Ce 17 août dans la charmante bourgade provençale de Bormes-les-Mimosas, le président de la république appelait les Français à se réconcilier. Bel et noble objectif, on doit en convenir.
Vu de loin, on ne peut qu'applaudir, d'une manière très générale.
Dans le cas précis, une question semble toujours non résolue : qui cherche-t-on à réunir autour de cet autel ? S'il s'agit seulement de chanter à la fois le grand amour des Gaulois et des Africains, en imposant la repentance aux premiers et en attisant, dès l'école primaire, le ressentiment des seconds, non seulement on se trompe assurément de méthode, mais encore on continue à creuser un fossé, dont on peut tout juste espérer qu'il ne sera pas, de plus en plus, exploité par l'islamisme et le recrutement des terroristes qui s'en réclament.
C'est donc un rude métier que de réconcilier et une délicate entreprise que de chercher, déjà, à réconcilier les citoyens français entre eux, même s'il existe quelques rares exemples historiques de réussite. Nous les explorerons dans nos prochaines chroniques.
Ce 19 août, un exemple vivant s'offrait à la réflexion de nos élites dirigeantes, en quête d'un rapprochement, international celui-là, avec Moscou, ceci probablement dans les coulisses de la préparation du G7.
Quand Emmanuel Macron rencontre Vladimir Poutine, il considère qu'il s'agit, entre Européens, de réunir une même famille de peuples. Sans doute doit-il garder à l'esprit que, chez ceux que ses interlocuteurs sont censés représenter, l'union se montre, ces derniers temps, moins monolithique que les commentateurs agréés le pensaient jusqu’ici. Les manifestations et les arrestations d'opposants récentes dans l'ancienne capitale des Tsars l'attestent.
Mais au fond, depuis plus de 40 ans déjà, et bien avant la dissolution de l'URSS, deux conceptions bien distinctes de la reconstitution nationale s'y confrontaient.
Ainsi, chez un Soljénitsyne, dès la publication de son Archipel du Goulag, ouvrage écrit de 1958 à 1967 dans la clandestinité, et publié, mais en occident, en 1973, est évoquée la nécessaire réintégration des vlassoviens : c'est-à-dire de ces hommes et de ces femmes, qui avaient tellement souffert sous la botte communiste qu'ils avaient cherché, à partir de 1941, par centaines de milliers, leur salut et leur libération aux côtés d'un envahisseur nullement bienveillant. Sans doute aujourd'hui le temps long de la terre russe a-t-il récupéré leurs os et leurs cendres.
Au cœur du régime poutinien, dont le parti s'intitule fièrement Russie Unie, une tout autre réunification est envisagée et affirmée. Au sein d'une société de moins en moins égalitaire, les continuateurs de l'ancienne nomenklatura, adossé à l'ossature des organes répressifs et services secrets demeurés strictement impunis, développent une aspiration revancharde à la reconstitution de l'ancien empire soviétique, dissous en 1991 dans sa propre sanguinolence, sa corruption, et son alcoolisme. Or cela passe, dans l'esprit des promoteurs de l'opération, par l'effacement du processus effleuré par le rapport Khrouchtchev de 1956.
Sous le nom de Régiment immortel[1] c'est donc aussi une réhabilitation du "génial" Staline que notre cher président vient d'accepter d'honorer de sa présence en mai 2020 pour le 75e anniversaire d'une victoire dans ce que la propagande officielle appelle grande guerre patriotique, que le régime soviétique aurait en quelque sorte remportée seul, ce que la date du 9 mai symbolise.
Se réconcilier avec les staliniens et/ou avec les vlassoviens voilà deux directions, qui peuvent paraître, c'est le moins qu'on puisse en dire, difficilement compatibles.
