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L'avant débat, consacré aux limites que le pouvoir imagine pouvoir tracer, pour freiner la libre expression des Français. Cela demeure encore aujourd'hui dans le registre comique. Nous devrions profiter de ce répit, avant qu'il tourne au tragique, pour souligner les inconstances, les incertitudes et, à de nombreux égards, les incongruités de celui que l’on n'appelle plus Jupiter, encore moins le Maître des Horloges, sinon par dérision.
Nouveau revirement en effet dans sa Lettre aux Français : le président revient à la case qu'il avait effleurée dans son allocution du 10 décembre. On pourra donc parler de l’immigration.
Remarquons qu’à l’instant, comme cela vient de sortir, cela risque de se révéler provisoire : le curseur proposé se préoccuperait de quotas.
Campons bien au départ les trois points de vue concurrents. Ils sont appelés à se partager l'opinion, évidemment divisée.
Première approche : celle des gens aux yeux desquels on n'en fait jamais assez au bénéfice des migrants d'où qu'ils viennent, quels que soient leurs effectifs. Le quotidien Le Monde dans son édition faussement datée du 15 janvier en fait les seuls dignes d'intérêt. Le journal nous assène ainsi les déclarations immigrationnistes comme s'il s'agissait d'expertises scientifiques.
Nous apprenons ainsi que Pierre Henry, directeur de France Terre d’asile "reste perplexe sur l’opportunité de jeter cette question au milieu de ce grand brouhaha, de ce bazar aux idées courtes." Cet homme aux idées longues s'inquiète de voir se déployer un débat "dans l’hystérie et la surenchère". On ne peut que lui donner raison. Mais cela vaut pour tout le processus, imitant les États Généraux de 1789, sans même recourir aux élections, et pas seulement pour cette question-là. François Gemenne est présenté comme spécialiste des mouvements migratoires en sa qualité de chercheur à l’université de Liège. Il déclare, sur le mode péremptoire : "Les migrations sont un sujet dont il faut débattre mais le faire ici, cela sous-entend qu’elles sont responsables du déclassement dont les gilets jaunes se plaignent et cela peut vite déboucher sur la désignation de boucs émissaires." Enfin parmi les trop nombreux députés du parti présidentiel La République en marche, le journal a trouvé un certain Aurélien Taché, qui reste, nous dit-on, mitigé : "Dans une société où on réfléchit aux enjeux de citoyenneté, il est normal qu’on évoque le sujet si c’est pour avoir une politique migratoire claire. En revanche, il est étonnant qu’il apparaisse de façon aussi précise sans que le président n’en ait parlé avec sa majorité et alors que ça n’était pas remonté du mouvement des gilets jaunes."
On se retrouve donc en lisant tous ces doctes avis dans une séance de catéchisme humanitaire, irréfutablement renforcé de fausse connaissance, où les derniers rogatons démocrates chrétiens concurrencent en platitude les plus urticants francs-maçons.
Deuxième attitude : celle des technocrates qui entrent dans le jeu des quotas. Notons que François Fillon, candidat malheureux en 2017 allait dans ce sens. On planifierait comme cela des chiffres passoires. On quantifierait sur le papier, tout en admettant des exceptions présentées pour obligatoires, destinées à submerger la règle. On continuerait ainsi avec le regroupement familial à sens unique, sur le territoire de l'Hexagone. On disserterait sur l'extension de ce droit aux enfants quasi adoptifs, sachant que l'islam récuse l'adoption. On reprendrait la formule jésuitico-macronienne de nos soi-disant obligations en matière d'asile. Moyennant quoi l'invasion continuera.
Troisième et dernier point de vue : on permet de s'exprimer au ressenti de 80 % des Français. Il rejoint celui de 80 % des Européens. On mesurera peut-être avec une règle millimétrée un petit plus ou un petit moins selon le degré d'exposition au fait migratoire.
