Aux temps de la soviétologie on ne se fixait pas sur la personnalité des dirigeants de l'URSS. On raisonnait plutôt, à tort ou à raison, sur les "concepts" : c'est ainsi que le "concept" Gorbatchev succéda en 1985, après la disparition de l'ectoplasme Tchernenko (mars 1985), qui avait succédé un beau jour à l'ancien chef du KGB Andropov (1982-1984), lui-même successeur du bureaucrate suprême Léonid Brejnev inamovible durant 15 ans (1977-1982).
Faudra-t-il désormais recourir à de telles figures fausses pour introduire une géométrie juste qu'on appellerait, pourquoi pas, droitologie ?
On se pâme ces temps-ci, en effet, autour de la question de l'union des droites. Certains seraient tentés d'applaudir, comme à un commencement, aux 8 % du "concept Bellamy". Après tout, ces voix conservatrices ont été obtenues, sans aucun [vrai] soutien, par un candidat [trop] bien élevé, sur une plateforme complètement décalée. Anachronique, on pouvait la juger, par-là même estimable.
Mais on préfère préempter la liquidation des fortes raisons, qui subsistent, et dissuadent de se rallier à un Jupiter de carton-pâte. On devrait donc réfléchir avant de se prononcer d'une façon trop péremptoire.
L'auteur de cette chronique reconnaît qu'il éprouve de longue date la nécessité, non seulement de la "droitologie", comme observation ; mais aussi qu'il souhaite l'union de droites clairement différentes. La constitution d'une véritable entente devrait donc prendre la forme, au départ, plutôt d'une confédération que d'une fédération : dans un pays où le scrutin fonctionne à deux tours, cela pourrait passer dans la pratique par un accord de désistement au second tour.
Doit-on, dès lors, se féliciter de la fin du bonapartisme? Si répandu dans ce malheureux Hexagone, il s'est toujours investi dans des programmes aux contours très flous, autour d'un homme. Il désigne lui-même par un mot fort significatif de sa tradition : celui de rassemblement.
C'est ainsi qu'en 1947, l'ancien chef de la France libre baptisa le premier parti portant le nom de RPF Rassemblement du peuple français. En 1999 son fidèle disciple Charles Pasqua créera un Rassemblement pour la France. Entre-temps, après avoir rompu avec Giscard d'Estaing et quitté l'hôtel Matignon en 1976, Jacques Chirac avait fondé en 1977 un parti dont l'appellation n'était apparue, jusque-là, que sous une forme ridicule voulue par le caricaturiste Sempé[1], Rassemblement Pour la République.
Dans cette tradition, qui devint successivement, après la défaite de Napoléon III, boulangiste (1885-1889), croix-de-feu (1927-1936), vaguement poujadiste (1954-1959), etc. avant de triompher avec le régime gaulliste (1958-1969) on aime à se retrouver en rangs serrés derrière un chef pensé comme providentiel. Or, de toute évidence, les derniers avatars de ce mythe ne se sont pas montrés "à la hauteur des attentes" comme on dit à la CGT.
Le premier RPF avait obtenu en 1951 un relatif succès électoral, plus de 4,12 millions de voix soit 22,3 % des suffrages et 121 députés sur 627. Mais il en avait espéré plus de 200, sur la base de scrutins municipaux antérieurs dans de nombreuses grandes villes. Il passait [alors] pour le parti américain. Il envoyait des volontaires pour la guerre de Corée jusqu'en 1953, époque où l'Armée française était engagée en Indochine, jusqu'en 1954.
Or, était intervenu l'épisode de la guerre scolaire, soldé par la loi dite des 3 B. Déposée par Charles Barangé[2] (1897-1985) député MRP du Maine-et-Loire, Baudry d'Asson, député héréditaire de Vendée alors étiqueté modéré, le projet fut soutenu par Edmond Barrachin (1900-1975) député de la Seine, membre du groupe RPF. Ce texte, reconnaissant pour la première fois le libre choix des familles, tendant à les libérer du monopole étatiste, était considéré par ses adversaires comme une aide à l'enseignement privé, majoritairement catholique, horresco referens, à l'époque. Il fut adopté par la Chambre des députés en septembre, et rendit durablement ingouvernable la IVe république. Socialistes SFIO et démocrates chrétiens du MRP ne pourront plus jamais par la suite participer à un gouvernement commun, à la grande joie des gaullistes. Rupture pérenne pour les uns, satisfaction éphémère pour les autres.