En fait, dans toutes sortes d'époques, et de pays, le problème s'est posé avec plus ou moins d'acuité et de contradiction. Délicate à mettre en œuvre dans le détail, une vraie politique d'amnistie requiert en effet à la fois des circonstances favorables, le désir sincère de l'étendre à tous et le sentiment d'une légitimité profonde des réconciliateurs. J'avoue ne pas ressentir en ce moment que de telles conditions soient vraiment réunies.
JG Malliarakis
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Apostilles
[1] Vidéo : sur "TV5monde Info" le 16 juin 2019 recevant Galia Ackerman, essayiste, journaliste, auteur du livre "Le Régiment immortel, la guerre sacrée de Poutine" éd. Premier Parallèle.
" ce que la propagande officielle appelle grande guerre patriotique, que le régime soviétique aurait en quelque sorte remportée seul, ce que la date du 9 mai symbolise. "
Deux rappels : 1) sur le front ouest, 450.000 morts, contre 27 millions de morts sur le front est ; 2) le 12 avril 1945, Eisenhower, Bradley & Patton libéraient le premier camp de concentration, à Ohrdruf, afin d'y récupérer avant les russes les trois détonateurs qui serviront à Alamogordo, Hiroshima & Nagasaki.
Rédigé par : Eschyle 49 | mardi 20 août 2019 à 19:28
L'une des caractéristiques les plus scandaleuses du régime russe actuel est en effet sa réhabilitation du stalinisme. Poutine a réhabilité Staline d'une façon jamais connue en Russie depuis... la mort de ce dernier. L'URSS était infiniment moins stalinienne que le Kremlin ne l'est actuellement -- sur le plan idéologique, naturellement.
Je ne parle pas de la répression, qui est bien sûr moindre. Quoique, même sur ce point, les observateurs russes désignent des points concrets sur lesquels il y avait davantage de liberté sous le communisme.
Poutine a justifié le pacte hitléro-stalinien, ce qui n'avait jamais été fait depuis 1953. Des Russes ont été condamnés en justice pour avoir rappelé l'évidence, à savoir que l'URSS a déclenché la Seconde guerre mondiale de concert avec l'Allemagne nazie, en envahissant la Pologne par l'Est tandis qu'Hitler l'envahissait par l'Ouest. Avant que les deux armées ne réalisent leur jonction fraternelle au milieu du pays anéanti. Jonction matérialisée par un défilé commun.
Cela n'est pas seulement la doctrine officielle. L'idéologie poutiniste a profondément contaminé la population sur ce point. 70 % des Russes pensent que Staline a apporté une contribution positive à l'histoire du pays (contre 40 % à la fin des années 2000). Seuls 26 % pensaient, en 2017, qu'il fut un criminel (contre 38 % en 2009).
51 % des Russes ont une bonne opinion de Staline. 4 % seulement l'admirent, mais 41 % le respectent.
47 % des Russes âgés de 18 à 24 ans n'ont jamais entendu parler de la répression stalinienne.
L'approbation de Staline est à son niveau le plus élevé depuis plus d'une quinzaine d'années que ce sondage est réalisé.
Le plus piquant est que cette popularité correspondant essentiellement à un personnage mythifié (comme la popularité de De Gaulle chez nous), un nombre appréciable de Russes proclament leur nostalgie de Staline par opposition à Poutine. Tout comme chez nous, Staline représente, pour eux, le bon vieux temps où, au moins, l'État s'occupait des citoyens, et où les services publics fonctionnaient (santé, trains, etc.). Le fait que ce bon vieux temps soit largement imaginaire (l'URSS, au contraire, était le pays où rien ne fonctionnait) ne change rien à l'affaire.
La tentative de Poutine de réhabiliter Staline se retourne ainsi contre lui.
Il n'en reste pas moins que, comme vous le suggérez, et comme l'exprime de façon moins diplomatique que vous le petit-fils de Staline, Yakov Dzhugashvili, les Russes qui approuvent la politique de son grand-père sont des "dégénérés", qui pensent que la fin justifie les moyens, quelle que soit la médiocrité de la première et l'horreur des seconds.
