Le rétablissement, en date de ce 1er juillet, du contrôle des loyers à Paris suscite évidemment des critiques. Il est psychologiquement compréhensible que l'opposition vienne plutôt des propriétaires. Vu sous l'angle de la réflexion économique, sans doute devrait-elle plutôt susciter la protestation des victimes futures : et ce seront, dans la situation actuelle de pénurie, les locataires, les jeunes ménages, et une fois de plus les classes moyennes.
À cet égard faudra-t-il parler bientôt de la question du nouvel encadrement des loyers comme d'une "affaire" ? comme il y eut en 1933 une "affaire" Stavisky, comme il y eut une "affaire" Benalla, dont on ne parle plus, comme il en éclate autour de Sarkozy, etc.
Dans ce sens-là du mot affaire, certainement pas. Nous ne sommes pas en présence d'un éclat d'obus, d'une boule puante ou d'un montage médiatique. On ne verra pas défiler les malcontents, les indignés, les gilets jaunes.
Et pourtant, au bout du compte la situation du logement va s'aggraver, dans un pays qui compte déjà, selon les évaluations des professionnels, 7 millions de Français dont l'habitation est estimée inadéquate, et dont la demande solvable reste insatisfaite. Ce nombre va bientôt se rapprocher de 10 millions, à échéance de 15 ans. Cette dernière projection s'entend sauf à empirer la législation et la politique de l'habitat. Or, l'aggravation se profile et, au lieu d'inciter l'offre à répondre à ce besoin effectif, les pouvoirs publics agissent, avec beaucoup d'ingéniosité technocratique, de complexité administrative et de vieux préjugés socialistes, de manière à la restreindre.
On peut donc y voir un scandale au moins aussi grave que ceux dont les télévisions font leurs journaux de 20 heures, les quotidiens leur première page, et les communicants leurs tweets.
On croyait en France avoir renoncé en 1978 à la folie, typiquement étatiste du contrôle des prix.
Mais le ministère des Finances, transformé en ministère de l'Économie, a toujours voulu conserver un pouvoir de régulation. Les prix de certains secteurs sont demeurés encadrés. Ceci fait que l'on a pu dire de la France qu'elle apparaît comme le seul pays d'Europe à n'avoir connu que 10 ans de liberté des prix depuis la Deuxième Guerre mondiale, entre l'ordonnance Balladur de 1986 et la loi Galland de 1997. Depuis ce dernier texte, prétendant légiférer "sur la loyauté et l'équilibre des relations commerciales", les conséquences de nouvelles velléités politiques d'agir sur les prix se sont empilées.
Pas besoin de beaucoup d'expérimentations pour comprendre qu'en situation de pénurie, en touchant aux prix, on fausse le thermomètre sans changer la température. La France a fait de nombreuses expériences sur elle-même depuis la loi du maximum inventée au joli temps de la Terreur.
Contrairement à ce que pensent un certain nombre de nos concitoyens écœurés, tous les politiciens ne sont pas stupides ou corrompus. L'ancien ministre délégué au logement de 2009 à 2012 Benoist Apparu, depuis 2014, maire de Châlons-en-Champagne parle intelligemment de ce dossier : "Le marché du logement est très simple, dit-il, contrairement à ce que l’on pense. C’est l’offre moins la demande. Quand il y a beaucoup d’offre, le patron, c’est le locataire, et les prix sont bas. La principale cause du problème en Ile-de-France, c’est que l’offre est beaucoup trop faible par rapport à la demande. C’est basique et cela tient à une chose : la démographie." Une seule solution : augmenter l’offre, construire encore et encore.
Au problème du foncier, on peut, on doit, aussi répondre, tel est du moins l'opinion du rédacteur de cette chronique, par une augmentation de l'offre de transport, problème central d'une région comme l'Ile-de-France.
Mais le ministre Julien Denormandie dans un entretien pose, lui, les jalons d'une nouvelle expérimentation de ce qui a toujours échoué : "Nous verrons dans cinq ans si le jeu en vaut la chandelle, a indiqué le ministre de la Cohésion des territoires. Si ça marche, on ira plus loin. Si ça ne marche pas, on en tirera les conclusions."
On perd ainsi beaucoup de temps avec la doctrine macronienne du monde nouveau.
Il est vrai que Paris, pas seulement sa calamiteuse municipalité actuelle, mais aussi par la voix de ce ministre, son gouvernement prend, sur ce terrain, le chemin désastreux qui se prépare pour Berlin. Depuis 2016 la Ville-État de Berlin est gouvernée par une par une coalition au sein de laquelle les sociaux-démocrates et les écologistes ont accepté de former une alliance les anciens communistes de Die Linke.