Et une autre séquence allait marquer la fracture du gaullisme : l'arrivée au pouvoir d'Antoine Pinay (1891-1994), président du Conseil en mars 1952. Il le restera jusqu'en décembre. Le ministre des Affaires étrangères s'appelait Robert Schuman. Certes, dans ce gouvernement personne n'est issu du RPF, mais la tentation grandit au sein du groupe parlementaire.
Le chef s'insurge : "je n'ai pas sauvé la France pour un Monsieur Pinay"[3]."Le Rassemblement" écrira plus tard son fondateur devint "une débandade". Il mettra fin à l'aventure en 1955, ayant commencé ce qu'on appela sa traversée du désert. La coupure entre droitiers et gaullistes de toujours s'était révélée inéluctable. Les fidèles se désigneront désormais comme républicains sociaux. Aux législatives de 1956, ils n'obtiendront plus que 586 000 voix soit 2,7 %.
Toutes proportions gardées, toutes les tentatives du même ordre ont, toutes, conduit au même scénario. La marche consulaire résonne d'abord à Marengo, puis se disloque après Waterloo, Sedan, Dien Bien Phu etc.
On ne renie donc pas ici la chose militaire en la déchargeant de toute couleur politique. La préoccupation civique pour la défense nationale fait partie de l'ADN de toutes les familles authentiquement de droite, autant chez les héritiers de La Rochejaquelein que chez les fidèles des princes d'Orléans.
L'illusion se dissipe : qu'elle laisse la place au pays réel.
JG Malliarakis
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Apostilles
[1] cf. son album "Rien n'est simple" heureusement complété par "Tout se complique"
[2] cf. Loi n°51-1140 du 28 septembre 1951 dite Barangé "instituant un compte spécial du Trésor destiné a la mise a la disposition de tout chef de famille, ayant des enfants recevant l'enseignement du premier degré, une allocation dont le montant est de 1 000 frs par enfant et par trimestre de scolarité. Cette allocation est mandatée à la caisse départementale scolaire"
[3] à noter que, de 1958 à 1960, l'ancien membre du Conseil national créé par le Maréchal Pétain fut ministre des Finances du général De Gaulle revenu au pouvoir. Il créa le Nouveau Franc et réussit, penddant cette courte période, à restaurer les comptes délabrés de l'État.
Il faudrait pour cela que la question de notre défense nationale soit mieux considérée dans les partis de droite. Et qu'ils prennent chacun clairement position sur cette priorité pour notre pays.
Le proche avenir dira aussi si Les Républicains conservateurs resteront unis, condition pour avoir ensuite cette sagesse de convenir d'accords de désistements avec les autres "droites".
Il faudra donc chez LR des hommes et des femmes de grande conviction pour résister aux basses manoeuvres du gouvernement qui ne tarqueront pas. Le locataire de l'Élysée fera tout pour contrer vos voeux, sachant que leur réalisation permettrait de l'éjecter, lui et son parti anti nationaux.
Rédigé par : Dominique | jeudi 06 juin 2019 à 00:36
Je pense qu'il y a désormais deux grands camps, en très résumé:
- D'une part les bobos cosmopolites alliés aux affairistes non moins cosmopolites et à une certaine bourgeoisie d'esprit "versaillais",
- et d'autre part le peuple des classes moyennes et "inférieures" attaché à sa terre ancestrale et à ses traditions populaires, en attente de justice sociale (sans toutefois avoir conscience de la nuisance du "modèle social français" dont ils souhaitent le plus souvent le maintien); certains cadres et professions libérales.
Le premier camp a trouvé son porte parole idéal, parfaitement choisi en la personne d'Emmanuel Macron.
Le second est victime de l'arnaque Le Pen et ne sera dignement représenté et défendu que lorsque cette famille d'escrocs de la politique aura été remplacée au Rassemblement national ou dans une formation qu'il reste à construire.
Je ne pense pas que cela corresponde à un découpage Droite-Gauche (exemple: on peut avoir une position anti-cosmopolite sur la question migratoire ce qui est réputé "de Droite" tout en étant considéré "de Gauche" sur le social). Marine Le Pen l'a d'ailleurs via Florian Philippot bien assimilé et exploite le filon. Sa nièce n'est qu'une ordure décadente et cosmopolite, acquise à la "droite anglo-saxonne" la plus dégueulasse. D'où viennent les fonds financiers de son école bidon ?
