhouse-une-femme-en-voile-integral-a-10cm-demmanuel-macron
Rédigé par : Dominique | mercredi 19 fév 2020 à 17:18
"Il laisse [M. Macron] ou fait enfreindre ainsi la loi contre le port du voile intégral en France, alors que le Président est le garant de la loi."
D'un autre coté, cette loi a un relent liberticide, c'est la même qui interdit de manifester masqué (d'un foulard par exemple), ce qui était indispensable pour certains d'entre nous, non pas parce que nous "cassions" contrairement à certains du "camp d'en face" mais tout simplement pour ne pas être reconnu à la télé par nos employeurs ou nos profs. Bien que n'étant plus concerné (ça fait belle lurette que je ne manifeste plus - je me demande d'ailleurs bien avec qui je pourrai le faire -, je ne peux que m'opposer à une telle loi. Tout cela rentre dans le cadre d'un glissement totalitaire du Pouvoir, et il faudrait être bien naïfs pour penser que seuls les "musulmans radicaux" en subiront les conséquences.
Rédigé par : RR | mercredi 19 fév 2020 à 23:54
"(…) mais tout simplement pour ne pas être reconnu à la télé par nos employeurs ou nos profs."
… et aussi pour ne pas être photographié par les photographes amateurs et "professionnels" (suivez mon regard).
Rédigé par : RR | vendredi 21 fév 2020 à 17:20
Et toujours pas de commandes de camions résistants aux mines où juste une pré-série a été construite (envoyée en totalité en Afghanistan), la commande en série a été annulée par Sarko et nos soldats continuent à mourrir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aravis_(blind%C3%A9)
Rédigé par : françoise | lundi 24 fév 2020 à 10:12