L'appel national en vue de l'acte XXII incitait ceux des protestataires qui le pouvaient à converger sur Toulouse.
Eh bien, on retrouvait plusieurs milliers de manifestants, derrière Maxime Nicolle, Éric Drouet et Priscillia Ludosky défilant dans la vieille métropole occitane. Ils ont contraint au déploiement de quelque 870 policiers et gendarmes. Le bilan complété le 14 avril, pour la seule ville rose recense 43 gardes à vue et 21 blessés[1]. La loi anticasseurs récemment adoptée par le parlement, bien que retouchée par le Conseil constitutionnel, a d'ores et déjà permis de poursuivre 15 d'entre eux pour dissimulation volontaire de leur visage.
Les violences ont été déclenchées par de jets de bouteilles opérés par les gauchistes.
Très clairement des blacks blocs étaient venus d'Espagne, de Suisse et d'Italie. Dès le matin les services des renseignements territoriaux les avaient identifiés ainsi que quelques homologues français, particulièrement violents, qui se sont illustrés très vite en chargeant les forces de l'ordre vers 13 h 30. Cinq personnes ont été interpellées à ce moment précis.
Entre-temps, on a pu déplorer par exemple que le chantier des futures ramblas, imitées de Barcelone ait été saccagé. Des stocks de pavés de grande taille ont été dérobés
Le cortège convoqué pour 12 heures ne s'est dispersé qu'à 18 heures.
Quantitativement on peut parler d'un relatif échec dans la mesure où les autorités attendaient 13 000 personnes, mais où, selon les sources policières, on n'aurait compté que 4 500 à 6 000 personnes rassemblées sur Toulouse.
En revanche, le recrutement social des manifestants correspondait beaucoup plus à une orientation de type cégétiste et gauchiste : retraités, précaires ou chômeurs protestant contre les baisses du pouvoir d'achat, mais, semble-t-il beaucoup moins de travailleurs indépendants.
Dans un tel contexte le bilan des dégâts matériels, dans les rues du centre-ville, relève de ce qui est devenu, au cours des mois, banalité habituelle. On retrouve ainsi la même litanie : une voiture en feu, des incendies de poubelles, une moto de police prise pour cible, une agence immobilière fracturée et pillée, idem pour une agence d'intérim, des vitres saccagées au Crédit Agricole, des arrêts de bus vandalisés etc.
Une lourde facture pour la municipalité. Mais le recrutement des casseurs les rend indifférents aux impôts locaux dont ils vont provoquer l'alourdissement.
Impossible, par ailleurs, de prétendre, comme toujours, ne pas voir les conséquences pratiques et politiques de cette présence, tolérée par les incitateurs. À l'échelon national, on doit comprendre que leur impunité affaiblit, de plus en plus, le crédit du pays lui-même et l'influence de ses gouvernants dans les instances européennes.
Le pouvoir jupitérien par exemple s'est vu contraint à d’importantes concessions matérielles : on peut les juger minimes ou illusoires, sur le terrain des rémunérations par exemple. Un fait observable s'impose cependant : ces concessions, et les discours qui les ont saluées, ont encouragé les manifestations à survivre. Et elles ont permis à des forces, qui semblaient au départ, en novembre, étrangères sinon hostiles, de s'emparer du fond de révolte des classes moyennes.
Elles rendent une fois de plus explicite l'immense étendue de la complaisance, dans ce pays, entre ceux qui le dirigent envers ceux qui s'emploient à le détruire.
JG Malliarakis
Apostilles
L'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron de manière tout à fait illégitime (on ne le répétera jamais assez par l'élimination via une procédure judiciaire opportune du candidat Fillon et la mise en avant via les médias du Système d'une candidate bidon battue d'avance comme seule opposante) ne pouvait qu'aboutir à une crise très grave.
Quand la démocratie est bafouée, le pire est à attendre.
Dans l'immédiat, il faut soutenir les Gilets jaunes quelques soient les dérives idéologiques constatées; il faut aussi condamner la répression sanglante dont ils sont les victimes et exiger la traduction en Justice de ceux qui en sont les responsables (donneurs d'ordre et exécutants).
Rédigé par : RR | lundi 15 avr 2019 à 16:27
Négligence, incompétence, malfaisance ; accident, attentat ?
Non, ce n’est qu’un Signe !
Rédigé par : Zonzon | mardi 16 avr 2019 à 10:02
Ce que les GJ n’obtiendront pas le peuple ne le conquerra jamais !