Rédigé par : RR | jeudi 06 juin 2019 à 01:03
"La constitution d'une véritable entente devrait donc prendre la forme, au départ, plutôt d'une confédération que d'une fédération : dans un pays où le scrutin fonctionne à deux tours, cela pourrait passer dans la pratique par un accord de désistement au second tour."
C'était ce que préconisait le PFN, et qu'en ce qui me concerne je ne partageais pas à l'époque trouvant la Droite et surtout Chirac de la même nuisance que la Gauche, d'où ma préférence du Front national. En fait, je pense avec le recul que c'était pourtant ce qu'il fallait essayer de faire, car il faut bien le reconnaitre, Mitterrand a été pire que la Droite.
Il n'en reste pas moins qu'il y a désormais un nouveau "jeu politique" et que les vieux partis classiques sont visiblement appelés à disparaitre autant ceux "de Droite" que ceux "de Gauche", et qu'on ne peut pas vraiment qualifier LREM "de Gauche" et le RN "de Droite"; donc je ne pense pas qu'on puisse additionner RN et Les Républicains, tout comme LREM avec LFI (en revanche, il me parait évident que l'on peut additionner à l'occasion d'un second tour LREM avec les écolos-bobos EELV)
Rédigé par : RR | jeudi 06 juin 2019 à 01:29
@ RR
"Sa nièce n'est qu'une ordure décadente et cosmopolite, acquise à la 'droite anglo-saxonne' la plus dégueulasse. D'où viennent les fonds financiers de son école bidon ?"
De Moscou ? C'est l'hypothèse la plus vraisemblable, si vous avez absolument besoin d'un "complot".
Marion Maréchal Le Pen a spontanément déclaré avoir suivi le conseil de sa tante, qui l'encourageait à se rendre régulièrement à l'ambassade de Moscou. Et elle multiplie les petits voyages en Russie, avec tout le circuit obligé des contacts proches du pouvoir. Et les déclarations poutino-lécheuses qui vont bien.
Un ordure décadente et cosmopolite, acquise à la droite anglo-saxonne la plus dégueulasse ? Vous êtes sûr ? Elle ne serait pas un peu juive, en plus, sur les bords ?
C'est quoi, la droite anglo-saxonne ? Elle règne sur quel pays ? L'Anglo-saxonie ? C'est où, ce truc ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | jeudi 06 juin 2019 à 03:26
https://www.lesalonbeige.fr/liberal-conservatisme-ou-populisme-conservateur/
Une intéressante contribution à cette chronique sur l'identité de la droite : la défense de notre territoire.
Rédigé par : Dominique | jeudi 06 juin 2019 à 11:39
https://www.lesalonbeige.fr/liberal-conservatisme-ou-populisme-conservateur/
"Éric Zemmour avait regretté l’absence de convergence entre les gilets jaunes et la Manif pour tous."
Oui, c'est vrai qu'on peut le regretter, car bien manœuvré à la manière d'un Lénine qui a su regrouper toutes les oppositions au Régime, ça aurait pu se faire.
"Par sa popularité auprès des milieux populaires aussi bien qu’auprès des déçus des Républicains, Marion Maréchal pourrait incarner cette convergence."
Pour les Républicains concernant la popularité d'accord, mais pour les milieux populaires, non c'est faux (sauf pour ceux minoritaires qui fantasment sur le physique). Les milieux populaires n'aiment guère le conservatisme bourgeois dont cette personne est une incarnation.
Marine Le Pen si elle avait eu l'intelligence de se pointer à la Manif pour Tous (sans en prendre la tête) avait déjà plus d'atouts.
Mais encore une fois, on n'obtiendra jamais rien de cette famille.
(on notera la médiocrité du commentateur sous le pseudo Faliocha)
Rédigé par : RR | jeudi 06 juin 2019 à 15:53
Outre l'armée, police et justice doivent permettre aux partis de droite d’être identifiés par les citoyens.
L'armée pour défendre les frontières. Ce qu'elle ne fait plus. En 14 et en 39 nos soldats se battirent pour que l'envahisseur ne pénètre pas sur le territoire français.
Or l'armée ne le fait plus !
La police pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Et non des “forces de l'ordre” pour protéger un gouvernement tyrannique.
