Nous assistons en France, en ce moment, à une remise en cause systématique des élites. À de nombreux égards, cette chronique pourrait s'en réjouir, se séparant de la pensée unique commune à nos technocrates et oligarques. Plus encore que les bobos et autres adeptes de la bourdieuserie gauchiste nous nous consacrons à la critique de l'idéologie dominante.
Certains pourraient donc se contenter du constat des blocages et des fractures de notre société. Mais on invoque trop souvent ces raisons pour excuser l'inacceptable, et notamment certaines formes de contestation indignes d'un pays libre.
Aujourd'hui, la crise ouverte par les gilets jaunes se voit récupérée par les blacks blocs. On tombe par où l'on penche. Et ce qui pourrait ne sembler, désormais, qu'un pathétique psychodrame entend ouvertement devenir la répétition d'un processus révolutionnaire.
Or, le succès de tout scénario insurrectionnel suppose, comme préalable, la liquidation, le discrédit et la démoralisation des forces susceptibles de lui résister. Un casseur sachant casser, un pilleur sachant piller doit pouvoir détruire sans policier pour l'entraver, sans juge pour appliquer effectivement le Code pénal. Il s'agit d'une condition nécessaire, quoique non suffisante, pour aboutir au fameux "coup de poing à un paralytique".
On ne citera ici qu'un seul exemple. On peut le considérer comme le premier d'une longue série au fil de ce que nous appelons l'Histoire moderne. En Angleterre, la dictature de Cromwell, ne devint possible, après 15 années d'opposition à l'impôt, qu'en 1640, date de la condamnation du ministre Strafford, éxécuté avec le contreseing du roi. En 1642, le malheureux Charles Ier, qui avait lâché son principal conseiller, fut lui-même chassé de Londres. Il mourra sur l'échafaud en 1649. Son dernier mot devrait retentir aux oreilles de quiconque entend s'opposer à la dictature, à la destruction et aux guerres civiles : Remember.
Les conservateurs, contrairement à la légende qui les dépeint en hommes du passé, oublient trop facilement. Ils souhaitent réconcilier, ils entendent reconstruire, ils pardonnent et s'emploient à rassembler. Au contraire, la mémoire gauchiste n'efface rien des expériences antérieures des grands ancêtres, qu'elle vénère. Les erreurs des prédécesseurs ? Leurs crimes ? Ils sont supposés ne pas correspondre à l'Utopie. "Ce n'était pas cela le vrai communisme". Toute la suite de cette chaîne de mouvements semblables, fonctionne comme une répétition et une réplique, proprement démoniaque[1]. Un Dostoïevski l'annonçait. Dès 1871, il pouvait décrire par avance le régime totalitaire qui fut imposé à la Russie de 1917 à 1989, et le processus qui allait conduire, à son avènement sanglant.
Il suffit de lire aujourd'hui l'efficace, l'insidieuse et fielleuse propagande, produite chaque jour par les médias sous couvert d'une information toujours biaisée, autour des violences de ces dernières semaines, pour s'en rendre compte.
Un nouveau tournant s'est ainsi précisé ce 20 avril, 23e samedi consécutif de manifestation des gilets jaunes, par conséquent au 5e mois de leur mobilisation multiforme et interminable.
Ne sous-estimons pas les déprédations, à nouveau commises ce jour-là. Brûler des scooters, après avoir brisé des vitrines ou pillé des épiceries, revient à s'en prendre la plupart du temps au moyen de transport et de travail d'un jeune travailleur, d'une infirmière, d'un Français ordinaire, dont on se moque d'empoisonner la vie : ce simple mépris de la vie d'autrui[2] augure bien la nature du régime tyrannique qu'on projette de substituer à un pouvoir, effectivement médiocre, mou et flou.
Ne perdons, non plus, pas de vue, que ces actes, viennent très clairement de l'ultragauche. Ils signent l'évacuation[3] par celle-ci de ce qu'on appelle l'ultradroite, dont les méthodes et les perspectives restent fondamentalement antagonistes[4]. Même le quotidien de la pensée unique Le Monde se voyait contraint de le reconnaître, la veille de cet acte XXIII.
