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Évoquant le centenaire de la création du fascisme par Mussolini, le 23 mars 1919 à Milan, Le Figaro le situe sur le terrain de l'architecture. Cette représentation ne doit pas être tenue pour superficielle ou fortuite. Elle illustre cette longue période de 20 ans, le Ventennio (1922-1943) pendant lesquels, à Rome, un seul homme, nommé par le roi, investi par la chambre des députés, exerça les fonctions de président du Conseil.
Quelques formules chocs peuvent, un siècle plus tard, résumer la pensée et l'action de Mussolini, personnage assurément hors du commun, qui disait : "notre doctrine, c'est le fait" et "notre programme c'est de gouverner l'Italie".
Son mouvement prit le pouvoir, en octobre 1922, en réaction à une grande période d'anarchie qui agitait la Péninsule depuis 1918.
On gagnerait, aujourd'hui, à se souvenir de l'époque qui suivit les désordres de mai 1968. Le 12 novembre 1968 avait été promulguée la loi Edgar Faure. Celle-ci autorisait les réunions et débats politiques dans les locaux universitaires. Depuis des semaines, gauchistes et communistes exerçaient un véritable monopole sur le bénéfice de cette liberté. Dans un tel contexte, votre serviteur, en compagnie de quelques camarades, avait décidé de leur arracher cet arrogant privilège. Nous évoquâmes ainsi, très exactement le 23 mars 1969, le 50e anniversaire des Faisceaux dans l'amphithéâtre Émile Boutmy de la rue Saint-Guillaume, répondant courtoisement à nos contradicteurs de gauche. Je me souviens encore avec amusement, dois-je le dire, de l'intervention d'un des responsables des socialistes de Sciences-Po sur le thème "nous t'aimons bien mais nous craignons tes tontons macoutes." Par cette expression injurieuse il désignait les courageux amis sans la présence desquels notre liberté d'expression aurait évidemment été bafouée.
Pour faire court, on devrait considérer que le terme fascisme en général, mot-valise privé de sens précis hors de son contexte italien et historique, celui des années 1920, ne veut pas dire autre chose que dictature, institution romaine de courte durée.
On pourrait parler de fascisme chilien, par exemple, pour la gouvernement d'Ibañez del Campo qui exerça une dictature présidentielle dans les années 1920, et fut réélu comme chef d'État respecté de 1952 à 1958 sous une étiquette vaguement démocrate chrétienne. Il mourut dans son lit en 1960. Un aéroport international porte son nom près de la bonne ville de Puntas Arenas.
Nous confondons trop souvent dictature et totalitarisme. S'agissant du fascisme italien, et de son chef, l'assimilation, qu'on peut juger trompeuse, vient de raisons spécifiques.
La première prend au sérieux un slogan occasionnellement avancé par son fondateur "tout dans l'État, rien en dehors de l'État, rien contre l'État". Dans la pratique, il en fut tout autrement.
La seconde résulta de l'alliance parfaitement nuisible à laquelle il fut acculé par la politique des sanctions de 1935, décidées par les deux plus grands empires du monde, lors de la guerre d'Éthiopie.
Parallèlement, à partir de 1931 la crise mondiale atteint l'Italie.
En 1933 le régime crée l'INPS, Institut national de la prévoyance sociale qui, aujourd'hui encore verse aux anciens salariés du secteur privé les pensions étatisées[1]. Le fonctionnement de cet organisme fait que les comptes nationaux en incorporent les engagements dans la dette du pays, contrairement à la France qui ne calcule pas les engagements équivalents des caisses de retraite, ni ceux du trésor public débiteur des pensions de la fonction publique. Un détail que l'on n'évoque jamais.
La même année est créé l'Institut de reconstruction industrielle IRI / Istituto per la Ricostruzione Industriale.
Entre-temps en 1932 est confié à Giovanni Gentile, philosophe hégélien le soin d'écrire un petit livre sous le titre Doctrine du fascisme qui permet de croire que l'on a affaire à une forme de socialisme étatiste. Son admirateur Drieu la Rochelle publiera en France de son côté, en 1934 aux éditions Gallimard, un petit livre au titre révélateur de Socialisme fasciste[2].