Ah mais dira-t-on le statut, l'histoire, mais aussi la géographie de la capitale de la France centralisée n'est pas comparable à la situation de l'Allemagne pays fédéral. Le vieux fief des électeurs de Brandebourg devenus rois de Prusse ne compte que 4 millions d'habitants sur un ensemble de 83 millions. Ceux-ci sont moins prospères que le reste de leurs compatriotes 30 000 euros de revenu/habitant contre 48 000.
Or, l'évolution de cette cité, magnifiquement restaurée, tient aussi au fait qu'elle est redevenue capitale, que son marché immobilier dépasse sa population d'hier, quand elle était divisée entre l'est et l'ouest etc. La gauche socialo-communiste, avec le soutien des écolos, y livre de façon très claire, une bataille à retardement. Son projet va être soumis au parlement local d’ici octobre.
C'est une représentante des ex-communistes, toujours marxistes, du parti Die Linke qui le porte. Katrin Lompscher, sénatrice en charge du développement urbain et du transport déclare ainsi : "Avec cette nouvelle loi, nous voulons stopper la hausse gravissime des loyers de ces dernières années et apaiser un marché locatif en surchauffe à Berlin."
Ce discours, on l'imagine très bien tenu par Ian Brossat, glorieux tête de liste du PCF aux européennes lorsqu'Anne Hidalgo en fit son adjoint chargé des mêmes dossiers que la camarade Lompscher à Berlin.
Brossat a obtenu 2,49 % des voix sur toute la France. Est-ce le score qu'avec leur expérimentation désastreuse ambitionnent les macroniens ?
JG Malliarakis
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Difficile de multiplier l'offre avec l'arrivée de 400.000 "réfugiés" chaque année, d'où le bétonnage de l'équivalent d'un département français tous les sept ans nous dit une "écolo". "On ne peut pas vouloir une chose et son contraire" réplique Zemmour! les meilleures terres d'IDF sous le béton pour construire des cités de parasites.
Rédigé par : Tonton Cristobal | mercredi 03 juil 2019 à 00:42
Je suis un partisan de la propriété privée donc favorable à ce qu'un maximum des nôtres puisse être propriétaire de son logement. Il est par ailleurs tout à fait positif que des économies fruits d'activités professionnelles puissent être investies dans un bien immobilier destiné à la location et bien entendu toujours selon le principe de défense de la propriété transmis à qui l'on souhaite après son décès et ce sans le moindre "droit de succession" pour le bénéficiaire y compris si ce dernier n'a aucun lien de parenté avec le défunt.
En revanche il est anormal qu'il y aient des gens qui n'ont jamais travaillé de leur vie par le fait qu'ils sont rentiers grâce à la propriété d'immeubles parisiens entiers; ce sont en fait de lointains héritiers d'acquéreurs de Biens nationaux. Inadmissible.
Autant je ne trouve rien à redire qu'un génial inventeur ou savant, qu'un acteur ou un chanteur à succès, ou un bon patron qui s'acharne au travail pour faire fonctionner sa boite puissent faire fortune, autant je trouve scandaleux que des gens tout comme ceux dont ils ont hérité ne produisent rien et n'en soient pas moins richissimes.
Rédigé par : RR | mercredi 03 juil 2019 à 00:55
Ils n'ignorent pas que le socialisme a échoué : c'est pour cela qu'ils veulent encore plus de socialisme. Laissez faire le marché !
Paris est ravagée par des travaux inconséquents de la Ville mis en échec des années après, et des projets financiers destructeurs de la vie des vrais parisiens et de la beauté de la capitale.
Et Paris est surpeuplée, incommode, sale et dangereuse. Même les chèvres qui sont censées tondre les rives herborées du périphérique se font enlever durant la nuit, et se demandent ce qu'elles font là. Bêêhhh... on veut rentrer chez nous !
Rédigé par : Dominique | mercredi 03 juil 2019 à 00:58
https://www.gala.fr/stars_et_gotha/julien_denormandie
Un CV désopilant
https://www.banquedesterritoires.fr/julien-denormandie-presente-le-bilan-de-la-politique-de-la-ville-du-gouvernement-au-22-mai-2019
et des réalisations poudre aux yeux ruineuses.
Donc un " Haut " fonctionnaire...
Rédigé par : Dominique | mercredi 03 juil 2019 à 01:16
suite du message précédent
Une solution serait de saisir ces immeubles (je ne parle évidemment pas de ceux dont sont propriétaires les compagnies d'assurance et les mutuelles, investissements dont les rapports sont destinés aux indemnisations, mais de ceux détenus par les rentiers de générations en générations) et ensuite de vendre les appartements à des particuliers au prix normal du marché. L'argent ainsi récolté serait rigoureusement attribué à la subvention de maisons de retraite confortables, d'établissements pour handicapés, etc. rendus ainsi plus abordables.
Rédigé par : RR | mercredi 03 juil 2019 à 01:42
Paris va de devenir, comme Londres,une ville où les classes moyennes et populaires
vivent dans des banlieues de plus en plus éloignées du centre ville. L'encadrement des loyers n'y pourra rien y faire. Et je ne parle pas à l'accès à la propriété.
