À Londres et à La Haye, ce 29 novembre, la guerre continuelle, que l'islamo-terrorisme mène contre l'Europe, frappait à nouveau. Et, comme d'habitude, la première de nos fragilités consiste à ne pas accepter de voir et de nommer cet ennemi. Supposant l'islam religion pacifique, nos bons esprits se refusent à considérer qu'il se réclame d'un fondateur admiré comme chef de guerre[1].
Une émotion légitime, que l'auteur de ces lignes partage, accueillait, ce 25 novembre en France, la nouvelle de la mort au Mali de 13 soldats. Et l'hommage de la nation devrait, dans de telles circonstances, soutenir ces hommes et leurs familles engagés en première ligne dans la défense de l'Europe et de notre civilisation, issue du christianisme, contre la sauvagerie sanguinaire des djihadistes.
Ne perdons pas de vue cependant, en l'occurrence, que ce sont deux hélicoptères militaires français qui se sont heurtés l'un à l'autre. Et si Daesh a cru bon de revendiquer, dans un communiqué du 28 novembre, la gloire de cette collision, cette vantardise opportuniste a été démentie dès le lendemain par le chef d'État-Major des armées françaises le général Lecointre.
Qu'on me permette ici de comparer d'abord deux chiffrages des morts de chaque côté.
Auditionnée au Sénat le 27 février 2019 la ministre des Armées Florence Parly dénombrait à hauteur de 600 les djihadistes neutralisés dans l'opération Barkhane depuis 2015.
Au 11 novembre, de notre côté, le chef de l'État pouvait comptabiliser 549 militaires tués[2], dans les opérations extérieures, menées sur décision du gouvernement de Paris dans d'innombrables pays, depuis 1963. Une telle statistique macabre s'est aggravée de 13 victimes supplémentaires mais elle demeure inférieure, et de très loin si on la rapporte à son étalement sur 56 ans, au rythme des pertes adverses, sur un seul théâtre d'opérations, en 4 années.
Rappelons à cet égard que si la mort des nôtres nous bouleverse, celle de nos ennemis les stimule.
Nos bons esprits politiquement corrects croient possible une guerre sans morts, fraîche et joyeuse, pour reprendre la formule utilisée par les radicaux-socialistes dans les années 1900, avant la saignée de 1914-1918.
Souvenons-nous de l'intervention en Afghanistan. Entreprise en 2001, sous le gouvernement Jospin, elle se déroulait sous commandement Otan. Elle exprimait une solidarité, scellée par le traité de 1949 et mobilisée par les attentats du 11 septembre, auxquels on souhaite répondre en liquidant les talibans et al-Qaïda.
La mise en œuvre de l'alliance supposait le principe "on est venu ensemble on partira ensemble".Or, la fragilité française conduisit à s'écarter de la règle. La défection fut décidée sous la présidence Sarkozy. Celui-ci, au début de son mandat, n'avait pas hésité pourtant, à rendre des hommages appuyés aux unités de chasseurs alpins présentes en cette terre lointaine. En novembre 2009, 3 850 militaires français sont engagés. En 2010 encore, 250 soldats supplémentaires sont envoyés. Le contingent français, quatrième contribution de la coalition, atteint alors le nombre de 4 000 .
Mais, fin 2012, les forces combattantes sont retirées. Et, le 31 décembre 2014, les 150 derniers soldats français de la mission Pamir, passaient le relais à un contingent turc[3].
Depuis, les courageux Afghans qui avaient servi d'interprètes de nos soldats attendent encore la reconnaissance de leurs services.
Le gouvernement de Paris n'a pas supporté de compter 89 soldats morts pendant les 13 ans de présence française en Afghanistan. Cette défaillance n'a pas manqué d'être repérée dans les autres capitales alliées.
Au Mali, en 2014, face à une situation militaire catastrophique, Hollande décidait de se porter au secours d'une armée en débandade, d'un pays en pleine décomposition, d'un État gangrené par la corruption, qui se refuse au rapatriement des innombrables immigrés illégaux dont il inonde la Seine-Saint-Denis.
