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On faisait état, ce 8 janvier, venant après l’effondrement du mois précédent, d'une légère remontée de la popularité du chef de l'État, et plus encore, de celle du chef de gouvernement dans les sondages d'opinion.[1] Emmanuel Macron gagnerait ainsi 5 points et Édouard Philippe 7 points.
Il faut, selon toute vraisemblance, attribuer cette double embellie, et aussi la préférence inhabituelle pour le Premier ministre, au désir d'un véritable retour à l'ordre public. Elle reflète en fait la lassitude face aux violences.
Celles-ci ont été largement commises au nom, ou plutôt aux marges, d'un mouvement de protestation, initialement populaire. Mais on doit bien se représenter que les forces du désordre ne se limitent ni aux gilets jaunes, ni même aux black blocs. Les incendies rituels de voitures pendant la nuit de la Saint-Sylvestre ont commencé il y a quelque 20 ans dans les quartiers islamisés de la banlieue de Strasbourg. Ils ont essaimé, depuis, d'année en année, sur l'ensemble des grosses agglomérations de l'Hexagone. Le phénomène dépasse désormais les 1 000 départs de feu recensés. On en dissimule de plus en plus le chiffrage qui avoisine probablement celui de 1 200 cette année.
Nous ne nous trouvons pas en présence de violences marginales mais d'un vandalisme volontaire, systématique, largement communautaire. Et le nihilisme destructeur des casseurs choque de plus en plus nos concitoyens, qui n'entendent pas se soumettre au bon vouloir de la voyoucratie.
De son côté, le pouvoir actuel se sait démonétisé, déstabilisé, divisé. Ses revirements ridicules sur la taxe d'habitation l'ont encore montré incapable de tenir sur une ligne d'action constante, cohérente et positive. Il se réclame donc maintenant de la lutte contre le désordre.
On ne cherchera même pas à rappeler ici en détail la manière dont il a été élu. Ni la destruction concertée de la candidature Fillon, dont les propositions dérangeaient les intérêts des grands habiles, ni les promesses de réformes d'un candidat, lui-même inventé de toutes pièces, ne doivent cependant être oubliées.
Une impressionnante statistique fait état de 5 339 gardes à vue de manifestants appréhendés entre le 17 novembre et le 5 janvier, qui pourront être fichés comme émeutiers. Les interpellations ont connu un pic enregistré le 8 décembre, 2 000 dans toute la France – dont la moitié à Paris. Sur le nombre, 815 ont été jugés et 152 incarcérés sur l'ensemble du pays. Environ 900 personnes ont fait l'objet de convocations ultérieures, tel Éric Duret qui doit comparaître en février pour port d'arme et organisation d'une manifestation non déclaré.
La masse de procédures qui en résulte submerge en ce moment des institutions judiciaires pauvres en moyens matériels. La magistrature syndiquée s'emploie de son côté à saboter le rétablissement de l'ordre public. Elle s'appuie dans cette manœuvre instinctive surtout une armada de commentateurs, d'inspecteurs administratifs des travaux finis, de donneurs de leçons, et de brillants sophistes. Aux yeux de ces gens, les policiers représentent la méchanceté intrinsèque d'une société inégalitaire par essence. Au contraire les pillards, les briseurs de vitrines bénéficient d'une indulgence systématique, eu égard à leurs enfances malheureuses, aux manques de soins, à la maltraitance, que sais-je encore.
L'un des arguments servis en boucle, dans ce pseudo-débat, invoque à l'envi un sacro-saint droit de manifester. Précisons quand même qu'un tel principe n'existe pas en droit et n’est pas mentionné dans la Constitution.
Il ne saurait être assimilé à la liberté d'expression. Or, on entend même invoquer la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789. On gagnerait à se souvenir de la rédaction même de ce texte de référence plus rhétorique que concrète. Elle proclame en effet, dans son article 4 que "la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui" et elle précise : "article 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi." Et "article 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi."