Rédigé par : Laurent Worms | mercredi 03 juil 2019 à 09:42
Le socialisme échoue parce que les socialistes ne sont pas allés assez loin...
Petite réponse
Le génial Staline, lui, est "allé assez loin", Pol Pot aussi...
Rédigé par : goufio | mercredi 03 juil 2019 à 12:29
@ RR
"Une solution serait de saisir ces immeubles (je ne parle évidemment pas de ceux dont sont propriétaires les compagnies d'assurance et les mutuelles, investissements dont les rapports sont destinés aux indemnisations, mais de ceux détenus par les rentiers de générations en générations) et ensuite de vendre les appartements à des particuliers au prix normal du marché."
Hahaha... A part ça, vous n'êtes pas un socialiste enragé : expropriation des riches, rentiers "de génération en génération", taxation confiscatoire "pour la retraite des vieux", tout y est.
"Le prix normal du marché" sera déterminé par le secrétaire général du parti communiste, naturellement. Ou par notre bien-aimé Führer du parti fasciste, c'est pareil.
D'ailleurs "les rentiers", c'est pas bien. C'est pas bien, de posséder des logements pour les louer.
Le mieux serait que l'Etat exproprie les méchants rentiers de génération en génération (vous avez vu ça où ?), et loue lui-même les logements aux travailleurs méritants.
Le loyer serait naturellement fixé au "vrai prix", et non au prix spéculatif décidé par les méchants rentiers. Et accapareurs de grain.
On appellerait ça des HLM.
Rédigé par : Robert Marchenoir | mercredi 03 juil 2019 à 14:30
"Le socialisme échoue parce que les socialistes ne sont pas allés assez loin...
Petite réponse
Le génial Staline, lui, est "allé assez loin", Pol Pot aussi…"
Propos ironiques, tout le monde l'a bien compris.
Si le socialisme (du moins celui dont se réclame la gauche contemporaine ainsi que celui qui prévalait dans les pays "communistes") échoue, c'est parce qu'il part de doctrines et/ou de conceptions en complet décalage avec les réalités des sociétés humaines.
D'esprit dogmatique, les socialistes en question se refusent de l'admettre et prétendent que ce ne sont pas leurs idées qui sont fausses, mais que si celles-ci n'ont pas encore prouvé tous leurs bienfaits et leur pertinence c'est parce que les hommes ne sont pas encore suffisamment "formés" pour les recevoir et les apprécier positivement et qu'il leur faut donc "progresser". D'où une propagande incessante en faveur des "idées nouvelles", un matraquage idéologique permanent pour faire de nous de bons adeptes, nous transformant en réalité en demeurés (voir "Le Monôme des zombies", article devenu célèbre de feu Louis Pauwels dans le Figaro-Magazine du 6 décembre 1986).
Rédigé par : RR | mercredi 03 juil 2019 à 15:34
à l'attention du patron du site:
Je pense que vous avez oublié de publier mon premier message dont celui d'hier à 1h42 est la suite...
Petite réponse
Cher RR,
Le "patron du blog [mot que j'évite parce qu'il ne veut rien dire]" comme vous dites, n'a pas créé un forum. Il rédige une chronique et il ne se poste pas en permanence derrière son ordinateur. Il est très content que ses lecteurs prennent librement plaisir à débattre, à partir des sujets de ses articles, mais comprenez qu'il ne peut pas s'astreindre à organiser ces débats encore moins à les arbitrer. En particulier quand il vise son site, deux ou trois fois par jour au maximum, il installe les commentaires reçus sans autre censure que celle 1. de la législation, que vous connaissez, ce qui sur quelque 5000 commentaires en 10 ans a du se produire deux ou trois fois pas plus.
2. de la lutte anti troll que je vais devoir exercer un peu plus fermement à l'encontre des hors sujets, auxquels vous-même ne succombez pas [ou pas trop].
Cordialement à vous, et aux autres amis lecteurs.
Rédigé par : RR | mercredi 03 juil 2019 à 18:12
@ Robert Marchenoir
Mon message auquel vous répondez n'est comme indiqué que la suite d'un message non encore publié; de fait, j'attend sa publication et une éventuelle nouvelle réponse de votre part avant de vous répondre sur l'ensemble.
Rédigé par : RR | mercredi 03 juil 2019 à 18:38
"Cher RR,
Le "patron du blog [mot que j'évite parce qu'il ne veut rien dire]" comme vous dites, n'a pas créé un forum. Il rédige une chronique et il ne se poste pas en permanence derrière son ordinateur. Il est très content que ses lecteurs prennent librement plaisir à débattre, à partir des sujets de ses articles, mais comprenez qu'il ne peut pas s'astreindre à organiser ces débats encore moins à les arbitrer. En particulier quand il vise son site, deux ou trois fois par jour au maximum, il installe les commentaires reçus sans autre censure que celle 1. de la législation, que vous connaissez, ce qui sur quelque 5000 commentaires en 10 ans a du se produire deux ou trois fois pas plus."