Sans insister trop lourdement il peut être soutenu que toutes ces bifurcations résultent des circonstances, aussi bien de la crise mondiale que des sanctions internationales qui acculèrent Mussolini dans une alliance contre nature, funeste et non désirée[3].
Pendant la période ascendante du Ventennio, BM s'inscrit avant tout en rupture avec le marxisme et le socialisme étatiste.
Il déclare à la veille de la marche sur Rome, le 20 septembre 1922 : "Il faut en finir avec l'État ferroviaire, avec l'État postier, avec l'État assureur." Le 18 mars 1923, il précise : "Je pense que l'État doit renoncer à ses fonctions économiques et surtout à celles qui s'exercent par des monopoles, parce qu'en cette matière l'État est incompétent." Son gouvernement transfère ainsi au privé plusieurs monopoles, créant un Consortium des fabricants d'allumettes ; en 1925, l'État se désengage des téléphones, et renonce à l'exécution de certains travaux publics. Par la loi du 19 avril 1923, il transfère l'assurance-vie au secteur privé. L'article 7 de la Charte du travail de 1927 réaffirme l'efficacité de l'initiative privée. L'article 9 dispose que l’État ne doit intervenir qu'en cas de déficience de celle-ci.
Ce fut hélas ce qui se produisit au lendemain de la crise de 1929.
JG Malliarakis
Apostilles
[1] Les Anziani correspondent aux vieux travailleurs, aux profit desquels le gouvernement Darlan institua la retraite, promise mais non réalisée par le Front populaire de 1936. Son réalisateur René Belin (1898-1977), ministre du Travail, de 1940 à 1942, était l'ancien secrétaire général adjoint de la CGT. C'est à lui que l'on doit le système de la retraite dite par répartition. En cette occasion le maréchal Pétain souligna : "je tiens toutes mes promesses, je tiens même celle des autres lorsqu'elles sont fondées sur la justice".
[2] Actuellement disponible en pdf sur un site belge
https://drieu.be/Socialisme%20fasciste%20(1934).pdf
[3] Lire à ce sujet "Les Illusions de Stresa" - L'Italie abandonnée à Hitler - de Léon Noël, ed. France Empire 1975, 208 pages
Le fascisme ne correspondait pas vraiment à la mentalité italienne peu encline contrairement à l’allemande à la discipline rigoureuse. Je pense que Mussolini lui-même a fini par s’en apercevoir mais était-il possible de réussir à redresser le pays de Malatesta aussi efficacement (1922-1935) autrement ? La question reste posée.
Quoiqu’il en soit, on ne soulignera jamais assez la folle politique de l’Angleterre et de la France toutes deux puissances coloniales à l’égard de l’Italie suite à l’annexion par cette dernière de l’Éthiopie, jetant Mussolini dans une alliance suicidaire et faisant de lui le francophile un ennemi de la France.
Quand on pense que certains sont prêts à adopter aujourd’hui la même attitude à l’égard de la Russie de Vladimir Poutine, quelle irresponsabilité, quelle folie !
Rédigé par : RR | samedi 23 mar 2019 à 22:27
Je profite de cet article très instructif pour dénoncer l'assimilation incessante du fascisme avec des doctrines, méthodes, opinions, etc. sans aucun rapport avec lui et propice à la confusion: communisme = fascisme rouge (sic), islamisme = fascisme vert (sic), Black Bloc = fasciste (sic), etc., etc.
Disons-le une bonne fois pour toute, que l'on ait de la sympathie ou de l'hostilité ou encore de l'indifférence envers ce qu'était le fascisme, ce dernier est le régime qui fut au Pouvoir en Italie de 1922 à 1945 avec à sa tête Benito Mussolini également "théoricien" de la doctrine fasciste (nationalisme + corporatisme). ET IL N'EST RIEN D'AUTRE. Prétendre le contraire, c'est raconter n'importe quoi.
(je suis un scientifique, autrement dit pour moi - comme ça devrait être le cas pour tout le monde - il faut être précis et ne pas dire n'importe quoi)
Rédigé par : RR | samedi 23 mar 2019 à 23:03
Passionnant article, qui donne envie d'en savoir plus.
