Pour recevoir les liens de L'Insolent, il suffit de le demander à son rédacteur en cliquant sur ce lien.
En quelques jours le gouvernement que le monde nous envie a mis en avant deux thèmes, singulièrement affligeants, en fait, mais que nos technocrates et commentateurs agréés, en général, adorent.
Avant de faire part ici des remarques qu’ils inspirent au rédacteur de cette chronique, observons qu'ils l'amènent à différer l'examen d'une affaire autrement plus brûlante et certainement plus urgente pour le monde : celle qui se déroule au point névralgique de l'Amérique latine, à l'embouchure de l'Orénoque, aux gisements d'hydrocarbures les plus riches de la Planète, au Venezuela.
Et certes la folie démagogique qui a ruiné ce pays depuis l'arrivée de Chavez en 1998 relève de l'exemplarité.
Mais ne sommes-nous pas à Paris, tributaires, victimes, et, même, à certains égards propagateurs de la même maladie ?
Car on peut difficilement considérer sous un autre angle l'apparition simultanée de l'entrée en vigueur ce 1er février de la loi alimentation et l'approbation surprenante par le chef de l'État dans la Drôme, la veille, de l'idée saugrenue d'une correction fiscale supplémentaire à l'encontre de l'investissement immobilier des Français.
La nouvelle forme d'intervention étatique dans le mécanisme des prix agricoles résulte de 18 mois de débats assez lamentables. On pourrait y voir, sans doute, une sorte de prélude à ceux que la crise des Gilets jaunes a fait éclater, sinon tous azimuts, du moins dans les quatre directions indiquées en décembre par Emmanuel Macron. Ceci commença à l'automne 2017 dans le cadre des soi-disant États généraux de l’alimentation[1]. Par la suite, au cours de l'année 2018, ce débat institutionnel tant soit peu factice s'est développé lorsqu'on en est arrivé autour du projet de loi dite Alimentation. Adoptée le 2 octobre 2018, ses premières dispositions entrent maintenant en application.
Et on s'aperçoit de leur révoltante absurdité. Techniquement il s'agit d'un relèvement de ce que la législation étatiste mise au point par l'absurdissime loi Royer avait inventé en 1973 sous le sigle SRP[2]. Il définit le prix en dessous duquel un distributeur se voit interdit de revendre un produit. On a découvert que ce mécanisme, imposant de vendre au moins 110 ce qui a été acheté 100, augmentera d'environ 4 % en moyenne les prix à la consommation. Une très belle idée dans le contexte d'une crise du pouvoir d'achat.
Cette prétention d'aider les agriculteurs en imposant une hausse des prix dans les grandes surfaces mérite d'être saluée pour son archaïsme représentatif de l'intervention étatique contre-productive. On ne peut que donner raison à la campagne de riposte des centres Leclerc qui demandent en quoi le passage du prix du Pernod-Ricard de 18,02 euros à 20,02 va bien pouvoir sauvegarder l'élevage des vaches laitières. Jamais, depuis quelque 30 ans, remontant aux batailles syndicales de la PAC92, on n'avait illustré à ce point la politique agricole et ses folies : euro-subventionnaires d'un côté, surchargées de coûts franco-monopolistiques de l'autre.
Mais la perversion économique ne pouvait pas s'arrêter en si bon chemin. Intervenant à Bourg-de-Péage, petite ville de 11 000 habitants dans le Vivarais, Emmanuel Macron a pris la parole pendant le 31 janvier pendant plus de 3 heures en présence d'environ 300 personnes. S'agissant de l'immobilier, il a repris l'idée, venue apparemment du fond de la salle d'aller plus loin dans la transformation de l'ISF en pénalisant encore plus lourdement la propriété immobilière. Erreur que d'accepter cette mesure, et plus encore de la considérer comme un moindre mal. Elle repose en effet sur l'idée que l’immobilier, obéissant à la demande de logement, ne sert qu'à la spéculation, comme si les seuls acquéreurs de titres en bourse devaient être supposés, à l'inverse, de valeureux industriels, – ou comme si les souscripteurs de contrats d'assurance vie ignoraient les avantages fiscaux que génère la forme d'épargne qu'ils ont choisie, à l'instigation des compagnies d'assurances et sous la houlette toujours protectrice et pertinente de l'État.
