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mardi 25 juin 2019

Commentaires

Laurent Worms

On ne peut mieux analyser la situation.
Plus de pseudo égalité c'est le nivèlement par le bas de l'enseignement diffusé. On sort du lycée de moins en moins bien formé et peu d'étudiants pourront faire un parcours universitaire complet. La grande masse est éjectée au cours des deux premières années.
Conclusion 1: le monopole des "élites" actuelles est assuré de pérennité. Conclusion2: le pseudo égalitarisme égal démagogie et mensonge.

Robert Marchenoir

Très bel article, aussi bien sur le plan philosophique que sur le plan historique.

On se demande d'ailleurs pourquoi nous n'avons pas un "Grand service public de l'alimentation", avec la nourriture gratuite pour tout le monde. Pourquoi simplement pour les écoliers ?

D'ailleurs un Gilet jaune l'a récemment réclamé : il veut une "Sécurité sociale alimentaire" :

https://twitter.com/rgxhgrg/status/1142397018582802432

RR

@ Robert Marchenoir


"D'ailleurs un Gilet jaune l'a récemment réclamé : il veut une "Sécurité sociale alimentaire""

Ça n'engage que cette personne et non "le" (j'aurai tendance à dire les) mouvement des Gilets jaunes qui est très divers (même si je ne le nie pas, une bonne partie a des revendications de type communiste, ce que je déplore).

Dominique

Gratuité de la restauration scolaire ...

D'ailleurs facilement traitée par la charité individuelle au cas par cas. Et s'il s'agit de petits enfants de familles surnuméraires qui ne seraient pas nourris à la maison non plus, l’économat de l'école pourra préempter les Allocations familiales.

A mon avis, un faux prétexte pour attaquer l'enseignement libre vainqueur. La Liberté est leur cible, avant même la religion !

Robert Marchenoir

@ RR

Ben voyons. Pour les gilet-jaunistes, rien de ce que disent, ou font, les Gilets jaunes n'engage les Gilets jaunes. Sauf ce qui, dans leurs fantasmes, représente l'essence authentique du Gilet jaune étalon.

Laquelle n'est jamais explicitée par les jaunistes, sauf pour nous dire : Gilet jaune double plus bon. Gilet jaune, saint laïc, héros incontestable.

Il se trouve que le socialisme incrusté de cet étudiant jauniste réflète exactement celui du mouvement dans son ensemble.

Lequel est effectivement assez divers, mais possède tout de même des traits communs, sinon ce ne serait pas un mouvement.

Et la façon la plus simple de les résumer, c'est que ce sont des gens qui se plaignent des conséquences du socialisme tout en réclamant davantage de socialisme.

Soit exactement ce que disent, allez ! 85 % des Français depuis 50 ans, pour mettre les choses à la louche.

Même le mode de protestation choisi n'est pas original : mettre le bololo, c'est ce que font 98 % des protestataires hexagonaux depuis la nuit des temps.

La seule originalité réside dans le port du gilet jaune, le blocage des ronds-points, le complotisme exacerbé, le caractère ouvertement factieux du mouvement, et sa violence systématique et prolongée.

Pour le reste, c'est business as usual.

RR

@ Robert Marchenoir


Le fait que ce "Gilet jaune" soit étudiant prouve déjà qu'il n'est guère représentatif du mouvement.

Complotisme exacerbé ? Je ne sais pas ce que vous entendez par là, mais en tout état de cause je ne crois pas que les Gilets jaunes (y compris leurs "cadres") aient une formation politique suffisante pour être au fait des actions malfaisantes des mondialistes (CFR, Bilderberg, Trilatérale, Le Siècle,...).

Factieux ? C'est ce qu'on dit les futurs acteurs du sinistre Front "populaire" à l'égard des patriotes souvent Anciens combattants, eux, qui sont descendus le 6 février 1934 pour dénoncer la malhonnêteté du Régime.

La violence évidemment condamnable a été des deux cotés, manifestants (pas seulement "Gilets jaunes") et "forces de l'ordre" (en général Police, la Gendarmerie s'étant - ce n'est pas nouveau - beaucoup mieux comportée de même que les CRS rattachés à la PN) qui ont eu un comportement pour beaucoup d'entre elles scandaleux. Des instructions sont en cours et des procès en Assises sont même désormais probables, ce dont on ne peut que se féliciter en souhaitant des verdicts lourds. Nous somme le pays des Droits de l'Homme. On ne peut pas tout se permettre y compris quand on porte un uniforme.

Dominique

Le sujet est la liberté scolaire attaquée par le biai de la gratuité de la cantine. Il y a beaucoup à dire plutôt que de détourner le sujet avec n'importe quel tweet d'un soi disant GJ.

Par exemple l'excellence de l'enseignement scolaire privé. Alors que l'enseignement nationalisé edt en déroute.