Rédigé par : Robert Marchenoir | dimanche 24 mar 2019 à 18:14
@ RR | samedi 23 mar 2019 à 22:27
"Quand on pense que certains sont prêts à adopter aujourd’hui la même attitude à l’égard de la Russie de Vladimir Poutine, quelle irresponsabilité, quelle folie !"
Vous seriez gentil de nous donner des preuves de la "francophilie" de Vladimir Poutine ou de la mafia au pouvoir en Russie, ou même des preuves de leur occidentalo-philie.
Puisque vous prétendez être un "scientifique", et qu'il ne faut pas "dire n'importe quoi".
Le régime russe passe son temps à chanter le contraire sur tous les tons -- et il joint le geste à la parole. Abondamment.
Rédigé par : Robert Marchenoir | dimanche 24 mar 2019 à 18:20
@ Robert Marchenoir
« Vous seriez gentil de nous donner des preuves de la "francophilie" de Vladimir Poutine ou de la mafia au pouvoir en Russie, ou même des preuves de leur occidentalo-philie. »
Je vais être précis – pas seulement parce que oui comme je l’ai souligné, je suis un scientifique (si je ne l’étais pas je ne le dirai pas) – mais parce que c’est tout simplement ma façon de m’exprimer.
J’ai écrit que MUSSOLINI était au départ francophile, je n’ai pas parlé expressément de francophilie pour Vladimir POUTINE.
En revanche, CE SONT DES FAITS, contrairement à l’Allemagne et à l’Angleterre, la Russie tout comme l’Italie et l’Irlande ont au cours de l’Histoire été disons de notre côté. On constate d’ailleurs que si de nos jours l’Allemagne et l’Angleterre ne sont plus en aucun cas évidemment nos ennemis, ils restent disons des voisins contrariants si j’ose dire quant à leur politique à notre égard.
« occidentalo-philie » ?
Bien sûr que Vladimir Poutine n’est pas « occidentalophile », mais la France n’a aucune raison de l’être non plus, bien au contraire ! Être « occidentalophile », c’est se mettre sous la botte étasunienne et anglo-saxonne et de sa politique criminelle (agression de la Serbie, de l’Irak,…)commanditée par les officines mondialistes que sont le Council of Foreign Relations, le Bilderberg et la Trilatérale, c’est contrecarrer toute possibilité d’indépendance de l’Europe. Alain de Benoist l’avait fort bien démontré (sans toutefois préciser les véritables commanditaires de cet impérialisme) dans Orientations pour des années décisives, thèse d’ailleurs partagée par Guillaume Faye et tous ceux qui étudient de près LES FAITS.
Rédigé par : RR | lundi 25 mar 2019 à 01:17
@ RR | lundi 25 mar 2019 à 01:17
"La Russie tout comme l’Italie et l’Irlande ont au cours de l’Histoire été disons de notre côté."
C'est absurde. Cela suppose que la politique étrangère de la France devrait être déterminée en vertu d'une espèce d'ADN des nations, qu'il y aurait une essence historique qui ferait de certaines des "amies" et d'autres des "ennemies", et que ce serait vrai pour l'éternité.
La politique étrangère doit être déterminée en vertu des forces et des intérêts du moment, et des prévisions que l'on peut faire quant à l'avenir.
"Bien sûr que Vladimir Poutine n’est pas 'occidentalophile', mais la France n’a aucune raison de l’être non plus, bien au contraire ! Être 'occidentalophile', c’est se mettre sous la botte étasunienne et anglo-saxonne et de sa politique criminelle commanditée par les officines mondialistes, etc."
Donc pour commencer, votre analogie avec Mussolini était fausse. L'argument était que Mussolini était francophile, et que la France aurait pu manoeuvrer pour le mettre de son côté. Maintenant, vous nous dites que non, en fait, Poutine n'est pas francophile. Il faudrait savoir.
D'autre part, vous nous dites que la France ne doit pas être occidentalophile. C'est complètement absurde. Si la France ne fait pas partie de l'Occident, alors autant nous expliquer que c'est une nation nègre, musulmane ou chinoise. Autant nous expliquer que l'Occident n'existe pas.