Malentendu. Je ne vous reproche en aucun cas de ne pas avoir publié mon message plus tôt. De quel droit le ferais-je ? Je craignais seulement que vous l'ayez oublié étant donné que mon message suivant qui en est la suite a lui été publié, pouvant provoquer chez certains une mauvaise interprétation de mes seconds propos.
Il n'y a absolument rien à vous reprocher mais plutôt à vous remercier vivement pour votre travail d'écrivain et éditeur ainsi que pour ce blog qui est d'une qualité nettement supérieure à la plupart des autres.
"2. de la lutte anti troll que je vais devoir exercer un peu plus fermement à l'encontre des hors sujets, auxquels vous-même ne succombez pas [ou pas trop]."
Oui, il faut éviter en effet.
"Cordialement à vous, et aux autres amis lecteurs."
SNR
Rédigé par : RR | jeudi 04 juil 2019 à 00:50
Bonjour,
C'est vrai que l'encadrement des loyers par la gauche (avec l'approbation de la grande majorité des citoyens toutes couleurs politiques confondues) ne créera pas un seul logement supplémentaire.
Pour résorber la pénurie, faire baisser les loyers, rendre la propriété à nouveau accessible, il faut absolument construire massivement, or cela est... interdit !
Les normes d'urbanisme malthusiennes (hauteurs limites, densités maximales, zones inconstructibles...) sont la seule cause de la pénurie.
Essayez de les attaquer, et vous découvrirez avec effroi que la bourgeoisie de droite est un ennemi du peuple tout aussi implacable que la bourgeoisie de gauche.
Il y a à Paris des arrondissements tenus par la droite, et il n'est pas plus facile d'y construire des logements supplémentaires que dans le reste de la capitale.
Le plus fou c'est que les normes d'urbanisme malthusiennes violent, excusez du peu : le droit de propriété (vous n'avez pas le droit de faire ce que vous voulez sur votre terrain), la liberté du commerce, la liberté d'entreprendre et celle de travailler.
Et bien rien de tout cela ne dérange les partis de droite, soi-disant champions de toutes ces valeurs, qui ne veulent surtout pas qu'on y touche.
Pour une fois que le respect de ces valeurs pourrait vraiment améliorer la vie de l'ensemble des citoyens, la droite les renie en bloc et sans aucun regret !
Et la gauche se garde bien de dénoncer cette trahison. Quelle bande d'hypocrites !
Rédigé par : VIO59 | jeudi 04 juil 2019 à 19:11
@ VIO 59
"Essayez de les attaquer, et vous découvrirez avec effroi que la bourgeoisie de droite est un ennemi du peuple tout aussi implacable que la bourgeoisie de gauche."
Ce qui est un ennemi du peuple (c'est à dire 100 % des Français, pas seulement ceux auxquels chacun s'assimile), c'est le marxisme.
Ce marxisme qui, seul, permet l'emploi du mot "bourgeoisie".
S'il y a "crise du logement" quasi-permanente en France depuis 1918 (avec une brève interruption dans les années 70), c'est à cause de l'étatisme, c'est à dire du socialisme (lire Vincent Bénard).
Ce n'est pas en employant des concepts socialistes que ça s'arrangera.
D'autre part, on ne peut pas construire de logements dans Paris, parce qu'il n'y a plus de place. Cela n'est pas une question de droite ou de gauche, de "bourgeoisie" ou d'idéologie. C'est juste un fait.
Il faut donc construire ailleurs, et pour cela il faut démolir le tabou de "l'étalement urbain", que l'idéologie française a érigé en abomination de la désolation.
C'est très bien, l'étalement urbain. Ca s'appelle la vie, tout simplement.
Rédigé par : Robert Marchenoir | vendredi 05 juil 2019 à 17:36
"Il faut donc construire ailleurs, et pour cela il faut démolir le tabou de "l'étalement urbain", que l'idéologie française a érigé en abomination de la désolation."
Une meilleure solution serait à ce que la population vivant en France cesse de croitre et même diminue.
Il faut revenir à la France des années 70 (dans toutes ses caractéristiques).
Rédigé par : RR | samedi 06 juil 2019 à 13:54
@ Robert Marchenoir
S'il n'était pas possible de construire à Paris il n'y aurait pas besoin de l'interdire pour l'empêcher !
Aucune loi ne vous interdit de marcher sur l'eau. Parce que cela est VRAIMENT impossible.
La pénurie de logements n'est ni un accident ni une fatalité, c'est un crime.
Ceux qui interdisent par la loi ce qu'ils prétendent par ailleurs impossible insultent l'intelligence de leurs victimes.
