Deux incidents bien significatifs, qui viennent de se produire dans l'espace hexagonal, ont manifestement produit, auprès de l'opinion française, presque plus de réactions indignées que l'offensive du régime Erdogan contre la Syrie.
Le 11 octobre, à Dijon, c'est à l’occasion d'une séance plénière du Conseil de Bourgogne et Franche-Comté qu'un conseiller régional, Julien Odoul, a osé poser le problème de la présence d'une accompagnatrice voilée auprès d'une sortie scolaire. Tollé : "racisme, discrimination et incitation à la haine" hurlent les professionnels du politiquement correct. Bien entendu.
Le 14 octobre c'est à Paris que le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer exige une saisie de la commission des conflits du parti macronien après une critique de ses propres propos sur le port du voile.
Ce 15 octobre, on vient d'apprendre que, pour le Premier ministre Édouard Philippe, interpellé à l’Assemblée nationale, "ce n’est pas un enjeu".
Et pourtant. Depuis exactement 30 ans, depuis l'affaire du voile des lycéennes de Creil cette question n'a pas cessé de déchirer l'opinion, au nom de principes parfois très vagues et mal définis, comme la "laïcité" dont le conseil constitutionnel a compliqué le fonctionnement même au nom du concept pervers de "bloc de constitutionnalité".
En réalité, le voile n'est nullement une question de liberté "religieuse". Il fonctionne, dans l'esprit de ses promoteurs, comme une affirmation identitaire au service d'un droit de conquête.
Pendant ce temps le terrorisme islamique reprend ses aises et s'apprête même à retrouver une base territoriale dans les fourgons de l'armée turque.
Pendant ce temps on découvre chaque jour un peu plus l'échec de ce qu'on appelle "déradicalisation", cette tentative de guérir le mal par l'eau tiède.
Pendant ce temps quand Éric Zemmour ose constater que l'immigration aggrave les problèmes du pays, et que l'offensive de l'islamisme alourdit l'addition, les professionnels du politiquement correct appellent avec véhémence à la répression de sa libre expression, en application de leur propre "haine".
L'enjeu saute aux yeux, n'en déplaise au chef du gouvernement.
La symétrie du "en même temps", "et de droite et de gauche", ça ne marche absolument plus, n'en déplaise au chef de l'État.
S'il prétend faire la guerre à l'islamo-terrorisme, ou plutôt s'il accepte de considérer que celui-ci nous a déclaré la guerre, il faut cesser de boxer avec une main dans le dos.
Le monde a largement changé avec le choc pétrolier de 1973 : à partir de ce moment, le politiquement correct a cessé de fonctionner à partir des seuls cercles de gauche et autres groupes de pression bien connus, bien repérables, inhérents au régime républicain. Il est investi désormais par la finance islamique.
La lâcheté consiste à ne pas adopter une ligne ferme, au moins d'application de la loi, et à faire semblant de tenir la balance égale entre la menace islamiste et une "ultradroite" largement mythique.
L'ignorance de la réalité islamique, l'ignorance de la stratégie provocatrice, l'ignorance des ambitions turques, ont provoqué au moins autant de dégâts.
Il est plus que temps de les réparer
JG Malliarakis
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Une réunion des Amis de l'Insolent
Jeudi 17 octobre JG Malliarakis donnera une conférence
suivie d'un débat sur le thème "Les Sociétés de pensée et la Révolution"
de 18 h à 20 h Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er
Avoir le courage de voir la vérité en face
René Marchand : "La France en danger d'islam"
Depuis 11 septembre 2001, tous nos pays se trouvent menacés par l'offensive islamo-terroriste.
Nous ne devons pas nous résigner. L'auteur nous indique quelques pistes... Familier des cultures arabe et iranienne, l'auteur au contraire annonçait dès 2002 l'essentiel du scénario que la France a subi depuis. Nos politiciens n'ont pas voulu voir la mise en œuvre par les tenants de l'islamisme politique d'un véritable plan de subversion et de conquête.
Le conformisme politiquement correct se trouve contredit par la nécessité de comprendre l'islam tel qu'il est…
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"Le monde a largement changé avec le choc pétrolier de 1973 : à partir de ce moment, le politiquement correct a cessé de fonctionner à partir des seuls cercles de gauche et autres groupes de pression bien connus, bien repérables, inhérents au régime républicain."
Le régime en place est une fausse république au service d'intérêts qui ne sont pas ceux du peuple (république = res publica = bien commun du Peuple) et une fausse démocratie où le pouvoir est entre les mains d'une oligarchie affairiste et cosmopolite (démocratie => peuple souverain).
Ce n'est pas nouveau. Paul Déroulède dénonçait déjà cette imposture il y a plus de 100 ans.
La Suisse est une démocratie républicaine, la France ne l'est en aucun cas.
Rédigé par : RR | mercredi 16 oct 2019 à 12:22
Dans l'hexagone, la cohabitation entre l'islam et la république, deux système incompatibles à bien des égards va devenir de plus en plus épineux du fait qu'environ 10% de la population française suit cette religion difficilement compatible avec notre laïcité.
Rédigé par : Laurent Worms | mercredi 16 oct 2019 à 15:41
Le premier ministre tombe le masque. Nous savons désormais à quoi nous en tenir.
Rédigé par : Saint Surge | mercredi 16 oct 2019 à 16:17
Notre chroniqueur évoque le rôle de la puissance islamique : c'est en peu de mots mettre en lumière une réalité cachée, dont je n'avais pas bien vu l'importance.
