Ayons aujourd'hui, d'abord, une pensée pour rendre hommage aux soldats français tombés en Afrique pour la défense de l'Europe. Elle nous renvoie hélas aux centaines de milliers de nos grands-parents sacrifiés entre 1914 et 1918, dans un conflit européen, sans que nos dirigeants aient su empêcher par leurs décisions de 1919 que les combats reprennent en 1939.
L'histoire recommence toujours.
Ce qui se passe par exemple, en ce moment à Hong-Kong, où le régime de Pékin, cherche à tordre le bras à ceux qui croyaient aux accords de rétrocession de 1997, semble étonner nos bien-pensants. La Chine en effet, est en train de s'affirmer, sinon comme la principale puissance du monde, du moins comme la vraie rivale des États-Unis. Or, elle s'écarte des règles convenues lors de l'abandon de la dernière colonie britannique.
Il ne faut pas tenir pour totalement négligeables les modestes outils dont disposent les militants de la Liberté. Or, leurs seules ripostes possibles reposent, non sur les fausses garanties des accords internationaux, mais sur une lutte intelligente et courageuse, souvent soutenue par la foi chrétienne. Réponses du faible au fort, les actions de la jeunesse et du peuple de Hong-Kong ne se traduiront pas nécessairement par la défaite de l'opposition. Mais bien naïfs ceux qui croient encore possible de faire reculer un pouvoir dictatorial par de vertueuses condamnations morales.
Les 14 points de Wilson, furent formulés en janvier 1918. Ils reflètent l'idéologie mondialiste, faussement moraliste, dans son intégralité et sa pureté. Ils réapparaîtront, au moment de Yalta en 1945, avec la Golden Peace de Roosevelt. Ils devinrent but de guerre des Alliés. À ce moment de la guerre, la finance américaine pouvait imposer ses conditions à des alliés occidentaux surendettés et abandonnés par la Russie.
L'illusion a consisté à faire croire que cette prétendue guerre du Droit allait conduire à une paix durable, gérée la société des nations. Nous considérons aujourd'hui qu'il s'agit du premier conflit mondial mais, en fait, le deuxième en découla 20 ans plus tard, second acte d'une nouvelle et monstrueuse guerre de 30 ans.
On a beaucoup reproché à Bismarck d'avoir, un jour, constaté que, dans l'histoire réelle des hommes, "la force prime le droit", une phrase célèbre mais qu'il a toujours démenti de l'avoir prononcée[1].
Un lecteur de l'Insolent m'objectait hier[2] que l'on ne doit pas reprocher au traité de Versailles son injustice.
En réalité ce n'est pas "l'injustice" qui est en cause mais l'absurdité sectaire. Aucune sortie de guerre ne saurait être considérée comme entièrement juste pour le vaincu. Je crains fort que ce soit des Gaulois qui ont immortalisé la formule Vae victis, que tous les lycéens latinisants ont apprise dans Tite-Live, et que par conséquent nous avons retenue dans la langue des Romains un moment envahis par le chef Brennos vers 387 avant Jésus-Christ.
Ce lecteur fait référence à un livre de Chevènement, qui s'intitule "l'Europe est-elle sortie de l'Histoire ?"[3]. Ancien ministre de Mitterrand et rédacteur du programme commun de la gauche, l'auteur n'hésite pas à rappeler la condamnation bien connue, formulée par Jacques Bainville à l'encontre de la paix de Versailles "trop forte pour ce qu'elle avait de faible, trop faible pour ce qu'elle avait de fort".
Ceci résume sans doute l'aspect géopolitique du traité qui aboutira finalement à une constitution allemande plus centralisée que celle de Bismarck. Les Français ignorent trop souvent que le fameux Second Reich, issu du Deutscher Bund de 1815, éclaté en 1866, puis réorganisé au Nord en 1867, rallia après 1871 les principautés de l'Allemagne du sud, fonctionnait en réalité sur une base confédérale. L'Empire disposait, dois-je le rappeler, d'un régime parlementaire et d'un très fort parti social-démocrate.
Pourquoi la paix punitive de Versailles n'a-t-elle pas tenu compte de cet héritage ? Il remontait à la très ancienne constitution du Saint-Empire, à la bulle d'Or du XIVe siècle, aggravée par le traité de Westphalie imposé par la France au XVIIe siècle. Pourquoi les dirigeants radicaux-socialistes et jacobins de 1917-1918 n'ont-ils pas appliqué la politique que Maurice Barrès suggérait[4]à propos de la Rhénanie ?