A ce titre, la succession de Poutine d'ici quelques années, qui est désormais au premier plan du débat politique en Russie, ne suffira pas à normaliser les relations avec l'Occident.
Le plus grand crime de Poutine (en dehors de ses multiples assassinats individuels et collectifs) est d'avoir gaspillé l'occasion historique qui s'offrait à la Russie, au moment de l'effondrement de l'URSS : renier le communisme, faire repentance pour le soviétisme comme les Allemands l'ont fait pour le nazisme, et ce faisant dénouer la malédiction millénaire qui lie la Russie, depuis ses origines, à la tyrannie et au servage.
Poutine a pris le parti exactement inverse : renouer avec la tradition autocratique tsariste, impériale, ecclésiale puis communiste.
Il a rendu ainsi encore plus difficile l'entrée des Russes dans l'ère de la liberté et de la responsabilité. Stade qu'ils n'ont jamais atteint, pas plus que les musulmans auxquels les poutinistes occidentaux naïfs les opposent bien à tort.
Les Russes européens, libres, inventifs, dont la propagande du Kremlin tente de nous persuader qu'ils représentent le pays tout entier, sont précisément ceux qui sont réprimés impitoyablement par le régime, et qui émigrent en masse, quand ils le peuvent, en Europe et en Amérique du Nord.
Poutine tente d'étendre la Fédération de Russie aux frontières de l'ancienne URSS. C'est l'inverse qui risque de se passer. Un État autocratique, centralisateur mais inefficace menace de conduire à l'éclatement de ce qui reste de la Russie. Entre l'attraction des zones orientales sous-peuplées vers la Chine et les tendances centrifuges du Caucase, entre la baisse continue de la population par dénatalité et l'émigration des meilleurs éléments vers l'Ouest, l'avenir de la Russie paraît sombre.
C'est au milieu de ce tableau que les dirigeants russes passent leur temps à déclarer, dans le silence quasi-sépulcral de la presse française, qu'une guerre nucléaire contre l'Occident est non seulement possible, mais gagnable.
Finissons en remarquant que cette nécessaire lustration (comme on dit en Europe de l'Est) n'a jamais été réalisée en Russie, mais qu'elle n'a pas non plus été réalisée en France.
La lustration réclamerait des mesures symboliques indispensables, comme l'interdiction d'occuper des postes dans la fonction publique à ceux qui ont eu des responsabilités dans l'appareil communiste.
En Russie, c'est bien sûr inenvisageable, puisque ce sont les hommes de l'ex-KGB qui sont au pouvoir, lesquels étaient le bras armé du Parti communiste -- et ont pris sa succession.
Mais c'est inenvisageable aussi en France, où il faudrait, pourtant, interdire la fonction publique et les responsabilités syndicales aux anciens communistes... vous imaginez le tollé !
Entre la Russie et la France, un pays a procédé à cette lustration : l'Ukraine, où la propagande et les symboles nazis comme communistes ont été interdits. En particulier, les rues qui portaient le nom de communistes ont été débaptisées.
Une mesure qui fait honte à la France, laquelle comporte de nombreuses avenues Lénine, Gagarine et autres, dans la plus parfaite indifférence des élites au pouvoir (mais aussi, au hasard, des Gilets jaunes).
Rédigé par : Robert Marchenoir | mardi 20 août 2019 à 23:36
C'est juste du bla-bla vide et creux. Une sorte d'incantation utopique et électorale. Ils nous fait le coup pour le Rwanda.
Rédigé par : minvielle | mercredi 21 août 2019 à 11:11
Pour revenir à la France, pour réconcilier, il faut pouvoir partager. Vu les finances publiques et le faible taux de croissance, je crains que les accolades ne soient pas au rendez-vous.
