Les bonnes consciences s'étranglent sans nul doute à juste titre de voir Erdogan, de voir ses troupes, fictivement membres de l'Otan, et de voir en même temps leurs alliés islamo-terroristes, pénétrer dans le territoire juridiquement syrien de la Rojava kurde.
Remarquons d'abord que cette découverte a quelque chose d'un peu tardif, quand on mesure que cette forme d'intervention militaire a été pratiquée de manière constante depuis un demi-siècle, depuis l'occupation impunie du nord de l'île de Chypre mais aussi lorsque l'armée d'Ankara multipliait les raids contre l'Irak, etc. Les atteintes aux droits de l'Homme et les déportations systématiques de populations ne sont pas une nouveauté.
Ayons la lucidité de reconnaître que ce n'est pas l'appartenance de la République de Chypre qui a fait [légèrement] monter la préoccupation des grandes âmes, mais la perspective des forages pétroliers dans la zone économique de l'île et en Méditerranée orientale.
Les révoltes kurdes n'ont jamais cessé, elles ont toujours été réprimées dans le sang et le silence de la communauté internationale alors que les traités de la première guerre mondiale avaient promis la création d'un Kurdistan libre.
Les Kurdes forment effectivement, encore aujourd'hui, on le découvre de plus en plus, le dernier grand peuple sans État.
Que l'opération en cours ait été rendue possible par la décision calamiteuse du président américain n'exonère pas l'Europe de sa coupable absence et, pis encore, de sa criante impuissance. Rappelons ici un point d'histoire : Ce n'était pas aux États-Unis, mais à la France, que le traité de Sèvres de 1920 et la Société des Nations avaient donné mandat de protéger la Syrie.
Dans "La Question turque et l'Europe" je rappelle aussi dans quelles conditions, particulièrement honteuses, et stupides, déjà lors de la signature en 1939 de l'accord anglo-franco-turc ont été livrées une partie des populations kurdes et syriennes, celles du sandjak d'Alexandrette qui allait devenir la province "turque" du Hatay, que la France était censée protéger.
Depuis la publication, il y a maintenant 10 ans de ce petit livre consacré à la Turquie, les choses ont, en effet, beaucoup évolué. Elles ont incontestablement empiré.
Erdogan est allé dans le sens que l'on pouvait hélas prédire : il continue sa logique et son entreprise de reconstitution de l'Empire ottoman, rêvant de faire fonction de commandeur des croyants de l'islam sunnite, sultan-calife siégeant à Ankara, comme jadis ses devanciers à Constantinople.
Il est vrai que le président turc, désireux d'une extension de ses prérogatives, fait appel à des figures plus modernes et plus parlantes peut-être que celles des sultans ottomans. Il cite désormais en exemple d'un régime présidentiel efficace l'Allemagne nationale socialiste. Aurions-nous affaire à un "islamo-hitlérien"?
À l'heure où, comme les États-Unis, la France retire ses Forces spéciales face à son offensive, on se préoccupe, et cela nous semble la moindre des choses, d'assurer la sécurité des personnels français militaires et civils présents dans la zone. Nous pourrions cependant nous interroger sur cette "moindre des préoccupations".
Nous sommes aussi obligés de constater que les ministres européens n'ont même pas été capables de s'accorder sur la cessation des ventes d'armes à la Turquie, en raison, nous dit-on, du veto de la Grande Bretagne qui, pourtant, demande à quitter l'Union européenne dans 15 jours. Les 27 États Membres ne pouvaient-ils pas s'accorder sur une décision commune ?
Le Ministre des affaires étrangères luxembourgeois donne, quant à lui, une mesure correcte de leur impuissance collective. Concernant l'opération de l'armée turque en Syrie, il déclare : "En tant qu'Européens, nous ne sommes pas en mesure d'arrêter cela. Nous devons le dire aux gens honnêtement." Voilà au moins qui est franc.
Jean-Dominique Merchet, chroniqueur militaire de L'Opinion peut ainsi nous offrir un résumé de la situation, qui conclut : "Rarement dans l’histoire récente, nous n’avions vu une telle déconfiture française. La colère de Paris ne traduit que son impuissance. Pour la France, l’affaire syrienne aura été consternante de bout en bout."
JG Malliarakis
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Jeudi 17 octobre JG Malliarakis donnera une conférence
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de 18 h à 20 h Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er
Un livre qui n'a jamais été démenti depuis 10 ans
Jean-Gilles Malliarakis : "La Question turque et l'Europe".
Depuis 2014 le parlement d'Ankara a voté la possibilité pour l'armée turque de pénétrer en territoire syrien ou irakien. Alors, l'illusoire alliance entre ce pays et l'occident était à nouveau réaffirmée. Et pourtant les objectifs poursuivis par la Turquie se sont révélés bien différents.
