Chacun peut se livrer à son analyse du scrutin de ce 26 mai, selon des points de vue évidemment différents. Tenons-nous en, pour cette première chronique à l'espace de l'Hexagone. Commençons, pourquoi pas, par une bonne nouvelle. Elle aura été légèrement occultée par les commentateurs agréés : l'échec des sondages prédictifs. Tous leurs chiffrages ont été bousculés.
Seul le matraquage en boucle de l'annonce du duopole s'est réalisé. Son effet s'est accentué d'autant plus dans la dernière semaine. Les uns se sont ralliés à une volonté de censure du chef de l'État, puisque celui-ci s'était si imprudemment engagé dans une bataille que tous les gouvernants ont perdu en France depuis 40 ans. Les autres s'alarmant à l'idée d'une poussée nationaliste en Europe ont cru voter utilement pour conforter le pouvoir en place
Fragile et précieux discours, reflet d'un temps quelque peu révolu, l'agréable propos conservateur du candidat de la droite désunie, le condamnait faute d'une affirmation plus virile, peut-être moins courtoise et, sans doute, moins platonique, à se voir broyé sous le choc. On peut le regretter. On doit le constater.
Vrai motif de satisfaction : le parti communiste, dont tout le monde flattait le vaillant chef de file, était évalué à 2,7 % (à 22 h 33) soit moins que le minimum pour être remboursé de ses frais.
À l'heure où l'auteur de ces lignes entreprenait de les écrire, vers 22 heures, Le Monde, titrait sur les estimations de l'Hexagone[1]. Le site résumait ainsi la situation qu'il caractérise comme victoire du RN (23,3 %), juste devant LRM (22,1 %).
À 05 h 57 le lendemain matin la présentation était devenue plus détaillée. En titre : "le RN confirme sa domination, le socle LRM résiste" ; sous-titre "La liste conduite par Jordan Bardella arrive en première position avec 23,4 % des voix, un point devant celle de la majorité, menée par Nathalie Loiseau, à 22,3 %. EELV arrive en troisième position avec 13,4 %, devant Les Républicains, qui plongent avec 8,5 % des suffrages."
Remarquons que la liste Bardella obtient 2 points de plus que le pourcentage de premier tour obtenu par la dirigeante de son parti à la présidentielle de 2017 (21,3 %), mais 2 points de moins que lors du dernier scrutin européen de 2014 (25 %).
Selon les points de vue, on pourra se féliciter de divers aspects, y compris des progrès enregistrés quant à la participation. Certains additionneront les voix des partis les plus favorables à ce qu'on appelait autrefois la construction européenne.
Plusieurs aspects du scrutin confirment un désir croissant de changement. Le coup de balai espéré vise d'abord l'hypocrisie du discours central parisien. Mais il condamnant aussi les partis qui ont gouverné le pays depuis un demi-siècle. Ceux que l'on désignait comme la bande des quatre il y a 30 ans, LR-PS+UDI+PCF, obtiennent additionnés moins de 20 % des voix.
Quoique dégagiste [en paroles] le parti de Mélenchon s'est trouvé victime de son propre programme, divisant son score par 3 en deux ans. Difficile de ne pas s'en réjouir.
Les bons esprits se pâment devant la poussée des écologistes, comme si l'acné des adolescents mesurait leur génie.
On a voulu méthodiquement évacuer la question de l'immigration. Les études les plus solides l'indiquent pourtant comme une préoccupation majeure, chiffrée à hauteur de 35 %. Personne, au sein de la classe politique, ne semble non plus se rendre compte que le sang français coule en Afrique pour la défense de l'Europe. On a mis moins de 16 jours pour oublier l'instant d'émotion autour du sacrifice de nos deux soldats au Burkina Fasso.
Inconvenante paraît l'idée que notre pays, notre continent, notre civilisation doivent faire face au défi guerrier que nous ont lancé les djihadistes. Cet aveuglement de Bas-Empire se payera au prix fort, plus vite qu'on ne le pense.