Leur réponse tient en trois mots : ras le bol.
Cela veut dire, mon prince, que le sentiment populaire, que l'on taxera de populiste, pourquoi pas, si l'on ouvre véritablement le débat, se traduira par des quotas négatifs. Et par quelques questions indiscrètes. Combien de reconduites à la frontière ? Combien d'inactifs expulsés ? Combien d'imams polygames que l'on cessera de subventionner par des allocations familiales ? etc.
Dernière solution, certes : l'État tente, une fois de plus, de falsifier la libre expression des opinions, en intimidant les participants.
Le Figaro du 10 janvier s'inquiétait, sans doute juste titre, d'une ouverture de la boîte de Pandore des hausses d'impôts. Une boîte peut en cacher une autre.
JG Malliarakis
Suspension totale de l'immigration, fin du regroupement familial. Accueil d'étudiants étrangers à condition qu'ils s'engagent à rejoindre leur pays à la fin de leurs études. Suspension du droit d'asile jusqu'à ce que l'expulsion des déboutés soit garantie par des accords formels avec les pays dont ils sont issus. Expulsion obligatoire des étrangers délinquants. Qui pourrait trouver à redire à ces mesures de bon sens à part les naïfs et les sots ?
Rédigé par : Saint Surge | lundi 14 jan 2019 à 16:37
Les quotas? Encore un machin américain!
Rédigé par : minvielle | lundi 14 jan 2019 à 18:20
Voilà : des quotas négatifs. Ecellent concept, qu'il conviendrait de populariser au plus tôt.
"Remigration", ça fait un peu wagons plombés, et "tous à la mer", ça ferait assez antisémite. Tandis que quotas négatifs, c'est technocrate en diable, c'est sortable en société, c'est parfait.
On a bien l'impôt négatif, j'vois pas pourquoi on n'aurait pas des quotas négatifs.
Quant au droit d'asile, il convient bien entendu d'y mettre fin. Il y a belle lurette qu'il ne correspond plus à rien. Le droit d'asile, ça sert à accueillir un Soljenitsyne par an, tout au plus.
Maintenant que la moitié du monde entier cherche à se "réfugier" chez nous, conserver ce "droit" est suicidaire.
Rédigé par : Robert Marchenoir | lundi 14 jan 2019 à 19:14
Et toujours pas d'informations sur les blessures infligées aux manifestants par les forces du maintien au pouvoir de Macron. Ni d'enquêtes parlementaires. Il y a pourtant eu 1.700 blessés officiellement dont de nombreux gravement, et estropiés. Par exemple savez vous combien de manifestants ont perdu un oeil ? On ne trouve pas cette info dans les médias français : 13 personnes ont perdu un oeil. C'est du massacre. Tous ces morts, ces invalides, ces blessés méritent un journée de deuil national. Et ces Fusils de balles de "défense" doivent être interdits d'utilisation contre des manifestants pacifiques qui ne sont pas des émeutiers qui attaqueraient des policiers.
Rédigé par : Dominique | mardi 15 jan 2019 à 12:41
@ Dominique
"Par exemple savez vous combien de manifestants ont perdu un oeil ? On ne trouve pas cette info dans les médias français : 13 personnes ont perdu un oeil."
Je l'ai pourtant trouvée sur France TV Info. On ne fait pas plus "média du système", puisque c'est une chaîne d'Etat :
https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-on-repond-a-dixquestions-que-vous-vous-posez-sur-le-flash-ball-et-son-utilisation-par-les-forces-de-l-ordre_3138997.html
Sous une forme un peu différente : "une demi-douzaine de personnes" auraient "perdu la vue" (ce qui suggère qu'elles ont perdu les deux yeux). Mais le site ajoute que le ministère de l'Intérieur ne donne pas d'informations à ce sujet.
"Les médias français" ne peuvent pas, toujours, donner des informations que les autorités leur dissimulent.