Car, en ce beau samedi, est apparu l'affreux slogan "Suicidez-vous". Il fut lancé aux policiers, scandé par un groupe de bolcheviks vêtus de jaunes. Il aura mérité de marquer l'opinion au moins autant que telles autres violences.
Ce mot d'ordre a suscité l'indignation légitime, exprimée, de tous bords, face à l'ignominie de cette nouvelle montée de haine comme la France en a trop connu depuis le XVIIIe siècle, temps des Lumières, dit-on. D'Éric Ciotti à Christophe Castaner en passant par la présidente du RN, tous ont su trouver des mots à peu près justes.
La formulation de Mme Nathalie Loiseau[5] paraît cependant curieuse. Elle met en parallèle le slogan avec l'un des lieux – place de la République – où il fut exprimé : « Comment tenir de tels propos, fait-elle mine de se demander, là où si souvent les Français se sont rassemblés dans la dignité et en hommage à la République ? Cette foule n’est pas le peuple. » Elle semble donc ignorer comme sont nées, en France, les républiques qui se sont succédé depuis plus deux siècles.
Déjà en 1762, Jean-Jacques Rousseau, observait dans le Contrat social : "Quand l’État se dissout, l’abus du Gouvernement quel qu’il soit prend le nom commun d’anarchie. En distinguant, la Démocratie dégénère en ochlocratie." Ce mot savant désignait par avance la dictature de la foule des sans-culottes. Car, 30 ans plus tard, à partir d'août 1792, sa prophétie se réalisa et aboutira en septembre à la proclamation de la Première république.
Madame Loiseau, ancienne directrice de l'ENA, peut bien manifester son ignorance de l'Histoire. Les émeutiers la lui rappelleront.
JG Malliarakis
Apostilles
[1] Lire la meilleure traduction, par Boris de Schoelzer, "Les Démons". Le roman, véritable testament politique de Dostoïevski, étant ordinairement connu sous le titre des "Possédés" qu'a retenu Albert Camus en le mettant à la scène. Disponible en poche, on doit regretter que l'excellente introduction écrite en 1955 par Pierre Pascal pour la Pléiade, ait été remplacée, par la collection Folio, en 1997, par une préface psychanalytique nullissime, politiquement plus correcte, signée de Mme Marthe Robert.
[2] cf. sur l'Allemagne de l'Est , le film "La Vie des autres"
[3] cf. article "Gilets jaunes : moins mobilisés, toujours aussi visibles, 5 mois après, où en est le mouvement ?"
[4] cf. article "Gilets jaunes : le 1er décembre, le jour où tout a basculé avec la « prise » de l’Arc de triomphe"
[5] Objet, par ailleurs, d'une polémique ridicule dans laquelle elle s'enferre.
Le peuple français est tombé sous la coupe de Macron, sixième prince immigrationniste. Pourquoi n’accepterait-il pas de se soumettre aux blacks blocs, ou quelque chose de ce genre ?
" Suicidez-vous " n’est-il pas le mot d’ordre qui suit ce " Disparaissez, peuple sans culture " que notre petit Monsieur nous susurra quelques jours ?
Rédigé par : Zonzon | mercredi 24 avr 2019 à 11:05
Ce qui est grave à mon sens, c'est surtout l'attitude des "forces de l'ordre" qui pratiquent une répression féroce envers les Gilets jaunes - répression dénoncée par les instances internationales qui donne à notre pays une réputation bientôt égale à celle dont "bénéficiait" l'Espagne franquiste - et qui finit par rendre ces derniers solidaires voire complices des actes les plus violents et les plus condamnables exercés par les "Black Block" et un jour ou l'autre n'en doutons pas par les "cités" (et là on a vraiment le droit d'être inquiet).
Nombreux manifestants ou simples passants éborgnés, gravement blessés, une personne totalement étrangère au mouvement tuée DANS SON APPARTEMENT par un tir maladroit, non, ce n'est pas excusable, et digne d'une dictature.
Jamais un Jacques Chirac (démocratiquement élu, lui) n'aurait fait donner de tels ordres répressifs. Et pourtant, que je sache, il y a pourtant eu dans le passé nombre de manifestations violentes contenues sans procéder à de telles dérives.