Déjà très lourdement taxés, les patrimoines fonciers et immobiliers répondent tout simplement aux aspirations les plus légitimes des familles françaises. L'investissement dans le logement produit une valeur puisqu'il répond à un besoin.
L'ignorer, au nom d'une préférence illusoire et factice pour l'industrie, qu'on laisse par ailleurs dévaster, c'est se préparer à spolier un peu plus les classes moyennes.
JG Malliarakis
Apostilles
[1] En jargon technocratique : EGAlim.
[2] Signifiant Seuil de Revente à Perte.
La fameuse confiscalité...
Rédigé par : minvielle | samedi 02 fév 2019 à 16:15
Macron n'aime pas l'investissement immobilier. C'est évident. Mais il montre aussi de plus en plus, et c'est très inquiétant, sa faible culture économique.
Rédigé par : Pierre Allemand | samedi 02 fév 2019 à 17:47
Oui, l'épargnant qui acquiert, souvent à crédit un appartement pour le louer et se constituer une retraite, subit même une TRIPLE peine fiscale :
- les revenus fonciers au titre de l'irpp
- la taxe foncière qui est une spoliation. Alors que la taxe d'habitation correspondait æ des services rendus par les collectivités.
- l'impôt sur la fortune mobilière, qui est une surtaxe foncière.
C'est Bercy Rapetou !
Au contraire l'épargnant devrait être encouragé 2 fois pour son investissement dans l'immobilier locatif, car il économise en plus le "pognon de dingue" mis dans les HLM. Qui sait si les Gilets Jaunes ne dénoncent pas la fiscalité immobilière, puisque leurs revendications nous sont cachées ?
Rédigé par : Dominique | samedi 02 fév 2019 à 18:41
Précisons tout de même que cette fameuse augmentation des prix à la soviétique (plus l'interdiction des promotions à plus de 30 %) a été exigée par le peuple français. Elle est la résultante du politiquement correct de droite ajouté au politiquement correct de gauche, qui, tous deux, clament les mêmes articles de foi :
- Les paysans sont des dieux vivants dont l'Etat doit garantir le revenu, même s'ils sont bourrés de subventions et improductifs comme des cochons.
- Les grandes surfaces sont les diables de l'ère moderne, elles poussent les paysans au suicide, promeuvent le consumérisme et font des promotions sur le Nutella.
- Le capitalisme ultra-libéral mondialisé est une horrible chose qui doit être régulé d'urgence par l'Etat fort et stratège.
- Les Français doivent accepter de payer plus cher pour augmenter les revenus des agriculteurs, acheter "local", accepter de se faire fourguer des légumes moches et sales parce que c'est naturel, et privilégier les petits commerces de proximité qui sont beaucoup plus chers mais tellement plus gentils.
Donc que voulez-vous que fasse Macron ? On est en démocratie. Le peuple réclame, le peuple est obéi. Le peuple exige le communisme, on lui fournit le communisme, le peuple constate que le communisme fait bobo, le peuple se vêt en jaune et hurle à la mort en réclamant davantage de communisme.
Si vous avez des idées, faites-moi signe.
Rédigé par : Robert Marchenoir | samedi 02 fév 2019 à 20:58
Oui et non.
Ce qu'il faut c'est arrêter de persécuter fiscalement les petits propriétaires (par exemple un appartement + une résidence secondaire + éventuellement un appartement qu'on loue). En revanche, on ne peut pas plaindre les gros propriétaires parisiens d'immeubles entiers qui vivent de leurs rentes sans avoir jamais travaillé, haute bourgeoisie dans la lignée des acquéreurs de biens nationaux.