Or on ne parle plus de “gardien de la paix” !
Une justice indépendante qui applique la loi.
Et non des juges qui fondent leurs jugements sur leurs idéologies gauchistes.
Or nous avons eu un “mur des cons” !
Et j'ajoute un amour de la patrie cette “famille des familles”, que les droites devraient être fières de proclamer. FACE à l'internationalisme militant des gauches, et au mondialisme des nouveaux partis éphémères sans nom (En Marche) créés par les oligarques.
Ces vérités sont de droite !
Les citoyens, électeurs potentiels, sont capables de les comprendre, et ils sont à mon avis las de ne plus les entendre chez les conservateurs.
D'où cette très forte abstention d’électeurs potentiels, tournant le dos aux “politiciens tous pourris” disent ils.
Rédigé par : Dominique | jeudi 06 juin 2019 à 18:20
Ajoutons quelques vérités du droit naturel impossibles à négliger dans un débat électoral :
Le respect de la Vie des humains, du bébé à naître, à l'accidenté polytraumatisé et au vieillard sans défense, qui réunit jusqu’à 2 millions de Français dans LMPT.
Le respect de la vie animale, victime d’élevage et d'abattage barbares. On faisait mieux à la Villette avant 1914 avec un coup de merlin et un jonc. Les “animalistes” ont fait 2% aux Européennes.
Le respect de la vie végétale, en éliminant les dangereux et mortifères pesticides, insecticides, et fongicides qui tuent la terre nourricière et infectent les aliments. Les vrais écologistes se reconnaitront.
Enfin une vraie écologie :
Des moteurs thermiques, qui ne polluent plus, et hydrogène au lieu des autos électriques alors qu'on peine à produire de l'électricité et que les batteries sont hyper polluantes, lourdes et coûteuses. Avec l'abandon de la ridicule “taxe carbone”, qui tuent l'industrie, et une importante diminution des taxes sur les carburants (0,6 euro le litre aux USA et en Russie), devenues un péage exorbitant.
L'abandon des champs de panneaux solaires actuels, et des dangereuses éoliennes, tous deux polluants, coûteux et inefficaces.
Un ensemble autour de la défense nationale que les partis de droite devront adopter à mon avis, pour répondre non seulement aux électeurs perdus, mais aussi aux abstentionnistes.
Beaucoup de thèmes libéraux dans ce florilège évident, et... je n'ai pas parlé d'économie. Il suffira de montrer que le socialisme n'a jamais marché pas ni en France ni ailleurs, et qu'il faut en tirer la leçon. Et que le véritable libéralisme est le contraire du démantèlement et du bradage de nos entreprises, puisque le libéralisme c'est la propriété. Peut être ne faudra t il pas utiliser le terme, tant il a des acceptions diverses et contradictoires, ou définir, simplement le libéralisme français.
Rédigé par : Dominique | jeudi 06 juin 2019 à 18:29
Un petit mot pour Bobby Black-Walker. Un peu de retenue dans les insultes petit monsieur. Surtout vis à vis des (très) jolies femmes blondes. En un mot, gaffe...
Rédigé par : minvielle | jeudi 06 juin 2019 à 21:38
Nous n'avons nul besoin de (très) jolies femmes blondes pour sauver la France, mais d'une personne ayant des fortes convictions dans cet optique, capable et déterminée à les mettre en application. Bref un Viktor Orbán ou un Vladimir Poutine français.
Pour information, dans l'histoire mondiale contemporaine, seules deux femmes avaient la stature nécessaire pour diriger de façon efficace leur pays respectif ce qu'elles ont d'ailleurs fait: Indira Gandhi et Golda Meir. Ces deux femmes se sont "faites" elles-mêmes, n'ont bénéficier d'aucun "piston" ni de quelques aides que ce soit pour gravir tous les échelons un par un jusqu'au sommet. On notera que ni l'une ni l'autre n'étaient "très jolies".
(Je précise que citer ces deux femmes d'exception n'implique nullement de ma part une approbation ou une désapprobation de leur œuvre politique respective, pas plus que de la sympathie ou de l'antipathie. Je ne fait que mentionner une réalité historique que nul observateur digne de ce nom ne peut nier).
Les Marine Le Pen ou autre Marion Maréchal Le Pen ne leur arrivent même pas au doigt de pied.
