Pour recevoir les liens de L'Insolent, il suffit de le demander à son rédacteur en cliquant sur ce lien.
Quittez la stupidité, nous recommande la Bible au livre des Proverbes[1], et vous vivrez. Au départ, je dois encore avouer avoir d'abord souri en lisant les caricatures de Fabrice Erre enseignant et auteur de BD.[2]
Nous vivons en effet dans l'illusion, que l'on cultivait dans mon enfance, d'appartenir à un peuple intelligent. Certains employaient même sans honte et sans se sentir le moins du monde chauvins l'expression de peuple "le plus intelligent de la Terre".
Cette planète a pourtant tourné, semble-t-il, beaucoup d'eau polluée a coulé sous les ponts de la Seine, et certains spécialistes évaluent même à 4 points de quotient intellectuel en 10 ans le recul des Français[3]. On nous assure cependant, sans doute pour nous rassurer que le phénomène touche, à une moindre mesure, la plupart des pays occidentaux. Bref, quant à la bêtise et à ses progrès, que l'on n'arrête pas, on est les champions.
S'agissant d'un individu, les théoriciens des tests d'intelligence, et notamment leur regretté concepteur Hans Jürgen Eysenck (1916-1997), insistent plutôt sur la permanence de la personnalité.
L'abaissement supposé ou mesuré du niveau moyen de QI d'une population suggère plutôt, dès lors, la modification de sa composition.
Si l'on osait croire à l'hérédité, en vertu de l'adage selon lequel les chiens ne font pas des chats, on pourrait imaginer que la descendance des idiots submerge celle des génies.
Écartons cette hypothèse pessimiste, imaginons au contraire un monde de bisounours.e.s, écriture inclusive oblige, évidemment égalitaires. On ne naîtrait pas chat ou chien, pensent probablement à l'unisson les maîtres du politiquement correct. On le devient, comme la théorie du genre professe par ailleurs, sans sourciller, que l'on devient homme ou femme, ou autre chose.
Et de toute évidence le processus passe par le moule de l'éducation nationale monopoliste d'État. Les grands penseurs de l'Onu, de l'UNESCO, etc. nous confirment chaque jour que l'éducation doit être considérée comme une quantité, un droit, un service public, par conséquent mesurable en termes budgétaires. Et ils ne peuvent que nous inciter à réfléchir, un jour ou l'autre, à la masse financière injectée dans les mains de ce qu'un esprit polémique, sûrement pessimiste, appela un jour la Fabrique des crétins[4].
Car si la brutalité gagne tous les jours du terrain, à l'encontre des infirmières aux urgences hospitalières comme des professeurs dans les écoles, si les médecins et les pompiers n'osent plus se rendre dans certains quartiers, ce n'est pas seulement le fruit du coca-cola et des jeux électroniques.
C'est aussi l'œuvre d'une administration quadrillée par la FSU marxiste, d'une institution, d'un monument national, envahi par trois générations de soixante-huitards, producteurs progressifs de l'abêtissement d'un peuple et de l'abaissement d'une nation.
Qu'on vienne d'y décider, dans les bureaux d'un ministère où règne M. Blanquer, qu'on n'enseignerait même plus en histoire le nom de la bataille fratricide de Verdun, peut n'être considéré que comme un symbole. Un épiphénomène. Un point de détail.
Qu'on me laisse encore une dernière occasion de bénéficier d'un petit espace de libre expression pour observer que cela en dit long aussi bien sur le respect dû aux ancêtres, que sur la conscience de la nécessaire réconciliation franco-allemande[5], et plus généralement sur la prétention d'éduquer à ce qu'ils appellent la citoyenneté.
On ne peut donc que conseiller aux observateurs, de mieux suivre l'actualité terrifiante du lycée Paul-Éluard de Saint-Denis, où les professeurs sont contraints de faire grève, d'autres de réclamer leur droit de retrait devant la violence, répétée et impunie, depuis des mois et des années, de bandes rivales, etc.
Oui : le lycée Paul-Éluard, à Saint-Denis. Tout un programme.
Saint-Denis, autrefois ville royale, impunément profanée, si longtemps un vieux fief de l'appareil stalinien.
Éluard ce poète communiste qui faisait croire à "Paris capitale de la douleur" et qui proclamait joliment que "le monde sera beau je persiste et je signe".
JG Malliarakis
Apostilles
[1] Proverbes IX, 6
[2] cf. "Il n'y a pas de fatalité. Une année au lycée".
[3] cf. article du Point publié en 2017 "Le QI des Français en chute libre"
[4] titre du livre "La fabrique du crétin : La mort programmée de l'école" de Jean-Paul Brighelli, paru en 2005 aux éditions Gawsewitch.
[5] certains la croyaient scellée par De Gaulle en 1962, avec le chancelier Adenauer en la cathédrale de Reims, on vient d'apprendre que c'était la faute aux [très méchants] Américains.
G rien compri
Rédigé par : minvielle | mercredi 27 mar 2019 à 11:03
@ minvielle
Petit résumé : Le patron du blog dénonce la décadence de notre société, dû en grande partie à la dégénérescence de la très coûteuse Éducation nationale qui se trouve sous l'emprise bureaucratique d'utopistes à dominance gaucho-marxiste persistants dans leurs errances idéologiques. Une situation que personne n'ose dénoncer (sauf en évoquant de faux prétextes tel celui d'une baisse supposée du QI) et dont les conséquences (violence dans les établissements scolaires, perte du savoir,...) sont gravissimes.
Je pense que j'ai clairement synthétisé l'article (je suis un scientifique).
Rédigé par : RR | mercredi 27 mar 2019 à 23:43
Delavier sur les "intellectuels":
https://www.youtube.com/watch?v=byOgESi4KPQ
Rédigé par : RR | jeudi 28 mar 2019 à 14:19
Rappelons que le titre "Paris capitale de la douleur" a été emprunté par Paul Éluard à un passage de "La Franc-maçonnerie des Femmes", roman de Charles Monselet publié en 1856. Éluard, qui avait d’abord intitulé son recueil "L’Art d’être malheureux", changea son titre au dernier moment, sur épreuves, sans juger utile d'en donner la source (Pléiade, T.I, p. XXXVI).
Rédigé par : Philippe Josselin | jeudi 28 mar 2019 à 17:40
Un syndicat de police a porté plainte contre le directeur d'une école.
Extrait du communiqué :
Dans cette école de la « République » de Meurthe-et-Moselle, l’Education nationale a décidé d’intégrer dans ses programmes pédagogiques, l’apprentissage aux enfants de « l’œuvre » d’un « artiste » très engagé.
Voici les paroles que les enseignants font apprendre à leurs élèves :
« Faire pipi sur un policier […], prendre en otage ma p’tite sœur […], faire sauter la salle de classe à la dynamite […] Pour louper l’école ».
Source : france-police.org
Rédigé par : Dominique | samedi 30 mar 2019 à 15:42