Ce qu'il faut, c'est libérer de l'emprise fiscale tous les producteurs (chefs d'entreprise, salariés) petits et grands, ceux qui produisent. En finir avec les prélèvements obligatoires astronomiques, les droits de l'Etat sur les successions,... Comment ? Par le désengagement de l'Etat dans nos vies et par l'arrêt de toutes les dépenses abusives de ce même Etat.
Rédigé par : RR | dimanche 03 fév 2019 à 00:37
@ RR
"Ce qu'il faut c'est arrêter de persécuter fiscalement les petits propriétaires (par exemple un appartement + une résidence secondaire + éventuellement un appartement qu'on loue). En revanche, on ne peut pas plaindre les gros propriétaires parisiens d'immeubles entiers qui vivent de leurs rentes sans avoir jamais travaillé, haute bourgeoisie dans la lignée des acquéreurs de biens nationaux."
Ah, voilà. Autrement dit, moins d'impôts pour moi, et davantage pour les autres. Vous êtes un vrai Gilet jaune, vous.
Laissez-moi deviner... Vous êtes propriétaire de votre logement... vous possédez une résidence secondaire... et vous avez acquis un appartement de rapport pour tapisser votre retraite. J'ai bon ?
"Les gros propriétaires parisiens d'immeubles entiers qui vivent de leurs rentes sans avoir jamais travaillé, haute bourgeoisie dans la lignée des acquéreurs de biens nationaux", c'est un fantasme pur et simple de votre part. L'investissement immobilier, c'est un métier. Pour en arriver au point que vous décrivez, il faut travailler d'arrache-pied.
"Ce qu'il faut, c'est libérer de l'emprise fiscale tous les producteurs (chefs d'entreprise, salariés) petits et grands, ceux qui produisent."
Et donc, y compris "les gros propriétaires parisiens d'immeubles entiers". Qui produisent des services immobiliers, je vous le signale. Vous avez l'air de considérer que personne n'en a besoin.
La situation actuelle est véritablement caricaturale. Chaque Français est secétaire général de son propre Parti communiste personnel, et considère qu'il livre sa petite lutte des classes contre tout le reste de la nation.
Lui est bien sûr une pauvre victime. L'Etat se doit de se pencher sur son sort. En revanche, les autres, il faut leur taper dessus. Ils ne méritent pas leur pognon.
Le même "raisonnement" se tient à tous les niveaux de l'échelle sociale, et à tous les paliers de revenus. On ne va pas s'en sortir.
Rédigé par : Robert Marchenoir | dimanche 03 fév 2019 à 05:26
@Robert. Vous voulez des idées ?
Vous parlez trop de dieux et de diables pour être sensible aux misères de beaucoup de nos compatriotes et la haine que vous vouez aux Français m'est incompréhensible. Personnellement je ne hais personne, et j'ai de la sympathie - au sens de souffrir ensemble - pour ces Français persécutés depuis la révolution, massacrés par millions dans la boucherie des guerres déclarées par l'empire puis les républiques, et détruits au quotidien par le fiscalisme et le système social post 1945 et à vitesse V depuis1970/80 : les tueries finissent par affaiblir les peuples les plus courageux. Non monsieur ce ne sont pas les grandes surfaces qui poussent au suicide un agriculteur chaque jour. Mais le RSA qui prélève 40 pour 100 de ses revenus. Et idem pour les commerçants, artisans, et professions libérales sous le joug du RSI. C'est la grande faucheuse qui passe avec ses huissiers et ses tribunaux de commerce, et si nécessaire ses gendarmes. Voilà pourquoi nous n'avons plus d'artisans de fabrication, ni de commerçants, ni de prestataires indépendants, â prix accessibles.Vous devriez mettre votre énergie à lire et comprendre les Bulletins de J-G M qui explique tellement bien cela depuis si longtemps, au lieu de la gâcher dans une haine qui est inacceptable pour ceux qui aime leur patrie. Mais sans doute n'avez vous jamais de votre vie réglé ces prélèvements confiscatoires qui non seulement assassinent ceux qui veulent créer une entreprise agricole, artisanale, commerciale, ou