Rédigé par : RR | jeudi 06 juin 2019 à 22:48
@ minvielle
Vous ne m'empêcherez pas de dire ce que je pense de votre idole. On ne fait pas de sentiment en politique. Si Arlette Laguiller avait fait le dixième des Le Pen en matière de reniement des "fondamentaux", de mépris envers les cadres du mouvement, de népotisme, elle aurait été éjectée depuis longtemps de LO et ne pourrait plus mettre les pieds à une quelconque réunion, et… serait traitée de tous les noms par ses anciens camarades.
De plus, il faut vraiment être en dehors des réalités pour ne pas comprendre que jamais un quelconque membre de cette peu recommandable famille n'arrivera un jour au pouvoir. C'est absolument impossible, et pas seulement mathématiquement - du moins dans la configuration actuelle - mais aussi et surtout - et ça c'est définitif - parce que le nom même de Le Pen est un repoussoir pour des millions de Français partageant pourtant pour beaucoup nombre de positions "nationales" auxquelles d'ailleurs les Le Pen n'adhèrent au fond même pas. Le "plafond de verre" est une réalité et ne pourra être dépassé que par un candidat totalement étranger à cette "dynastie". Et croyez moi "en face" ils le savent, et c'est pour cette raison que depuis 1984 les Le Pen ont bénéficié d'un appui médiatique au détriment d'autres personnalités d'une formation concurrente qui était pourtant elle-aussi en phase de progression et rassemblait d'ailleurs d'avantage de sympathisants (jeunes notamment).
Croyez-moi, si Marion Maréchal-Le Pen fait la Une, qu'elle est invitée pour une interview fleuve, ce n'est pas parce que c'est une (très) jolie femme blonde (comme j'en croise d'ailleurs tous les jours dans la rue, enfin passons…) mais parce quelle est pour le Système destinée à succéder à sa tante dans le rôle d'opposante factice battue d'avance.
Tous ceux qui refusent de l'admettre en se cramponnant à ce clan ne font qu'empêcher l'émergence de nouvelles têtes (hantise du Système) susceptibles de mettre fin à la situation épouvantable dans laquelle se trouve notre pays.
Si on continue comme ça:
2022: Macron vainqueur face à Marine Le Pen
2027: le successeur dans la lignée de Macron vainqueur face à Marion Maréchal
2032: idem
Alors, on attend 2037 ? 2042 ? et après on passe à qui ? à l'arrière petite fille ?
Voilà le scénario catastrophe mais hélas inévitable dans l'hypothèse où les Le Pen ne sont pas écartés de leurs positions de "leadership".
Je dois dire que je suis inquiet de constater que même si beaucoup commencent à ouvrir les yeux sur cette imposture, il existe encore beaucoup de nos compatriotes que je crois honnêtes qui refusent de l'admettre.
Rédigé par : RR | vendredi 07 juin 2019 à 04:21
@RR : Vous oubliez qu'Indira Gandhi était la fille de Nehru. Son ascenseur social ne partait pas du sous-sol.
Rédigé par : Saint Surge | vendredi 07 juin 2019 à 11:08
@ minvielle | jeudi 06 juin 2019 à 21:38
"Un petit mot pour Bobby Black-Walker. Un peu de retenue dans les insultes petit monsieur. Surtout vis à vis des (très) jolies femmes blondes. En un mot, gaffe..."
Ah. Encore un mini-Hitler sous-doué qui a) ne comprend rien de rien à ce que j'écris, b) m'insulte, c) procède à des menaces physiques à mon égard (à prudente distance), parce que (croit-il) j'aurais égratigné son idole.
Où voyez-vous des insultes sous ma plume ? J'ai, au contraire, pris la défense de Marion Maréchal Le Pen, face aux insultes répétées de RR à son égard. Vous comprenez la différence entre citer autrui, et prendre des propos à son compte ?
La vache ! si c'est ça, la relève de la Frônce éternelle, on est mal barrés...
Quant à être très jolie, non. Votre goût en matière de femmes laisse sérieusement à désirer. Marion Maréchal Le Pen est jeune, blonde, et pas repoussante à regarder. De là à la qualifier de très jolie...
Au demeurant, depuis quand choisit-on des dirigeants politiques sur leur beauté ? Ils me font marrer, tous ces soi-disant adversaires du "Système", qui prétendent dénoncer les tromperies des politiciens, mais qui ne trouvent pas mieux que de nous refiler leur Sainte Marion sous prétexte qu'elle serait jolie.