En fait le mondialisme dès le départ exprimait l'aveuglement des banquiers internationaux.
Ceux-ci, créanciers indirects, désiraient de façon impérative ne traiter qu'avec un seul débiteur, un seul partenaire, si possible le plus solvable. On élimina d'ailleurs les autres vaincus, l'Autriche-Hongrie puisqu'on l'avait détruite, la Bulgarie parce que trop pauvre, la Turquie parce que la dette ottomane n'avait jamais été honorée.
Et Bainville, qui se situe sur le terrain d'abord géopolitique, mais qui n'ignore certes pas les questions économiques, évoque cette attitude des experts financiers. Simplement, son fameux livre n'est publié qu'en 1920 et le débat sur la Ratification s'est déroulé l'année précédente, entre août et septembre 1919.
Car dans ce débat ce n'est pas la seule Action française qui critique la politique de Clemenceau, on peut même dire qu'elle en partage à certains égards, par patriotisme, les mots d'ordre immédiats. À la Chambre des députés, c'est l'ensemble de la droite, qui voit juste quant à l'avenir, aussi bien les quelques élus monarchistes que le nationaliste républicain Barrès ou le chef de file des modérés Louis Marin qui dressera un réquisitoire de 30 pages[5]. Le premier intervenant, Louis de Chapdelaine[6], lui aussi élu conservateur, décrit pratiquement sans erreur de diagnostic et de pronostic, aussi bien les conséquences directes du traité que les capacités de redressement du peuple allemand cependant que presque toute la gauche s'engouffre dans la rêverie du mondialisme.
Ainsi s'illustra le discours du socialiste Jean Longuet[7], petit-fils de Karl Marx[8] : c'est précisément à ce moment que l'on apprit que le Sénat américain ne ratifierait pas le traité et que les États-Unis n'adhéreraient pas à la SDN ce qui renversa tout l'échafaudage.
Au bout du compte, on constate une fois de plus que l'utopisme et les slogans de la gauche se révèlent de puissants relais des erreurs des technocrates et autres financiers internationaux.
JG Malliarakis
Pour recevoir en temps réel les liens du jour de L'Insolent,
il suffit de le demander en adressant un message à
[email protected]
Mercredi 27 novembre JG Malliarakis donnera une conférence sur la Naissance de l'Illusion mondialiste à l'occasion de la réédition du livre d'Emmanuel Beau de Loménie "La Ratification du Traité de Versailles" de 18 h à 20 h au Café du Pont Neuf 14, quai du Louvre M° : Louvre, Pont Neuf ou Châtelet
Tout a été dit au long des débats de 1919 à la Chambre des députés...
TABLE DES MATIÈRES : Note de l'éditeur par JG Malliarakis -- Introduction de 1945 I. Les Préambules [Chappedelaine - Raiberti - Charles Benoist] II. Pour une politique d’après guerre [Maurice Barrès - Albert Thomas] III. Plaidoyer et Réquisitoires [Tardieu - Barthou - Franklin-Bouillon] IV. La prochaine guerre viendra par Dantzig [Marcel Sembat] V. Réparations et organisation économique [Bedouce - Klotz - Dubois - Auriol - Loucheur] VI. Le désarmement [André Lefèvre] VII. Un ténor : Viviani VIII. Travail et Colonies [Colliard et Simon] IX. Du socialisme à l’extrême-droite [Longuet et Marin] X. Clemenceau intervient et XI. Dernières interventions [Renaudel - Lefèvre - Augagneur] La conclusion de l'historien au lendemain de la Seconde guerre mondiale.
Épilogue : Quelques dates. Quelques chiffrages à propos des réparations.
L'Occupation de la Rhénanie (1923-1930) → Pour en savoir plus sur ce livre, lire aussi "Les cent ans de la fausse paix de Versailles". ••• Ce livre de 204 pages paraîtra courant novembre. Il est proposé au prix de souscription de 18 euros franco de port jusqu'au 30 novembre. Paiement par carte bancaire sur le site de l'éditeur [ou par chèque en téléchargeant un bon de commande]
Apostilles
[1] On a voulu en faire son programme, alors que le chancelier de fer, comme on l'a surnommé sévèrement, remarquait tout simplement aussi que "la diplomatie sans les armes c'est la musique sans les instruments". Déformant ces apophtegmes, on a d'ailleurs beaucoup caricaturé le prussianisme, comme réplique allemande du jacobinisme : la constitution bismarckienne de 1867-1871 était beaucoup moins centraliste que celle de la république française.