de services mais ont aussi (les URSAAF) ruiné nos grandes entreprises dont des fleurons mondiaux en mines, sidérurgie, mécanique, chimie, automobile, aviation, train, marine, électronique, biens d'équipements, etc. Ce ne sont pas les légumes des petits paysans qui nous restent (l'essentiel est dorénavant importé) qui sont moches - je vois parfois des sculptures naturelles magnifiques dans deux carottes enlacées comme des amants - mais plutôt des gens comme vous qui paraissent incapables d'amour. Vous vous dites de droite ? Je ne vous crois pas car les personnes vraiment de droite aiment leur Patrie, cette Famille des familles. Ouvrez les yeux une fois et tentez de voir enfin la beauté de la France et des Français, peuple qui sera malheureux tant qu'un système social et fiscal inhumain le dépossédera des fruits de son travail et donc de sa dignité et de sa liberté. Et cela est valable pour les salariés du secteur privé, sinon ils ne seraient pas passés de 50.000 à 7.000.000 de chômeurs en moins de 50 ans, et les diplômés et les chercheurs ne fuiraient pas vers des lieux plus propices au travail ! Le peuple français a été parmi ceux qui ont beaucoup travaillé, inventé, magnifié les choses et les idées. C'est pour revenir vers tout ce qui est beauté, amour, et honneur, par l'éducation et le travail dans un pays que vous devez faire marcher vos méninges, et non faire l'inverse et vous mettre au service du malin, comme Bercy, les oligarques, et tous les autres dont on parle souvent ici qui meprises et même crachent sur ceux qu'ils asservissent. Sans compter le projet mortifère pour la civilisation du globalisme mondial. Qui ne construit détruit ! C'est d'ailleurs un des messages des Gilets Jaunes dont les demi - aveugles continuent à exprimer sans haine leur mécontentement et leur aspiration à une révolution pacifique. Leur message est d'espoir à mes yeux, car je sais que notre pays sera précipité dans l'abîme - jusqu'à disparaitre comme Babylone, Athènes, Rome, Constantinople - s'il n'accomplit pas une révolution pour rétablir la liberté individuelle, la responsabilité professionnelle et la propriété familiale. Trois socles essentiels qui devront être rétablis pour que revive notre malheureux pays.
Rédigé par : Dominique | dimanche 03 fév 2019 à 15:51
"Le capitalisme ultra-libéral mondialisé est une horrible chose qui doit être régulé d'urgence par l'Etat fort et stratège."
Autant il faut en finir avec le fiscalisme qui frappe tous les producteurs et consommateurs dans notre pays, autant il faut rompre avec le capitalisme international qui tue notre appareil de production via les importations de produits à bas prix (mais de mauvaise qualité). On nous répondra, mais comment pourrons-nous acheter des produits fabriqués chez nous aux prix bien plus élevés ? Mais tout simplement par la baisse du fiscalisme qui augmentera le pouvoir d'achat. Une baisse possible par la suppression de l'Etat providence et des gaspillages du dit Etat.
Bref, politique libérale anti-fiscaliste à l'intérieur du pays, politique protectionniste pour l'international.
Dernière nouvelle: De la barbaque malade chez nous en provenance de Pologne.
Achetons les produits de notre terroir et vive la paysannerie française !
Rédigé par : RR | dimanche 03 fév 2019 à 16:14
J'ajoute, il faut prendre l'habitude de privilégier dans nos achats la qualité à la quantité.
Exemple: Un costume de bonne qualité plutôt que cinq différents de mauvaise.
C'est exactement le raisonnement inverse qui prédomine dans "notre" société de consommation.
Rédigé par : RR | dimanche 03 fév 2019 à 16:22
Merci à RR pour ses commentaires judicieux qui m'évitent de mettre mon grain de sel! La taxe foncière est un vol manifeste, une atteinte à la propriété privée. Les droits de successions un pillage des biens familiaux... L'IRPP date de ce calamiteux Caillaux (projet de 1908?) Bref, la république c'est le vol.
