Le 18 juin, dans la ville texane d'Orlando, Donald Trump a lancé sa propre campagne et celle des républicains en vue des élections de novembre 2020. Candidat improbable en 2015, il était parvenu à l'emporter au gré de primaires d'un type sans doute nouveau, inaugurant un nouveau cours de la politique des États-Unis.
Dans les jours prochains débutera, chez ses adversaires, une autre bataille. Elle sera destinée à choisir au sein du parti démocrate parmi 20 possibles candidats, après élimination de 4 autres au-dessous de 1 % dans les sondages.
De tels mécanismes reposent sur une bipolarisation quasi institutionnelle aux États-Unis, mais que de nombreuses voix contestent de plus en plus.
Or, nos dirigeants hexagonaux et nos commentateurs agréés, dans tous leurs calculs, leurs stratégies et leurs raisonnements, en transposent désormais mentalement les hypothèses[1], comme si, contrairement au reste de l’Europe, nous ne pouvions concevoir nos institutions et notre mode de représentation autrement.
La chose mérite qu'on s'attarde à en examiner les effets.
Ainsi, s’agissant de la constitution actuelle, un ami lecteur me demande si je crois, d'une manière absolue, à la bipolarisation droite/gauche, et si je pense qu'elle résulte de nos institutions. Pour tenter de répondre à cette question, il faut commencer par souligner, avant tout, que ce genre d'exercice politologique ne relève pas d'une science exacte.
C'est en effet seulement à partir des élections législatives de 1967 que l’on a commencé à penser franchement, en France, de façon dominante, la vie politique en termes de bipolarisation. L'adoption d'un système direct d'élection du chef de l'État au suffrage universel allait en modifier profondément le fonctionnement. Elle résultait de la réforme [en 1962] de l'article 7 de la constitution.
L'idée de rassemblement caractérisait, depuis le discours de Bayeux de 1947, la doctrine gaulliste. Au-dessus des partis, le président était supposé s'accorder avec le peuple dans ses profondeurs, et l'incarner d'un point de vue historique. En vertu de cette logique, certains ont pu croire que son intention tendait à instaurer une monarchie constitutionnelle.[2]
En 1962, la coalition des partis qui avaient gouverné la Quatrième république s'était employée, avec l'appui du PCF écarté du gouvernement depuis 1947 mais toujours très puissant, à enrayer l'évolution du système. Les démocrates chrétiens du MRP, les insubmersibles radicaux-socialistes, les socialistes SFIO et les indépendants paysans du CNI tentèrent de s'opposer à la réforme de l'article 7 et au référendum. Ce cartel des non fut balayé aux élections législatives qui suivirent. À ce stade, non seulement il ne s'agissait pas d'un clivage droite/gauche, mais on ne parlait pas non plus encore de "droite" : le mot avait pratiquement disparu des références officielles depuis la victoire des radicaux en 1902.
Le scrutin présidentiel de 1965, premier du genre depuis l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte en décembre 1848, introduisit une nouvelle étape : son mécanisme même allait diviser la France en deux. D'un côté les forces de gauche s'investissaient dans leur candidat unique en la personne de François Mitterrand, soutenu aussi bien par les socialistes SFIO que par les radicaux et le parti communiste. De l'autre le pouvoir en place. À noter que c'est aussi à cette époque qu'apparaît le choix binaire "moi ou le chaos".
La surprise et la déception [pour les gaullistes] se mesurèrent doublement. D'une part, De Gaulle fut mis en ballottage, ce qui l'irrita fortement. D'autre part, au second tour il ne l'emporte que par 55,2 % des suffrages contre 44,8 %. Autrement dit plus de rassemblement mais une majorité.