JG Malliarakis
D'autres chroniques sur le même sujet :
• L'Insolent du 18 juillet "Retour sur le parlementarisme européen"
• L'Insolent du 16 juillet "Sur l'investiture d'Ursula von der Leyen"
• L'Insolent du 8 juillet "Quand la droite l'emporte dans un pays meurtri"
• L'Insolent du 3 juillet "Europe : comprendre le compromis"
• L'Insolent du 28 mai "Démocratie athénienne et gauche européenne"
• L'Insolent du 24 mai "Petit bilan de campagne"
• L'Insolent du 18 mai "De l'Europe, de sa Défense, et de son Destin"
• L'Insolent du 13 mai "Pinocchio en Europe"
Apostilles
[1] cf. Article publié à 20h07, mis à jour à 21h00, où il n'est question que de l'Hexagone, avec comme titre de rubrique ... "international".
Pour recevoir en temps réel les liens du jour de L'Insolent, il suffit de le demander en adressant un message à <[email protected]>
Il me semble que cette élection souligne ce que j'appelle "une crise de vocation" pour la politique. Festival de médiocratie dans les têtes de liste. Des deuxièmes et troisièmes lames comme Ian Brossat et même Manon Aubry. Aucun leader convaincant quand il s'exprimait. Alors, au royaume des aveugles, les borgnes étant roi, Jadot et Glucksman, qui me paraissent avoir au maximum l'étoffe de prof. de lycée pouvaient avoir une sorte de meta-communication convaincante et ont sauvés leurs meubles.
Rédigé par : Laurent Worms | mardi 28 mai 2019 à 18:42
"Seul le matraquage en boucle de l'annonce du duopole s'est réalisé."
Hélas (mais on dirait que ça commence à faire réfléchir certains sur le rôle néfaste des Le Pen; si au moins ce résultat pouvait ouvrir les yeux de certains...)
"On a voulu méthodiquement évacuer la question de l'immigration (…) Personne, au sein de la classe politique, ne semble non plus se rendre compte que le sang français coule en Afrique pour la défense de l'Europe."
Réponse cohérente à la question migratoire + décolonisation intégrale (y compris les DOM-TOM).
Droit de TOUS les peuples à disposer d'eux-mêmes chez eux en préservant leur identité respective.
Rédigé par : RR | mardi 28 mai 2019 à 19:02
LFI paye sa position immigrationniste (et non son jacobinisme et ses propositions étatistes/fiscalistes délirantes qui sont hélas bien partagés chez une majorité de nos compatriotes).
D'autres chefs de file avec un discours identique n'auraient pas fait mieux.
Rédigé par : RR | mardi 28 mai 2019 à 19:16
Vous dites l'important : les pays européens sont attaqués par des guerriers d'une cruauté extrême qui veulent nous détruire. Et les élites hors sol ne font même pas mine de défendre nos familles, notre civilisation chrétienne tant ils vivent dans et pour leur bulle de projets globalistes. Notre pays est maintenu dans un état double d'endormissement et de tétanisation, etle fait que le président hollandais ait évoqué l'éventualité d'une partition et le ministre de l'intérieur lyonnais l'explosion en banlieue n'a rien changé. Alors que le le groupe de Visigrad, l'Italie, et l'Autriche refusent la soumission et se préparent aux chocs. Je pense aussi que ce faux calme fabriqué en France, et diffusé par les médias dominants ne pourra durer longtemps et que nous risquons de payer le prix fort.
Rédigé par : Dominique | mardi 28 mai 2019 à 20:00
@ RR
" On a voulu méthodiquement évacuer la question de l’immigration…"
Cela ne date pas d’hier. A choisir je donnerai 74 !
C’est depuis cette année-là que j’attends un référendum sur la question. Mais je ne suis pas chien, et je vous accorderai une date antérieure !
Un référendum qui n’était pas forcément gagnable. Et qui l’est encore moins aujourd’hui !
On ne répétera jamais assez que la France meurt de la question coloniale !
Rédigé par : Zonzon | mercredi 29 mai 2019 à 07:51
@ Zonzon
"Un référendum [sur la question migratoire] qui n’était pas forcément gagnable. Et qui l’est encore moins aujourd’hui !"
Je suis moins pessimiste: Les Français votent n'importe quoi quant il s'agit d'élire des représentants, mais sur des problématiques précises, le bon sens me semble encore assez partagé. Ce n'est pas pour rien qu'aucun référendum sur les questions essentielles ne nous ait proposé.
