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« Après Goulard et Loiseau | Accueil | Le voile islamique, la lâcheté et l'ignorance »

lundi 14 oct 2019

Commentaires

Laurent Worms

Dans l'optique de sa réélection, Trump retire ses troupes pour éviter de s'enliser dans un conflit et d' avoir à assister au rapatriement de cercueils, ce qui rappellerait aux yeux des américains la seconde guerre d' Irak et l' Afghanistan.
"America first", donc et au même moment on signe les accords commerciaux, entre autres favorables aux agriculteurs, avec la Chine. Une ficelle un peu grosse.

Dominique

@ Laurent Worms
Ce n'est vraisemblablement pas dans l'optique de sa réélection que le président et chef des Armées des USA retire 1.000 soldats de toute la frontière nord nord est entre la Turquie et la Syrie. Vous pensez bien qu'une telle décision n'est pas prise un beau matin par un homme seul en prenant son petit déjeuner. Il y a derrière un Pentagone et un Conseil de Sécurité à la Maison Blanche qui élaborent des stratégies. Il s'agit de géo politique.

Et on ne peut ramener à une grosse ficelle la volonté évidente du président Trump d'éviter des morts inutiles parmi les Soldats américains : quand les Turcs sont déterminés rien ne les arrêtent depuis le début du XXeme et malgré leur cuisante défaite de la Grande Guerre. Massacres, tortures, expulsions à la mer, assassinats et emprisonnemens, ils agissent comme des sauvages.

A peine rédigé ils avaient déchiré le Traité de Sèvres, continué de massacrer et d'expulser d'Anatolie des millions de Grecs ( de 1910 à 1924 ), et les vainqueurs de la Grande Guerre se sont littéralement couchés devant les vaincus : ce peuple barbare et cruel des Huns islamisés venus de Mongolie ! Suivit l'invraisemblable signature du traité de Lausanne qui annula la défaite des Turcs ... une trahison contre les Grecs et les Kurdes. Et pas seulement contre eux.

Aujourd'hui il m'apparait que l'Administration américaine n'a pas tort de nous " proposer " de reprendre la patate chaude en Syrie. D'une part si nous ne sommes pas contents de l'Armée américaine rien ne nous interdit de la remplacer. Et d'autre part ce sont bien deux pays européens qui furent désignés par les vainqueurs de la Grande Guerre pour protéger la Grande Syrie ( la France) comme le rappelle notre chroniqueur, et la Palestine ( le Royaume-Uni ). Les protéger de qui ? Sinon des Ottomane.

Hélas la France, qui fit de belles choses en Syrie et au Liban jusqu'à la 2ème guerre mondiale, se retira brutalement sur ordre, écartant l'Administration de Vichy ! Il eut fallu créer évidemment un état exclusivement chrétien avant tout ( car même au Liban les Chrétiens risquent beaucoup maintenant ) mais c'est une autre histoire.

Histoire que les historiens américains connaissent d'une façon générale mieux que les Français. Je ne parle évidemment pas de notre chroniqueur préféré.

Il faut lire La question turque et l'Europe.


Dominique

La découverte du dangereux Erdogan est tardive mais le danger turque vient de très loin…

Comment se fait il que les " grands " pays européens ne comprennent rien à rien de la question turque. Est ce leur pro-islamisme de facto qui les aveugle ? Où leurs ignorances de l'histoire et de l'islamisation en marche ?

Pourtant depuis la prise de Constantinople, l'empire Ottoman exerça son emprise malfaisante sur une grande partie de l'Europe et sur les rives Sud de la Méditerranée.
Pourtant : Lépante, Constantinople, Vienne et tant de guerres contre les Ottomans, et la Méditerranée ravagée par les barbaresques ont montré pendant des siècles le danger et la cruauté des Ottomans !

C'est enfin au 19ème que les nations occupées se libérèrent les unes après les autres, aidées par le délitement intérieur de la Turquie incapable de se moderniser. Et le roi de France Charles X réussit à expulser l'empire Ottoman d'Afrique du Nord (quelques semaines seulement avant la révolution de 1830.)

La Russie fut, seule, un ennemi permanent et résolu de l'empire Ottoman, craignant le sort de Byzance (?) et cherchant une ouverture vers les mers chaudes.
Le Royaume-Uni, grand manipulateur diplomatique fut peu intéressé, et même il déclara la guerre à la Russie pour soutenir les Ottomans, entraînant (!) Napoléon III dans la guerre de Crimée et décourageant la Russie.

Peut être ne voyait on pas le danger de l'islam avec ces Turcs venus d'Asie Centrale ?

