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vendredi 13 sep 2019

Commentaires

orldiabolo@yahoo.fr

La citation de Burke... époustouflant ! Tout est dit...

RR

Lorsqu'elle revient aux affaires "l'opposition" (est-ce une opposition ?) ne revient JAMAIS sur les lois décidées et votées par les "socialo-communistes". C'est l'effet dit du cliquet.
Bref, toujours cette peur de passer pour des fascistes (?). Comme disait Jean Madiran (cf. son ouvrage La droite et la gauche), c'est la gauche qui fait la loi, la droite fait dans son froc (ça c'est moi qui l'ajoute) et obéit au diktat imposé par ceux qui se sont autoproclamés dépositaires de toutes les vertus.
Je suis de plus en plus persuadé que plutôt que de créer des partis de "droite nationale" (PFN, Front national), il aurait mieux valu que les cadres (Gauchon, Robert, Girard, Jacquard, Peyrat, Bompard,...) et les sympathisants adhérents ou non s'invitent au RPR alors encore de droite à l'époque malgré Chirac pour s'emparer des postes et ne pas les laisser à des lâches ou à des sans convictions. Il aurait alors été possible d'avoir un Orbán français.
Hélas, on ne refait pas l'histoire.

Laurent Worms

Pour compléter Edmund Burke, j'ajouterai que les français détruisent tout pour reconstruire la même chose:
On guillotine et brûle églises et palais pour se doter d'un empereur, roitelet roturier, et après Mittérand, on élit Chirac, plus socialiste que libéral.
Une question d'actualité: qu'est ce que ces électeurs sans culottes vont mettre à la place d' Hidalgo?

Dominique

Mon commentaire est court, ce sont les Réflexions de Burke qui sont longues. :-)
Je regette de ne pas avoir lu Burke, qui n'était hélas pas au programne de mes études Modernes.

Quelques une de ses Réflexions, que j'avoue avoir trouvé sur le net, sont étonnament actuelles, et pourraient répondre bien à l'interrogation et au désarroi (de Juliette Abécassis) que vous citez :

Sur les élections, le pouvoir, la démocratie :

" en réalité, le pouvoir arbitraire a tellement le goût dépravé du vulgaire qu'à peu près toutes les discussions relatives à la société ne concernent pas la manière dont le pouvoir doit être exercé, mais dans quelles mains il doit être placé."

C'est tout à faut cela en France aujourd'hui hélas !
...

Sur la fin de la chevalerie et ses funestes conséquences sur la loyauté, l'obéissance, la générosité, le coeur etc. :

" Mais l'âge de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé ; et la gloire de l'Europe est éteinte à jamais [car] c'est ce principe qui a donné son caractère à l'Europe moderne. C'est par lui que l'Europe, sous toutes les formes de gouvernement qu'elle a connues, se distingue à son avantage des États asiatiques et peut-être même de tous ceux qui florissaient dans les périodes les plus brillantes de l'Antiquité.
...

C'est l'esprit de chevalerie qui est parvenu, sans recourir à la force et sans rencontrer de résistance, à dompter la frénésie de l'orgueil et du pouvoir, à contraindre les souverains à se courber sous le joug bienfaisant de l'estime sociale, à plier l'autorité rigide aux règles de l'élégance et à imposer au despotisme, vainqueur de toute loi, l'empire des bonnes manières.

Jamais, jamais plus nous ne reverrons cette généreuse loyauté envers le rang et envers le sexe, cette soumission fière, cette digne obéissance, et cette subordination du coeur qui, jusque dans la servitude, conservait vivant l'esprit d'une liberté haute et grave.

On ne connaîtra plus cette grâce spontanée de l'existence, cette générosité du cœur qui assurait librement la défense des peuples, tout ce qui nourrissait les sentiments virils et l'amour des entreprises héroïques. – Elle est perdue à jamais, cette délicatesse des principes, cette chasteté de l'honneur où la moindre tache brûlait comme une blessure, qui inspirait le courage tout en atténuant la cruauté, et qui ennoblissait tout ce qu'elle touchait, au point d'ôter au vice la moitié de son odieux en lui faisant perdre toute sa grossièreté.

Mais à présent, on va nous changer tout cela. Toutes les plaisantes fictions qui allégeaient l'autorité et assouplissaient l'obéissance, qui assuraient l'harmonie des différents aspects de la vie, et qui faisaient régner dans la vie politique, par une assimilation insensible, les mêmes sentiments qui embellissent et adoucissent la vie privée, toutes ces douces illusions vont se dissiper sous l'assaut irrésistible des lumières et de la raison. Tous les voiles de la décence vont être brutalement arrachés.

Toutes les idées surajoutées par notre imagination morale, qui nous viennent du coeur mais que l'entendement ratifie parce qu'elles sont nécessaires pour voiler les défauts et la nudité de notre tremblante nature et pour l'élever à nos propres yeux à la dignité – toutes ces vieilles idées vont être mises au rebut comme on se défait d'une mode ridicule, absurde et désuète."

(Réflexions)

*

Il me semble que cet esprit de chevalerie, qui manque tellement à notre époque, c'est l'esprit du christianisme auquel se sont attaqués tous les révolutionnaires et aujourd'hui les progressistes tels que vous les définissez. En Europe, aux Amériques, lesdits progressistes s'attaquent toujours et encore à la religion chrétienne pour s'attaquer aux forces de Vie et promouvoir les forces de Mort. La révolution française ne fut pas régicide pour rien, puisque le Roi assurait le lien avec Dieu chrétien.

De nos jours les pays où la la culture de mort se porte mal sont bien ceux qui sont restés très christianisés.

Ceci est mon opinion, et je ne sais pas si Burke écrivit sur ce sujet.

Merci pour cette chronique et à votre citation de Burke, qui pour ma parti font beaucoup réfléchir et amènent à l'essentiel

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