Ce n'est pas pour coucher avec. C'est juste pour diriger la France. Ce n'est pas pareil.
Rédigé par : Robert Marchenoir | vendredi 07 juin 2019 à 13:47
A propos d'idées forces libérales pour les droites, notre chroniqueur préféré vient d'enrichir la Blogueliste de l'Insolent.
A consulter sans modération !
On y trouve notamment le site de l'Adel qui est un site de libertariens.
Petite réponse
Tous les sites sont à consulter... avec modération. J'ai surtout supprimé des liens remontant à 10 ans et qui ne fonctionnent plus. Ça s'améliorera sous quelque temps.
Rédigé par : Dominique | vendredi 07 juin 2019 à 14:16
@ Saint Surge
"Vous oubliez qu'Indira Gandhi était la fille de Nehru. Son ascenseur social ne partait pas du sous-sol. "
Certes, vous avez raison, j'aurai du le mentionner.
Mais il n'en reste pas moins que si elle a été à bonne école, et que contrairement à Golda Meir, elle Indira Gandhi était donc "dans le bain" - un bain d'ailleurs nullement paradisiaque fait de privations et même d'un séjour en prison - son ascension n'en est pas moins due à ses qualités propres et à son travail (dont des initiatives non sans risque).
Sans ces qualités, elle n'aurait pas pu s'imposer. On notera enfin que son père n'a jamais écarté quiconque de plus "valable" qu'elle pour lui faciliter la tâche.
(je tiens à préciser à nouveau qu'il s'agit ici de préciser des réalités historiques et que cela n'implique nullement de ma part une approbation ou une désapprobation d'une œuvre politique pas plus que de la sympathie ou de l'antipathie envers une figure essentielle de l'histoire mondiale contemporaine)
Rédigé par : RR | vendredi 07 juin 2019 à 16:18
@ minvielle
Ce n'est pas Robert Marchenoir qui a (absurdement) insulté Marion Maréchal mais RR (qui n'est pas R.M. donc). Voir le message de RR du jeudi 06 juin 2019 à 01:03. R.M. a présenté des éléments qu'il considère comme négatifs relativement à la relation de la jeune dame à la Russie de Poutine, considérations qu'on a le droit de discuter, mais ce ne sont pas des insultes. Pour ma part, je considère qu'il y a des éléments positifs dans le discours de MM, mais je ne peux que méfier d'elle sachant que, hélas comme beaucoup d'autres à droite, elle pense du bien du super-absurdiste Jean-Claude Michéa : http://fr.liberpedia.org/Jean-Claude_Mich%C3%A9a
Rédigé par : Chibounidia | vendredi 07 juin 2019 à 18:09
@ Zonzon
La meilleure du jour: Robert Marchenoir répond à un message agressif qui m'était adressé pensant qu'il lui était destiné !
MESSIEURS, JE VOUS SIGNALE QUE NOUS NE SOMMES PAS DANS UN BORDEL ICI.
(pour une fois qu'on a l'occasion de rire un peu, ne nous en privons pas)
Rédigé par : RR | vendredi 07 juin 2019 à 19:01
@ Robert Marchenoir
Quelques soient nos différences, nos "engueulades", vous au moins ne proférez pas de menaces physiques, bref, c'est honnête (et légal).
Cela dit les menaces (illégales) de l'admirateur d'une (très) jolie femme blonde me laissent de marbre. J'en ai vu d'autres - et sur le terrain, pas à distance -.
Je ne suis pas inquiet d'autant plus que les ennemis de la (très) jolie femme blonde sont nombreux et pas spécialement des "tendres" qu'ils soient à "l'extrême-droite" ou à "l'extrême-gauche"; s'il veut se frotter à nous aucun problème.
Rédigé par : RR | vendredi 07 juin 2019 à 19:20
Je découvre dans la rubrique "livres" de l'Adel un livre qui me semble intéressant. L'Adel le présente en effet comme une excellente porte d'entrée pour comprendre le libéralisme, avant de lire les grands auteurs.
Le titre de son livre est : Troisième Voie !
Je le cite ici pour lui rendre hommage car Jean Louis Caccomo, Docteur et Enseignant universitaire que je connaissais en tant que spécialiste de l'innovation, fut longuement interné d'office en hôpital psychiatrique, à la demande du directeur de son université.