[2] cf. L'Insolent du 26 novembre "Cette vieille gauche qui revient"
[3] Livre publié en 2013 ed. Fayard.
[4] cf. in "La Ratification du traité de Versailles" chapitre II "Pour une politique d'après-guerre" pp. 39 sq
[5] cf. interventions du 18 au 23 septembre in ">"La Ratification du traité de Versailles"
[6] cf. ">"La Ratification du traité de Versailles" chapitre Ier pages 27sq
[7] cf. ">"La Ratification du traité de Versailles" chapitre IX pp. 135sq
[8] Aucun rapport avec son honorable homonyme qui fut président de la Région Lorraine.
"Ayons aujourd'hui, d'abord, une pensée pour rendre hommage aux soldats français tombés en Afrique pour la défense de l'Europe."
Oui bien sûr, on ne peut qu'être attristé par ces pertes.
Là où je ne suis pas forcément d'accord, c'est sur l'intérêt POUR NOUS de ces missions et sur leur LÉGITIMITÉ.
Si je reconnais volontiers n'avoir jamais eu le moindre contact avec un ressortissant cubain, en revanche j'en ai eu pas mal avec des Africains noirs aussi bien dans mes activités passées de militant nationaliste qu'au cours d'activités professionnelles. Tous SANS EXCEPTION AUCUNE jugent la France comme une puissance néocolonialiste et réclament le départ des troupes françaises présentes en Afrique; beaucoup légitiment d'ailleurs leur présence chez nous par cette "occupation militaire" chez eux. Moi je n'ai jamais eu le moindre problème pour discuter de ce sujet avec eux puisque j'ai toujours été hostile à tout colonialisme, même avant de connaitre le MNR puis TV.
Enfin, il est risible de prétendre comme le font "nos" dirigeants combattre le terrorisme en Afrique alors que dans le même temps, "on" fait tout par exemple pour "rapatrier" les djihadistes au lieu de les laisser se faire pendre (au propre comme au figuré) où ils ont été capturés.
"Elle nous renvoie hélas aux centaines de milliers de nos grands-parents sacrifiés entre 1914 et 1918, dans un conflit européen, sans que nos dirigeants aient su empêcher par leurs décisions de 1919 que les combats reprennent en 1939."
Bien-sûr aussi et même encore davantage, on ne les honorera jamais assez. N'oublions pas non plus tous nos sacrifiés en Algérie enrôlés de force pour défendre cette terre étrangère dont nous n'avions que faire.
Rédigé par : RR | jeudi 28 nov 2019 à 00:13
L'utopie mondialiste de mauvais dirigeants européens leur a fait oublier que la mondialisation économique n'empêche pas la guerre économique. Et en conséquence ils ne soutiennent pas les champions européens, ( et encore moins les entreprises européennes qui ne sont plus des championnes.)
Ainsi, monsieur Macron dit " n'écarter aucune entreprise ni aucun pays dans le choix de la 5G pour la France ", sous entendu le chinois Huawei de la RPC.
Or il y a un champion européen en 5G : Nokia qui a déjà vendu sa solution 5G jusqu'en Asie ( Japon, Corée du sud...) mais trop peu en Europe ( Suisse, Italie...)
On se moque donc de nous et on nous trahit ouvertement, dans cet enjeu qui est des plus stratégiques ; comme dans d'autres d'ailleurs.
https://www.nokia.com/networks/5g/5g-in-action/#europe
Autre exemple de méfaits de ces mauvais dirigeants contre l'Europe : non seulement l'UE de Bruxelles n'a pas soutenu la Grèce, mais elle a laissé la RPC y agrandir et exploiter prochainement ce qui sera le plus grand port de commerce en Europe du Sud ( Le Pyrée) et un énorme point d'entrée des produits chinois. Les Allemands regretteront leur attitude envers les Grecs.
Utopie mondialiste des dirigeants et aveuglement géopolitique, et au final trahison, permanente, contre les peuples européens. Il est grand temps de changer d'attitude et de tourner le dos à l'utopie mondialiste.
Rédigé par : Dominique | jeudi 28 nov 2019 à 17:27
La situation de la Suisse
Oskar Freysinger interrogé par Pierre Cassen de ...Riposte laïque:
https://ripostelaique.com/il-y-a-10-ans-le-peuple-suisse-disait-non-aux-minarets-islamiques.html
Rédigé par : RR | jeudi 28 nov 2019 à 17:54
J'ai du mal á comprendre cette utopie alors que le guerre continuait à faire rage en Europe et aux confins :
C'est en 1920 que les troupes communistes de Trotzki attaquèrent la Pologne, avec l'ambition de continuer vers l'Allemagne.