Rédigé par : Zonzon | mercredi 17 avr 2019 à 08:11
Les GJ n’ont pas su se démarquer des casseurs mais ils ont maintenu les politiciens au loin.
Du bon, du mauvais !
Rédigé par : Zonzon | jeudi 18 avr 2019 à 07:25
Faut-il s’étonner de la révolte des gilets jaunes avec autant de mafieux dans nos institutions ? Justice et presse complices !
Partout des planqués trafiquent et abusent. Ils sont la cause de milliers de victimes (tels les 11.000 suicides par an en France). EVA JOLY a dévoilé la corruption dans l’affaire ELF. C’est les trafics typiques des hauts responsables aux ordres d’élus depuis des décennies camouflés par tous les juges et avocats. Le procureur Prêtre de Nice perquisitionné pour sa complicité d’irrégularités dans l’héritage de l’hôtel Négresco.
Rémy Garnier le contrôleur fiscal du futur ministre du budget Cahuzac, trop efficace il y a 15 ans a pris la porte ! Lui galère pour ses droits et Cahuzac fait de la prison ferme en toute liberté en Guyane.
Des notaires crapuleux valident des détournements d’héritage. Monique WP dépense 200.000 € en justice pour rien. D’autres pillent les biens de personnes sous tutelles comme les deux chèques de un million d’euros au crédit lyonnais dont l’héritier JFR cherche le destinataire en vain par les tribunaux.
René Forney victimes de ripoux de Grenoble qui revendaient les fichiers confidentiels détenus par la police est dépossédé après un pot de vin de 80.000 euros versés au notaire de St Egrève validé par la présidente du TGI Edwige Wittrant ! Tous protégés par des magistrats corrompus.
Des policiers Patrick Cahez, Alain Dévigne… à Grenoble refusent d’obéir aux ordres illégaux, ils sont placardisés puis déclarés fous et radiés
Une fonctionnaire de Chalon signale des détournements de fonds destinés aux HLM, elle prend la porte de l’administration.
Un fonctionnaire à Vienne s’inquiète du détournement des indemnisations des sinistres des bâtiments municipaux, il prend la porte et est harcelé par la police locale.
Des avocats incitent aux accusations de viol, de pédophilie, de violence et versent de l’huile sur le feu pour du fric sur le dos des familles en séparation jusqu’à pousser au suicide ou au crime les adversaires.
Des huissiers utilisent des faux, des ripoux et leurs truands protégés pour des recouvrements musclés détournés. Un racket de la population.
Des marchants de biens et les banques récupèrent les biens immobiliers au quart de la valeur devant les enchères truquées des tribunaux. Des saisies aux couples en séparation en laissant les ex propriétaires dans la précarité de prélèvements d’emprunts pour des biens qu’ils n’ont plus.
M. Pencalet a vu le liquidateur judiciaire d’entreprises en difficultés récupérer ses indemnités de licenciement et a perdu son appartement impayé. Ce mandataire AUBERT a financé la campagne du ministre de la justice Dominique Perben à Chalon.
Des promoteurs au Luxembourg construisent en France avec un cortège de travailleurs détachés puis nos élus s’étonnent qu’il n’y ait plus de rentrée fiscale qu’ils répercutent sur les plus pauvres. Surpris des méthodes de destructions de la Libye sous Sarkozy ?
Étrangement ce type de signalements et plaintes auprès des procureurs et devant les juges d’instructions se terminent par des non-lieux (qui profitent aux responsables dans les institutions).
Les suites sont des représailles des institutions pour la ruine et la marginalisation de ceux qui signalent et même 14 mois en prison pour outrages sans avocat contre René Forney qui devait être rejugé le 1 er Février 2019 en Cour d’appel de Lyon, mais,
Oui renvoyée au 20 mai à 16h 9e ch cour d'appel de Lyon . Le juge Grozinger n'a pas reçu l'assignation du tribunal qui s'est trompé d'adresse ( ! ) L'audiencement s'était trompé de chambre c'est la 9 et pas la 7 ; L'avocat défaillant SERTELON a été remplacé deux jours avant l'audience ; les neuf témoins volontaires n'étaient pas cités dont un en SUISSE ; la nouvelle avocate semble respecter les démarches et sa désignation pour m'assister : détail ici : http://www.trafic-justice.com/SITENET5/ESCROQ/prison-methode-illegale.htm
Trafic-justice en publie des milliers d’exemples de ces dérives institutionnelles qui ont ruiné le pays.
Rédigé par : FORNEY | samedi 20 avr 2019 à 21:59