À ceux qui veulent écraser dans le sang le mouvement des Gilets jaunes, donc agir à la façon d'un pouvoir totalitaire, je rappelle que pour instaurer un tel pouvoir durable, il faut disposer 1) de l'adhésion inconditionnelle d'une très forte majorité du peuple prête au besoin à payer de sa personne, 2) de forces de répression solides et froides, inconditionnelles du pouvoir et prêtes à mourir pour lui. Fort heureusement, nous en sommes ici très loin.
Je me félicite vraiment d'avoir soutenu en dépit de fortes divergences François Fillon aux présidentielles de 2017, seul candidat qui était capable de barrer la route au pire (M. Macron). Le Système ne s'y est pas trompé en torpillant sa candidature.
Tous ceux qui ont voté au premier tour pour M. Macron ou pour l'abjecte Marine Le Pen sont responsables de la situation actuelle.
Rédigé par : RR | mercredi 24 avr 2019 à 15:31
Les Antifas sont un mouvement international, contre la démocratie. Et leur logo noir et rouge est international. Une internationale anarcho-communiste ?
Un responsable de la police de New York demanda en 2018 leur classement par le FBI en " domestic terror group " ce qui en dit long pour les USA. En Allemagne les antifas allemands ont récemment appelé à l'assassinat de représentants de l'Alternative für Deutschland, avec mode d'emploi pour se procurer des armes.
Madame Loiseau fait l'effarouchée : ignore t elle que les services de police ont des ordres pour les laisser agir ? Que ce soit à Sciences Po, à la Sorbonne, par exemple, aux Champs Élysées ou dans la rue en formations de combat dite black blocs. Il y a des témoignages de policiers eux même. Récemment les services français ont laissé entrer en France des antifas étrangers signalés par les renseignements de ces pays.
La complicité de cette présidence et de la précédente est une alliance de fait avec les antifas. Effectivement les antifas peuvent échapper à leurs différents protecteurs.
D'ailleurs le syndicat "policiers en colère" impute la responsabilité de la vague tragique de suicides (29 morts en 2019) qui endeuille la police nationale, à la hiérarchie donc au gouvernement.
Rédigé par : Dominique | mercredi 24 avr 2019 à 16:22
https://b-marfeelcache-com.cdn.ampproject.org/v/s/b.marfeelcache.com/amp/www.contrepoints.org/2017/10/09/300469-qui-sont-les-antifas?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQCCAE=#referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s
Les antifas vus par les libertariens.
https://garyfouse.blogspot.com/2017/05/antifa-in-france.html?m=1
Le témoignage d'un policier : ordre de ne pas utiliser nos lanceurs de balles de défense contre ceux qui nous attaquent avec des cocktails molotov.
Rédigé par : Dominique | mercredi 24 avr 2019 à 19:09
@ RR
" comme si être fasciste ou anti-fasciste avait une quelconque cohérence politique dans la société actuelle "
Certes et d'autant que cette stratégie politique de l'anti-fascisme est une ruse des soviétiques. Pourtant elle perdure dans les pays occidentaux. C'est même devenu un mot de base quotidien et un argument passe-partout, chez ceux qui s'acharnent à détruire la liberté et les nations. D'où ces antifas (= antifascistes) globalistes.
Rédigé par : Dominique | mercredi 24 avr 2019 à 21:35
@ Dominique
"Certes et d'autant que cette stratégie politique de l'anti-fascisme est une ruse des soviétiques."
Oui c'est exact, vous êtes parfaitement renseigné.
Comme je l'ai déjà écrit ici-même je pense qu'il faut être précis dans le langage et rigoureux: Ne peuvent être qualifiés de fascistes qu'exclusivement Mussolini, sa doctrine, son régime, tous ses partisans ainsi que ceux qui s'en réclamèrent après la défaite voire même jusqu'à nos jours (dans ce tout dernier cas une position en totale incohérence par rapport aux nécessités de la société actuelle comme je l'ai là aussi déjà précisé).