Le droit de bloquer la circulation et, encore moins celui de saccager, ne sont évidemment pas prévus dans la législation positive. Celle-ci permet certes de se rassembler librement mais elle soumet l'organisation d'un défilé à une déclaration préalable des responsables de la manifestation. Aujourd'hui certains ministres communiquent sur leur adhésion à une proposition de loi de Bruno Retailleau. Celle-ci a été adoptée par la droite majoritaire au Sénat. Elle tend à renforcer ces obligations et à mieux définir et sanctionner les désordres. Rien ne devrait s'y opposer. Mais la mission du pouvoir exécutif, celle d'appliquer les lois existantes, s'est depuis deux mois soldée par un échec. Les Français ne devraient pas l'oublier, sauf à témoigner une fois de plus de leur mémoire courte.
JG Malliarakis
Apostilles
[1] cf. enquête Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio.
Parmi toutes ces arrestations, ne serait-il pas normal, démocratique, citoyen, républicain, que sais-je encore, peut-être contribuable, que nous sachions quels sont les profils de tous ces casseurs-arrêtés-répertoriés ?
Rédigé par : goufio | mercredi 09 jan 2019 à 15:44
Attention, toujours se méfier des sondages, qui sont souvent orientés selon les espérances des sondeurs ou plus exactement des commanditaires des dits sondages. On l’avait encore vu lors des primaires de la Droite où l’on voulait nous imposer M. Juppé (idem aux Etats-Unis à la faveur de Mme Clinton contre M. Trump – dont je suis loin par ailleurs d’être un admirateur).
Sur la criminalité et la délinquance, rien de nouveau en effet. Le PFN et le Front National étaient les seuls partis présents aux élections qui dénonçaient depuis toujours le laxisme des lois (qui ne date pas d’hier et bien antérieur à 1981) en la matière et réclamaient une répression très ferme pour tous les crimes et délits. Le Pen père était-il sincère ? Depuis que j’ai appris que le parrain de sa fille – l’abjecte Marine – est un proxénète notoire (jamais repenti), je me permets d’avoir des doutes. Quoiqu’il en soit, sous l’impulsion de la dure, de la vraie, de la nouvelle Jeanne d’Arc, celle qui suscite l’admiration des vrais nationalistes (l’avion, l’avion, l’avion, ça fait lever les yeux, Marion, Marion, Marion, leur fait lever la … – je comprends certes le réflexe mais je regrette, ce n’est pas une attitude raisonnable, en tout cas pas suffisante pour un soutien politique), le parti s’est considérablement « assagi » dans ce domaine : Entre autres, le rétablissement de la peine de mort pour les criminels les plus pourris n’est officiellement plus au programme. On m’excusera d’insister, mais je pense qu’il est du devoir de ceux qui sont "au parfum" d’informer ceux qui peuvent ne pas l’être afin de leur éviter de se bercer d’illusions.
Rédigé par : RR | mercredi 09 jan 2019 à 17:02
Vous faites référence sans doute à l'entretien d'un soi-disant esprit révolutionnaire. Ne soyons point dupes par conséquent. Il occupe les masses en les rassérénant. Mais certains ajoutent toujours de la violence à la violence; En France, royaume meurtri, 38000 incendies criminels de véhicules par année.
Rédigé par : minvielle | mercredi 09 jan 2019 à 18:25
Voyoucratie un mot à proposer aux immortels !
Soyons factuels : les saccages ont été perpétrés par les gauchistes, impunis. L'exécutif les a mis sur le dos des GilletsJaunes, puisque la stratégie de l'occupant de l'Elysée comprend la diabolisatipn de ce peuple, après l'avoir dénigré durant plus d'un an, même dans les voyages officiels dans des pays étrangers. Un comble, après les Sans-dents du précédent, qui est une honte faites à tous et en dit long sur les conversations entre Hors sol.
N'ayons donc pas la mémoire courte. Ce pouvoir n'aime pas notre peuple, il est là aux ordres de L'Oligarchie mondiale pour appliquer coûte que coûte des "réformes" qui sont en fait des règles que le système a décidé - par exemple le Réchauffisme et la Migration, aux conséquences qui seraient
mortifères pour notre pays, et ils reçoivent de l'or pour cela.
- les photos et vidéos ne manquent pas de tirs groupés sur ordre de feu contre les manifestant pacifiques dès le début des pacifiques manifestations parisiennes ; et aussi de policiers en civils et sans brassard, en embuscade tirant au FBD, parmi des hommes portant casques légers, lunettes et gilets de couleur jaune ; ces derniers ne peuvent être que des policiers en civil. On en voit aussi sur des vidéos de ces jeubes hommes en jaune quitter les manifestants pour passer derriere CRS et gendarmes. Ce sont des faits et les opinions sont libres.