Depuis, un retournement dialectique s'est produit. Les 4 500 soldats français salués au départ comme des protecteurs, des pacificateurs, des libérateurs, sont désormais dénoncés, et en partie ressentis, comme des néocolonisateurs. Ce jugement est évidemment issu, aussi, de l'enseignement que distille notre Éducation Nationale monopoliste, y compris dans l'Hexagone, auprès des populations dites des banlieues.
La fragilité conceptuelle ne s'arrête pas là. Que vaut en effet le discours, euphémique et administratif, sur ce qu'on nomme pudiquement radicalisation, mais aussi sur l'obligation de laïcité ?
En théorie par exemple, une simple prière au bureau, cela peut entraîner une radiation définitive des services de police. Ceci vaut sur le papier. Certes, dans la pratique, depuis l'attaque d'octobre à la préfecture de police, le nombre des dénonciations, des signalements de policiers et des soupçons de radicalisation s'est multiplié. On en a compté une centaine en deux mois ; elles ont été classées sans suite. Le préfet Lallement n'a su demander la suspension que de 3 agents ; il n'en a obtenu qu'une seule.
Comme pour le communisme, tout se passe comme si l'expérience historique ne nous enseignait rien. Nos bons esprits politiquement corrects se refusent à en tirer les leçons. On continue de vouloir ignorer, par conformisme anticolonialiste, la dimension religieuse de la Guerre d'Algérie[4]. On juge tellement plus confortable, consensuel et progressiste de fermer les yeux sur la signification de la Toussaint sanglante de 1954, quand le FLN affirma dans le sang de ses première victimes innocentes son objectif de "restauration de l'État algérien"(lequel n'avait jamais existé) et l'inscrit "dans le cadre des principes islamiques". En 1955, les massacres de Philippeville ouvrent les yeux d'une partie des responsables républicains. En 1956, le congrès de la Soummam entérine l'adhésion de l'insurrection à l'unanimisme autoritaire de l'islam. Depuis, 57 années de dictature islamo-étatiste dans ce pays en ont confirmé la tragédie. Aujourd'hui encore, ses dirigeants incapables et corrompus font reposer sur la France les responsabilités de leur propre échec.
Et nos fragilités consistent toujours à ne pas voir en face les réalités de l'islamo-terrorisme.
JG Malliarakis
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Deux livres indispensables pour comprendre l'islamisme
Le temps est venu pour l'opinion éclairée de mieux connaître ce monde, dont se réclament les islamo-terroristes auxquels sont confrontés nos pays. Deux livres essentiels nous semblent à cet égard mériter d'être recommandés ici.
"L’Islam Croyances et institutions" par Henri Lammens... Au moment où l’islamo-terrorisme a déclaré la guerre à l’occident, tous les bons esprits font mine de distinguer l’islam modéré de l’islamisme extrême, de postuler l’hypothèse d’une laïcité applicable à la religion musulmane... Ce livre, aux antipodes de toute polémique inutile, explique clairement les notions nécessaires à la connaissance objective et réaliste de l’islam.
et "Qui était Mahomet ?" par Henri Lammens. Le grand islamologue, pose la question "Mahomet fut-il sincère ?"
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Apostilles
[1] cf. Henri Lammens "Qui était Mahomet"
[2] Chiffrage officialisé ce 11 novembre par le discours d'hommage du président
[3] cf. in Le Monde du 31.12.2014 : "Afghanistan : l'armée française quitte le pays après treize ans de présence"
[4] cf. Roger Vétillard "La Dimension religieuse de la guerre d'Algérie, 1954-1962": prémices et conséquences ed. Atlantis 2018, 190 pages.
Oui nlus sommes devenus fragiles, mais le peuple voit très bien les réalités de l'islamisation et du grand remplacement. On parle bien dans les bistrots.
Comme le dit Fiona, à laquelle nos dirigeants ont fait crever un de ses yeux : ( cf l'entretien rapporté par RR dans votre chronique précédente)
Fiorina Lignier : " Je suis fière d’être française, mais j’ai l’impression d’assister au délitement du pays sous mes yeux (enfin mon œil) impuissants. La France doit faire face à de nombreux défis : le Grand Remplacement, le mondialisme, l’Union européenne, la désindustrialisation, le libéralisme à outrance, les minorités revendicatives, la déculturation, la décadence, la culture de la repentance… Cependant, les Gilets jaunes du 17 novembre 2018 font naître un espoir. Celui d’un peuple qui est prêt à se soulever contre ses élites qui souhaitent le détruire. Je suis optimiste pour l’avenir, les Gilets jaunes ne sont que le début… "
Elle a 20 ans, elle n'a certainement pas la connaissance historique de notre chroniqueur préféré, et pourtant elle parle mieux que n'importe lequel de nos mauvais dirigeants depuis 1958.