"On ne répétera jamais assez que la France meurt de la question coloniale !"
C'est en effet l'évidence.
Rédigé par : RR | mercredi 29 mai 2019 à 14:32
@ RR et zonzon
Poutine alors chef du KGB avait avertit : " la France deviendra la colonie de ses colonies ". Aujourd'hui cet aspect colonial est dépassé. La langue francophonie n'est plus le déterminant des sans-visa qui affluent. D'ailleurs l'invasion touche tous les pays... jusqu'en Suède !
La colonisation passée n'a plus rien à voir : il s'agit de décisions globalistes.
Pour preuve : les pays du Groupe de Visegrad n'ont pas eu de colonie et ont été envahis jusqu'à ce qu'ils se révoltent contre "Bruxelles". Et l'Allemagne et l'Italie n'ont pas eu d'empire colonial. Encore moins la Grèce.
La politique migratoire mondiale est en effet décidée par le C.F.R. qui l'a rendue possible en ce qui concerne l'Europe en faisant sauter le barrage lybien par l'OTAN, et en intéressant la Turquie.
Et juridiquement :
Application par l'ONU avec ses traités internationaux, mise en oeuvre au niveau européen par la Commision-cfr (si je peux la renommer ainsi), et enfin imposition aux peuples par les gouvernements des pays.
Le refus récents par des gouvernants nationalistes, s'est imposé dans les pays (très chrétiens) qui comprennent que la submersion migratoire a pour but de détruire la civilisation européenne chrétienne.
Car la spiritualité chrétienne est le dernier barrage au projet mondialiste de marchandisation, et de sa culture de mort (marchandisation de la vie).
La France est plus victime de cette attaque. Du fait de deux siècles de guerre interne contre sa religion, la France n'est plus très chrétienne.
Rédigé par : Dominique | mercredi 29 mai 2019 à 18:48
Mes prévisions et mes analyses se confirment (hélas):
https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Sondage-intentions-de-vote-presidentielle-Macron-et-Le-Pen-largement-en-tete-au-premier-tour-1627135
Les français "patriotes" déjà tombés dans le piège tendu par le système mondialiste et cosmopolite en 2017 préférant au premier tour l’abjecte Marine Le Pen à François Fillon – ce qui a eu pour conséquence inévitable l’élection d’Emmanuel Macron – sont prêts à récidiver en 2022.
La stratégie de M. Macron se révèle payante. À l’inverse de beaucoup de français, lui est loin d’être un imbécile. Il risque fort bien de réussir là où ses prédécesseurs ont échoué.
Il y a déjà certes des lepénistes sur certains forums, conscients de la nullité et du rejet qu’inspire la chéfesse (puisqu’on nous dit qu’il faut féminiser les noms) actuelle de leur secte qui appellent à son retrait au bénéfice du chien-chien à sa mémère Bardella (ancien du collectif Banlieues-Patriotes auquel n’adhérait pas vraiment Guillaume Faye !) ou plus logiquement (et sexuellement – est-ce que je soutiens politiquement Manon Aubry moi ?) de Mademoiselle Nièce.
Bon, comme je l’ai déjà souligné ici même, les résultats des dernières Européennes ont néanmoins visiblement ouvert les yeux de certains égarés d’hier y compris parmi les « lepénistes » ; il faut espérer qu’ils persévèrent et finissent par couper définitivement le cordon ombilical avec cette famille de pourris (je rappelle que si moi j’ai soutenu pendant quelques années le fondateur de cette pitoyable « dynastie », c’était uniquement parce que je retrouvais chez lui plus ou moins une partie de mon discours sur certaines questions cruciales, sans jamais verser dans la dévotion, cessant mon soutien lorsque j’ai pris conscience qu’il menait les « nationauxs » dans une impasse, et ça fait un bon moment déjà !).
Il n’en reste pas moins que la question à laquelle il faut apporter une réponse avant les trois prochaines années est comme disait Lénine : Que faire ? Qui de pas trop mauvais peut-on soutenir pour éviter la catastrophe, et sur quel programme, quelle stratégie adopter ?