- enfin les consignes de grande fermeté données aux forces par les autorités administratives ont conduit à utiliser massivement ce qui s'avèrent être des armes dangereuses : FBD, grenades lacrymogènes et de désencerclement contre des manifestants pacifiques, dans une stratégie de violence. Le syndicat France Police.org explique tout cela sur son site et il demande des comptes au ministre et à une certaine hiérarchie. Le but étant d'exciter les manifestants, de les enmerler dans des espaces clos immédiatement gazés sans nécessité, pour leur faire perdre leur attitude pacifique. Puis faire passer en justice des manifestants pacifiques qui en viennent à défendre des femmes et des personnes âgés. On peut estimer dans ces conditions que le fait que l'agression commise par le champion de boxe soit la seule au cours de 8 semaines de manifestations sur plus de plus de 2.000 points de rassemblements pacifiques tient du miracle.
- enfin et sur le registre des institutions ce qui m'étonne vraiment est que des politiciens de l'opposition ne se manifestent pas vraiment au Parlement (pas de motion de censure) ni lors des manifestation comme s'ils étaient également tétanisés par cette révolution jaune. Mise à part le vrai marcheur Jean Lasalle (il fit un tour de France politisue a pied) qui ferait à mon avis
un meilleur président (les opinions sont toujours libres).
- Qui dira que l'attitude de l'exécutif est ultra dangereuse pour la paix civile ? Un membre de la communauté des Gitans a posté une vidéo dans laquelle il proclame qu'en s'attaquant au boxeur, Macron s'attaquait toutes les communautés gitanes et y mettait le feu. C'est un fait qu'en ouvrant la boîte de
Pandore de la violence, l'occupant de l'Elysée et son exécutant place Bauveau font courir un risque au pays. Nous avons déjà 1.000 cités de non droit armées puissament depuis le Kosovo et qui ont tiré à balle réelle sur les forces de l'ordre lors de la dernière explosion des banlieues, le gouvernement l'oublie t il ?
Pour remonter le moral je suggère de regarder le 1er discours du président des Usa devant l'Assemblée de l'ONU : les hommes jouent toujours un rôle essentiel dans l'histoire, encore faut il que les institutions fonctionnent, que les chefs aiment le peuple et qu'ils craignent Dieu.
Sans les Spartiates et leurs grands chefs sur terre et sur mer, l'alliance des cités grecques n'auraient pas eu raison de l'immense armée perse et de l'armada de Xerces. Certains diront que la Pythie inspira à Themistocle de construire 300 trières et, que les dieux du vent et de la mer ont démantelé la flotte perse avant le combat naval à Salamine. Au final grandes furent les intelligences et les courages de ces chefs, et le courage de tout le peuple Grec. Athènes était pourtant investie par l'armée perse : les valeurs des Grecs d'intelligence, de courage, de don de sa vie pour le bien de tous, leur permirent la victoire. Notre chroniqueur préféré nous l'a rappelé.
Quelles sont les forces humaines, morales et spirituelles qui peuvent, ou pourront, sauver notre royale pays tombé si bas ? Grave question. D'autant qu'une fois la boîte de Pandore ouverte bien malin qui prédiraitl'avenir. S'il manque aujourdhui Jeanne d'Arc et ses lieutenants dont le beau Dunois car Jeanne n'agit pas seule, l'UNION fait la force n'est ce pas, et pas les FBD ni le mépris. Félicitations à ceux qui font ne serait ce que de petits pas, ils dépasseront aisément LREMarche qui n'en finit pas de faire du sur place comme dirait Jean de la Fontaine.
Conservons l'espérance et - pour les croyants - prions Dieu.oyou craie un mot à lettre au dictionnaire !