Elle incarne l'espoir pour la France, un espoir fragile mais réel.
Rédigé par : Dominique | samedi 30 nov 2019 à 20:53
Depuis plusieurs dizaines d'années, chaque jour ou presque, nous apprenons qu’un terroriste islamiste a provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes en se faisant exploser dans une file d’attente, un autobus ou un restaurant. La bombe humaine en question peut être une belle adolescente ou un garçon de moins de quinze ans. Si tout le monde s’en épouvante à juste titre, bien peu s’interrogent sur le sens, les raisons profondes de ces actes, qui doivent être cherchées dans la spiritualité et l’environnement social des “Croyants”.
Premièrement, je fais du Croyant de l’Islam un serviteur dévoué à mort, à plat ventre devant (ce qu’on lui dit de) la volonté d’Allah : l’idée si fortement chrétienne que l’homme puisse partager une liberté quelconque avec son Créateur dans le destin du monde, qu’il doive mobiliser sur terre son intelligence et sa liberté pour servir son prochain et faire retour après cette vie à la Divinité, cette conviction mystique n’a aucun sens aux yeux des croyants de l’Islam, toutes obédiences confondues. Elle constitue même pour eux une impiété considérable, comme insulte à la transcendance et à l’omnipotence d’Allah.
Deuxièmement, je me sers de la piété et de l’absolutisme de la femme musulmane au foyer pour faire de mon croyant un disciple qui ne se posera jamais de questions sur le bien-fondé des règles sociales de la Charia et des principes politiques du Coran : confusion des intérêts de l’Islam avec ceux de l’Etat, justification de l’esclavage ou de la mise à mort pour les Infidèles, négation de la liberté et de l’égalité des hommes devant Dieu, relégation des mères et des épouses au rôle de militantes, instigatrices et gardiennes de la soumission des enfants.
Troisièmement et enfin, je mobilise en permanence – au service de l’influence internationale des imams promoteurs de “la vraie foi de Mahomet” – la force d’ébullition intérieure de ces millions de croyants privés de toute liberté de penser, de se distraire, de séduire, et même de toute vision objective sur ce qui se passe dans l’univers des “Roumis”... Cela s’appelle le Djihad. On l’actualise depuis douze siècles sur le même ressort, avec des stratégies de destruction ou de conquête qui peuvent naturellement évoluer.
Le kamikaze se cherche un “idéal” dans la mort – celle des autres, la sienne, qu’importe – faute de l’avoir trouvé dans la foi de ses pères ou dans les leçons de la vie. Un idéal qui tue, et qui en fasse des martyrs en tuant. Si les victimes sont désignées par Robespierre, Staline, Khomeini, c’est plus facile de tuer. Et si Allah lui-même récompense le “martyre” de l’assassin, parce qu’il a massacré des Infidèles, c’est que le moudjahid enfin redevient une personne digne d’être reconnue pour ses propres mérites et récompensée.
Cette “religion” fabrique en somme ses kamikazes, quand bien même elle en condamnerait publiquement le principe, par la chape de dépersonnalisation permanente que les imams imposent aux croyants. C’est ainsi que les choses se passent aujourd’hui sur les terrains explosifs de l’Islam, qu’on le veuille ou non, et j’attends encore le théologien musulman qui nous démontrera de façon convaincante que ça pourrait se passer autrement.
Hugues Kéraly
Rédigé par : Hugues Kéraly | samedi 30 nov 2019 à 21:40
"Si la mort des nôtres nous bouleverse, celle de nos ennemis les stimule."
Dans une certaine mesure. Le dogme religieux est une chose, l'attachement commun à la vie en est une autre.
Rédigé par : Robert Marchenoir | samedi 30 nov 2019 à 21:43
Je préférerai que les Chasseurs alpins soient affectés à la garde de nos frontières en montagne plutôt qu'en Afghanistan (ou en Afrique).