Rédigé par : Tonton Cristobal | lundi 04 fév 2019 à 00:37
@ Robert Marchenoir
Non, ce n'est pas un fantasme. Je sais bien que l'investissement immobilier peut être un métier, mais ce ne sont pas ces professionnels que je dénonce, mais ceux qui héritent de plusieurs immeubles et qui oui ne travaillent jamais (notons que les loyers encaissés leur permettent largement de payer une gérance pour la gestion des biens).
Exploiter les locataires en encaissant des loyers exorbitants, voilà leur fonction.
Rédigé par : RR | lundi 04 fév 2019 à 02:59
@ Robert Marchenoir
Vous écrivez: "Laissez-moi deviner... Vous êtes propriétaire de votre logement... vous possédez une résidence secondaire... et vous avez acquis un appartement de rapport pour tapisser votre retraite. J'ai bon ?"
Pour le coup, j'aimerais vous donner raison, mais non, MALHEUREUSEMENT.
Rédigé par : RR | lundi 04 fév 2019 à 03:05
@ Dominique
D'accord à 100%
Rédigé par : RR | lundi 04 fév 2019 à 03:10
@ Dominique | dimanche 03 fév 2019 à 15:51
Ah ! voilà. C'est la faute de la haine. J'ai un discours de haine. Tandis que vous, vous êtes un gentil, c'est sûr. Vous êtes du côté du bien.
C'est fascinant de voir à quel point le discours de la droite revient rapidement vers celui de la gauche, comme tiré par un élastique maudit.
Il n'y a aucune haine chez les Gilets jaunes, c'est tout à fait clair. Il n'y a aucune haine des riches, de celui qui gagne 1 000 euros de plus que vous, de celui qui a une voiture un tout petit peu plus grande, de celui que le fisc ferait mieux de taxer.
Aucune haine des jaunistes les uns envers les autres. C'est la première fois que je vois un mouvement dont les militants se menacent de mort les uns les autres. Depuis 1917, je veux dire.
Aucune haine de Macron, non plus. Aucune haine des Juifs, des Américains, des patrons, des banquiers, d'Attali, des "bobos", de ceux qui refusent de porter le gilet jaune... Tout clapote dans l'amour le plus dégoulinant, ça saute aux yeux. Dettinger, c'est par pure bonté d'âme qu'il démolit la gueule à un homme à terre.
Quant à vous, vous semblez nourrir une haine parfaitement irrationnelle pour les paragraphes. Vous savez qu'il y a une touche Entrée, sur votre ordinateur ? C'est illisible, un pataphar comme ça.
Rédigé par : Robert Marchenoir | lundi 04 fév 2019 à 10:43
@ Robert Marchenoir
De la haine vous en avez partout et pas seulement dans les milieux dits extrémistes.
Chez les Gilets jaunes ? Que voulez-vous ? Ils manifestent contre l’oppression fiscale dont ils sont l’objet (au même titre que les autres d’ailleurs mais à la différence tout de même qu’eux sont dans l’incapacité de satisfaire leurs besoins élémentaires) et la seule réponse que leur apporte le Pouvoir est une répression d’une violence qui n’a pas lieu d’être dans un pays qui se prétend de liberté et démocratique.
Seuls des bobos autrement dit ce qu'il y a de plus répugnant dans notre société pourraient répondre « vous n’aurez pas ma haine ».
Et ne croyez pas que M. Macron et ses soutiens sont pleins de bons sentiments pour le Peuple quand bien même ils peuvent le prétendre (sinon, comment pourraient-ils ordonner une telle répression ?). Ils se comportent telle la Bête de l’Apocalypse de Saint-Jean : Sous des dehors avenants voire sympathiques (car le pire est que M. Macron a un visage sympathique contrairement à l'abjecte Marine Le Pen), ils ont eux-aussi bel et bien la haine sauf qu’elle est cachée ce qui la rend bien plus redoutable que si elle était proclamée ouvertement.
Rédigé par : RR | lundi 04 fév 2019 à 18:51