Cela n'est pas une question de droite ou de gauche, de "bourgeoisie" ou d'idéologie. C'est juste un fait.
J'ajoute que ceux qui critiquent l'encadrement des loyers au motif que cela risquerait de décourager les investisseurs de construire les logements qui manquent si cruellement alors qu'ils n'ont aucune intention d'autoriser ces constructions de toute façon insultent, eux aussi, l'intelligence des victimes de la pénurie de logements.
Cordialement.
Rédigé par : VIO59 | samedi 06 juil 2019 à 14:31
Pour Robert Marchenoir, le seul fait d'utiliser le terme de bourgeoisie est signe d'appartenance marxiste.
Selon ce raisonnement simpliste, il faut en conclure que l'auteur des "Responsabilités des dynasties bourgeoises" était un marxiste qui s'ignorait. De même que tous ceux qui ne nient pas le FAIT de la lutte des classes (Maulnier, Château-Jobert,... autrement dit tous ceux qui observent honnêtement les données de notre société) sont eux aussi des disciples de Karl Marx.
Rédigé par : RR | samedi 06 juil 2019 à 17:04
@ VIO59 | samedi 06 juil 2019 à 14:31
"Cela n'est pas une question de droite ou de gauche, de 'bourgeoisie' ou d'idéologie. C'est juste un fait."
C'est vous qui avez ramené la bourgeoisie, la droite et la gauche sur la table.
"S'il n'était pas possible de construire à Paris il n'y aurait pas besoin de l'interdire pour l'empêcher !"
Ne faites pas semblant de ne pas comprendre. Quand je dis que c'est impossible de construire des logements à Paris intra-muros (en pratique, en gros, sauf exceptions), ça veut dire : impossible, sauf si on colle des gratte-ciel partout.
Et c'est ce qu'il ne faut surtout pas faire.
On pourrait aussi "construire des logements" à Venise, si vous voulez. Tout est possible. On peut raser tous les logements "bourgeois" à 6 étages de Paris, et les remplacer par de sublimes tours de 30 étages à énergie positive. Avec garages de trottinettes. Qu'il faudra détruire vingt ans plus tard, parce qu'elles commenceront à tomber en morceaux, comme toutes les constructions récentes.
"J'ajoute que ceux qui critiquent l'encadrement des loyers au motif que cela risquerait de décourager les investisseurs de construire les logements qui manquent si cruellement alors qu'ils n'ont aucune intention d'autoriser ces constructions de toute façon insultent, eux aussi, l'intelligence des victimes de la pénurie de logements."
Donc en fait vous voulez quoi ? Vous savez qu'il n'y a pas que Paris en France ? Vous savez qu'un être humain peut se loger ailleurs que dans les 20 arrondissements de Paris ? Vous savez que les entreprises et les administrations quittent Paris en masse, réduisant ainsi le besoin de logements à l'intérieur du pérophérique ?
L'encadrement des loyers provoque mécaniquement la baisse de l'offre de logements, ainsi que le font les autres mesures de contrainte pesant sur le secteur. La fameuse "loi de 1948" (provisoire, censée aider les pauvres,les vieux et les veuves de guerre) a plombé l'offre de logements pendant à travers la France pendant un bon demi-siècle. Toutes les études internationales concordent.
La France n'est pas le seul pays du monde où les gens ont besoin de se loger. Figurez-vous qu'il y a des pays, ou des régions dans le monde développé, où chacun, même les pauvres, trouve sans problème à se loger. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il y a moins de contraintes législatives sur l'offre de logement.
Par exemple, un facteur décisif pour que le logement soit accessible à tous, c'est que les propriétaires aient le droit d'expulser facilement les mauvais payeurs. Lisez le livre de Vincent Bénard à ce sujet.
Cela étant dit, il est du ressort de la puissance publique d'imposer des règles (limitées, raisonnables) afin de préserver la beauté des villes anciennes. Paris tombe évidemment dans ce cas.
Non seulement ses trésors architecturaux historiques sont parmi les plus précieux du monde, mais la capitale se distingue, au sein de ses homologues mondiales, par sa superficie extrêmement réduite.
Au regard de son importance internationale, de son attrait touristique et économique, Paris est l'une des plus petites villes du monde. Contrairement à Londres, par exemple.
Il est donc impossible, en pratique, et à moins que l'on ne décide de défigurer et de détruire Paris (ainsi que le facho-communiste Le Corbusier l'avait prévu, par exemple), d'augmenter l'offre de logements dans la capitale par la construction.
Rédigé par : Robert Marchenoir | samedi 06 juil 2019 à 21:25
@ RR | samedi 06 juil 2019 à 13:54
"Une meilleure solution serait à ce que la population vivant en France cesse de croitre et même diminue. Il faut revenir à la France des années 70 (dans toutes ses caractéristiques)."
