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lundi 15 juil 2019

Commentaires

Robert Marchenoir

Votre point de vue n'est pas cohérent. D'une part, vous déplorez qu'on ait arrêté des gens qui ont sifflé le président, d'autre part pour accusez le ministre de l'Intérieur d'incurie. Il faudrait savoir.

La vérité est que ce que les gens reprochent aux autorités dans ces cas-là, c'est que le président en chef de la France n'appuie pas sur un bouton rouge marqué "éradication" à l'Elysée. Ce bouton existe, et il permet d'empêcher les troubles comme par magie : les Gilets jaunes ne manifestent plus, les Algériens ont horreur du foot, etc.

Malheureusement, nos dirigeants sont stupides, et ne trouvent jamais ce bouton. Alors que nous, on sait qu'il existe. D'ailleurs, c'est pour ça que Maxime Nicolle (ou Eric Drouet, j'ai oublié), voulaient rentrer à l'Elysée : pour appuyer sur ce fameux bouton, et s'éradiquer eux-mêmes.

La seule façon "d'empêcher" de tels troubles, c'est de tirer sur la foule comme dans les pays sympathiques. Et même là, ça ne suffit pas. Donc les jaunistes (ou les Algériens, ou les cégétistes) commencent par mettre le bololo, et puis après, et après seulement, la police arrête 170 personnes, ce qui est énorme en l'occurrence.

On ne peut pas, à la fois, être pour et contre. Soit on déplore le bololo, on appelle à la répression, et on se réjouit lorsqu'elle a lieu, soit c'est le contraire. Mais il ne faut pas inverser les responsabilités. Ce n'est pas le ministre de l'Intérieur qui a sifflé le président.

Et puis je n'ai pas de sympathie particulière envers des gens qui, dans un pays démocratique (oui, oui...), viennent spécialement sur les Champs le jour de la fête nationale pour siffler le président. La fête nationale n'est pas la fête du parti au pouvoir. C'est la fête de tous les Français.

Les gilétistes agitent des drapeaux tricolores à toutes leurs manifs, et ils sabotent le 14 juillet ? Quelle plus belle démonstration que le drapeau bleu-blanc-rouge des jaunistes n'est qu'un cache-sexe pour le drapeau rouge ? De même que le RN n'est que le parti communiste reconstitué ? Parti qui excipait d'autant plus d'un prétendu patriotisme qu'il pratiquait assidument la trahison ?

RR

"Quoi qu'on puisse penser de la dérive, et de la récupération, du mouvement des gilets jaunes, que l'on croyait terminé, on ne peut que déplorer le fait que plusieurs centaines de personnes aient été arrêtées après avoir simplement sifflé Emmanuel Macron."

Inutile de dire mais ça va encore mieux en le disant que je partage cet avis.


"(…) l'illusoire fête de la Fédération"

Oui, mais tout n'y est pas négatif à mon avis. 14 juillet, fête nationale héritière de celle de la Fédération (et non évidemment de la prise de la Bastille), c'est plutôt unitaire et positif.


"(…) "Marseillaise" donné au chant composé par à Strasbourg par Rouget de l'Isle pour l’armée du Rhin"

La Marseillaise est un chant haineux qui ne devrait pas être notre hymne national ("qu'un sang impur abreuve nos sillons" = le sang des partisans de l'Ancien régime et plus généralement tout critique du nouveau - et non le sang "d'ennemis étrangers" comme le croient beaucoup de "nationaux" - voir la vigueur avec laquelle ces paroles étaient entonnées à la fin des meetings du Front national). Je n'ai à l'instar de certains des nôtres bien informés jamais reproché à Gainsbourg de l'avoir parodiée.


"(…) le communautarisme algérien commençait, à Paris ses interminables klaxons."

Voilà qui a dû ravir Le Pen (Jean-Marie), lui qui leur disait « Nous avons besoin de vous. Vous êtes la jeunesse de la Nation (…) Comment un pays qui a déploré longtemps de n’avoir pas assez de jeunes pourrait-il dévaluer le fait d’en avoir cinq ou six millions ? ». Le miracle s'accomplit donc conformément à la volonté du "grand visionnaire".


"(…) général Boulanger, ministre de la Guerre en 1886. (…)
Ma réticence fondamentale pour la révolution française[1], et pour l'héritage boulangiste, n'en sort ainsi que renforcée."

Sur la Révolution française en ce qui me concerne, je reste "Troisième Voie".
Sur le Boulangisme, c'est à voir; ça aurait pu devenir l'embryon d'un puissant mouvement nationaliste partisan d'une équité sociale, unissant les disciples de Déroulède et ceux de Proudhon, pour un socialisme national français en quelque sorte.



Marc

La France, du moins ce qu'il en reste, est devenue la poubelle du monde.

Laurent Worms

Peut on encore parler de "fête nationale", avec ce que cela implique comme unanimisme pour la Nation dans un pays éclaté en archipel comme le démontre le livre de Fourquet.

Dominique

Je voulais faire un commentaire en votre sens tellement 1789 m'inspire horreur et dégoût.