Dominique

La cause de cette attaque contre l'enseignement libre, par le biai de la gratuité des cantines, à mon avis :
Les lycées privés, essentiellement catholiques pour des raisons historiques - mais pas que catholiques - tiennent le haut de pavé dans les classements départementaux de réussite scolaire. Ces classements sont surprenants et mal connus.
Le classement tient compte des notes aux examens, et de la capacité à faire progresser chaque élève depuis ses niveaux à l'entrée.

En outre l'idéologie marxiste et le pédagogisme sont contenues. Par exemple dans le choix des livres de lettres, philo, sciences de la vie, histoire, lorsque les éditeurs offrent un choix, les professeurs peuvent résister.

Cela exaspère l'Administration de l'Education nationale, d'où sa guerre contre le privé, avec leurs idiots utiles habituels.

La différence entre les deux systèmes n'est selon moi pas la religion, souvent reléguée à la plus simple expression, mais l'amour chrétien (j'ose le dire pour l'avoir constaté ) et surtout l'AUTO-GESTION. C'est à dire la Liberté de traiter des questions de l'école et du lycée, et non au niveau du rectorat :

-Investissements, amélioration des locaux, matériels (enseignement technique), entretien, organisation, recrutement, sanction disciplinaire, gestion financière … sont traités localement. On trouve souvent une comptabilité analytique pour gérer les actions, et des budgets pluriannuels.

-Les questions d'indiscipline réglées sur place : le professeur est soutenu par la hiérarchie, l’élève peut être “ collé “, voire exclu ; et l'action préventive protège de l’entrée de délinquants, voire de trafiquants.

-Les questions du soutien aussi : l’élève étant au centre, tout élève en difficultés - de tous ordres - est épaulé et soutenu par son sous-directeur, ses prof. et ses camarades.

-Les sous-directeurs souvent issus du rang - ils peuvent conserver un poste d'enseignant dans leur matière, avec une seule classe, afin de garder le contact avec l'enseignement - peuvent être remarquables de compétence, d'autorité douce, et d'accessibilité, proches des élèves et des parents.

Quelle économie d'énergie que l'application - de fait - du principe de subsidiarité !

Quant au fameux argument de coût, il reste réduit et les familles nécessiteuses sont soutenues par l'association des parents d’élèves. Idem pour la restauration. Et au final les élèves dont les parents deviennent de mauvais payeurs ne sont généralement pas exclus, même si leurs parents paraissent malhonnêtes (c'est si facile de ne pas payer).

Mais l'enseignement catholique n’est pas à l'abri de critique, car il subit l’évolution “moderniste” de l’église catholique. Pas assez au gré des laïcards.

RR

Il faut revenir aux programmes qui étaient encore en cours jusque dans les années 80. C'était encore une époque où les épreuves du baccalauréat général toutes séries confondues étaient d'un bon niveau (et même d'un très bon niveau). Ainsi entre autres c'est par souci idéologique égalitariste que le bac C fut supprimé à la fin de ces années au profit d'un bac S d'un moindre niveau en mathématiques et en physique par rapport au notre.
Lorsqu'on voit désormais que des sujets infiniment plus faciles que ceux de l'époque entrainent des protestations d'élèves, on mesure la baisse de niveau de l'enseignement et ce dans toutes les matières (il y a certes toujours eu des sujets qui posaient problème et qui entrainaient quelques fois une notation sur 24 et non plus sur 20 - telle l'épreuve de Sciences physiques proposée en 1978 aux élèves de série C de l'académie de Paris - mais c'était assez rare, et justifié comme on peut s'en rendre compte en consultant par exemple l'épreuve que j'ai évoqué).

Par ailleurs, il est évident qu'il faut encourager ceux qui ne se sentent pas motivés pour les études à se diriger vers des filières professionnelles courtes (métiers de l'artisanat notamment), l'école ne devant être obligatoire que jusqu'à 14 ans. Le bac pour tous est une des pires utopies imposée par les socialo-communistes, qui pour s'en rapprocher a fait que cet examen ne vaut plus rien du tout.

L'école privée assurément d'une manière générale de bien meilleure qualité que l'école publique doit être défendue et l'instauration du chèque scolaire (cf. "Pour une libération fiscale") est une revendication légitime (celui qui place ses enfants dans le privé coûte moins cher à l'État).
N'oublions pas que l'attachement viscéral des socialo-communistes et des loges pour l'école publique est que celle-ci leur permet de formater les enfants aux couleurs des "valeurs" soi disant républicaines, en réalité cosmopolites et laïcardo-maçonniques (république = res publica = bien commun, donc tout le contraire des "valeurs" en question).

RR

"Mais l'enseignement catholique n’est pas à l'abri de critique, car il subit l’évolution “moderniste” de l’église catholique. Pas assez au gré des laïcards."


Le pape étant lui-même un hérétique, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement dans l'enseignement "catholique".
La pénétration du Mal à l'intérieur même de l'Église est décrit dans l'Apocalypse de Saint Jean; l'abbé de Nantes l'a parfaitement commenté.

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