Rédigé par : Laurent Worms | mercredi 21 août 2019 à 12:46
L'aventure extraordinaire du général russe Vlassov est peu connue. Sa fin n'est pas à l'honneur des Alliés puisqu'ils le livrèrent, à la fin de la guerre, aux Soviétiques avec le reste de ses troupes de Russes sous l'uniforme allemand ! Les Soviets donc Staline le firent exécuter en 1946.
Lors d'un voyage en Russie j'avais été étonné de voir nos hôtes, retraités, rappeler le bon temps soviétique. C'était parce que ce couple d'ouvriers était payé double, travaillant sur la ligne ferroviaire du Transibérien, et surtout parce que la "mafia" actuelle se faisait construire de trop belles maisons... Nous n'avions pa parlé du Goulag.
Poutine cherche-t-il a réveiller l'âme russe en rappelant les sacrifices des troupes de 40/45 ? Staline fit bien appel à... la religion Orthodoxe.
Plus facile certainement pour lui que de s'inspirer de Soljenitzine. Pourtant il lui faudrait bien mettre à bas l'idélogie communiste pour pouvoir réconcilier les inconciliables.
Mais Poutine a-t-il les mains réellement libres, à l'intérieur, pour amener la Russie dans une démocratie ? Et face à l'extérieur ?
Vu de Russie, le temps de baisser les armes est il venu ?
Quant on voit que Trump est pieds et mains liés et ne peut adoucir la politique américaine anti-russe je pose à regret ces questions.
Rédigé par : Dominique | mercredi 21 août 2019 à 20:38
@ Dominique
Poutine n'a pas les mains libres, et c'est entièrement de sa faute.
C'est bien lui qui a fait en sorte d'éradiquer toute opposition véritable, tous les médias libres, toute émergence d'un successeur possible.
C'est bien lui qui a mis en place le système de pillage organisé des ressources et des entreprises du pays, au profit de ses amis les oligarques. Qui le soutiennent et le financent. Et dont il a besoin pour garder son pouvoir.
Système qui a fait de lui l'un des hommes les plus riches du monde, sinon le plus riche.
C'est bien lui qui a privilégié la stratégie démagogique, réactionnaire et impérialiste sur l'option réformatrice, novatrice et collaborative.
C'est bien lui, personnellement, et avec cinq ou six personnes seulement, qui a décidé et organisé l'invasion et l'annexion de la Crimée. Tournant qui a marqué le basculement du régime dans une autocratie toujours plus accentuée, et une hostilité systématique à l'égard de l'étranger.
Il est donc singulièrement erroné de suggérer qu'il essaye de réformer, mais qu'il en serait empêché par je ne sais quels mystérieux obstacles indépendants de sa volonté.
Nous venons d'en avoir un exemple récent, avec l'incroyable agression, à l'encontre de la France, qui a consisté à diffuser, sur le site même du Kremlin, une version complètement inventée des propos d'Emmanuel Macron tenus au cours de sa rencontre officielle avec Vladimir Poutine !
Une fois de plus, on voit que dans les moindres détails, la Russie est un Etat-voyou. Nommez-moi une seule autre nation qui se permet une telle grossièreté diplomatique. Je n'en connais pas.
Et après, dans la grande tradition communiste, c'est le Kremlin qui se plaint d'être persécuté par l'Occident...
Rédigé par : Robert Marchenoir | jeudi 22 août 2019 à 00:45
J'ai lu et relu cette chronique et les commentaires, tellement j'ai appris ( sur le système politique russe ) et étant donné l'importance du suhet traité.
J'avais remarqué qu'un dirigeant d'une belle PME russe en Oural que je connais par ses motos side car "Ural" - s'était installé en Californie d'où il continue à améliorer les motos et dirige son entreprise. J'ai compris ensuite pourquoi : la liberté, la créativité industrielle, l'environnement.
Poutine, en tant que président de la Russie a en principe à tout moment le pouvoir de renier l'idéologie communiste, de rappeler les crimes de Staline et le Goulag. Mais si la Nomenklatura, si j'ai bien compris, représente le Gouvernement secret (Kgb, services, etc.) et l'Etat profond russes (ministères, armée, oligarques, syndicats, médias officiels etc.) en Russie, serait il politiquement pieds et mains liés ? (Je me répète.)