Et à partir des législatives suivantes ce concept alimente la propagande du gouvernement conduit depuis 1962 par Georges Pompidou, lequel prend une importance grandissante : d'un côté cette "majorité" qui se veut à la fois présidentielle et parlementaire. Nouvelle surprise aux élections législatives de 1967 la victoire gouvernementale se révèle très courte : le bloc gaulliste et giscardien n'obtient que 42,8 % des voix au 1er tour contre 43,7 aux partis de gauche. Encore isolé, le centre démocrate de Lecanuet obtient 12,5, en recul par rapport à son pourcentage présidentiel de 15,6, réalisé 3 ans plus tôt.
À partir de cette date, commencera la satellisation des centristes par les gaullistes et les giscardiens, et leur coalition face à la gauche. Mais on ne parlera vraiment de "la" droite, comme d'un bloc unique, incluant des libéraux et des étatistes, des eurofédéralistes et des souverainistes, etc. qu'avec Sarkozy, 40 ans plus tard.
Le scrutin d'arrondissement, à deux tours, avait prévalu sous la troisième république. Il pourrissait sans doute la vie parlementaire, mais il laissait encore une marge de manœuvre aux élus locaux et à leur relative représentativité. Les deux modes actuels de désignation mécanique, celui du président et celui de l'assemblée nationale, caractérisent le fonctionnement dégénéré de la cinquième république. Ils instituent, certes, une bipolarisation : mais celle-ci ne laisse guère de place aux débats d'idées, encore moins aux libres choix dont se prévaut la démocratie. Ils renforcent le poids des états-majors centralisés et des stratégies, fermées et manipulées, au sein d'un jeu bi partisan artificiel.
Sans aucune relation avec les idées plurielles dites de droite, ces jeux ne font que s'éloigner du pays réel.
JG Malliarakis
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Apostilles
[1] cf. L'Insolent du 24 janvier 2017 "Faut-il applaudir aux primaires de la gauche ?"
[2] Il semble même que, de 1954 à 1966, cette idée ait discrètement cheminé entre le comte de Paris et le général. Ce dernier n'aurait levé l'ambiguïté, à la déception du Prétendant, qu'au lendemain des élections présidentielles de 1965.
Désolé , mais vous avez tout faux ; lisez "L'archipel français", de Jérôme Fourquet:
http://www.seuil.com/ouvrage/l-archipel-francais-jerome-fourquet/9782021406023
Petite réponse
Je m'apprête à le lire en effet. Je me demande quand même dans votre commentaire en quoi ce livre dément la question que je pose à propos des institutions et du mode de scrutin. Dans la chronique où j'ai "tout faux" je commence par dire que la politologie n'est pas une science exacte. Sans doute celle des sondages et des sondeurs doit, elle, être une science exacte.
Rédigé par : Eschyle 49 | lundi 24 juin 2019 à 12:29
La question de bipolarisation de la vie politique me semble d'actualité. Le vide actuel laissé par la disparition, du à leur obsolescence politique et économique, des idéologies issues du 19è. et 20è. siècles: gauche socialiste et marxiste et gaullisme, met en scène depuis deux ans (la nature même politique ayant horreur du vide populisme flattant les frustrations des électeurs et libéralisme financier. Je pense que c'est une période de transition avant que de nouvelles donnes sociales et économiques produisent leurs nouvelles identités idéologiques.
Rédigé par : Laurent Worms | lundi 24 juin 2019 à 12:37
https://www.lesalonbeige.fr/municipales-les-appels-de-marine-le-pen-au-localisme-ne-sappliquent-pas-aux-maires-dorange-et-bollene/
Rien de surprenant. Notons que le site du Salon beige fait ici preuve d’honnêteté d’autant plus qu’il est plutôt favorable à Marine Le Pen et à sa nièce.
Il faut bien comprendre qu’aucune entente n’est possible avec les Le Pen. Rien n’a changé depuis les trahisons des années 80 au détriment du PFN et surtout de la France où Le Pen père contre ses propres soutiens du Front national favorables à une entente au moins électorale entre les deux formations de la « droite nationale » se faisait un plaisir de placer un candidat partout où le PFN était en mesure de remporter un quelconque siège. Résultat : aucun élu pour les deux partis (tandis que le PFN n’hésita jamais lui, à ne pas placer de candidat partout où le Front national pouvait espérer l’emporter ce qui fut le cas notamment à Dreux).