(même si le règlement de la question migratoire passe avant tout par la suppression de ce qui la crée)
Rédigé par : RR | samedi 30 nov 2019 à 22:18
"Une émotion légitime, que l'auteur de ces lignes partage, accueillait, ce 25 novembre en France, la nouvelle de la mort au Mali de 13 soldats."
En tout cas, elle n'est pas partagée par ces ordures (et détraqués sexuels) de Charlie Hebdo:
https://www.ladepeche.fr/2019/11/30/militaires-morts-au-mali-des-caricatures-de-charlie-hebdo-provoquent-lindignation,8573342.php
Je m'honore d'être depuis toujours viscéralement ANTI-Charlie.
Alors, il arrive ce père adoptif ?
https://www.parczoologiquedeparis.fr/fr/vie-du-zoo/premiere-sortie-des-lionceaux-2156
Rédigé par : RR | samedi 30 nov 2019 à 22:48
Remarquez que chaque fois nous sommes à une ou deux semaines avant une élection Anna Linth en Suède avec le référendum de l'€uro Joy Cox pour le Brexit aujourd'hui dans 13 jours
le parlement sans parler de nombreuses autres proche des votes toujours avant comme ci elles sont destiné à influencer le résultat.
pour Anna ce fut un fou Serbe qui sortait d'un psychiatrie 5 jours, pour Cox ce fut un fou extrémiste de extrême droit obéissance américaine cette fois un terroriste en cours de recyclage à qui profit le crime?
Rédigé par : Wijngaards | dimanche 01 déc 2019 à 11:34
Défendre les populations africaines martyrisées par des Islamistes est un devoir pour les chrétiens d'occident. La France a le mérite d'être présente au Mali. C'est l'honneur des soldats français de s'y battre et de consentir au sacrifice de leur vie. Et c'est la honte des autres soldats européens de ne pas les accompagner dans les combats en Afrique.
Mais notre premier devoir est de nous défendre nous même, Français, et Européens. Pour ces deux motifs - défendre des Africains et les Européens - les soldats de l’OTAN devraient intervenir en Afrique.
Or la Commission européenne a une feuille de route qui est avant tout immigrationniste. Et les mauvais dirigeants français et allemands s'étaient précipités pour signer le Pacte migratoire mondial élaboré par l'institution mondialiste ONU.
Dans ces conditions les frontières de l'Europe et de la France continueront à être grandes ouvertes à l'immigration islamiste par mer, route, fer, et air, pour un Grand remplacement déjà largement inscrit dans la démographie. ( i )
Alors pour nous, la seule issue pour que survive la France éternelle de Clovis - premier roi chrétien des Francs - est que la France sorte de Schengen, stoppe toute immigration, et fasse remigrer les immigrés qui n'abjureraient pas la Charia et le Djihad.
( i ) Prenant le train en marche, Delevoy maintenant sous ministre, illusionniste et traître parmi les autres, vient de vendre la mèche : il appelle à 50 millions de nouveaux immigrants d'ici à 2050 pour... financer nos retraites - mdr.
Rédigé par : Dominique | dimanche 01 déc 2019 à 22:10
Feu le Parti Communiste, aujourd'hui c'est la France Insoumise qui prend le relais du soutien de gauche à l'islamisme radical via un pseudo anti colonialisme.
Mélenchon demande le retour des soldats français du Mali déroulant ainsi un tapis rouge au émules locaux d' Al Quaida ou de l'état islamiste.Un Afghanistan en face de l'Europe, cela ne le dérange pas.
Rédigé par : Laurent Worms | lundi 02 déc 2019 à 12:41
Nous n'avons aucun devoir envers les Africains et eux n'ont aucun devoir envers nous.
C'est ce que de plus en plus d'Européens (et d'Américains) commencent enfin à comprendre.
La colonisation a été une immense erreur.
Rédigé par : RR | lundi 02 déc 2019 à 16:11
suite
Forte communauté malienne en Ile-de-France d'un coté, armée française au Mali de l'autre, on croirait que ce dernier pays est une "province française" comme l'était (et ne l'est heureusement plus) d'après certains l'Algérie.