Or, ce pays reste candidat à l'Union européenne. Et on cherche à rendre ce projet présentable, pour complaire aux sympathisants de l'islamisme. Depuis 20 ans, tous les actes d'Erdogan bouleversent l'illusoire laïcité instituée par Mustafa Kemal..
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Dans l'optique de sa réélection, Trump retire ses troupes pour éviter de s'enliser dans un conflit et d' avoir à assister au rapatriement de cercueils, ce qui rappellerait aux yeux des américains la seconde guerre d' Irak et l' Afghanistan.
"America first", donc et au même moment on signe les accords commerciaux, entre autres favorables aux agriculteurs, avec la Chine. Une ficelle un peu grosse.
Rédigé par : Laurent Worms | mardi 15 oct 2019 à 12:25
@ Laurent Worms
Ce n'est vraisemblablement pas dans l'optique de sa réélection que le président et chef des Armées des USA retire 1.000 soldats de toute la frontière nord nord est entre la Turquie et la Syrie. Vous pensez bien qu'une telle décision n'est pas prise un beau matin par un homme seul en prenant son petit déjeuner. Il y a derrière un Pentagone et un Conseil de Sécurité à la Maison Blanche qui élaborent des stratégies. Il s'agit de géo politique.
Et on ne peut ramener à une grosse ficelle la volonté évidente du président Trump d'éviter des morts inutiles parmi les Soldats américains : quand les Turcs sont déterminés rien ne les arrêtent depuis le début du XXeme et malgré leur cuisante défaite de la Grande Guerre. Massacres, tortures, expulsions à la mer, assassinats et emprisonnemens, ils agissent comme des sauvages.
A peine rédigé ils avaient déchiré le Traité de Sèvres, continué de massacrer et d'expulser d'Anatolie des millions de Grecs ( de 1910 à 1924 ), et les vainqueurs de la Grande Guerre se sont littéralement couchés devant les vaincus : ce peuple barbare et cruel des Huns islamisés venus de Mongolie ! Suivit l'invraisemblable signature du traité de Lausanne qui annula la défaite des Turcs ... une trahison contre les Grecs et les Kurdes. Et pas seulement contre eux.
Aujourd'hui il m'apparait que l'Administration américaine n'a pas tort de nous " proposer " de reprendre la patate chaude en Syrie. D'une part si nous ne sommes pas contents de l'Armée américaine rien ne nous interdit de la remplacer. Et d'autre part ce sont bien deux pays européens qui furent désignés par les vainqueurs de la Grande Guerre pour protéger la Grande Syrie ( la France) comme le rappelle notre chroniqueur, et la Palestine ( le Royaume-Uni ). Les protéger de qui ? Sinon des Ottomane.
Hélas la France, qui fit de belles choses en Syrie et au Liban jusqu'à la 2ème guerre mondiale, se retira brutalement sur ordre, écartant l'Administration de Vichy ! Il eut fallu créer évidemment un état exclusivement chrétien avant tout ( car même au Liban les Chrétiens risquent beaucoup maintenant ) mais c'est une autre histoire.
Histoire que les historiens américains connaissent d'une façon générale mieux que les Français. Je ne parle évidemment pas de notre chroniqueur préféré.
Il faut lire La question turque et l'Europe.
Rédigé par : Dominique | mardi 15 oct 2019 à 17:03
La découverte du dangereux Erdogan est tardive mais le danger turque vient de très loin…
Comment se fait il que les " grands " pays européens ne comprennent rien à rien de la question turque. Est ce leur pro-islamisme de facto qui les aveugle ? Où leurs ignorances de l'histoire et de l'islamisation en marche ?
Pourtant depuis la prise de Constantinople, l'empire Ottoman exerça son emprise malfaisante sur une grande partie de l'Europe et sur les rives Sud de la Méditerranée.
Pourtant : Lépante, Constantinople, Vienne et tant de guerres contre les Ottomans, et la Méditerranée ravagée par les barbaresques ont montré pendant des siècles le danger et la cruauté des Ottomans !
C'est enfin au 19ème que les nations occupées se libérèrent les unes après les autres, aidées par le délitement intérieur de la Turquie incapable de se moderniser. Et le roi de France Charles X réussit à expulser l'empire Ottoman d'Afrique du Nord (quelques semaines seulement avant la révolution de 1830.)
La Russie fut, seule, un ennemi permanent et résolu de l'empire Ottoman, craignant le sort de Byzance (?) et cherchant une ouverture vers les mers chaudes.
Le Royaume-Uni, grand manipulateur diplomatique fut peu intéressé, et même il déclara la guerre à la Russie pour soutenir les Ottomans, entraînant (!) Napoléon III dans la guerre de Crimée et décourageant la Russie.