Rédigé par : RR | jeudi 30 mai 2019 à 16:38
(suite de mon précédent message)
Mais il y a quand même quelque chose de positif que ce sondage semble démontrer :
Partant du fait certain qu’une immense majorité des électeurs du RN ne connaissent pas en détail son programme et l’imagine tel que les medias et ses adversaires politiques le décrive autrement dit comme radical sur les questions cruciales « sociétales », on peut légitimement penser que le Peuple se « radicalise » sur ces dites questions. Une victoire « nationaliste » serait donc tout à fait envisageable ; ça ne l’était pas il y a encore dix ans.
Le RN reviendrait donc au moins aux « fondamentaux » du FN que ça ne lui enlèverait à mon avis aucune voix ; bien-entendu sans les calembours et jeu de mots débiles de son pseudo-fondateur (pour simple information, les vrais fondateurs étaient les dirigeants d'Ordre Nouveau, Jean-Marie Le Pen est arrivé sur leur demande pour le présider après le refus d'autres personnalités en l'occurrence Dominique Venner, Pierre Sergent et enfin Georges Bidault), et sans aucune allusion même "insignifiante" au fascisme et assimilé (qui encore une fois n’ont aucun sens en ce début de XXIème siècle).
Il apparait enfin qu’il est de plus en plus évident que le nom de Le Pen est un repoussoir pour beaucoup, et que d’ailleurs les membres de cette famille sont d’une telle médiocrité qu’ils n’apportent plus depuis les "mots" du père aucune plus-value, bien au contraire. Le relativement bon score des Européennes ne doit rien à Marine Le Pen. Sa nièce n’est qu’une m’a tu vue tout aussi médiocre (pas physiquement certes, mais encore une fois cette caractéristique n'a ici aucun intérêt, ce ne peut être au plus qu'un avantage après tout le reste) aux vues tout aussi immigrationnistes que sa tante, conservatisme rétrograde en plus.
La question est donc : Est-il possible que le RN se débarrasse de sa Présidente sans récupérer en échange la nièce, et enfin puisse ainsi regrouper tous les Français de bonne volonté autour d’un véritable programme de Salut Public (au moins celui de l’ancien FN qui visiblement ne fait plus peur à de plus en plus de nos compatriotes) ? Dans ce cas et dans ce cas seulement, cette formation peut être un outil de victoire, sinon, c'est au contraire un obstacle à toute initiative positive.
Rédigé par : RR | jeudi 30 mai 2019 à 18:58
@ Dominique
"La colonisation passée n'a plus rien à voir"
La colonisation a été une immense erreur dénoncée d'ailleurs dès le départ par les nationalistes français (les républicains Déroulède et Barrès, le royaliste Maurras). Pas seulement la française, mais aussi la belge et bien entendu la britannique, etc. sans parler des conquêtes mussoliniennes en Afrique.
Si les peuples colonisés ne l'avaient pas été, ils seraient restés dans leurs traditions respectives et n'auraient eu aucun désir de s'"occidentaliser" ou de partir vers "l'eldorado européen".
Et je ne peux pas oublier tous ces jeunes Français envoyés de force en Algérie pour conserver ce territoire avec lequel ils n'avaient aucun lien.
Sinon pour le reste (le rôle du CFR et autres organismes mondialistes), vous avez évidemment entièrement raison.
Rédigé par : RR | vendredi 31 mai 2019 à 15:58
@ RR
"Si les peuples colonisés ne l'avaient pas été, ils seraient restés dans leurs traditions respectives et n'auraient eu aucun désir de s' 'occidentaliser' ou de partir vers 'l'eldorado européen'."
C'est évidemment faux. D'abord parce que les raisonnements rétro-historiques à base de "si ma tante en avait, on l'appellerait mon oncle" sont absurdes. Personne ne peut refaire l'histoire en en ôtant un morceau.
Ensuite parce qu'autant qu'on puisse en juger, des pays africains, asiatiques ou sud-américains qui n'auraient pas été colonisés auraient tout de même bénéficié de la radio, de la télévison et d'Internet (ainsi que de voyageurs étrangers), et donc auraient été en mesure de connaître les avantages de la vie en Occident.