Sûrement pas. Sur le plan de la civilisation et des moeurs, les années 70 furent sans doute l'une des périodes les plus détestables et les plus médiocres de notre histoire. On s'en rendra compte dans quelques décennies.
Quant à souhaiter une diminution de la population, il faudra nous expliquer comment on pourrait, simultanément, assurer la prospérité et le bien-être des vieillards qui subsisteraient. Tout en refusant l'immigration de masse, bien entendu.
Voyez ce qui se passe en Allemagne, au Japon et en Russie. Trois pays vieillissants qui ont un gros problème de démographie autochtone. On sait comment Berlin tente de résoudre le problème : en important des millions d'esclaves. L'ONU vient de publier un scénario où la Russie perdrait 50 % de sa population d'ici 2100. Le Japon est en pleine stagnation.
Rédigé par : Robert Marchenoir | samedi 06 juil 2019 à 21:37
@Robert Marchenoir
""Cela n'est pas une question de droite ou de gauche, de 'bourgeoisie' ou d'idéologie. C'est juste un fait."
C'est vous qui avez ramené la bourgeoisie, la droite et la gauche sur la table."
Pas tout à fait mais pas grave, ce n’était pas mon propos. On peut aussi oublier Hidalgo et Brossat pour les besoins de la discussion.
""J'ajoute que ceux qui critiquent l'encadrement des loyers au motif que cela risquerait de décourager les investisseurs de construire les logements qui manquent si cruellement alors qu'ils n'ont aucune intention d'autoriser ces constructions de toute façon insultent, eux aussi, l'intelligence des victimes de la pénurie de logements."
Donc en fait vous voulez quoi ? Vous savez qu'il n'y a pas que Paris en France ? Vous savez qu'un être humain peut se loger ailleurs que dans les 20 arrondissements de Paris ?"
Quand on vous a dit ailleurs une fois et que vous vous êtes laissé faire, on vous dira ailleurs partout. Si on tolère que le maire de Paris dise que sa ville est trop belle et donc que c'est normal qu'il en chasse les plus pauvres, on n'a plus aucune légitimité à interdire aux maires des autres communes de dire la même chose. Pour avoir toléré l'intolérable à Paris la République a été récompensée comme elle le méritait, maintenant le fléau a contaminé toutes les autres grandes villes. Aucun maire n'acceptera jamais d’accueillir les pauvres dont le maire de Paris ne veut pas sous prétexte que sa commune serait moins belle que Paris.
"Vous savez que les entreprises et les administrations quittent Paris en masse, réduisant ainsi le besoin de logements à l'intérieur du périphérique ?"
Si c'était vrai je serais le premier à m'en réjouir, mais alors il va falloir expliquer aux maires de Paris et des autres grandes villes que tout l'argent qu'il dépensent, et pas seulement en com, pour accroître l'attractivité (un mot dont ils se gargarisent) de leurs communes est gaspillé en pure perte. Comment appelle-t-on une femme qui veut attirer tous les hommes mais n'en accueillir aucun ? Une allumeuse. C'est dangereux et elles le savent mais elles ont une excuse, c'est un trouble psychologique, ce n'est pas de leur faute. Je ne vois par contre aucune excuse au maire qui veut attirer un maximum de gens pour ensuite leur claquer la porte au nez parce qu'il refuse toute construction de logements supplémentaires.
"L'encadrement des loyers provoque mécaniquement la baisse de l'offre de logements"
Si c'est vrai cela devrait vous arranger, puisque justement vous refusez que l'offre soit autorisée à satisfaire la demande. Au contraire vous devriez vous en réjouir. Grâce à l'encadrement des loyers vous n'avez même plus besoin des normes d'urbanisme malthusiennes pour atteindre votre objectif qui est d'empêcher la construction des nombreux logements nécessaires pour résorber la pénurie. Je ne comprend pas pourquoi vous défendez bec et ongle les normes d'urbanisme malthusiennes tout en refusant l'encadrement des loyers si dans les deux cas le résultat est le même, celui que vous souhaitez : pas un seul logement supplémentaire !
"La France n'est pas le seul pays du monde où les gens ont besoin de se loger. Figurez-vous qu'il y a des pays, ou des régions dans le monde développé, où chacun, même les pauvres, trouve sans problème à se loger. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il y a moins de contraintes législatives sur l'offre de logement."
Vous ne pouvez pas à la fois dénoncer les "contraintes législatives sur l'offre de logement" et défendre les pires de toutes, les normes d'urbanisme malthusiennes (hauteurs limites de construction, densités maximales d'occupation des sols, zones inconstructibles, sites classés, vues imprenables...) Décidez vous ! Ou bien vous êtes pour la liberté, ou bien pour la dictature, ou bien pour l'abondance ou bien pour la pénurie, mais pas les deux en même temps svp !