Dans son blog JL Caccomo a expliqué pourquoi et comment il fut interné, et les horribles traitements qu'il subit contre sa volonté. Il lui fallu une volonté et un courage exceptionnels pour s'en sortir.
Une victime et un témoin de ce système français de répression contre la liberté individuelle par la psychiatrie.
http://libertariens.chez-alice.fr/troisieme.htm
Rédigé par : Dominique | vendredi 07 juin 2019 à 20:05
http://caccomo.blogspot.com/2017/04/courrier-au-directeur-de-lhopital.html?m=1
Une nécessité supplémentaire de refonder la Justice dans notre pays.
Plus importante que le combat de chefs des politiciens. Ceux ci doivent s'effacer derrière leurs thêmes essentiels de campagne.
Rédigé par : Dominique | vendredi 07 juin 2019 à 20:26
La droite reparle de l'identité. Un plus... enfin ! Un thême point mis en valeur par JGM dans cette chronique de l'Insolent, à travers la "chose militaire".
Pour le directeur de la Fondation pour l'innovation politique, Dominique Reynié : “Depuis 1988, la droite s’est arrêtée de penser”.
"Quand la droite a été battue, en 2017, il aurait fallu organiser un immense débat permettant une mise à plat et l’émergence d’idées et de têtes nouvelles."
Il traite également de l'éventualité de la rupture du plafond de verre du RN ex FN en 2022.
La Vie présente sa déclaration complête, et accessible gratuitement :
http://www.lavie.fr/actualite/politique/dominique-reynie-depuis-1988-la-droite-s-est-arretee-de-penser-04-06-2019-98521_813.php
Rédigé par : Dominique | vendredi 07 juin 2019 à 21:17
Curieuse initiative de Patrick Buisson:
https://www.lepoint.fr/politique/presidentielle-2022-l-hypothese-eric-zemmour-07-06-2019-2317486_20.php
(à mon avis, ça ne marchera pas)
Rédigé par : RR | vendredi 07 juin 2019 à 21:51
@ Dominique
Oui, intéressante analyse de Dominique Reynié.
Mais la Droite (classique) n'a pas arrêté de penser depuis 1988, c'est bien avant !
Sortie culpabilisée en 1945 (via la propagande communiste - contraire à la vérité historique), elle s'est laissée dicter la loi par la gauche idéologique post-45 y compris sous De Gaulle (même si c'était à un niveau évidemment bien moindre qu'après la disparition du fondateur de la Ve République). Alain de Benoist le dit très bien dans sa préface à la première édition de Vu de Droite (1977). D'ailleurs l'objectif de la Nouvelle Droite toujours d'Alain de Benoist était de contrecarrer ce monopole idéologique imposé par la Gauche en fournissant à la Droite (classique, ce qu'on qualifie d'extrême-droite ne représentait à l'époque qu'à peine 1% de l'électorat) des "munitions intellectuelles".
Si les débuts ont été prometteurs (au Figaro-Magazine par exemple), les responsables de la Droite décidemment minables et lâches ont finalement cédé au diktat de la Gauche et lui ont laissé le champ libre sur le plan des idées, puis bientôt enfin politique en 1981. L'arrivée de Mitterrand au pouvoir cette année-là n'en est que la conséquence logique: à un Président élu par la Droite qui a fait une politique sur les questions sociétales correspondant à ce que préconisaient les socialo-communistes a succédé un Président élu par ces derniers.
Restait à neutraliser une "extrême-droite" renaissante à partir de 1983 du fait de l'émergence de problèmes graves dénoncés chaque semaine par Minute; ce fut la promotion médiatique notoire à partir de 1984 du comédien provocateur Le Pen, idéal pour amener les partisans d'une "droite dure" sur une voie de garage. Cerise sur le gâteau, cette manœuvre divisait l'Opposition en deux, assurant au Président des socialo-communistes et à la Gauche en général une pérennité dans l'exercice du Pouvoir, les périodes de cohabitation et de mandatures "de Droite" n'ayant été que reculades (toujours cette lâcheté "idéologique" de la "Droite" - il est vrai qu'on peut légitimement douter de la qualité d'homme de Droite de Jacques Chirac).
"Il traite également de l'éventualité de la rupture du plafond de verre du RN ex FN en 2022."
