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La couverture médiatique parisienne de la crise actuelle du Venezuela nous offre un exemple spectaculaire. Le quotidien de référence Le Monde donne l'impulsion, alors que le vieil organe communiste L'Humanité, devenu inutile, achève de sombrer. Le flacon semble avoir changé, mais le même poison marxiste, plus subtilement distillé se révèle au moins aussi mortel.
Désormais, pour mieux repérer la stratégie du mensonge par omission, on gagne du temps en se reportant directement dans le journal à la rubrique dite des Décodeurs, petit chef-d’œuvre de cette désinformation méthodique.
Alors même qu'à Caracas l'aggravation du drame frappe à la porte et qu'on peut entrevoir l'espoir d'une libération, l'article de ce 28 janvier, s'intitulait "Venezuela, la crise expliquée en 3 graphiques". On pouvait cependant comprendre d'emblée que ces 3 courbes n'expliquent rien. Le terme approprié n'apparaît qu'au détour d'une petite phrase : ils illustrent, de façon ponctuelle, les malheurs de ce pays.
La cause fondamentale, – celle qui, précisément, explique – l'invraisemblable ruine, de ce qui se veut socialisme du XXIe siècle, constitue un cas d'école. La comparaison avec la situation monétaire dans l'Allemagne des années 1920, – elle-même confondue à tort avec les conséquences de la crise économiques des années 1930 – relève de la mystification. On devrait même parler d'une volonté subtile, peut-être même instinctive chez nos fieffés menteurs, de ramener, par assimilation, le jeune et courageux président du parlement élu Juan Guaido au statut de méchant du film.
Ce qui se passe à Caracas peut, à la rigueur, se comparer au sort du Zimbabwe, dont la monnaie a littéralement explosé du fait de l'incurie gouvernementale sous la férule marxiste-léniniste de Mugabe, de son parti, de son sérail et de leur décision catastrophique de s'emparer des fermes prospères, mises en valeur par la gestion de leurs propriétaires, d'affreux mâles Blancs de Rhodésie.
À propos du Venezuela les commentateurs agréés s'emploient à dissimuler la genèse de l'effondrement. Cela commença sous la direction de Ugo Chavez, l'ami, le camarade, le disciple de Fidel Castro, l'admirateur de Guevara.
Bien entendu, on publiera au besoin une courbe très parlante de la production de pétrole passant de 3,24 millions de barils par jour en 1997 à 1,97 en 2017, soit 20 ans plus tard. Entre-temps le régime chaviste s'est installé à partir de 1998. Et quand Maduro a succédé à Chavez, la situation s'était terriblement détériorée pour une raison qui n'a pas varié. Le pouvoir politique a éliminé les cadres compétents de PDVSA, entreprise de production mais aussi de transformation et de commercialisation des hydrocarbures jusque-là fort performante, que le pouvoir chaviste a fait passer sous le contrôle de hauts gradés incapables, véritables maîtres de l’État.
On ne saurait donc imaginer que la glorieuse armée bolivarienne, énorme réseau mafieux, boudinée dans ses uniformes, dont l'aviation sert surtout à transporter la drogue produite par les FARC en Colombie ou par les cocaleros protégés de Evo Morales en Bolivie, serve aimablement d'arbitre des élégances.
La Mafia, même galonnée, ne résout pas les problèmes; elle les crée.
JG Malliarakis
Et voici ce texte traduit en espagnol par Colombian News...
Venezuela: Una curva no explica todo
29 de enero de 2019
La cobertura mediática parisina de la actual crisis venezolana nos ofrece un ejemplo espectacular. El diario de referencia Le Monde da el impulso, mientras que el antiguo órgano comunista L'Humanité, que se volvió inútil, está quebrado. La botella parece haber cambiado, pero el veneno marxista, destilado más sutilmente, resulta ser al menos igual de mortífero.
Hoy en día, para detectar mejor la estrategia de la mentira por omisión, uno debe buscar directamente en ese periódico la sección conocida bajo el nombre de Los Decodificadores, que es una pequeña obra maestra de desinformación metódica.