"Par exemple, un facteur décisif pour que le logement soit accessible à tous, c'est que les propriétaires aient le droit d'expulser facilement les mauvais payeurs."
Ce problème n'est pas une cause mais une conséquence de la pénurie de logements. Quand les loyers sont raisonnables il n'y a pas beaucoup de mauvais payeurs, tout le monde pense que c'est de leur faute et personne ne s'offusque de leur expulsion. Vous voulez revenir à cette époque ? Moi aussi.
"Il est donc impossible, en pratique, et à moins que l'on ne décide de défigurer et de détruire Paris (ainsi que le facho-communiste Le Corbusier l'avait prévu, par exemple), d'augmenter l'offre de logements dans la capitale par la construction."
Même objection, je ne comprends pas ce qui vous dérange dans l'idée que l'encadrement des loyers pourrait dissuader l'investissement pour augmenter l'offre.
Rédigé par : VIO59 | dimanche 07 juil 2019 à 22:24
"Moi : Par exemple, un facteur décisif pour que le logement soit accessible à tous, c'est que les propriétaires aient le droit d'expulser facilement les mauvais payeurs."
"Vous : Ce problème n'est pas une cause mais une conséquence de la pénurie de logements. Quand les loyers sont raisonnables il n'y a pas beaucoup de mauvais payeurs, tout le monde pense que c'est de leur faute et personne ne s'offusque de leur expulsion. Vous voulez revenir à cette époque ? Moi aussi."
Quelle époque ? Il n'y a jamais eu une telle époque en France depuis un siècle.
Vous ne comprenez rien au fonctionnement de l'économie.
"Quand les loyers sont raisonnables il n'y a pas beaucoup de mauvais payeurs"
Vous voulez dire : quand la loi plafonne les loyers à un montant que l'Etat juge raisonnable (en fonction de quoi ?). Mais ce que vous oubliez, c'est que lorsque c'est le cas, il n'y a pas de payeurs du tout, parce que les propriétaires retirent leurs logements de la location. Et que personne ne fait construire pour louer.
"Tout le monde pense que c'est de leur faute et personne ne s'offusque de leur expulsion."
Vous êtes fatigant avec votre conception moralisatrice de l'économie. Il ne s'agit pas de s'offusquer ou de ne pas s'offusquer. Il s'agit de décisions économiques.
Décision pour un investisseur de mettre en location, décision pour un locataire de ne pas payer son loyer parce que l'Etat le protège contre l'expulsion. Et en conséquence, décision des propriétaires de se retirer du marché de la location, qui devient non rentable et même dangereux pour le capital.
L'économie est une science. Ce n'est pas une affaire de "on dirait que" au comptoir du bar des amis. Des millions de pages ont été écrites par des savants qui ont étudié le sujet. Lisez-en un bout avant de dire des trucs complètement a-scientifiques qui ne se sont jamais vérifiés dans la réalité.
Vos conceptions ont été appliquées depuis un siècle, avec le résultat désatreux que l'on sait. Vous tenez vraiment à continuer ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | mardi 09 juil 2019 à 03:33
@ Robert Marchenoir
"Vous : Ce problème n'est pas une cause mais une conséquence de la pénurie de logements. Quand les loyers sont raisonnables il n'y a pas beaucoup de mauvais payeurs, tout le monde pense que c'est de leur faute et personne ne s'offusque de leur expulsion. Vous voulez revenir à cette époque ? Moi aussi."
Quelle époque ? Il n'y a jamais eu une telle époque en France depuis un siècle. »
Au début des années 1970 la pénurie de logements avait été résorbée, grâce à un effort de construction sans précédent dans notre histoire sous de Gaulle et Pompidou. Malheureusement les programmes suivants ont été annulés quelques années avant l'arrivée sur le marché du logement (et du travail) de ceux auxquels ils étaient destinés, les gros bataillons de baby-boomer.
« "Quand les loyers sont raisonnables il n'y a pas beaucoup de mauvais payeurs"
Vous voulez dire : quand la loi plafonne les loyers à un montant que l'Etat juge raisonnable (en fonction de quoi ?) »
Non, je ne suis pas en train de défendre l’encadrement des loyers, mais de combattre les normes d’urbanisme malthusiennes. Cela ne m’intéresse pas de casser le thermomètre, je veux éliminer l’infection et faire baisser vraiment le coût du logement.
« Mais ce que vous oubliez, c'est que lorsque c'est le cas, il n'y a pas de payeurs du tout, parce que les propriétaires retirent leurs logements de la location. »
Je n’y crois pas mais si c’est vrai on s’en apercevra facilement car alors les prix à la vente baisseront. Quand un capital rapporte moins il vaut moins cher.
« Et que personne ne fait construire pour louer. »
Tant que la construction, que ce soit pour louer, vendre ou habiter restera interdite, ce problème restera virtuel.
""Tout le monde pense que c'est de leur faute et personne ne s'offusque de leur expulsion."