Je rappelle nombreux témoignages à l'appui, que cette présence militaire française en Afrique est unanimement condamnée par les Africains noirs (sauf évidemment par les potentats locaux imposés par "nos" dirigeants au mépris de toute règle démocratique).
Bienheureux Suisses dont les dirigeants comme le rappelle Oskar Freysinger n'ont jamais versé dans le colonialisme aussi bien officiel que déguisé et n'engagent pas leur pays dans des conflits qui ne sont pas les leurs.
https://ripostelaique.com/il-y-a-10-ans-le-peuple-suisse-disait-non-aux-minarets-islamiques.html
Rédigé par : RR | lundi 02 déc 2019 à 21:34
https://lesobservateurs.ch/2019/12/07/la-suisse-doit-se-defendre-contre-lislam/
Ça c'est pour la Suisse, qui est aujourd'hui en grand danger d'islamisme comme tous les pays d'Europe. Souvenons nous aussi que les mercenaires suisses ne furent pas les derniers à se battre pour le Bien en Europe. Et que si Louis XVI ne leur avait pas interdit de tirer aux Tuileries, la France n'en serait pas là.
Pour l'intervention de notre belle Armée au Mali, votre anticolonianisme vous aveugle : car c'est une guerre contre l'Islamisme que mène là bas nos soldats pour la France et l'Europe et non une guerre coloniale ( de l'uranium il y en a plus et partout dans le monde). Remettez votre pendule à l'heure et vivez le temps présent avec son danger mortel pour la France et l'Europe.
Cela devient énervant à la fin ce rabachage anticolonial, dont la France n'a d'ailleurs pas à rougir sinon d'avoir abandonné ces populations, avant qu'elles puissent s'assumer ; et d'avoir mis en danger d'islamisme toute l'Europe en quittant l'AFN.
Rédigé par : Dominique | dimanche 08 déc 2019 à 22:36
@ Dominique
Pour les Africains qui sont encore jusqu'à nouvel ordre chez eux en Afrique, il s'agit de néocolonialisme et d'une présence militaire étrangère indésirable. Et si comme je l'ai déjà écrit, je n'ai jamais rencontré de Cubains, en revanche des Africains noirs j'en ai connu, et plus d'un, et ils sont unanimes pour condamner ces interventions militaires.
La France pas plus que les autres pays européens n'avaient de devoir en Afrique, sinon celui de laisser vivre les populations locales comme elles l'entendaient, et c'est toujours vrai aujourd'hui.
Donc aucune repentance pour le passé colonial de la France, mais aucune fierté non plus.
(les dirigeants de l'époque à l'origine de cette folie ont sur leurs mains le sang de nos soldats morts "là-bas" pour rien; eux s'ils étaient encore en vie pourraient par contre sur ce fait précis faire repentance)
Rédigé par : RR | lundi 09 déc 2019 à 04:03
@ RR
Vous n'arrivez pas à voir que la survie de l'Europe a toujours été mise en péril extrême sans cesse depuis le 7ème siècle, parce que vous ramenez, à tort, les guerres défensives, insuffisantes d'ailleurs dans la profondeur et dans le temps menées en Afrique du Nord à des ambitions coloniales.
Il n'en était rien sur les rives de la Méditerranée, et au delà.
L'islam a toujours été conquérant et il l'est encore plus que jamais avec les invasions civiles du grand remplacement. Le dirigeant algérien a parfaitement expliqué la stratégie islamique, et dans notre Assemblée nationale. Erdogan a fait des terribles déclarations semblables.
Les guerres menées par les arabo-islamistes ont toujours été des guerres d'agression, et pareil pour celles menées par la suite par l'Empire ottoman. Les guerres menées par des Européens furent strictement défensives, et de secours.
La conquête des lieux saints chrétiens puis la conquête rapide de l'Espagne fut stoppée à Poitiers fort heureusement. Lépante fut une gigantesque victoire défensive sur la flotte ottomane mais ne fut pas prolongée par une conquête terrestre. De même l'extraordinaire sauvetage de Vienne vit le départ des centaines de milliers d'Ottomans qui avaient envahi l'Europe, sans que les Européens veuillent et puissent ensuite poursuivre les agresseurs islamistes..