Vous fournissez vous-même l'explication de votre aveuglement sectaire en exposant votre haine des Etats-Unis. C'est en effet le principal moteur des poutinistes, comme c'était l'un des principaux moteurs des russophiles communistes.
C'est là qu'on ne peut plus vous suivre. Les Américains sont des Européens qui ont réussi, par conséquent certains esprits baignés de ressentiment leur en veulent à mort. C'est une impasse.
D'abord parce que le ressentiment est une passion funeste et destructrice, pour les hommes comme pour les sociétés. Ensuite parce que les Etats-Unis, comme l'Angleterre que vous englobez dans votre détestation, partagent les valeurs incarnées par la France : le libéralisme, la démocratie, la raison, la science et le christianisme. Renier l'Angleterre et l'Amérique, c'est renier la France.
Les Etats-Unis sont probablement la nation où les valeurs chrétiennes sont les plus vivaces aujourd'hui. Largement plus qu'en France -- et ne parlons pas de la Russie.
Enfin parce qu'en admettant même (pour les nécessités de la discussion) qu'il faille s'opposer à l'Amérique et qu'elle soit notre ennemi, disons, ontologique, il serait stupide d'espérer arriver à nos fins en nous rapprochant de la Russie. Il suffit d'observer les déclarations et les actes du pouvoir russe (par opposition à la propagande qu'il diffuse à l'intention des Occidentaux) pour comprendre qu'il n'en a rien à faire, des intérêts fondamentaux de la France. Son but n'est pas de nous aider, il est de nous rabaisser et de nous déstabiliser. C'est tout à fait manifeste si vous prenez la peine de consulter les informations à la source, c'est à dire chez les Russes et dans les médias russes, et non chez leurs relais de désinformation français.
Enfin, Alain de Benoist et Guillaume Faye ne sont certainement pas des références. Ce ne sont pas des historiens ou des savants. Ce sont des idéologues et des militants à l'esprit tordu. Le premier illustre à merveille le phénomène de la droite de gauche, tandis que le second était un pervers dont le déséquilibre personnel nourrissait abondamment les écrits.
Rédigé par : Robert Marchenoir | lundi 25 mar 2019 à 13:26
@ Robert Marchenoir
« La politique étrangère doit être déterminée en vertu des forces et des intérêts du moment, et des prévisions que l'on peut faire quant à l'avenir. »
Ais-je dis le contraire ?
Lorsque je dis qu’au cours de l’Histoire des pays ont souvent été nos alliés et d’autres non, je contrecarre simplement votre discours de diabolisation de la Russie.
J’ai signalé la francophilie qui était celle de Mussolini avant les Sanctions uniquement pour souligner comment une politique absurde peut transformer un ami en ennemi, nullement pour prétendre que c’est une condition indispensable à toute alliance.
Comme beaucoup vous assimilez Europe et Occident, or les deux ne comprennent pas les mêmes aires géographiques. D’autre part et c’est fondamental, l’« entité occidentale » dont font évidemment partie les États-Unis est totalement sous domination de ces derniers et de leur politique néo-biblique et mondialiste. Ce n’est pas détester le peuple américain de dire ça (et de ce point de vue là je rejoins Guillaume Faye et n’approuve pas certains propos haineux d’Alain de Benoist), lui-même victime de sa caste dirigeante, comme les Français furent les premières victimes du pouvoir napoléonien.
« Enfin, Alain de Benoist et Guillaume Faye ne sont certainement pas des références. Ce ne sont pas des historiens ou des savants. Ce sont des idéologues et des militants à l'esprit tordu. »
Alain de Benoist et Guillaume Faye sans être en effet des historiens ou des savants ont fourni un très important travail (Nouvelle Droite) afin d’apporter des « munitions intellectuelles » à ceux qui se proclamaient opposants aux « valeurs » défendues par ce qu’on appelle la gauche. Ça s’est soldé par un échec, les destinataires étant terrorisés par le diktat des autoproclamés détenteurs du Bien.
« Le premier illustre à merveille le phénomène de la droite de gauche, tandis que le second était un pervers dont le déséquilibre personnel nourrissait abondamment les écrits. »
Vous ne croyez pas que vous exagérez un peu là ?