Peut être aussi parce que les pays européens sous le joug ottoman étaient orthodoxes et non plus catholiques ?

Constantinople “ c’était loin “ et la libération des Grecs n'intéressait que Chateaubriand, Byron, et quelques autres.

Stupéfiante, à mes yeux, est la période plus proche de 1910 à 1923 :
- Profitant de la Grande Guerre les Turcs en massacrèrent et expulsèrent des millions de Grecs et génocidèrent leurs Arméniens.

- Au traité de Sèvres en 1920 la Turquie vaincue perdait une grande partie de ses territoires, notamment au profit de la Grèce qui récupérait ses territoires, et d'un Kurdistan à créer.

- Inexplicablement - sinon par la férocité des armées turques contre les Grecs - le Traité de Lausanne effaça en 1923 celui de Sèvres : la Grèce fut définitivement chassée de territoires millénaires sur les rives Est de la Méditerranée, et le pays qui devait être créé pour le peuple Kurde mis aux oubliettes !
Après la Grande Guerre c'est donc un traité à l'envers puisque le Turc vaincu gagne la mise !

Plus près de nous : la Turquie soit disant neutre fut en “ amitié “ avec l'Allemagne pendant la deuxième guerre mondiale …

Aujourd'hui la Turquie, de plus en plus islamique, reste un futur partenaire de l'UE (cf. les fonds accordés à Ankara pour cela). Un pays islamique lourdement armée par les occidentaux et avec des silos atomiques, et partie de l'OTAN pour cerner la Russie qui, elle, n'est plus communiste.
Un monde qui est de plus en plus à l'envers.

La Turquie, carrefour entre l'Europe et l'Asie, aurait bien dû être démantelée comme prévu au Traité de Sèvres, et les Turcs repoussés enfin vers leur Asie Centrale ; l'Anatolie rechristianisée sur ses rives méditerranéennes par les Grecs, jusqu’à la Grande Syrie dont la France était devenue Protectrice. Les vainqueurs de la Grande Guerre ne l'ont pas voulu ainsi, préférant s'en tenir à un Traité de Versailles très dur pour l'Allemagne vaincue. Ils se sont trompés sur toute la ligne.

RR

1) La Syrie est un pays souverain.
Par conséquent, AUCUNE intervention d'une armée étrangère sur son territoire ne doit pouvoir se faire sans son aval (sauf évidemment si la Syrie nous menaçait, ce qui n'est nullement le cas). À ma connaissance seule la Russie en bénéficie contrairement aux États-Unis et à la France.

2) Toute intervention militaire à l'étranger ne doit être envisagée que pour défendre NOS intérêts et ceux de NOS alliés VÉRITABLES.

3) Il est évident qu'il n'est pas de NOTRE intérêt de renverser l'actuel pouvoir syrien.

4) Que diraient toutes les "Grandes consciences" (dont je ne fais évidemment pas partie, c'est le moins qu'on puisse dire) si Vladimir Poutine faisait intervenir l'armée russe en France pour une raison ou pour une autre ?

Dominique

@ RR
A propos de la Russie:
Pour une raison ou pour une autre - dites vous.
---
Même si des régions de France tombaient sous le joug islamique ? Un scénario qu'on ne peut plus écarter ; il y a des études des écoles de défense françaises là dessus. Et que les USA n'envoient plus, alors, leurs soldats pour nous libérer ? La Russie interviendrait peut être alors en Europe, pour protéger sa frontière occidentale d'une menace islamique, avec ou sans l'accord de nos dirigeants, continuant à nous trahir ou ayant délaissé leurs palais comme en 40.


J'en reviens donc à la bonne décision du roi Charles X d'attaquer en 1830 les Ottomans en Afrique du nord et de les vaincre. Puis hélas aux trahisons successives de nous en retirer en 1954, puis 1962 ( ces pays où la France n'avait rien à faire selon vous ).
Au Traité Sèvres de 1920 qui décidait le démantèlement de la Turquie.
Et au Protectorat donnant à la France responsabilité de la Grande Syrie ( Syrie et actuel Liban ), et particulièrement de la protection des chrétiens. Là aussi, il y eut ensuite une trahison regrettable.

Donc la projection de notre Armée est à envisager car la France n'est pas le village gaulois isolé d'Astérix et Obélix. Devant le danger de l'islamisation qui menace de plus en plus ici et ailleurs autour de la Méditerranée, la défense des peuples chrétiens, où qu'ils soient, est à assurer. Et en premier notre peuple dans ses frontières. On est loin de ce principe puisque nos dirigeants font tout à l'envers depuis des décades, particulièrement pour l'idéologie islamique.