Peut être ne voyait on pas le danger de l'islam avec ces Turcs venus d'Asie Centrale ?
Peut être aussi parce que les pays européens sous le joug ottoman étaient orthodoxes et non plus catholiques ?
Constantinople “ c’était loin “ et la libération des Grecs n'intéressait que Chateaubriand, Byron, et quelques autres.
Stupéfiante, à mes yeux, est la période plus proche de 1910 à 1923 :
- Profitant de la Grande Guerre les Turcs en massacrèrent et expulsèrent des millions de Grecs et génocidèrent leurs Arméniens.
- Au traité de Sèvres en 1920 la Turquie vaincue perdait une grande partie de ses territoires, notamment au profit de la Grèce qui récupérait ses territoires, et d'un Kurdistan à créer.
- Inexplicablement - sinon par la férocité des armées turques contre les Grecs - le Traité de Lausanne effaça en 1923 celui de Sèvres : la Grèce fut définitivement chassée de territoires millénaires sur les rives Est de la Méditerranée, et le pays qui devait être créé pour le peuple Kurde mis aux oubliettes !
Après la Grande Guerre c'est donc un traité à l'envers puisque le Turc vaincu gagne la mise !
Plus près de nous : la Turquie soit disant neutre fut en “ amitié “ avec l'Allemagne pendant la deuxième guerre mondiale …
Aujourd'hui la Turquie, de plus en plus islamique, reste un futur partenaire de l'UE (cf. les fonds accordés à Ankara pour cela). Un pays islamique lourdement armée par les occidentaux et avec des silos atomiques, et partie de l'OTAN pour cerner la Russie qui, elle, n'est plus communiste.
Un monde qui est de plus en plus à l'envers.
La Turquie, carrefour entre l'Europe et l'Asie, aurait bien dû être démantelée comme prévu au Traité de Sèvres, et les Turcs repoussés enfin vers leur Asie Centrale ; l'Anatolie rechristianisée sur ses rives méditerranéennes par les Grecs, jusqu’à la Grande Syrie dont la France était devenue Protectrice. Les vainqueurs de la Grande Guerre ne l'ont pas voulu ainsi, préférant s'en tenir à un Traité de Versailles très dur pour l'Allemagne vaincue. Ils se sont trompés sur toute la ligne.
Rédigé par : Dominique | mardi 15 oct 2019 à 21:18
1) La Syrie est un pays souverain.
Par conséquent, AUCUNE intervention d'une armée étrangère sur son territoire ne doit pouvoir se faire sans son aval (sauf évidemment si la Syrie nous menaçait, ce qui n'est nullement le cas). À ma connaissance seule la Russie en bénéficie contrairement aux États-Unis et à la France.
2) Toute intervention militaire à l'étranger ne doit être envisagée que pour défendre NOS intérêts et ceux de NOS alliés VÉRITABLES.
3) Il est évident qu'il n'est pas de NOTRE intérêt de renverser l'actuel pouvoir syrien.
4) Que diraient toutes les "Grandes consciences" (dont je ne fais évidemment pas partie, c'est le moins qu'on puisse dire) si Vladimir Poutine faisait intervenir l'armée russe en France pour une raison ou pour une autre ?
Rédigé par : RR | mercredi 16 oct 2019 à 14:48
@ RR
A propos de la Russie:
Pour une raison ou pour une autre - dites vous.
---
Même si des régions de France tombaient sous le joug islamique ? Un scénario qu'on ne peut plus écarter ; il y a des études des écoles de défense françaises là dessus. Et que les USA n'envoient plus, alors, leurs soldats pour nous libérer ? La Russie interviendrait peut être alors en Europe, pour protéger sa frontière occidentale d'une menace islamique, avec ou sans l'accord de nos dirigeants, continuant à nous trahir ou ayant délaissé leurs palais comme en 40.
J'en reviens donc à la bonne décision du roi Charles X d'attaquer en 1830 les Ottomans en Afrique du nord et de les vaincre. Puis hélas aux trahisons successives de nous en retirer en 1954, puis 1962 ( ces pays où la France n'avait rien à faire selon vous ).
Au Traité Sèvres de 1920 qui décidait le démantèlement de la Turquie.
Et au Protectorat donnant à la France responsabilité de la Grande Syrie ( Syrie et actuel Liban ), et particulièrement de la protection des chrétiens. Là aussi, il y eut ensuite une trahison regrettable.
Donc la projection de notre Armée est à envisager car la France n'est pas le village gaulois isolé d'Astérix et Obélix. Devant le danger de l'islamisation qui menace de plus en plus ici et ailleurs autour de la Méditerranée, la défense des peuples chrétiens, où qu'ils soient, est à assurer. Et en premier notre peuple dans ses frontières. On est loin de ce principe puisque nos dirigeants font tout à l'envers depuis des décades, particulièrement pour l'idéologie islamique.