Incluso cuando en Caracas el agravamiento del drama está tocando a la puerta y podemos vislumbrar la esperanza de una liberación, el artículo de este 28 de enero fue titulado así: “Venezuela, la crisis explicada en tres gráficos”. Empero, es fácil entender que esas tres curvas no explican nada. El término apropiado no aparece sino escondido en una corta frase donde ilustran, escuetamente, las desgracias de ese país.
La causa fundamental, lo que explica precisamente la descomunal ruina del socialismo del siglo XXI, es un tema que debe ser estudiado. La comparación con la situación monetaria de Alemania en la década de 1920, confundida erróneamente con las consecuencias de la crisis económica de la década de 1930, es aberrante. Incluso se podría ver en ello una voluntad sutil, quizás incluso instintiva, de nuestros mentirosos, de convertir, por asimilación, al joven y valeroso presidente del parlamento electo, Juan Guaidó, en el malo de la película.
Lo que sucede en Caracas puede, más bien, ser comparado, si se quiere, con el destino de Zimbabue, cuya moneda explotó literalmente por la torpeza del gobierno bajo la férula de los marxistas-leninistas de Mugabe, de su partido, de su serrallo y de su catastrófica decisión de apoderarse de las fincas prósperas, desarrolladas por la labor de sus dueños, los terribles hombres blancos de Rhodesia.
Sobre Venezuela, los comentaristas patentados están ocultando la génesis del colapso. Este comenzó bajo la dirección de Hugo Chávez, el amigo, el compañero, el discípulo de Fidel Castro, el admirador de Guevara.
Desde luego, publican una curva muy clara en la que la producción de petróleo cae de 3.24 millones de barriles diarios en 1997 a 1.97 en 2017, o sea 20 años después. Pero el régimen chavista había comenzado en 1998. Y cuando Nicolás Maduro sucedió a Chávez, la situación se había deteriorado terriblemente por una razón que no ha cambiado. El poder político eliminó los ejecutivos competentes de PDVSA, la poderosa y eficiente compañía productora, encargada también de la transformación y comercialización de los hidrocarburos, que el poder chavista puso bajo el control de ineptos altos mandos militares, los verdaderos mandamases del Estado.
Es inimaginable que el glorioso ejército bolivariano, una enorme red mafiosa amorcillada en sus uniformes, cuya aviación es utilizada principalmente para transportar la droga producida por las FARC en Colombia, o por los cocaleros protegidos por Evo Morales en Bolivia, sirva como un amable árbitro de la elegancia. Incluso galonada, la mafia no resuelve los problemas; ella los crea.
https://www.thenewamerican.com/world-news/south-america/item/31326-u-s-oil-blockade-puts-existential-pressure-on-maduro-regime
Les jours de ce régime exécrable pourraient être comptés puisque les USA ne vont plus payer cash à Maduro les 40 pour cent de la production du pétrole du Vénézuela qu'ils importent, mais les "mettre de côté" pour
son successeur. Et sachant que les exportations vers la Chine et autres pays servent à ... rembourser des emprunts consentis au Vénézuela. J'ai aussi lu, ailleurs, que la Russie prend des mesures pour protéger ses outils de production de pétrole au Vénézuela.
Le Vénézuela aura donc été aidé jusqu'au bout et nullement torpillé par le méchant américain ; les malheurs qui frappent son peuple provenant totalement de cette affreuse dictature de gauche.
note : thenewamerican.com est un journal de l'Amérique conservatrice, que j'apprécie pour son indépendance : ni mainstrean ni neocons.
Rédigé par : Dominique | mercredi 30 jan 2019 à 18:43
https://www.thenewamerican.com/reviews/opinion/item/31331-if-the-army-stands-with-maduro-what-is-plan-b
Le point international sur le Vénézuela, selon Pat Buchanam. Si l'armée soutient Maduro, quel plan b pour démettre le dictateur ?
Rédigé par : Dominique | mercredi 30 jan 2019 à 18:57