Les propositions d’alliances de Marine Le Pen sont destinées à faire croire aux Français qu’elle se situe sur une ligne de rassemblement alors qu’en réalité il s’agit pour elle de capter les électeurs en liquidant toute personne étrangère à son clan de larbins du style Bardella, pour ne rien dire de son conjoint Alliot. Toute personne de son pseudo rassemblement tenté de ne plus être strictement sous sa botte ou tout simplement de faire une quelconque observation est éjectée. C’était exactement la même chose du temps de son père au Front national.
Encore aurions-nous à faire à des « leaders » exceptionnels doués d’immenses qualités capables de faire avancer les choses dans le bon sens avec une perspective de victoire, nous pourrions être indulgents. Mais c’est tout le contraire ! Les Le Pen depuis des décennies par les provocations du père, la médiocrité de la fille non seulement ne font nullement avancer les choses mais au contraire les font reculer et empêchent quiconque porteur des valeurs « nationales » (d'ailleurs abandonnées en grande partie par les Le Pen) d’émerger, très active complicité politico-médiatique aidant.
La seule conduite selon moi à avoir, c’est de systématiquement faire barrage à tout candidat « estampillé Le Pen » et de le faire savoir si l’on en a l’occasion à l’intéressé : Tant que vous serez chez les Le Pen, vous n’aurez pas ma voix. Quitte à voter pour le candidat de Dupont-Aignan voire même pour celui des Républicains.
Je ne vois pas d’autre moyen de se débarrasser de cette famille de cloportes.
Bipolarité Macron (LREM) / Le Pen (« RN ») => Macron (LREM) gagnant à tous les coups
Rédigé par : RR | lundi 24 juin 2019 à 19:45
Votre chronique éclaire l'histoire récente de l'apparente bipolarisation. "Vraie gauche et fausse droite" - le sous titre de la photo est parlant.
J’apporte à ma manière une confirmation de votre analyse il me semble, puisque vous traitez justement d'une bipolarisation - au sens d'une division du pays en deux - mais pas de système bipartisan droite/gauche.
A partir de 1945, il y eut une sorte de coup d'état par l'homme aux 5 années de micro, avec l'appui des communistes. Il ne tint pas longtemps mais la France faillit devenir une démocratie populaire. Il fallut une intervention divine à l'Ile Bouchard pour sauver le pays mais Marie ne peut apporter sans cesse au secours.
L'homme au micro londonien revint en 1958, profitant d'un nouveau dilemme national qu'il avait suscité. Faussement patriote, par sa mauvaise rancoeur contre les Anglo-américains, il ne réhabilita pas la “droite”, dont vous nous apprenez la disparition du vocabulaire politique en 1902 !
Le président à l'accordéon ne sut malheureusement pas réhabiliter la droite.
Une longue période suivit où la “majorité” que vous évoquez absorba les centristes avant d’être battu par un 2ème arriviste - l'homme de la France tranquille, qui avait construit toute sa stratégie sur une opposition au 1er. Le pays ne s'en releva pas, et après la calamiteuse cohabitation, un 3ème arriviste - l'homme de Cochin réussit à prendre l’habit du 1er. Il fit avec ses camarades, qu'il usa, une politique de gauche : étatisme, socialisme, et immigrationnisme.
Rédigé par : Dominique | lundi 24 juin 2019 à 21:34
2/3
Pas de bipartisme, plutôt des luttes de partis autour de deux hommes symboles : De Gaulle puis Mitterrand pour les nommer enfin. Lutte qui fut possible parce qu'il n'y avait pas de démocratie au niveau local et encore moins régional. Et de démocratie directe autre que plébiscitaire, exceptionnellement. Aux USA et en Suisse les 50 états (de taille électorale comparable à nos régions) ont un parlement (avec sénat et assemblée) et un exécutif élus. En Suisse près de 200 référendums ont eu lieu.