Il est bien arrogant de présumer que des civilisations jugées arriérées n'auraient pas, elles aussi, le désir d'accéder à la prospérité, au confort, à des agréments qui sont les nôtres.
Enfin, vous présumez que la totalité du développement du Tiers-monde lui aurait été "donné" par les colonisateurs occidentaux, et qu'en son absence, ces "sauvages" n'auraient rien pu développer par eux-mêmes.
Là aussi, c'est faire preuve d'un singulier mépris envers ces populations, et d'un singulier aveuglement à l'égard de la réalité.
D'ailleurs, contrairement à la pleurnicherie gauchiste occidentale, tous les pays du Tiers-monde n'ont pas été colonisés. D'autres, encore, l'ont été de façon brève, ou limitée.
Ceux-là sont tout aussi intéressés que nous par les voitures, les smartphones, l'eau courante, les belles chaussures et la télévision.
Les rares tribus primitives et isolées qui subsistent dans leur mode de vie archaïque constituent une minorité infime de la population mondiale.
Rédigé par : Robert Marchenoir | vendredi 31 mai 2019 à 19:48
Excellent éditorial de Bertrand Renouvin à propos du résultat des élections européennes et de ses conséquences prévisibles et imprévisibles:
http://www.bertrand-renouvin.fr/apres-les-europeennes-la-guerre-des-classes-chronique-150/#respond
Rédigé par : RR | vendredi 31 mai 2019 à 22:21
@ RR
J'ai démontré que la colonisation française n'est plus la cause de l'immigration.
Il s'agit d'ordres de l'ONU et des CFR qui concernent surtout l'Europe occidentale et les Etats Unis, bastions contre le globalisme, par leur civilisation chrétienne. La Russie les a jetés.
Trump a fait barrage dès son élection, avec les difficultés des juges de l'Administration Obama. En Europe, les pays du groupe de Visegrad et l'Italie avec les difficultés des partis dominants au parlement européen (voir mon commentaire rapportant une analyse libertarienne). Seuls les partis de la paix - les nationalistes - s'y opposent.
La France est je vous l'accorde un cas particulier. L'industrie a choisi d'amener des travailleurs bon marchés d'Afrique du nord et non d'automatiser les productions. Après 1962, des Algériens ont choisi de venir en France où ils avaient des parents. Ils fuyaient l'Algérie révolutionnaire.
Et est venu la politique globaliste du discret, à l’époque, CFR. Apparu alors le regroupement familial ; c’était l’époque du livre “L'immigration une chance pour la France” de Stoleru je crois. La francophonie et les pompes sociales - qui n'ont rien à voir avec la colonisation - ont fait le reste. D'où la situation dramatique de la France.
En Europe la question migratoire et l'islamisation sont des dilemmes pour des pays qui n'ont pas colonisé (en Suède la situation est dramatique). Où si peu avec 1 ou 2 colonies : Allemagne, Espagne et Italie.
Une grande coupable est Merckel. Elle vient d'être félicitée par une université amérjcaine qui l'a faite "docteur honoris causa". Championne du Nouvel ordre mondial, une nouvelle Tony Blair. On la retrouvera peut être au Bilderberg ou à la Trilatérale.
Rédigé par : Dominique | samedi 01 juin 2019 à 12:27
@ Robert Marchenoir
Non, il existe encore de par le monde (de moins en moins certes) certaines tribus totalement détachées de notre mode de vie et qui vivent bien plus heureuses que nombre de nos compatriotes dans un logiciel évidemment totalement différent du notre et qui ne nous conviendrait pas.
C'est vous par votre "occidentalisme" qui infériorisait les "non-occidentaux d'origine" sous-entendant que le bien-être ne peut être qu'"occidental".
Il existe quantité de peuples sur la terre, différents les uns des autres et qui constituent la richesse du monde; il n'y a pas à juger que leur mode de vie respectif est inférieur ou supérieur au notre.
Paradoxalement, vous rejoignez les positions de la Gauche de l'époque (Ferry, Blum, etc.) qui voulaient civiliser les "races inférieures" (sic) - et sur ce coup-ci, je me situe en ce qui me concerne à droite du coté de Déroulède, Barrès, Maurras.