Par contre l'Europe perdit de façon décisive des guerres d'agression ottomanes. La bataille du Kosovo perdue par les Serbes a laissé des traces désormais contemporaines tragiques, comme la chute de l'Empire byzantin par la prise de Constantinople, désormais Istanbul, et jamais reprise par les chrétiens.
L'Espagne fit une guerre défensive en poursuivant la Reconquista au 15ème siècle sur l'Afrique du Nord mais se retira au début du 18ème siècle. Il fallu attendre 1830 pour que, enfin un roi de France Charles X décida de mettre fin aux piratages des barbaresques Ottomans qui ravageaient la Méditerranée, en envahissant l'Afrique du Nord. Hélas cette occupation salvatrice pour supprimer la mise en esclavage des Européens fut ruinéee par une trahison finale en 1962, date à laquelle la France livra aux islamistes les départements français en AFN après une guerre gagnée contre les islamistes algériens.
Enfin alors que l'Empire ottoman devait être démantelé après sa défaite à l'issue de la Grande Guerre, il n'en fut rien puisque les Turcs déchirèrent le Traité de Sèvres de 1920, et exterminèrent les Grecs d'Anatolie et les Arméniens sans aucune réaction des vainqueurs. Et les protectorats français et anglais sur la Syrie et la Palestine, décidés au Congrès de Lausanne en 1924 connurent les échecs que nous savons. Censés protéger les Chrétiens d'Orient ils échouèrent, et aujourd'hui l'intégrité du Liban se trouve menacé par le Hezbollah.
Pas de colonialisme donc dans ces guerres qui furent toutes défensives. Et malheureusement depuis près de deux siècle les régimes démocratiques européens n'ont plus vu le danger islamique, et ils livrent actuellement toute l'Europe à une invasion islamique par un grand remplacement civil, depuis l'Afrique, l'Orient, et l'Asie, organisé par les dirigeants des états ( sauf exceptions) et jusqu'au coeur de la Commission européenne !
L'Empire autrichien, rempart de tous les temps contre les invasions islamiques fut par contre démantelé, par le Traité de Versailles expliqué récemment encore par notre chroniqueur préféré.
Il n'est que temps pour contrer ces forces démoniaques, là où elles sont en Afrique, en Orient, et en Asie, et chez nous, à l'Intérieur des frontières européennes ( qui sont les passoires à Schengen) puisque nos dirigeants appellent les envahisseurs en leur donnant le doux nom de réfugiés. Ce ne sera pas une mince affaire puisqu'il s'agit d'une guerre mondiale en réalité et qui ne dit pas son nom. Celle que l'islamisme mène et a toujours mené contre le christianisme et que l'Europe a contré du 7ème au 17ème siècle par l’Épée et la Croix.
Les islamistes n’épargnèrent pas les autres religions puisque le plus grand génocide de tous les temps fut celui des Hindous, exterminés par centaines de millions par les Mogols.
Il convient donc, sur le plan des idées du moins, de ne jamais reprendre le langage de nos ennemis gauchistes, qui la ramènent avec leur colonialisme, pour introduire leur repentance et leur vivre ensemble ( avec les populations de la Charia et du jihad) ; vous connaissez le Congrès de Bakou, avec le livre de JGM, relativement à l'alliance des communistes ( aujourd'hui on dit les gauchistes) avec les Islamistes.
Oui les soldats qui se battent au Mali comme en Afghanistan sont des héros ; mais ils ne suffiront pas, tant à l'extérieur qu’à l'Intérieur de l'Europe et particulièrement de la France. C'est la survie des peuples européens qui est en jeu et la majorité des Européens le comprennent enfin.
Rédigé par : Dominique | lundi 09 déc 2019 à 13:49
Le lien suivant en complément de mon message de ce jour à 04:03:
http://alawata-alaindebenoist.blogspot.com/2014/01/les-droits-de-lhomme-nouveau.html?m=0
Rédigé par : RR | lundi 09 déc 2019 à 17:54
@ Dominique
Commençons donc par régler les problèmes CHEZ NOUS avant de le faire (si cela NOUS est réellement nécessaire) chez les autres. Or j'ai l'impression désagréable que "nos" dirigeants font exactement l'inverse.