Les radoteurs des "valeurs de la république" n'en parlent évidemment jamais. Et l'islamisation s'installe comme dans du beurre dans notre système républicain.
*
Le système politique suisse n'est pas un régime républicain, mais une confédération organisée en trois niveaux fonctionnant selon les rêgles de subsidiarité et de démocratie. C'est pour cela que le système fonctionne bien et, certainement, que les Suisses ne s'islamiseront pas.
Au nom de Dieu Tout-Puissant !
Le peuple et les cantons suisses,
Conscients de leur responsabilité envers la Création,
Résolus à renouveler leur alliance pour renforcer la liberté, la démocratie, l'indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d'ouverture au monde,
Déterminés à vivre ensemble leurs diversités dans le respect de l'autre et l'équité,
Conscients des acquis communs et de leur devoir d'assumer leurs responsabilités envers les générations futures,
Sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,
Arrêtent la Constitution que voici :
https://www.ch.ch/fr/democratie/federalisme/
(Un site pour comprendre aisément le système suisse)
Rédigé par : Dominique | mercredi 16 oct 2019 à 21:35
@ Dominique
"Le système politique suisse n'est pas un régime républicain, mais une confédération organisée en trois niveaux fonctionnant selon les règles de subsidiarité et de démocratie."
Au sens de la res publica (bien commun du Peuple), son sens d'origine, je pense que si.
Rédigé par : RR | mercredi 16 oct 2019 à 22:37
Une intéressante analyse sur la "res publica" par Bertrand Renouvin (royaliste):
https://www.bertrand-renouvin.fr/penser-le-politique-penser-la-republique/
Cela dit, je pense qu'au fond, il ne faut pas trop s'attarder sur les termes mais plutôt chercher les solutions pour se sortir de l'épouvantable situation actuelle. Au fond, peu importe si ces solutions peuvent être qualifiées ou non de républicaines.
Rédigé par : RR | jeudi 17 oct 2019 à 01:04
@ Dominique
"C'est pour cela que le système fonctionne bien et, certainement, que les Suisses ne s'islamiseront pas."
Le chef des musulmans de Suisse s'appelle Nicolas Blancho. Comme son nom l'indique, il est suisse. Il se bat pour l'imposition de la charia.
Il y a 25 % d'étrangers en Suisse.
Rédigé par : Robert Marchenoir | jeudi 17 oct 2019 à 03:26
Alors que les vêtements islamiques créent un rideau de fumée pour cacher la réalisation de l'invasion islamique, Donald Trump ne parle pas une langue de bois.
Ce soir il est 21 h aux USA où il tient un nouveau "rallye" :
9:36 PM: Trump says the same people who want endless wars also want open borders.
He says that will just import terrorism. He says Democrats want migrants, including the caravan, to flood across the border.
Trump mocks California for giving free benefits to illegal immigrants ...
Trump says he thinks the best way to prevent terrorists from entering the United States is to deny them entry.
9:33 PM: Trump says Democrats will criticize him for anything, even if he purchased Beijing for a dollar. Trump says American combat troops should not be at the center of ancient sectarian conflicts. “Bring our soldiers back home,” Trump says.
9:31 PM: Trump now talking about putting a stop to the “catastrophic” endless wars.
Says America should not spend $8 trillion in the Middle East policing the area.
Trump says these wars brought instability, mass chaos, instability, and death.
He says he had a huge success today with Turkey and talks about “a little tough love” for Turkey. He accuses Obama of losing “a million people” in the area.
He says he will try to “get it all finalized” during the “five day period.” ( du cessez le feu obtenu d'Erdogan )
Pourquoi n'avons nous pas au moins un candidat qui ne tienne pas régulièrement de tels "rallyes" dans toute la France ? Zemmour et d'autres lui chaufferaient la salle !
Petite réponse
Stop with English please. Next time, if you do not translate, I must suppress your comment. Here, it is French only. Danke schön.
Rédigé par : Dominique | vendredi 18 oct 2019 à 04:01
La source :
https://www.breitbart.com/2020-election/2019/10/17/live-updates-trump-holds-texas-rally/
Il règle aussi son compte aux moulins à vent ( éoliennes ) et défend les mouvements pro-Vie etc.
Rédigé par : Dominique | vendredi 18 oct 2019 à 04:09
"Il [Trump] règle aussi son compte aux moulins à vent ( éoliennes ) et défend les mouvements pro-Vie etc."
Pourrissant le paysage, peu productives, causes de troubles de santé, les éoliennes sont en effet des "moulins à vent" à bannir.
Je le dis et je le répète, c'est l'énergie nucléaire qui est de loin la plus productive et la moins polluante des productrices d'électricité; il suffit seulement de respecter rigoureusement certaines règles de sécurité.
Rédigé par : RR | vendredi 18 oct 2019 à 17:43
@Robert Marchenoir
Il n'y a pas 25 % d' islamistes en Suisse et aucune mosquée salafiste. Mais vous avez bien fait de me corriger car aucun pays n'est à l'abri s'il ne ferme ses frontières à l'immigration islamiste, et la Suisse fait hélas pour les Suisses partie de l'espace Schengen. Ils en reviendront peut être, par la démocratie directe.
Rédigé par : Dominique | vendredi 18 oct 2019 à 22:31
@ Dominique
La Suisse subit aussi une forte délinquance en provenance de ses pays frontaliers (suivez mon regard).
Via la démocratie directe, les suisses pourraient peut-être durcir les peines encourues (le rétablissement de la peine de mort impliquerait son départ de l'"Europe").
Rédigé par : RR | samedi 19 oct 2019 à 12:14