Je pense que Dominique Reynié sous-estime le rejet des Le Pen. Comme je l'ai déjà écrit ici même, je pense que le plafond de verre ne résisterait pas à un RN avec à sa tête une forte personnalité hors famille Le Pen, mais tant que cette famille "représente" l'Opposition nationale, c'est peine perdue. Et puis ce que Dominique Reynié ne dit pas - et ne peut pas dire -, c'est qu'en cas de "menace réelle" d'une prise de pouvoir par une Le Pen, le Pouvoir pourrait sortir comme pour François Fillon - mais en beaucoup plus fort, car M. Fillon n'a au demeurant pas fait grand-chose d'illégal - l'artillerie lourde judiciaire (Marine Le Pen et son entourage ont plusieurs "affaires" en cours d'examen). Et enfin en dernier ressort - et là non plus Dominique Reynié ne peut le dire - utiliser des provocateurs pour détruire le processus de dédiabolisation.
Le coin du rire (et de la connerie): Bobby Black-Walker = en effet Robert Marchenoir dans une traduction anglo-débile; Minvielle dans son excitation s'est trompé de destinataire. Pitoyable; ne mérite que le mépris comme tous ceux qui insultent, menacent, ...et sont incapables d'apporter quoi que ce soit dans un débat.
Rédigé par : RR | samedi 08 juin 2019 à 14:59
Comme l’écrit notre chroniqueur préféré dans cette chronique intitulée Des concepts en droitologie, la préoccupation civique pour la défense nationale fait partie de l'ADN de toutes les familles authentiquement de droite.
Avec l’armée, police et justice m'ont parues être des piliers accompagnant cette préoccupation de la droite pour la défense nationale.
Le respect de la vie sous toutes ses formes, avec l’écologie (véritable) m'ont parues être également des marques du zèle du citoyen pour les intérêts du pays.
Ce sont à mon avis des marqueurs principaux de la droite.
Puis je maintenant ajouter à mes 2 commentaires faits dans cette chronique qu'il me paraît nécessaire que la droite accorde aussi la LIBERTE ECONOMIQUE à notre pays ? ( Comme tant d'autres pays ... qui réussissent économiquement).
Parce que le socialo-communisme a ruiné notre société et mis au chômage 10 millions de Français, piétiné les droits naturels de la vie (LMPT), et adopté le faux réchauffement climatique pour imposer la “fiscalité-carbone”, destructrice de l'industrie contemporaine.
(On peut espérer raisonnablement que liberté, responsabilité et propriété, feront revenir à droite les plus doués des électeurs de droite qui ont été attrapés par le candidat-en-marche.)
Nous sommes en effet si mal classés dans l’ “indice mondial de la liberté économique” de la Heritage Foundation (indice 63 /100) que si nous continuons à chuter à cause de politiques socialo-communiste nous tomberons vers les niveaux du Népal (53), la Bolivie (43), voir le Vénézuela (25) dernier avant la Corée du nord.
https://www.heritage.org/index/ranking
Il suffit de cliquer sur notre pays pour connaître son classement selon 12 CRITÈRES de “liberté économique” (de la Heritage Foundation). Le critère des “dépenses de l'Etat” français est noté 3,9 sur 100 ! Je n'ai pas trouvé pire.
Oui le libéralisme français est une valeur de droite, il est l'antithèse du communisme et son anti-poison.
Beaucoup dans les partis de la droite actuelle devront donc réviser totalement leurs modes de pensée économique avant d’être capable d'en convaincre l'électorat de droite !
Pour nous nationaux et ibéraux, si un politicien de droite n'a pas adopté la préoccupation civique, le respect de la vie, et le libéralisme, alors passons notre chemin.
C'est mon opinion
Rédigé par : Dominique | samedi 08 juin 2019 à 23:30
@ Robert Marchenoir
Votre message du 6 juin à 0h26 m'intrigue.
Avez vous des sources fiables - et dans l'affirmative, pourriez vous les indiquer - qui vous permettent de dire que :
"(…) Et elle [qui vous savez] multiplie les petits voyages en Russie, avec tout le circuit obligé des contacts proches du pouvoir." ?
(je sais que Viktor Orbán n'a aucune considération pour cette famille immonde; je pense que Vladimir Poutine reste indifférent; si vous pouviez m'éclairer - encore une fois avec des sources fiables)
Rédigé par : RR | dimanche 09 juin 2019 à 15:54