Maintenant, il faut voir ce qui s'est passé en face dans chacun de ces incidents. Les Gilets jaunes ont tenté de tuer des policiers à plusieurs reprises. On ne peut pas demander à ces derniers de répondre avec des nounours et des petites bougies.
Et puis on sait que la police française a toujours eu une tendance à la brutalité. Il ne faudrait pas faire semblant de le découvrir. Cela n'a rien à voir avec Macron. Cette brutalité est le reflet de la violence endémique des manifestants. Depuis des siècles.
Policiers, méchants, Français, gentils, c'est un cliché fallacieux et malhonnête.
Rédigé par : Robert Marchenoir | mardi 15 jan 2019 à 22:06
https://youtu.be/1xjq2qV5geU
J'ai trouvé cette vidéo sur le candidat Macron dans le site de l'astrophysicien de J-P Petit. La vidéo date de mars 2017 et présente son parcours. Elle commence par cette déclaration de Macron dans l'émission d'un journaliste de renom : " on se fout des programmes, ce qui compte c'est la vision "
Il avait prévenu les électeurs.
J'ignore si les Gilets Jaunes ont demandé la suppression de l'élection du président au suffrage universel ( ? ) S'ils l'ont demandé cela nous a été caché.
Ce mode d'élection a apporté des présidents tous désastreux, et dorénavant l'Oligarchie peut choisir n'importe qui et le placer à la magistrature suprême. Ce que les Gilets Jaunes ont traduit par " Macron démission ", bon sens populaire ne saurait mentir !
( La vidéo vaut la peine d'être vue à mon avis, elle éclaire les rôles de Attali et Minc. Jusqu'à la chute, c'est le terme qui convient )
Rédigé par : Dominique | mardi 15 jan 2019 à 23:24
Autant on ne pouvait qu’être d’accord sur la tenue d’un débat avec le Pouvoir au début du mouvement des Gilets jaunes, autant il ne peut plus en être question maintenant.
Pourquoi ? Parce que le Pouvoir par l’intermédiaire de ses nervis a fait couler le sang. M. Macron sous des dehors de « séducteur » agit comme la Bête de l’Apocalypse.
Il est dramatique que notre pays n’ait plus en son sein des grands ténors du barreau comme Jean-Louis Tixier-Vignancour ou encore Jacques Vergès, peu importe leurs convictions politiques respectives, mais il faut espérer néanmoins que des avocats de valeur arrivent je ne sais pas comment à faire interdire formellement l’usage par les « forces de l’ordre » lors de manifestations des armes qui ont gravement blessées les Gilets jaunes et d’autres personnes dont le seul tort était d’être présentes.
Concernant le « RIC », une suggestion : L’obligation d’une présence de juristes compétents dans les équipes de l’IGPN qui enquêtent sur les faits reprochés aux policiers. Ça aurait le mérite d’apporter une garantie supplémentaire de Justice aussi bien aux plaignants qu’aux accusés.
Rédigé par : RR | mercredi 16 jan 2019 à 14:02
Oui RR, Macron veut séduire, c'est un narcycique devenu un tyran.
Un tyran extrêmement dangereux car seul LUI compte : il n'a aucun remord de ce qu'il fait et dit : ces milliers de blessés, estropiés, morts, par ses ordres donnés à ses polices. Et ces Français qu'il insulte ; hier encore lors du lancement de " MON débat et MON écoute " : et moi et moi et moi !
Il n'est plus un dictateur car 70 pour cent des Français soutiennent la Révolution jaune. Il est un tyran aussi car il n'aime pas les Français. Hier à Bourgtheroule Il a repoussé les Gilets Jaunes hors du village ! ( en les taxant de 135 euros par gilet et en photographiant leurs pièces d'identité ! ) pour pouvoir jouer en toute tranquillité SA pièce de théâtre au milieu de notables triés. Faire le beau, et insulter une part de nos concitoyens c'est plus fort que lui.