Rédigé par : RR | mercredi 27 mar 2019 à 14:57
Pour qu'une dictature fonctionne il faut une garde rapprochée et le soutien de l'armée.
La garde rapprochée s'en est allée de force, et s'en va maintenant de son plein gré. Dans l'armée des généraux s'expriment ci et lá, et le ministre Parly a vite recadré le nouveau gauleiter de Paris : " hors de question que l'armée fasse du maintien de l'ordre et use de ses armes de guerre contre des Français ".
A l'Elysée le président se trouve de plus en plus seul, parait il épuisé par son débat national et allers-retours pour signer des traités mondialistes, et sans garde rapprochée ; dans ces conditions les ralliements d'énarques compétents sont problématiques.
Les Gilets jaunes ne faiblissent pas avec 120.000 manifestants au XXème samedi selon un syndicat de police. Et les beaux jours reviennent : barbecues sur les rond-points en vue et nouvelles stratégies possibles dans les zônes rurales hors antifas possibles :-)
Il n'est donc pas certain que le président sorte vainqueur de sa stratégie : zéro écoute des G J, trés forte répression contre les G J (nombreux mutilés, des arrestations et condamnations par milliers, et feu vert pour les casseurs ; policiers et gendarmes contestataires, fatigués, blessés, etc.
A venir - et ce n'est pas le moindre - les conclusions attendues du DÉBAT présidentiel, (et les élections européennes) : quelles seront alors les réactions des Gilets Jaunes ?
Persistons : dans une démocratie, on doit écouter ceux qui se plaignent, surtout pacifiquement, même à l'encontre d'une majorité parlementaire ( ici de godillots). Et si ceux ci persistent à s'exprimer, le pouvoir ne peut finalement que les écouter - ce qui est facile - ou céder la place à d'autres élus.
La dictature ne me semblant plus possible, reste donc le recours à des élections générales ; et la supression de l'élection du président au suffrage universel mére de tous les vices de la Vème, donc la nécessité d'un gouvernement de transition.
Rédigé par : Dominique | lundi 01 avr 2019 à 18:52
@ Dominique
"La dictature ne me semblant plus possible, reste donc le recours à des élections générales ; et la suppression de l'élection du président au suffrage universel mère de tous les vices de la Vème, donc la nécessité d'un gouvernement de transition."
Oui, mais le problème est qu'il n'y a personne de valable pour constituer ce gouvernement de transition.
La droite a préféré se conforter dans son embourgeoisement conservateur, optant pour le cosmopolitisme, rejetant la révolution culturelle indispensable apportée par la Nouvelle Droite; la "droite nationale" a été liquidée par la lepénisation (et par ses nostalgies infantiles); la gauche et l'extrême-gauche enfin, ont ajouté à leur utopie marxiste celle du cosmopolitisme.
Ne restent plus d'une part que le mondialiste Macron, tenant du cosmopolitisme et de l'affairisme financier, et d'autre part un rassemblement pseudo national, véritable secte au service d'une famille de parasites de la politique sans foi ni loi et bien-sûr dont le discours pseudo-alternatif n'est que tromperie pour gogos.
On ne peut strictement rien envisager de positif avec tout ce monde là.
Rédigé par : RR | mercredi 03 avr 2019 à 16:06
@ RR
"Vous ne croyez pas que vous exagérez un peu là ?"
Je ne sais pas ce que veut dire exagérer. Je connais l'erreur, et je connais la vérité.
Où voyez-vous de l'exagération ? Dans le fait qu'Alain de Benoist, sous un drapeau de droite, diffuse des idées communistes ? C'est au contraire manifeste.
Dans le fait que Guillaume Faye ait été un déséquilibré ? C'est ici, je crois, qu'un commentateur a donné un lien vers une nécrologie collective écrite par une demi-douzaine de ses amis et collaborateurs.
Tous, sans exception, ont tenu à lui casser du sucre sur le dos à l'occasion de son décès. Je n'ai jamais vu ça.
D'ailleurs, un intellectuel qui consacre une part significative de sa vie à faire des canulars téléphoniques à la radio "pour venger les gens de leurs ennemis", et à faire "l'acteur" dans des films pornographiques...
Rédigé par : Robert Marchenoir | jeudi 04 avr 2019 à 17:19