Si certains points communs notables existent entre le fascisme et par exemples le phalangisme espagnol (qu'on ne saurait en aucun cas assimiler au franquisme), le justicialisme argentin, voire les nationaux-révolutionnaires allemands (qu'on ne doit là encore en aucun cas confondre avec le pouvoir établi en 1933), et bien d'autres en passant bien-sûr par la France avec le Faisceau de Georges Valois, le fascisme ne relève que d'une expression du nationalisme italien à tendance jacobine, impérialiste et corporatiste pour ce qui concerne le Régime (je ne parle pas ici du pré-fascisme du Manifeste du Saint-Sépulcre de 1915 ou du Programme des Fasci de 1919).
J'ajoute que je suis plutôt en désaccord avec Zeev Sternhell sur l'origine prétendument française du fascisme: Ceux qui ont inspiré Mussolini sont principalement 1) Lénine quant au rôle déterminant et totalitaire du parti (il est vrai que le chef bolchevik s'était inspiré lui-même du "modèle" jacobin), 2) Nietzsche pour le dépassement de soi, 3) Sorel (enfin un français!) pour disons l'utilisation de la force comme outil révolutionnaire et le rejet de la simple réforme de compromis parlementaire. Mussolini est également l'héritier de Garibaldi (l'Unité italienne).
Bien que Mussolini ait lu les français Proudhon, Blanqui, Bergson, Sorel, seul ce dernier semble avoir eu une véritable influence sur lui. Je ne pense pas qu'il se soit inspiré de Barrès, ni même qu'il l'ai lu. Et s'il a lu des œuvres de Maurras ce qui est là par contre certain, l'influence de ce dernier n'apparait pas (alors qu'à contrario elle apparait nettement chez Franco et surtout chez Salazar, qui eux ne sauraient être qualifiés de fascistes).
Je pense que le patron du blog ne me contredira pas sur ces précisions (qui mériteraient bien entendu d'être plus détaillées).
Rédigé par : RR | jeudi 25 avr 2019 à 00:01
@ Dominique | mercredi 24 avr 2019 à 16:22
"D'ailleurs le syndicat 'policiers en colère' impute la responsabilité de la vague tragique de suicides (29 morts en 2019) qui endeuille la police nationale, à la hiérarchie donc au gouvernement."
C'est une calomnie communiste, en tous cas dans le sens où les syndicats et l'opinion publique l'entendent. ("C'est la faute du méchant gouvernement qui est pas assez gentil avec la police ; ou avec les fonctionnaires de France Télécom ; ou avec les agriculteurs.")
Une étude scientifique de 2015 a réalisé des "autopsies psychologiques" sur la totalité des policiers qui se sont suicidés en 2008, soit 49 seulement (contrairement aux ragots propagés par l'opinion massivement communiste, y compris à l'extrême-droite, pratiquement aucun policier ne se suicide : les chiffres absolus sont très faibles).
Conclusion de cette étude : tous les policiers suicidés souffraient de troubles mentaux.
Donc ce n'est pas parce que leurs chefs sont méchants avec eux : c'est, au contraire, parce qu'ils sont trop gentils, et qu'ils ne les virent pas à coups de pied dans le cul. Et même, parce qu'ils recrutent des chtarbés susceptibles de se flinguer à la moindre contrariété sentimentale.
Autre conclusion : "Même si une sur-mortalité par suicide a été mise en évidence dans la police nationale, les facteurs prédictifs des comportements suicidaires chez les fonctionnaires de police ne paraissent pas spécifiques à cette profession, mis à part l'accès à une arme à feu, qui était vraisemblablement déterminant".
Donc, si vous entendez pleurer des rivières de larmes sur les pauvres flics qui se suicident, les pauvres paysans qui se suicident, les pauvres fonctionnaires de France Télécom qui se suicident et ainsi de suite (alors que les suicides de comptables, de chauffeurs routiers, de danseurs de tango ou de soudeurs à l'argon laissent tout le monde indifférent), c'est parce que les professions sus-nommées sont fonctionnarisées, et disposent de syndicats communistes prêts à exploiter n'importe quoi pour accroître leur pouvoir.