Et le conflit européen continuait contre l'empire Ottoman, qui en même temps massacrait les Arméniens et les Grecs ! Le traité de Sèvres fut signé en 1920, et déchiré immédiatement par les Turcs...
Alors utopie et illusion d'un mondialisme du droit et de la morale universelle des Droits de l' Homme, ou refus de voir la réalité en face et repli peureux sur notre pays défait ?
Une France saignée à blanc - c'était hélas une réalité - avec des dirigeants incapables d'analyser et d'affrontrer les réalités d'un monde nouveau : une Europe au centre défensif détruit ( Autriche Hongrie), un ex allié Russe devenu communiste et aux visées révolutionnaires comme mondiales, des Ottomans toujours aussi cruels et qui rebondissaient de la pire façon, et des USA tout puissant !
J'ajoute que la perte sèche des emprunts russes qui ruina au même moment tant de familles bourgeoises - par milliards de franc or - aurait pu et du servir de leçon.
C'était évidemment plus facile pour des dirigeants américains de jouer aux belles âmes ... mais, et avec raison, le Sénat américain désavoua leur utopie moraliste.
Je m'interroge donc vraiment sur les causes profondes du comportement, irréaliste, des dirigeants français. N'étaient ils pas aveuglés par une volonté - et la possibilité apparente - de faire, enfin, rendre gorge à l'ennemi Allemand ?
Car la haine ne manquait pas à l'époque, de notre côté, envers le "boche" il me semble.
Pourtant 1918 fut un simple armistice et non une capitulation allemande. Pas de quoi se targuer d'une victoire écrasante et d'un ennemi à genoux pour l'éternité, et qui se saignerait pour des dettes dites de guerre. Alors même que de nombreuses voix s'élevaient déjà Outre Rhin pour contester la défaite.
Enfin, quand on veut jouer aux belles âmes, on commence par pardonner au vaincu.
Rédigé par : Dominique | vendredi 29 nov 2019 à 18:45
De tout cela il ressort que la république française n'aura pas été capable de préparer une paix durable après l'armistice de 1918...
...pas plus qu'elle ne fut capable de se préparer à la guerre.
N'oublions pas que les généraux français, incapables, appliquèrent des stratégies datant du 18ème siècle : ignorant l'existence des mitrailleuses allemandes, ils ont envoyé à une mort certaine des fantassins par milliers. Avant d’enterrer les “ Poilus “ dans des tranchées mortelles, et immondes, où ils se faisaient déchiqueter et asphyxier par les obus ennemis.
Tellement de morts et de blessés, pour rien, avant de modifier enfin stratégies et tactiques. Et on appelle cela une victoire !
[ Et en route pour la défaite catastrophique de 39/40, avec la même stratégie d'enterrement, dans la ligne Maginot, attendant pendant presque 6 mois l'assaut allemand... pour déposer les armes et laisser aux autres le soin de combattre pour nous libérer ; nos 2 millions de soldats mobilisés étant livrés comme prisonniers de guerre ! Or, de septembre 1939 à février 1940 ( période de la " drôle de guerre ") ces jeunes soldats Français auraient eu le temps de passer en Afrique du Nord Française avec armes et flotte de guerre. Deux millions de soldats et un territoire équipé pour les recevoir, ce n'était pas rien dans ce 2ème conflit mondial.]
Si la France n'avait pas été placée en 14/18 par la géographie à l'extrémité ouest des zones du conflit en Europe, elle eût vraisemblablement connu le sort de l'Autriche-Hongrie !
=) Le problème de l'illusion mondialiste que vous nous avez révélée, n'est-il donc pas celui du mauvais régime politique français : à savoir la république ?
Car je vois que rien n'a changé dans le mauvais mode de choix des dirigeants dont nous afflige la république. C'est ce système politique qui est le premier coupable.
La république à la française nous mène d'ailleurs à une nouvelle catastrophe, puisque la France est devenue pour l'islamisme conquérant le ventre mou de l'Europe.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous sommes submergés par l'illusion ( pour reprendre votre terme à propos) des " valeurs de la république " dont cet " accueil de l'autre " qui ne sont pas que de gauche, et nous restons un peuple livré à l'incapacité et la lâcheté de ses dirigeants, sans omettre la corruption et la trahison.