"Il convient donc, sur le plan des idées du moins, de ne jamais reprendre le langage de nos ennemis gauchistes, qui la ramènent avec leur colonialisme, pour introduire leur repentance et leur vivre ensemble"
Ce n'est pas moi qui dirai le contraire, mais il faut rappeler (et le lien que je donne dans mon message précédent le précise) que si la Gauche verse depuis des décennies dans l'anti-colonialisme, c'est bel et bien elle qui a initié les conquêtes coloniales, et que c'est ce qu'on appelle la Droite (au sens large) avec les républicains Déroulède et Barrès puis le royaliste Maurras qui ont tenté de s'y opposer. Déplorer cette page de notre Histoire (en raison pas seulement du non-respect du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes mais aussi de ce que ça nous a coûté à nous en pertes humaines et financières sans aucun avantage en retour [lire les analyses de Guillaume Faye]), ce n'est pas vraiment adopter je pense la position repentante des "gauchistes" et des adeptes du "vivre ensemble" !
J'ai toujours eu ces positions avant même de découvrir que c'étaient celles de la "Nouvelle Droite", des groupes nationalistes-révolutionnaires, et qu'au fond j'étais beaucoup moins isolé sur ces questions que je le pensais.
Rédigé par : RR | mardi 10 déc 2019 à 01:38
@ Dominique
J'ajoute quand même que vous avez je pense mal interprété certains de mes propos peut être pas assez clairs.
Ainsi pour ce qui est de la conquête de l'Algérie; je sais parfaitement qu'elle n'a été faite que dans le cadre d'une action de légitime défense et vous avez raison de le préciser (ainsi que tous les autres faits qui ont bel et bien eu lieu ainsi que vous les décrivez). Là où je ne suis pas d'accord, c'est dans la "solution" trouvée pour l'Algérie, à savoir la colonisation définitive du territoire qui comme l'a reconnu bien plus tard De Gaulle (que pourtant je n'apprécie guère, mais là il avait vu juste) était à la longue ingérable. Des incursions avec répression impitoyable et libération de nos prisonniers voire à la limite occupation temporaire pour mettre au pas les pirates auraient été à coup sûr préférable.
Rédigé par : RR | mardi 10 déc 2019 à 01:59
" Des incursions avec répression impitoyable et libération de nos prisonniers voire à la limite occupation temporaire pour mettre au pas les pirates auraient été à coup sûr préférable."
Cher RR vous restez néanmoins dans vos positions anticoloniales et elles vous empêchent voir les réalités en France. La vérité historique est que les Arabo-islamistes ont envahi l'Afrique du Nord où elles ont chassé des Berbères chrétiens des plaines vers les montagnes. Leur dessin, et leur destin, a toujours été la razzia, la conquête par le cimeterre, la soumission des populations et leurs conversions forcées. Puis il y eut les Ottomans. Et l'application de l'inhumaine loi islamique : charia etc.
Des rois de France essayèrent de mener ces opérations ponctuelles pour délivrer les esclaves, mais les galères royales n'avaient pas la puissance de feu face aux canons d'Alger.
La Reconquista espagnole menée au dela de l'Espagne, selon le testament d'Isabelle la Catholique, sur les côtes et terres d'Afrique du Nord était la bonne solution. Après le retrait des Espagnols au début du 18ème ( sans doute pensaient ils que les Arabes étaient définitivement calmés ?) l' intervention française fut nécessaire. La bonne étoile de la France la transforma en peuplement par des Français ( d'Alsace Lorraine notamment) et des Espagnols.
Mais l'Islam est la matrice des islamistes conquérants et ils ne renonceront jamais à conquérir l'Europe, ( comme ils ont conquis d'autres pays lointains) ne sachant faire que cela à cause de l'obscurantisme de leur système politique et pseudo religieux.
La république française en AFN n'a plus vouloir voir cela hélas. Alors qu'il eut fallu rechristianiser les Berbères et christianiser les Arabes. Et renvoyer en Arabie les adorateurs du djihad et de la xharia. C'eut été évidemment possible au fil du temps, à condition de connaitre et de se souvenir de l'histoire. Mais même l'Église catholique n'a pas fait son travail d'évangélisation.