Quant aux Syriens kurdes, ils n'ont pas protégé les chrétiens de Syrie, loin de là. Mais le gouvernement syrien va les défendre et la Russie pourrait s'interposer. Et les Etats Unis d'Amérique n'ont pas quitté la Syrie…
Le problème n'est donc pas là, et l'Administration américaine a en se retirant désigné l'ennemi : la Turquie, qui commence à l’énerver. Comme l’énerve la non implication des capitales et armées européennes dans le combat contre Daech ( la politique américaine au Moyen-Orient a changé ).
Au delà de la Syrie et de sa population islamique kurde, c'est bien la Turquie qui est LE grand danger pour nous, selon le titre de cette chronique. Et les lanceurs d'alerte - dont notre chroniqueur - ne sont écoutés qu'à la marge ( reconnaissance du génocide commis par les Turcs sur les Arméniens ). Ce pays islamique est dans l'OTAN et nous sommes ses alliés et nous lui vendons des armes ! Et qui plus est, les Commissaires européens l'inondent de milliards d'euros, tant pour préparer son "adhésion" à l'UE, que pour garder - selon décision provisoire turque - des "migrants".
Il faut s'en tenir aux faits et voir en face les vraies menaces, et l'incapacité de l'EU déclarée (!) par un technocrate de Bruxelles que nous apprend notre chroniqueur.
Vous aurez compris que je suis partisan d'une intervention française en Syrie pour participer à l'anéantissement total des islamistes dans ce pays, protéger les populations chrétiennes et recontruire leurs villages détruits.
Une attitude qui renierait celles de nos gouvernants passés et présent. Il faudrait donc rétablir en premier la relation avec Damas, rompue ce qui oblige notre ministre Affaires étrangères de se rendre ... en Irak ( Ubu roi!) Et se concerter avec les USA et la Russie.
Et reconnaitre que la menace islamiste, intérieure et extérieure, est d'un niveau tel que la priorité est de reconstituer l'Armée française. Des Forces Spéciales et quelques Rafales ne suffiront pas.
Rédigé par : Dominique | jeudi 17 oct 2019 à 23:23
@ Dominique
"A propos de la Russie:
Pour une raison ou pour une autre - dites-vous."
Pour moi (comme je le pense aussi pour vous), la Russie est notre alliée (elle l’a d’ailleurs toujours été).
Vladimir Poutine sait ce qu’il fait et ce qu’il a à faire, aucun problème.
"avec ou sans l'accord de nos dirigeants" : ça c’est LEUR problème, PAS LE MIEN. En effet, nous ne sommes pas en démocratie, la souveraineté qu'exerce "nos" dirigeants n'est pas celle du Peuple.
"Il faudrait donc rétablir en premier la relation avec Damas, rompue ce qui oblige notre ministre Affaires étrangères de se rendre ... en Irak (Ubu roi!) Et se concerter avec les USA et la Russie."
Ce n’est pas moi qui dirai le contraire, mais comme vous le savez, "nos" dirigeants cosmopolites et affairistes ont d’autres objectifs. De fait, on n’en revient toujours à la même conclusion : On continuera à s’enfoncer tant qu’il n’y aura pas des hommes capables d’assurer une alternative radicale à ce pouvoir maléfique et par la même d'instaurer la démocratie.
Rédigé par : RR | vendredi 18 oct 2019 à 18:25
@ Dominique
"J'en reviens donc à la bonne décision du roi Charles X d'attaquer en 1830 les Ottomans en Afrique du nord et de les vaincre. Puis hélas aux trahisons successives de nous en retirer en 1954, puis 1962 ( ces pays où la France n'avait rien à faire selon vous )."
Attaquer, bien sûr qu'il fallait le faire. Mettre en pièces les auteurs de razzias, bien sûr qu'il fallait le faire.
De là à coloniser et à inclure définitivement cette terre étrangère à la France, non. C'était intenable. De ce point de vue De Gaulle avait raison: l'autochtone français de nos provinces serait devenu fatalement minoritaire dans un tel ensemble.
"(…) la priorité est de reconstituer l'Armée française"
Mais comment voulez-vous reconstituer l'Armée française avec les paramètres actuels qui sont les nôtres (et qui ne sont pas ceux de la Russie, de la Chine, ni même des États-Unis).
Petite réponse
Petit point d'histoire. La prise d'Alger se réalise, certes, sous le Drapeau Blanc. Mais Charles X est renversé trois semaines plus tard. La conquête et colonisation proprement dite seront l'œuvre, avec des doctrines successives, de Louis-Philippe, de Napoléon III et de la troisième république.
Rédigé par : RR | samedi 19 oct 2019 à 00:57