Vous êtes fatigant avec votre conception moralisatrice de l'économie. Il ne s'agit pas de s'offusquer ou de ne pas s'offusquer. Il s'agit de décisions économiques."
Et politiques, surtout. Pourquoi croyez-vous que 75% des français approuvent un gadget inutile et pathétique comme le plafonnement des loyers ? Le niveau des loyers est insupportable et les gens sont désespérés. Ils ont déjà oublié que la loi de 1948 n'avait rien changé. Quand le vrai prix ne peut pas être affiché il faut le payer quand même sous forme de dessous de table, c'est ce qu'on appelait la reprise. A la fin elle était même indiquée dans les petites annonces alors que la pratique n'a jamais été légale.
"Décision pour un investisseur de mettre en location, décision pour un locataire de ne pas payer son loyer parce que l'Etat le protège contre l'expulsion. Et en conséquence, décision des propriétaires de se retirer du marché de la location, qui devient non rentable et même dangereux pour le capital."
Même pas. Les propriétaires qui ne savent pas gérer les mauvais payeurs passent par des agences. S'ils cessaient de louer ils pourraient mettre en vente et alors on verrait baisser les prix.
""L'économie est une science. Ce n'est pas une affaire de "on dirait que" au comptoir du bar des amis. Des millions de pages ont été écrites par des savants qui ont étudié le sujet. Lisez-en un bout avant de dire des trucs complètement a-scientifiques qui ne se sont jamais vérifiés dans la réalité."
Justement nous discutons d'un des rares sujets qui fait consensus chez les économistes. Quand on parle du logement ils sont tous supply-siders. Aucun n'imagine possible de résoudre la crise sans libérer l'offre, c'est-à-dire la construction.
"Vos conceptions ont été appliquées depuis un siècle"
Vous rigolez ? Je vous dit que je suis contre les normes d'urbanisme malthusiennes.
Rédigé par : VIO59 | mardi 09 juil 2019 à 23:18
https://www.huffingtonpost.fr/entry/les-classes-moyennes-exclues-de-paris-ont-ete-victimes-de-la-politique-danne-hidalgo_fr_5d24ad9ee4b0cfb595fc7b1d?utm_hp_ref=fr-politique
Paris naufragé par le socialisme.
Rédigé par : Dominique | mercredi 10 juil 2019 à 13:26
Il y en a un qui s’en tire bien dans l’histoire, c’est l’employeur. Normalement, le salaire devrait permettre (entre autres) à un individu de se loger à une distance raisonnable de son travail. Grâce à l’interventionnisme étatique, l’employeur n’a plus ce souci ! L’Etat construira des villes nouvelles à perpette, créera des réseaux de transports en commun, financera des HLM… tout ça avec l’argent des contribuables. Tout ça avec son efficacité légendaire et garanti sans pots-de-vin.
Je persiste bêtement à penser que si la puissance publique ne mettait pas ses grosses pattes là-dedans, l’équilibre entre le besoin des employeurs d’avoir des salariés pas loin de leur travail d’une part, et le besoin des salariés d’avoir un logement pas loin de leur boulot, se ferait beaucoup plus efficacement…
Rédigé par : Emmanuel Trogneux | mercredi 10 juil 2019 à 13:46
Il y a quelque chose de vrai dans la contribution de RR. Le libéralisme réel nécessite une révolution, sans doute violente.
Je prends le cas de la Grande-Bretagne que je connais un peu. L'ensemble du foncier appartient à quelques grandes familles aristocratiques. Du fait du maintien du droit d'aînesse, ces domaines ne sont jamais démantelés. Ces familles n'ont ainsi aucun mal à garder très haut le prix du foncier, offert au britanniques lambda soit en location traditionnelle (à la semaine, tout de même), soit via des baux emphytéotiques.
Dans la petite ville touristique de Stratford-upon-Avon, chaque 31 décembre, un tiers des boutiques ferment. Toute l'activité des commerçants en faillite aura servi à payer le loyer du local. Il faut dire que les boutiques du centre-ville appartiennent toutes à la même personne... Ça aide. Les théoriciens libéraux m'expliqueront qu'il y a quand même un marché puisque le contingent de gogos se renouvelle chaque année, etc.
Mais le sujet n'est pas là : de quel droit le foncier appartient-il à cette personne ? De l'héritage, et jusqu'ici c'est normal.
Quelle est l'origine ultime de cette propriété ? Un mec ultra-violent qui, au Moyen-age, s'est approprié la terre à coup de massue, aidé par des sbires du même acabit. L'origine de cette propriété est donc mafieuse.
Pour instauré un "régime" libertarien, il faudrait donc commencer par confisquer toutes ces terres qui ont été volées il y a des siècles. Une authentique révolution...
Rédigé par : Emmanuel Trogneux | mercredi 10 juil 2019 à 13:57