Rédigé par : Dominique | mercredi 09 jan 2019 à 20:01
Rappelons-nous et mettons- y un point d’honneur à ne jamais cependant nous laisser entrainer dans un « parti de l’ordre » ni dans une inconditionalité en faveur des "forces de l'ordre" dont nous pourrions être les victimes. Rappelons-nous le criminel bonapartisme. N’oublions pas aussi par exemple que les nationalistes se sont bien trop souvent laissé tenter par ce piège redoutable (sous le gaullisme notamment) et nous n’étions pas très nombreux il y a maintenant déjà plusieurs décennies à bénéficier de vos mises en garde récurrentes à ce sujet et à avoir de la sympathie pour les péronistes et non pour tel ou tel dictateur d’Amérique latine.
Rédigé par : RR | jeudi 10 jan 2019 à 06:48
Pendant ce temps l'exécutif poursuit discrètement la réalisation de l'agenda globaliste pour lequel les oligarques et le CFR ont placé Macron à l'Elysée. Alors qu'on le croyait affaibli sur l'international, le 22 janvier il signera pour la France - à l'étranger - avec Merkel un accord de plus, engageant les politiques écomiques et étrangères des deux pays. Dont la réalisation des fameux engagements climatiques et migratoires voulus par les Globalistes, signés par l'exécutif francais mais catastrophiques pour la survie du peuple français, reniés entre autres par les USA, le Brésil, Israël, et les pays du nouvel axe européen Varsovie - Rome.
Et toujours pas d'opposition parlementaire sur ces règles globalistes monstrueuses.
J''ai lu cette info dans un média américain ( Breitbart London ). La France y soutiendrait aussi la demande d'un siège au Conseil de sécurité pour l'Allemagne, et un partage ( ? ) des moyens militaires entre la France et l'Allemagne ... nos combattants des 2 grandes guerres apprécieront.
Et l'Europe et ses peuples dans tout ça ?
Rédigé par : Dominique | jeudi 10 jan 2019 à 17:48
De façon générale, on gagnerait à relire plus souvent la Déclaration des droits de l'homme de 1789, l'un des plus beaux textes de la langue française, qui est aussi proche de la perfection dans la forme que dans le fond.
En fait, je pense que toutes les déclarations des droits ultérieures devraient être abolies. Celle-là se suffit amplement à elle-même.
Rédigé par : Robert Marchenoir | jeudi 10 jan 2019 à 19:06
https://www.rt.com/op-ed/448488-macron-france-yellow-vests/
Le média russe rapporte des faits et opinions d'un universitaire anglais ayant un appartement près de Matignon " l'hyperprotection de cette zône du gouvernement explique que les anarchistes ont eu quartier libre ailleurs. Il écrit que le gouvernement français est fort avec les faibles et faible avec les forts : citant le ministre Coulomb d'alors, à propos des zônes incontrôlées par les autorités qui interdisent à la police d'y pénétrer, et sa vision apocalyptique de l'avenir. "
Coulomb qui avait rejoint Macron en 2016 comme tant d'autres. Courage, fuyons.
Rédigé par : Dominique | jeudi 10 jan 2019 à 19:09
@ Dominique
Oui, bien sûr. Quand les communistes, les anarchistes et les voyous attaquent et détruisent, c'est la faute du gouvernement, qui a trop protégé.
Et quand le gouvernement ne protège pas assez, c'est aussi sa faute.
Et comme c'est RT qui le dit, alors là, c'est forcément vrai.
En fait, le peuple (puisque les Gilets jaunes prétendent le représenter) n'est responsable de rien.
Le peuple réclame le socialisme, il l'obtient, puis il se rend compte que le socialisme l'appauvrit. Alors, au lieu de se donner des claques dans la figure, il fait un caprice, accuse le gouvernement, saccage l'Arc de triomphe et tente de tuer des gendarmes.
Et il redemande le socialisme, en pillant des magasins parce que ça, c'est socialiste.
Voilà qui résume la situation actuelle.
Une stratégie gagnante, à n'en pas douter. Les Gilets jaunes vont tous avoir un salaire à la Chantal Jouanno d'ici trois-quatre ans, je vois venir ça gros comme une maison.
Rédigé par : Robert Marchenoir | vendredi 11 jan 2019 à 19:54
@ Robert Marchenoir En tout cas, les Gilets jaunes représentent certainement davantage le Peuple que vous qui êtes un lèche fesses de ce gouvernement qui en est l’ennemi absolu ainsi que de ses troupes armées (dans lesquelles je n’inclue évidemment pas celles des forces de gendarmerie et de police qui luttent contre la véritable criminalité ou affectées aux différentes opérations de sauvetage) aux exactions désormais mondialement connues jusque dans les contrées les plus reculées de la planète.