Nous avons eu 3 prétendants à la présidence sans vies passées réellement au service du pays, uniquement agités par leurs soifs de pouvoir. Et nous n'avions pas de subsidiarité politique : les régions sont administrées, et les grandes villes fournissent seulement une position de repli à des politiciens recalés.
Deux blocs s'affrontaient électoralement. Une fausse droite se raccrochant à la “grandeur de la France” - mais faussement patriote - et une vraie gauche. (Seul Mitterrand compris mais trop tard que “les Américains mènent une lutte contre nos entreprises”.)
L'homme au karcher nous fit le coup de l'illusion de la droite mais il prépara dans les faits la place au président normal. Puis, cet “ennemi de la finance” prépara - sans s'en rendre compte je suppose - la prise de l'Elysée par un financier adoubé avec son futur premier ministre par le Groupe Bilderberg.
Bien déçus les électeurs restants de l'UMP et du PS.
Rédigé par : Dominique | lundi 24 juin 2019 à 21:39
3
Après le président normal les forces Globalistes ont pu agir à visage carrément découvert en créant un parti neuf comme une marque de savonnette.
Il m'apparaît qu'il n'y a plus de parti hormis LFI et le RN, puisque LREM et les Verts ont rassemblé tout azimut sur des slogans, à coup de matraquages permanents des médias - presse - radio - tv. ; et que l'illusion du système bi-partisan a vécu.
Il faudra reconstruire sur des décombres, avec les idées dont on ne débat plus comme vous l’écrivez.
L'histoire de notre pays aurait elle été trop mouvementée depuis l'injuste régicide ? Un charivari de régimes divers et opposés. Royauté - révolution - république - " empire" - révolutions républiques et royautés puis empire à nouveau - républiques ; Interventions des franc maçons et de l’église catholique ; Grande guerre meurtrière qui ravagea la ruralité puis défaites de 1940, 54, 62 qui marquèrent la mémoire collective ; Énarchisation… cela me donne le mal de tête.
Après les 3 arrivistes - se voulant providentiels - qui ont enfoncé la patrie et tous... sur-diabolisé les patriotes, on ne s'y retrouve plus. La place est elle totalement libre pour les puissances discrètes des Globalistes si une part du pays réel : patriote, libérale, démocrate, et charitable ne parvient à s'y opposer ?
La tâche sera rude car tout parait verrouillé et telle4 de parties profitent de ce système ; je comprend comme vous qu'on est bien éloigné du pays réel. Le massacre des Gilets Jaunes originaux parl'état-tyrannie, et la peur inspirée aux bourgeois (cathos, de "droite" et de gauche, etc.) en témoignent.
Rédigé par : Dominique | lundi 24 juin 2019 à 21:55
La politique française est entièrement dominée par un oligopole de quatre ou cinq membres, qui captent la totalité du marché des fonctions obtenues par élection, et les postes administratifs qui y sont associées. Je me souviens des réactions affolées consécutives à la victoire à Toulon du dénommé Le Chevalier : Horreur, rendez-vous compte, ça ouvrait la porte à l'élection d'un quelqu'un non membre de l'oligopole au Sénat ! Le gâteau que se partagent goûlument PS-PC-RPR-UDF depuis
des décennies risquait de se réduire d'un-trois cent cinquantième ! Ça c'était vraiment grave, bien plus que les supposées maléfiques idées qu'était censé incarner Le Chevalier.
La seule bonne mesure inscrite dans le programme présidentiel de Macron et de sa petite brigade de tapettes était la réduction d'au moins un tiers du nombre de parlementaires. Évidemment ça ne se fera pas. Larcher, délégué en chef de l'oligopole, à gagné habilement du temps, sans s'opposer frontalement à une idée qu'il sait à la fois populaire et nécessaire. Il suffisait d'attendre l'inéluctable détestation que suscite chaque président de la République pour voir la mesure enterrée. Business as usual.