Quant aux Syriens kurdes, ils n'ont pas protégé les chrétiens de Syrie, loin de là. Mais le gouvernement syrien va les défendre et la Russie pourrait s'interposer. Et les Etats Unis d'Amérique n'ont pas quitté la Syrie…
Le problème n'est donc pas là, et l'Administration américaine a en se retirant désigné l'ennemi : la Turquie, qui commence à l’énerver. Comme l’énerve la non implication des capitales et armées européennes dans le combat contre Daech ( la politique américaine au Moyen-Orient a changé ).


Au delà de la Syrie et de sa population islamique kurde, c'est bien la Turquie qui est LE grand danger pour nous, selon le titre de cette chronique. Et les lanceurs d'alerte - dont notre chroniqueur - ne sont écoutés qu'à la marge ( reconnaissance du génocide commis par les Turcs sur les Arméniens ). Ce pays islamique est dans l'OTAN et nous sommes ses alliés et nous lui vendons des armes ! Et qui plus est, les Commissaires européens l'inondent de milliards d'euros, tant pour préparer son "adhésion" à l'UE, que pour garder - selon décision provisoire turque - des "migrants".

Il faut s'en tenir aux faits et voir en face les vraies menaces, et l'incapacité de l'EU déclarée (!) par un technocrate de Bruxelles que nous apprend notre chroniqueur.

Vous aurez compris que je suis partisan d'une intervention française en Syrie pour participer à l'anéantissement total des islamistes dans ce pays, protéger les populations chrétiennes et recontruire leurs villages détruits.
Une attitude qui renierait celles de nos gouvernants passés et présent. Il faudrait donc rétablir en premier la relation avec Damas, rompue ce qui oblige notre ministre Affaires étrangères de se rendre ... en Irak ( Ubu roi!) Et se concerter avec les USA et la Russie.

Et reconnaitre que la menace islamiste, intérieure et extérieure, est d'un niveau tel que la priorité est de reconstituer l'Armée française. Des Forces Spéciales et quelques Rafales ne suffiront pas.

RR

@ Dominique


"A propos de la Russie:
Pour une raison ou pour une autre - dites-vous."

Pour moi (comme je le pense aussi pour vous), la Russie est notre alliée (elle l’a d’ailleurs toujours été).
Vladimir Poutine sait ce qu’il fait et ce qu’il a à faire, aucun problème.
"avec ou sans l'accord de nos dirigeants" : ça c’est LEUR problème, PAS LE MIEN. En effet, nous ne sommes pas en démocratie, la souveraineté qu'exerce "nos" dirigeants n'est pas celle du Peuple.


"Il faudrait donc rétablir en premier la relation avec Damas, rompue ce qui oblige notre ministre Affaires étrangères de se rendre ... en Irak (Ubu roi!) Et se concerter avec les USA et la Russie."

Ce n’est pas moi qui dirai le contraire, mais comme vous le savez, "nos" dirigeants cosmopolites et affairistes ont d’autres objectifs. De fait, on n’en revient toujours à la même conclusion : On continuera à s’enfoncer tant qu’il n’y aura pas des hommes capables d’assurer une alternative radicale à ce pouvoir maléfique et par la même d'instaurer la démocratie.

RR

@ Dominique


"J'en reviens donc à la bonne décision du roi Charles X d'attaquer en 1830 les Ottomans en Afrique du nord et de les vaincre. Puis hélas aux trahisons successives de nous en retirer en 1954, puis 1962 ( ces pays où la France n'avait rien à faire selon vous )."

Attaquer, bien sûr qu'il fallait le faire. Mettre en pièces les auteurs de razzias, bien sûr qu'il fallait le faire.
De là à coloniser et à inclure définitivement cette terre étrangère à la France, non. C'était intenable. De ce point de vue De Gaulle avait raison: l'autochtone français de nos provinces serait devenu fatalement minoritaire dans un tel ensemble.


"(…) la priorité est de reconstituer l'Armée française"

Mais comment voulez-vous reconstituer l'Armée française avec les paramètres actuels qui sont les nôtres (et qui ne sont pas ceux de la Russie, de la Chine, ni même des États-Unis).

Petite réponse
Petit point d'histoire. La prise d'Alger se réalise, certes, sous le Drapeau Blanc. Mais Charles X est renversé trois semaines plus tard. La conquête et colonisation proprement dite seront l'œuvre, avec des doctrines successives, de Louis-Philippe, de Napoléon III et de la troisième république.

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