Premier mauvais point.
Ce qui vous gêne dans le socialisme, ce n’est pas vraiment comme pour moi et beaucoup de gens au contact de la réalité le coté utopique et/ou étatiste, ce sont avant tout les revendications sociales de ses partisans qui vous font craindre une révolution qui pourrait le cas échéant porter atteinte à votre tranquillité, d’où votre appui à la répression exercée envers les Gilets jaunes. Moi, je ne partage pas nombre de leurs positions, socialistes en effet, mais ça ne m’empêche pas de comprendre leurs motivations et de chercher à y apporter une réponse autre que répressive, à base d’équité pour tous.
Deuxième mauvais point.
Votre haine pour Jean Lassalle, personnalité qui ne me passionne pas plus que ça mais avec qui je partage l’amour du Peuple attaché à sa terre et à ses traditions, s’explique par votre indifférence totale à ses souffrances, tel un « bobo », un politicien ou encore une crapule de la finance internationale, les trois catégories qui forment l’électorat de base du pouvoir actuel.
Troisième mauvais point.
(je pourrai aussi évoquer vos positions intenables sur la Russie, mais je vous fait grâce ici de mes remarques à ce sujet)
Rédigé par : RR | samedi 12 jan 2019 à 02:01
@ dominique
Tout à fait d’accord (mais attendez-vous par contre à une réplique cinglante de Robert Marchenoir).
Si les partis d’Opposition (est-ce une opposition ?) de Droite ne réagissent pas, c’est à mon avis pour deux raisons : La première est que la cause des Gilets jaunes n’est pas la leur, leurs dirigeants et cadres n’ont pas de problèmes de fin de mois, de l’argent, eux, ils en ont ; de fait ils ont même tout intérêt à ce que rien ne change. La deuxième raison est cette « passion » de l’ordre pour l’ordre, d’où un soutien inconditionnel aux « forces de l’ordre » et une non-dénonciation des nombreuses bavures de ces dernières. Ils ne sont rien d’autre que les héritiers de Napoléon Bonaparte qui faisait tirer sur ses opposants tout en légiférant sur le travail des enfants, d’Adolphe Thiers – Monsieur Thiers – qui écrasa dans le sang le soulèvement populaire de la Commune de Paris tout en menant la politique la plus antisociale qui soit.
De ce point de vue, il faut être très clair et ne pas tout mélanger : être partisan d’une politique économique libérale ne doit pas signifier négation de justice sociale, bien au contraire. Une politique libérale, c’est tout simplement se libérer de l’oppression fiscaliste, c’est le droit de choisir l’école de ses enfants, son système d’assurance maladie, d’abolir le racket de l’Etat sur les successions, de pouvoir créer des coopératives, des entreprises sans se voir pourrir la vie par le fisc et une réglementation ultra-tatillonne, de diminuer de beaucoup les prélèvements obligatoires,…Tout cela est remarquablement exposé dans Pour une libération fiscale du patron de ce blog. Ce que beaucoup ne comprennent pas (notamment chez les Gilets jaunes), c’est que seule cette libération de l’emprise fiscale est synonyme d’augmentation du pouvoir d’achat et de créations d’emplois. Bien entendu, cela n’empêche pas des mesures de protection contre la concurrence sauvage (d’Asie notamment) et les abus patronaux. Il faut en revanche sortir du dogmatisme socialo-communiste néojacobin et étatiste liberticide et aux résultats catastrophiques, toujours promu par toutes les formations de gauche et d’extrême-gauche.
Bref, politique économique libérale doit selon moi signifier politique anti-fiscaliste et non « ultra-libéralisme » sans foi ni loi.
Quant à la secte de la famille Le Pen, elle n’agit que par opportunisme et sans la moindre conviction en déclarant soutenir les Gilets jaunes tout en ignorant volontairement les exactions commises par les « forces de l’ordre », le seul objectif pour les parasites qui la compose étant de capter des voix aux élections afin de s’assurer une rente confortable aux frais des contribuables.
Rédigé par : RR | samedi 12 jan 2019 à 08:26