Notons enfin que les conflits en Afrique résultent de la colonisation, les pays africains créés par les puissances coloniales ne correspondant pas aux réalités ethniques (plusieurs ethnies antagonistes groupées dans un même pays, d'autres réparties sur plusieurs).
Rédigé par : RR | samedi 01 juin 2019 à 16:13
@ Dominique
" c’était l’époque du livre “L'immigration une chance pour la France” de Stoleru je crois. "
Non, de Bernard Stasi en fait.
Pour le reste, assez d'accord (quoique méfiant à propos de Donald Trump).
Rédigé par : RR | samedi 01 juin 2019 à 16:21
Correct @ RR c'était feu Bernard Stasi. Merci de la rectification. Livre vendu 0.75 € par Amazon.
Cet essai lui fit perdre les législatives, puis être placé au parlement européen.
Franc maçon il se chargea de... la Commission sur la laïcité ! puis d'un projet de l'ONU où il fut membre du comité français pour parrainer... une Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence ! Bref un pur social-démocrate.
Rédigé par : Dominique | samedi 01 juin 2019 à 18:34
@ RR (suite)
Pour votre méfiance sur D. Trump elle est légitime. Il convient effectivement d'apprécier selon les faits. Et nous n'en connaissons qu'une partie (visible).
Trump m'apparait être honnête et courageux.
Il a pu être élu en court circuitant les médias dominants (99 % sauf 1 : Fox News. Et à son avion personnel pour tenir juste 3 réunions électorales par jour !
Il pu se passer de l'argent de la Convention républicaine pour gagner les élections primaires, puis les présidentielles. Car aux USA l'argent fait les élections, et les médias mainstreams comme chez nous. Et il continue tweeter pour informer 65 millions de "followers". Ce n'est pas rien.
Au court de sa première année il a été contraint de travailler avec une Administration mise en place par Busch puis Obama. Donc des ennemis pour faire court.
Il les a remerciés après constat de leurs trahisons (les fuites de Comey patron du FBI, etc.)
Il lui fallu un an pour s'entourer d'hommes à lui.
Et ce n'est pas fini.
En businessman il ne s'arqueboute pas sur son idélogie qui est libérale au sens français (aux USA les Liberals sont à gauche des Démocrates), lorsque les obstacles législatifs sont infranchissables.
Il recule et les contourne, en attendant une majorité meilleure au Congrès et il cherche d'autres moyens (les questions de l'Obamacare, de l'invasion au sud faute de frontière physique, de la réconciliation avec la Russie, etc.)
Pragmatique, il tient compte des rapports de force. Aux USA c'est le complexe militaro industriel qui a le plus de pouvoir.
Il a donc accepté de prendre Bolton et Pompeo qui sont des neocons.(bellicistes). Pour le moment il les bloque - c'est très fort -
Il soutient aussi les pro-vie, etc.
L'avenir dira si Donald est un président qui déclenchera une guerre, ou calmera les guerres américaines actuelles en Afghanistan et au Moyen-orient, et ailleurs...
et s'il obligera à la liberté d'expression, de la part des medias numériques, Google, Facebook, Twitter et les autres. Lesquels ferment depuis 6 mois les comptes qui sont politiquement incorrect. Ils disent "être chez eux" (droit de propriété). Une solution est de casser leurs monopoles de fait.
Dans les faits ils collaborent avec le gouvernement de l'ombre et le pouvoir dominant (avec lesquels ils ont des marchés, et auxquels ils donnent des informations sur leurs comptes ! )
Déjà une investigation du ministère de la justice sur Google en cours : le contraire de E. Macron qui a reçu Mark Zuck. pour organiser sa censure sur Facebook en France.
Enfin Trump, je suppose, tient à rester en vie. Le cas de JFK fait "jurisprudence".
Ce qui se passe aux USA nous concerne. C'est pourquoi j'y porte un oeil.
Leur constitution et leur système politique sont très démocratiques.
Hélas pour eux... et nous, le fédéralisme et la pervertion par l'argent des oligarques qui achètent des membres du Congrès ont gravement détourné la volonté des Pères fondateurs. (Les libertariens parlent de ductature.)
Ce sont des faits et ma libre opinion -)
Rédigé par : Dominique | samedi 01 juin 2019 à 19:32