Une grande mise en scène sous les caméras dans un gymnase au milieu d'un village occupé par des centaines de gendarmes, gazeurs et avec camion à eau.. Une Comédie du Spectacle - selon le situationniste Debord - voila la réponse à 9 semaines de manifestations dans tout le pays !
Nul besoin de débat : on connaît TOUTES les revendications des GJ ( et pas celles de LFInsoumise infiltrée et maintenant de LREMacron ). Les revendications ont été écrites, mises sur le net et lues devant les mairies dont à Paris. Il y a même eu une pétition nationale. Les vrais débats viendront après que la démocratie soit rétablie, après la tyrannie déchue.
Car sans ses polices et justice aux ordres, MACRON serait inexistant : seul, entouré de ministres branquignols même les méchants.
Avec ce tyran cela pourrait se terminer mal. Samedi dernier : des CRS avec de fusils d'assaut près de l'Arc de Triomphe. Des fusils d'assaut sont faits pour tuer, les ordres venaient donc du plus haut niveau.
Rédigé par : Dominique | mercredi 16 jan 2019 à 19:05
@ Dominique Avant que Robert Marchenoir nous ressorte son couplet habituel : « ils ont des armes de guerre pour nous protéger d’une attaque terroriste », je dis ceci : Je sais bien que les terroristes ne sont pas des grands stratèges en la matière si j’ose dire, au point de laisser leurs papiers d’identité sur les lieux du forfait, de se promener comme récemment à Strasbourg tranquillement dans la rue une fois le crime accompli comme si de rien n’était tout en sachant qu’ils sont activement recherchés (ce que le plus crétin des truands ne ferait pas), en l’attente d’être systématiquement abattus. Admettons. Mais de là à se lancer dans une attaque dans un lieu où sont présents des milliers d’hommes armés – ne serait-ce que de simples armes de poing –, il faut – en tout cas c’est mon avis – pas pousser. Très intéressante note de lecture de Michel Drac sur le terrorisme : https://www.youtube.com/watch?v=HlFuqlUQrco Si le Pouvoir voulait vraiment combattre le terrorisme, il pourrait déjà commencer par exclure sans mansuétude de ses corps constitués les « radicalisés » identifiés présents par exemple dans …la police : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/10/11/01016-20171011ARTFIG00180-une-cellule-speciale-pour-surveiller-les-policiers-soupconnes-de-radicalisation.php (et accessoirement ne ferait pas des pieds et des mains pour sauver la tête de ces ordures condamnés à mort dans des pays moins conciliants : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/01/28/01016-20180128ARTFIG00118-si-des-djihadistes-francais-sont-condamnes-a-mort-la-france-interviendra.php ) J'ai pris comme référence Le Figaro pour que Robert Marchenoir ne me taxe pas d'agent russe. lol
Rédigé par : RR | samedi 19 jan 2019 à 08:10
https://www.bfmtv.com/actualite/les-insoumis-deposent-une-proposition-de-loi-pour-suspendre-l-utilisation-des-flashballs-1614587.html
Enfin !
On s’en fout que ce soit « La France insoumise » ; dans le cas présent c’est tout à l’honneur de cette formation (avec laquelle j’ai c’est le moins qu’on puisse dire de nombreux points de « divergence »).
Certains y verront peut-être une tentative de récupération du mouvement des Gilets jaunes, mais moi je pense d’abord aux victimes et à celles à venir si le Pouvoir et ses bras armés ne sont pas stoppés dans ses actions de répression aveugle contre le Peuple.
Si on est pris de malaise dans la rue, on ne s'occupe pas du profil du secouriste.
Cela nous permettra aussi de savoir qui sont les ennemis du Peuple parmi les députés, à savoir tous ceux qui quel qu’en soit la raison s’opposeront à cette proposition de loi.
Ni oubli, ni pardon.
Rédigé par : RR | samedi 19 jan 2019 à 08:16