Rédigé par : nikita zix | mercredi 26 juin 2019 à 01:37
Sénat des USA : 100
Conseil des états suisses : 46
Chambre des USA : 440
Chambre suisse : 240
Mais attention les deux pays ont des parlements dans chaque état :
50 aux USA - 3 en Suisse.
Principe de subsidiarité et démocratie réelle obligent.
Rédigé par : Dominique | mercredi 26 juin 2019 à 14:24
Rectificatif : il y a 26 cantons en Suisse et non trois.
Etant donné la catastrophe à laquelle a conduit notre système, cassant la France en deux, nous aurions avantage à nous inspirer du système politique suisse.
Et évidemment de son libéralisme.
Depuis 1848 ( ! ) la constitution y définit les compétences de la confédération et des cantons. Avec 3 principes :
- Subsidiarité : la responsabilité d'une action publique, si elle est nécessaire - car le système est libéral - doit être allouée à la plus petite entité.
- démocratie directe, plus large recours au référendum.
- séparation législatif - exécutif - judiciaire.
Cela fonctionne ainsi pour le bonheur de populations aux langues et religions différentes.
-La Confédération est compétente dans tous les domaines qui lui sont attribués par la Constitution fédérale : politique extérieure, douanes, monnaie, défense. Les autres tâches sont de la compétence des cantons.
Les Cantons jouissent d’une large souveraineté : budget, système politique, fiscalité - ils peuvent lever des impôts.
Enfin, les Communes : les plus grandes ont un parlement. Les autres ont une assemblée communale où les habitants votent les décisions politiques ( démocratie directe ) ; et le peuple nomme l’Exécutif. Les communes ont des compétences importantes : éducation, protection sociale, énergie, routes, aménagement du territoire, fiscalité.
Avec cette répartition des tâches par le principe de subsidiarité, la démocratie directe, et des votations par référendums qui peuvent être d'origine populaire (200 déjà), le système est celui d'un gouvernement de consentement. Avec plus de 10 partis.
Un gouvernement donc d'adhésion, sur 3 niveaux ; au lieu d’une “majorité” présidentielle jacobine qui imposent ses politiques, et une fracture en deux de la France depuis 1958.
Et à la fin - aujourd'hui - une tyrannie réelle, et un pays multi fracturé. Outre ruiné.
De tout cela on ne parle pas, comme vous l'écrivez, en France les partis continuent leurs comédies d'alliances électorales - sans savoir où sont leurs électeurs ! Les questions essentielles sont sous les tapis.
Cela ne pourra pas durer, du fait de la ruine économique, des mécontentements, et de la non légimité du pouvoir.
Rédigé par : Dominique | mercredi 26 juin 2019 à 21:14
Bon, certains diront que je suis obsédé par les Le Pen alors que je suis tout simplement inquiet pour mon pays et que j'ai du mal à encaisser une victoire programmée de M. Macron en 2022, absolument inéluctable si la bipolarisation actuelle perdure.
Je pense qu'une défaite du "R""N" aux prochaines municipales (peut être rendue possible grâce au scrutin majoritaire) pourrait priver Marine Le Pen d'obtenir les signatures d'élus nécessaires pour pouvoir se présenter à la présidentielle. On voit mal les Républicains (qui auront malgré leur échec cuisant aux Européennes de nombreux élus car bien implantés localement) à qui elle prend de nombreuses voix lui en donner; d'autre part quand bien même ce serait son intérêt, il est inimaginable que M. Macron donne des consignes à ses élus en ce sens, ça serait risquer un véritable scandale qui mettrait à nue sa stratégie.
Marine Le Pen absente, les cartes seraient rebattues avec quelque soit le candidat d'opposition face à M. Macron au deuxième tour, une possibilité de le battre.