Ce que vous ne voyez pas, à mon avis, en ne regardant la géopolitique qu'avec des lunettes d'indépendance des pays, c'est qu'il n'y avait pas de pays en AFN mais des tribus arabes d'occupation, puis des navires de guerre de l'Empire ottonan.
Avec des raisonnements comme ceux là, l'islamisme a continué sa conquête... en changeant de tactique. C'est par l'invasion civile que s'est déroulé la conquête islamique de la France. Ce qu'on appelle le grand remplacement est une guerre qui nous est faite, aux peuples mécréants. Idem contre d'autres pays d'Europe, la Grande Bretagne notamment depuis longtemps, et d'autre plus récemment ( jusqu'en Suède qui a de bonnes pompes, idéologiques et financières, pour le grand remplacement).
Et maintenant, ces idiots et traitres qui dirigent la Commission européenne ont repris à leur compte la propagande gauchiste et ouvrent en grand les frontières européennes aux vents islamiques d'Asie, d'Orient, d'Afrique, et leur affectation par pays européens : Poitiers, Lépante et Vienne au secours !
Alors que nous devrions mettre en route les forces armées de l'OTAN vers des pays de ces continents, fermer les frontières européennes aux ressortissants de ces pays ( comme aux USA) et renforcer les forces de gendarmeries et de renseignements pour désislamiser la France, et l'Europe, avec une nécessaire expulsion des irréductibles du Djihad et de la Charia.
Avez vous lu les prévisions démographiques, et l'islamisation inéluctable qui ira avec ?
Rédigé par : Dominique | mardi 10 déc 2019 à 18:37
@ Dominique
"Et maintenant, ces idiots et traitres qui dirigent la Commission européenne ont repris à leur compte la propagande gauchiste et ouvrent en grand les frontières européennes aux vents islamiques d'Asie, d'Orient, d'Afrique, et leur affectation par pays européens : Poitiers, Lépante et Vienne au secours !"
L'essentiel du problème est là.
Rédigé par : RR | mercredi 11 déc 2019 à 15:19
@ Dominique
Un autre crime "occidental" a été d'agresser puis de renverser les régimes arabes laïcs: bassiste de Saddam Hussein en Irak, Jamahiriya du colonel Kadhafi en Lybie. Heureusement grâce à Vladimir Poutine, cette même manœuvre criminelle a échoué en Syrie.
Rédigé par : RR | mercredi 11 déc 2019 à 17:34
https://www.valeursactuelles.com/politique/le-sort-des-chretiens-dorient-est-le-prelude-de-notre-propre-sort-le-vibrant-plaidoyer-de-francois-fillon-au-senat-113957
Rempli de bons sentiments, l'ancien premier ministre de la France, me paraît tomber dans l'illusion de la grande fraternité universelle... qui n'est pas l'amour apporté aux hommes par Jésus-Christ, Fils de Dieu, qui donna sa vie pour sauver l'Homme.
L'amour et la force ne sont pas incompatibles, et il renonce à la force pour protéger les siens. Comme il renonça, alors premier ministre à faire reculer l'islamisation de la France : cf. son discours affligeant à l'inauguration de la mosquée d'Argenteuil.
Il pris ensuite conscience, certainement bouleversé par le désastre annoncé par les informations des préfectures parvenant à Matignon, mais trop tard et il écrivit enfin son petit livre contre l'islam juste avant l’élection présidentielle et n’étant plus au pouvoir.
C'est son chemin et il lui appartient comme à d'autres ; mais d'autres choisissent d'offrir leurs vies pour que survivent leurs compatriotes et aussi des Africains, ce sont ces soldats français tombés au Mali.
Y a t il en effet un autre moyen que la force pour survivre face à cette fausse religion, ( dont on sait maintenant qu'elle fut inventée par une secte juive pour contrer l'expansion du christianisme) ?
C'est la question : comment face à l'islam survivre sans la force ?
Rédigé par : Dominique | jeudi 12 déc 2019 à 19:53
On peut lire (ou relire) le chapitre "L'idée coloniale en France", un des meilleurs du très remarquable "Vu de droite" d'Alain de Benoist (réédité).
Rédigé par : RR | vendredi 13 déc 2019 à 22:19