Pourtant s'il est chrétien comme il le montre avec ostentation aux fêtes orthodoxes il devrait alors mettre la vérité - condition de la liberté et de la prospérité - au service de toute chose politique, sociale, économique, et culturelle, et surtout réconcilier tous les Russes quelque soit leurs opinions, leurs passés, etc.
Comparaison n'est pas raison. Mais en suivant le système politique américain depuis l’élection présidentielle je me suis aperçu que le président Trump a finalement très peu de pouvoirs, sinon aucun, sur des points capitaux (le budget des armées, les relations extérieures et les guerres, le déficit budgétaire de l’état fédéral, l'endettement !) et qu'il peine à appliquer des points essentiels du programme pour lequel ont voté les électeurs (supprimer le système collectiviste de santé d'Obama, arrêter l'immigration illégale, etc.) Le Shadow government et le Deep state sont plus forts que l'exécutif sur de très nombreux points. C'est un fait.
Trump continue néanmoins à dire ce qu'il pense et souhaite pour son pays, très haut et quotidiennement, et n'hésite pas à être très virulent dans des contre-attaques personnelles.
Mais avec une extaordinaire constante que j'ai remarquée : en affirmant la volonté de réconcilier les Américains entre eux en généralisant les compliments ( “ this incredible people “ ) et également au plus fort de crises médiatisées par les opposants lors d'affrontements violents entre néocommunistes antifa et néoconservateurs : “ there were good guys on both sides “ ( il y avait de bons gars des deux cotés )
Blancs, noirs, juifs, gays, immigrés (légaux) , etc. Il s'efforce à coups de tweets de toujours les rassembler en tant qu'Américains travaillant ensemble pour le pays.
Trump est chrétien également, et il apparait comne ne craint rien ni personne ( surtout qu'il n'affronte pas le Shadow gvt comme le fit JF Kennedy ). Il veut réconcilier la société américaine ( elle est fracturée car c'est une stratégie des Démocrates d'opposer les parties différentes ) et il le fait.
Je n'espère pas d'un dirigeant français non chrétien ou très peu qu'il fasse comme Trump en France, surtout s'il est une marionnette du CFR.
J'attend évidemment avec intérêt de lire les réconciliations en France annoncées par notre chroniqueur préféré.
Mais Poutine qui donne une impression de forte personnalité, d'un sportif accompli, et d'un chrétien, peut il n’être que l'exécutant de la Nomemklatura ? Ou bien les menaces des USA et de l'OTAN - qui augmentent alors que Trump voulait les diminuer - sont elles suffisamment réelles pour qu'il croit devoir - lui et son gouvernement - depuis son accession au pouvoir, tout miser sur la défense d'une Russie qui assiégée, avec un “ état fort “ ?
Je ne cherche évidemment pas à le défendre mais à comprendre.
Quand aux vertus de la démocratie moderne à l'européenne, vu de Moscou il peut hélas en douter sur des points importants (immigration, islamisation, faiblesse militaire, endettement, crises européennes, médias aux ordres, insécurité, … )
Rédigé par : Dominique | jeudi 22 août 2019 à 20:38
@ Robert Marchenoir
"Nous venons d'en avoir un exemple récent, avec l'incroyable agression, à l'encontre de la France, qui a consisté à diffuser, sur le site même du Kremlin, une version complètement inventée des propos d'Emmanuel Macron tenus au cours de sa rencontre officielle avec Vladimir Poutine !"
Je ne vois pas ici une quelconque agression contre la France de la part du Chef de l'Etat russe.
Les agressions contre la France, ce sont notamment celles contre les Gilets Jaunes, et commandées par M. Macron et ses amis.
Rédigé par : RR | jeudi 12 sep 2019 à 16:05