Peut-être Dupont-Aignan récupérerait-il la mise en récupérant la "droite classique" non ralliée à M. Macron ainsi que l'électorat de Marine Le Pen (son "gaullisme social" - dont je suis loin de partager toutes les options - pourrait l'y aider) ? Je ne sais pas. Je n'ai pas oublié son baissage de pantalon lors de "l'affaire" Emmanuelle Gave, mais il n'y a rigoureusement personne d'autre qui puisse s'imposer, inutile de rêver. Il n'y a personne dans notre pays qui a l'envergure d'un Viktor Orbán pour la mise en œuvre d'un programme de Salut Public correspondant à nos souhaits.
Faute de quoi, avec Marine Le Pen en 2022, les jeux sont faits d'avance: c'est la victoire assurée de M. Macron puis celle de son successeur de même acabit en 2027 face à la (très) jolie femme blonde. On ose imaginer dans cette hypothèse quelle sera la situation de la France en ...2032.
Rédigé par : RR | mercredi 26 juin 2019 à 23:10
Marion Maréchal Le Pen invitée à l’université d’été du Medef
Tiens donc ? La structure patronale immigrationniste (logique, faire travailler des immigrés sous-payés, c'est bon pour le CA ; qu'on ne me traite pas une fois de plus de communiste parce je rappelle le fait qu'un certain patronat a toujours pour cette raison soutenu activement l'immigration de main d'œuvre) invite donc la (très) jolie femme blonde.
Rien n'est anodin dans ce monde et surtout pas en politique.
DE TOUTE ÉVIDENCE, "on" nous prépare une cochonnerie (restons polis) avec cette (très) jolie femme blonde ultra-médiatisée par les médias du Système, les MÊMES qui ont fait élire M. Macron.
Une énième escroquerie politique à dénoncer.
Rédigé par : RR | jeudi 27 juin 2019 à 19:04
https://www.institutdeslibertes.org/jamais-deux-sans-trois-retour-sur-les-elections-europeennes/
L'opinion du financier Charles Gave - libéral - ( cf. la blogueliste de l'Insolent) sur l'illusion du bipartisme chez nous :
"...la France est un pays où la Démocratie a été capturée par une élite administrative autoproclamée. Ce groupe, n’a qu’un but, maintenir son contrôle sur le pays sans que des élections puissent remettre en cause leur pouvoir de « classe », pour parler comme un marxiste.
Notre démocratie est en fait un théâtre d’ombres où les électeurs avaient le choix entre Fabius et Rocard d’un côté et Giscard ou Chirac de l’autre, ce qui ne présentait guère de différences."
En conclusion, sur la base d'indices économiques, il prévoit l'évanouissement de LREM avant 2022.
Espoir.
Rédigé par : Dominique | jeudi 27 juin 2019 à 23:50
Rebondissement à propos de l'invitation par le MEDEF de la (très) jolie femme blonde (comme j'en vois tous les jours dans la rue, enfin passons): Annulée.
Véritable raison selon moi: Ces bonnes âmes se sont rendues compte qu'il valait mieux agir un peu plus discrètement, faute de quoi le Peuple pourrait peut-être se poser certaines questions… L'ultra médiatisation de la (très) jolie femme blonde (comme j'en vois tous les jours dans la rue, enfin passons) a déjà alerté les plus lucides se posant la question de pourquoi une personne qui n'exerce aucune responsabilité politique ou autres (sauf la direction d'une école bidon) a t-elle droit à de telles faveurs, à une telle "publicité" ?
Rédigé par : RR | vendredi 28 juin 2019 à 19:18
lien en rapport avec le message précédent:
https://www.lesalonbeige.fr/marion-marechal-invitee-a-luniversite-dete-du-medef/
Les quelques commentaires montrent que leurs auteurs ne voient pas plus loin que leur ...nez (j'allais dire autre chose). Triste.
Rédigé par : RR | vendredi 28 juin 2019 à 19:31
Gave père et fille
Dupont-Aignan a fait une lourde erreur en s'en séparant, tout ça une fois de plus pour se mettre sous la botte des habituels inquisiteurs.
Rédigé par : RR | dimanche 30 juin 2019 à 04:10