Mais dans votre chronique du 17 juillet 2008 vous rétablissiez magistralement maintes vérités oubliées ou même inconnues (pour ma part) sur la tragique révolution qui entraîna le déclin de notre royal pays. Avec en conclusion une réponse de Charles Frépel (cf. Editions du Trident) :

Dans le petit volume publié à l'occasion du Centenaire de 1789, il répondait, admirablement, à tous les panégyristes de la Révolution, sur deux points essentiels : non la révolution n'a pas conduit à un progrès de la France, mais à un recul ; non, elle n'a pas entraîné un renforcement moral de ce pays au sein de l'Europe chrétienne, elle a abaissé son influence et son prestige. Un siècle plus tard, la critique apparaît prophétique. Elle met en pleine et totale lumière les origines et les nuisances communes du jacobinisme, du totalitarisme et du socialisme étatiste, autant de causes du déclin français.


230 années après 1789 la critique de Charles Frépel, et les vôtres, sont hélas on peut plus actuelles ! Toucherons nous le fond un jour pour enfin rebondir ?

Merci JGM pour la lumière que vous nous apportez avec l'Insolent et le Trident.

RR

@ Robert Marchenoir


"Votre point de vue n'est pas cohérent." (celui de J-G M)


Le votre l'est, rassurez-vous:
La défense de M. Macron en toutes circonstances (et par extension de ceux qui sont derrière lui) et la volonté de museler toute opposition (en premier lieu les Gilets jaunes).

RR

"(…) le drapeau rouge"

Rouge du sang de l'ouvrier.

RR

"le communautarisme algérien commençait, à Paris ses interminables klaxons. (…) À Lyon et à Marseille se sont produits des incidents (…) : véhicules brûlés, feux de poubelles, barricades sur la voie publique, etc."


Hommage à l'hebdomadaire Minute (le vrai, celui de Devay, Boizeau, Goudeau) qui dès 1962 avait lui, été visionnaire.

Tonton Cristobal

Je lisais "minute" en 1962! merci RR de rappeler que nous avions choisi la bonne voie!

Claude CHAGNON

Le laxisme et l'incompréhension de nos dirigeants actuels sont désespérants.
Il y va pourtant de la survie de notre république et de la patrie.
L'ennemi est parmi nous et nous feignons de ne pas le voir !
Combien de français aujourd'hui se considèrent avant tout comme étrangers bien que bénéficiant des avantages de la nationalité française ? Il faut qu'ils fassent un choix. Nous ne pouvons plus accepter les double et triple nationaux qui brulent le drapeau français et insultent la nation régulièrement. STOP !!!

RR

Pour l'anecdote, c'est par Minute que j'ai appris l'existence de La Librairie française (celle de la rue de l'abbé Grégoire) où j'y ai rencontré pour la première fois J-G M puis le milieu NR.

C'est aussi par Minute que j'ai connu Le Livre Poste rue Henri Heine; Marie-France (Caunes) qui m'aimait bien - et aujourd'hui hélas disparue - qui tenait la librairie m'y avait toujours très chaleureusement reçue.

Robert Marchenoir

@ RR | lundi 15 juil 2019 à 23:55

Vous mentez effrontément. Vous travestissez et mes propos, et ma pensée.

Contrairement à ce que vous prétendez, je ne "défends" nullement "Macron en toutes circonstances", et je n'ai aucune "volonté de museler toute opposition (en premier lieu les Gilets jaunes)".

Puisque j'en fais partie, de l'opposition. Et que je suis muselé, beaucoup plus, par exemple, que les représentants de l'opposition officielle réunis au Front national. Ou que les Gilets jaunes, qui ont été invités six mois durant sur toutes les antennes des "médias du système". Et se sont même vus offrir des postes d'éditorialistes...

Ni moi, ni aucun représentant du courant de pensée que j'incarne (le libéral-conservatisme), n'avons jamais été conviés à nous exprimer dans les grands médias.

Mais l'on constate une fois de plus que pour vous, comme pour les nombreux sectaires et fanatiques qui peuplent la France, quiconque ne manifeste pas une approbation bruyante et inconditionnelle de vos vues, dans le soutien (Gilets jaunes) comme dans la détestation (Macron), celui-là est accusé du sectarisme et du fanatisme dont vous faites preuve.

Vous êtes tellement incapable de comprendre la liberté de pensée et l'indépendance intellectuelle comme politique, que vous passez votre temps à attribuer à autrui les vices qui sont les vôtres.

Penchant qui confirme une fois de plus vos convictions communistes, que vous venez d'ailleurs de nous confirmer. Vous défendez un "socialisme national", avez-vous dit : c'est bien ce que j'affirme ici depuis le début...

On remarquera que pour vous (comme pour de nombreux autres facho-communistes), Macron est par définition un horrible personnage qui a une politique détestable, et les Gilets jaunes sont par définition des saints laïcs qu'il serait interdit de critiquer.

Mais vous ne vous donnez jamais la peine de dire pourquoi. C'est bien ce qui nous distingue, vous et moi.

Il ne faut pas attendre de vous que vous opposiez des arguments de fond à mes arguments précis et circonstanciés. Je serais "pour" Macron et "contre" les Gilets jaunes, et cela vous suffit à me diaboliser.

J'espère bien que vous et les vôtres resterez à jamais dans les poubelles de la politique. Dieu nous garde que de tels malfaiteurs intellectuels et moraux arrivent jamais au pouvoir.

Tonton Cristobal

@RR rue de l'Abbé Grégoire j'ai rencontré Henri Coston assez souvent. Un homme d'une grande courtoisie, élégant comme on l'était dans les années 60/70. J'étais loin d'imaginer en ces temps que le pire était encore à venir, pourtant nous avions déjà prévu ce pire, sans imaginer qu'aucune résistance implacable ne viendrait entraver le processus de décomposition.

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