Rédigé par : Robert Marchenoir | jeudi 25 avr 2019 à 00:44
Complément à propos de Mussolini et du fascisme
Je viens de m'en rappeler en me lavant les dents: J'aurai dû mentionner aussi Ernest Renan parmi les français ayant été lu par Mussolini; en effet il est mentionné dans "La doctrine du Fascisme" et qualifié même de pré-fasciste.
Cela dit, je ne vois pas en ce qui me concerne pourquoi.
Il est vrai que si l'auteur de La Réforme intellectuelle et morale a peut être intéressé Mussolini, moi il m'a plutôt laissé indifférent.
Rédigé par : RR | jeudi 25 avr 2019 à 00:58
Encore un complément à propos de Mussolini et du fascisme
Comme je l’ai écrit précédemment, le fascisme tel qu’il s’est exercé concrètement était une expression du nationalisme italien à tendance jacobine, impérialiste et corporatiste.
J’aurai dû préciser sur fond d’une conception totalitaire où la Nation toute entière doit se regrouper, s’intégrer, s’identifier à l’Etat et ainsi faire fi de tout ce qui peut la diviser (origine provinciale, sociale,…). Le Duce (du latin dux, duc en français [chef]) est à sa tête, choisi par le Peuple et dès lors l’incarnation de ses intérêts et qu’il doit conduire en ce sens.
Cette caractéristique est typiquement fasciste et ne doit rien à un quelconque inspirateur autre que Mussolini lui-même.
L'impérialisme quant à lui n'est pas une caractéristique propre au fascisme, il n'est qu'une volonté d'expansion territoriale identique à celles des autres puissances coloniales, notamment Royaume Uni et France, qui lui reprochèrent d'avoir fait ce qu'elles avaient faites elles-mêmes.
Quant au corporatisme fasciste, il est fait d’observations de l’histoire sociale européenne et en particulier italienne par des cadres fascistes et en premier lieu par Mussolini. C’est si l’on veut une conception reprise par eux du corporatisme chrétien initié notamment par La Tour du Pin ; mais contrairement à l’Action française qui se réclamait fortement de ce dernier, Mussolini a développé un modèle tout à fait différent – et là encore typiquement « fasciste » - de celui préconisé par le théoricien français.
Je crois que cette fois-ci, on a fait le tour.
Rédigé par : RR | jeudi 25 avr 2019 à 16:16
@ RR
"Certes et d'autant que cette stratégie politique de l'anti-fascisme est une ruse des soviétiques."
Oui c'est exact, vous êtes parfaitement renseigné.
#
Précision : c'est J-G M qui nous a appris dans les chroniques de l'Insolent cette perfide invention de l'anti-fascisme par les Soviétiques.
Les Conservateurs US et les mouvements all-right ont bien compris que les antifas (américains) appuient tous les mouvements far-left, communistes, immigrationnistes, etc. et même démocrates.
Mais comme la Constitution américaine garantit la liberté de parole, la violence des antifas dans les rues n'est pas tolérée ni contre des manifestants pour la liberté, ni contre des biens. La police veille à des discussions non violentes. Sauf exception, par un gouverneur ne défendant pas le free speech. Dans ce cas les manifestants conservateurs (qui peuvent être armés ! ) se retirent de leur manifestation pour éviter l'affrontement.
La situation est par contre grave dans des universités où la libre parole est refusée à des orateurs conservateurs... qualifiés de "fascistes".
Rédigé par : Dominique | jeudi 25 avr 2019 à 17:27
"Et même, parce qu'ils recrutent [dans la Police] des chtarbés susceptibles de se flinguer à la moindre contrariété sentimentale."
Je ne sais. En revanche, il est certain que le recrutement est beaucoup moins sélectif qu'avant et que les fautes même graves sont souvent beaucoup trop faiblement sanctionnées et n'entrainent que très rarement une exclusion définitive.
C'est d'autant plus inadmissible qu'il ne s'agit pas là d'un corps d'élite comme par exemple les commandos de marine ou les sapeurs-pompiers où très peu de candidats peuvent satisfaire les tests d'aptitude et sont donc beaucoup plus difficilement remplaçables (même si la question ne se pose généralement pas pour eux étant donné leur conduite exemplaire et leur efficacité reconnues de tous).
Rédigé par : RR | vendredi 26 avr 2019 à 00:58