De temps en temps il y a des alertes gravissimes par exemple : l'abandon de l'Algérie Française, la trahison des Pieds noirs et des soldats Harkis, le martyr de notre compatriote israélite Halimi torturé à mort, et d'autres si nombreux et cachés par les médias, le “ mur des cons “ au syndicat de la magistrature, les milliers de milliards de dettes certifiés par la Cour des comptes, les politiciens corrompus, les victimes au Bataclan malgré les militaires à proximité, à Nice, les gueules cassées des Gilets jaunes, Vincent Lambert mis à mort par déshydratation, le fiasco de la réforme des retraites, nos soldats tués hier encore, etc.
Et puis l'émotion retombe toujours, grâce aux matraquages médiatiques permanents et aux dirigeants-marchands " d'illusions ". Votre mot est le bon. Viennent les élections et le système perdure...
Ainsi continue de souffrir notre royal pays : comment se débarasser enfin de ce mauvais système politique ?
Rédigé par : Dominique | samedi 30 nov 2019 à 01:24
Qu'on me pardonne ce message quelque peu hors sujet, mais je pense qu'il est suffisamment pertinent pour faire une exception.
Fiorina Lignier a accordé un entretien au site Riposte laïque (où on le voit le meilleur côtoie le pire), au cours duquel elle dénonce une "justice" qui n'en est pas une et la répression subie des vrais Gilets jaunes pacifiques par les sbires du Régime:
https://ripostelaique.com/eborgnee-le-visage-du-chef-crs-qui-ma-tire-dessus-a-ete-filme.html
On notera l'immonde commentaire écrit sous le pseudo Blackjack (pratique l'anonymat pour ces minables). Le genre de pourriture qui est capable de demander à quelqu'un atteint d'un malaise dans la rue pour qui il a voté avant de savoir si oui ou non il doit appeler les secours. "facho" ? Non. Le père adoptif de la petite lionne n'aurait jamais voulu d'un déchet à tout point de vue comme Marine Le Pen ! Pour la nièce je reconnais que ça aurait pu être différent.
Rédigé par : RR | samedi 30 nov 2019 à 12:34
"comment se débarrasser enfin de ce mauvais système politique ?"
Raisonnons froidement.
Il faut:
1) Définir le projet alternatif.
2) Parvenir à le mettre en œuvre.
La première phase n'est pas la plus difficile; nous pouvons d'une part nous servir des travaux d'Alain de Benoist (sur la démocratie entre autre), de Guillaume Faye et bien sûr de Jean-Gilles Malliarakis, et d'autre part retenir le positif et l'adaptable chez nous des expériences américaines et suisses.
La seconde phase est plus délicate étant donné que nous ne bénéficions pas de l'accès aux médias audiovisuels; de ce point de vue, si une présence sur Internet peut certes favoriser une propagation d'idées, c'est la présence sur les plateaux de télévision qui reste déterminante pour les faire triompher. Ceux "d'en face" le savent parfaitement et c'est pour cette raison que l'accès aux médias a toujours été très restreint aux opposants véritables alors que l'on y ouvre toutes les portes aux faux opposants (les Le Pen toutes générations confondues constituent l'exemple le plus flagrant de cette arnaque).
Si jusqu'à la fin des années 70 grâce à des animateurs courageux et indépendants (Jacques Chancel, Bernard Pivot,...), des personnalités réellement d'opposition au Système se voyaient donner la parole de temps à autre, ce n'est plus le cas maintenant; et d'ailleurs il faut bien l'avouer à part Jean-Gilles Malliarakis (et frère Bruno Bonnet-Eymard sur le terrain religieux), il n'y a plus personne de valeur, et c'est aussi un problème (on peut regretter que Pascal Gauchon ait déserté le terrain politique).
Cette difficulté à priori insurmontable laisse à penser qu'il aurait peut être mieux valu s'emparer des leviers de commande via l'intérieur du Système en infiltrant le RPR des années 80 par exemple dont les préoccupations des sympathisants rejoignaient pour beaucoup celles de ceux qui soutenaient le PFN. Ainsi un Viktor Orbán (issu de la "droite classique") français aurait peut-être pu succéder à Jacques Chirac.
Dans cette optique là, je dis que l'effondrement des Républicains n'est pas une bonne nouvelle.
Rédigé par : RR | samedi 30 nov 2019 à 21:58