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Courant décembre, trois réunions vont orienter la politique de l'Union européenne et conditionner son avenir.
La conférence dite COP24 se tiendra à Katowice en Pologne. Elle prétendra trancher sur le climat. Elle préoccupe certes notre président préféré et les stratèges politiciens parisiens[1].
Or nos grands habiles ne sauraient ignorer que deux échéances plus importantes et probablement plus explosives attendent les Européens. On y débattra, en deux temps, du projet tout à fait délirant d'un pacte mondial migratoire. IL consiste à imposer, à quelques pays cibles, considérés comme importateurs de main-d’œuvre, d'accueillir la misère du reste du monde.
Chaque jour ce dossier s'aggrave. Et, dans certaines nations développées, un conformisme idéologique de plus en plus intolérant proclame une réponse que l'on qualifiera de complaisante.
Rappelons avant tout que, si le projet onusien apparaît en surface comme ratifié par 190 États, bien peu nombreux se trouvent les pays d'accueil en capacité, en désir ou en capitulation devant l'application du principe.
Or, le pacte doit être entériné à Marrakech les 10 et 11 décembre. Il doit cependant être dénoncé comme totalement faux de limiter les réticences à deux ou trois mauvais coucheurs. En mettant seulement en avant, le 27 novembre, les craintes de l'Autriche et de la Hongrie, Le Monde reste fidèle à ses habitudes. Il rappelle, mais de façon subliminale, leur défaite en 1918 et le démantèlement de l'Europe centrale.
Et, certes les discours d'une Merkel, de l'actuelle commission Juncker à Bruxelles, de Macron en France, d'un Trudeau au Canada vont hélas dans le sens du projet et de sa moraline hypocrite.
Au contraire, les grands pays du monde, dans les faits, ne se préparent pas à accueillir la vague migratoire qui en résulte, et qui se révélerait un tsunami. Les soi-disant experts onusiens manifestent au moins le mérite de nous en révéler la dimension. Leur chiffrage ne se limite pas aux 25 millions de réfugiés vrais ou faux. Il atteint actuellement une projection 9 (neuf) fois plus large soit 225 millions de « chances » pour leurs pays, offertes essentiellement à 400 millions d'Européens et aux Canadiens. Ce chiffre pour commencer…
Notons qu’ailleurs personne ne s'y consent.
Ne parlons même pas des pays musulmans riches : les pays du Golfe ou l'Arabie saoudite manifestent une compassion bien limitée envers leurs frères islamiques pauvres.
Les États-Unis, où les bien-pensants feignent de rappeler qu'ils ont été peuplés d'immigrants, les refoulent activement à la frontière du Mexique. Mais ni la Chine, ni le Japon, ni la Russie, le plus vaste espace sous-peuplé du monde ne leur ouvre vraiment les bras. N'oublions pas que la raison principale de la victoire du Brexit en Angleterre en 2016 vient de ce dossier. L’immense Australie les rejette à la mer : ils n’y viennent plus.
Le 28 novembre il se confirme que deux pays comme l'Italie[2] ou la Belle Province du Québec[3] se rallient à une opposition significative.
Et, deux jours avant la conférence de Marrakech des 10 et 11 décembre, en Allemagne, les 7 et 8 décembre, les 1000 délégués de la droite en débattront.
Ce 21 novembre, au Bundestag, favorable au texte, la chancelière a encore cru pouvoir soutenir que "la question migratoire ne peut être abordée que dans un cadre international, et il ne faut pas croire qu’un pays peut à lui seul affronter cet enjeu".
En face Jens Spahn, candidat à sa succession et opposant au projet a pu obtenir, le 26 octobre que le congrès se prononce sur le texte. Sa rivale Annegret Kramp-Karrenbauer, au contraire, s’est prononcée sans ambiguïté en faveur du pacte tout en ronchonnant contre la double nationalité, ce qui ne fait, à terme, qu'aggraver le problème.
Ceci concerne en fait l'ensemble de l'Union européenne puisque son enjeu déterminera le premier et le plus puissant des États-Membres. Hors d'Allemagne l'Union CDU-CSU, est considérée en général comme la représentative de la partie conservatrice de l'opinion. Mais, attelage un peu étrange, elle est composée d'un parti implanté dans l'ensemble des Länder et d'un autre qui domine en Bavière, ceci pratiquement depuis les élections régionales de 1946. Sous l'étiquette chrétienne-sociale, cette CSU constitue sans doute l'une des principales forces authentiquement étiquetées à droite outre-Rhin. Elle ne manque pas de se présenter comme très proche de partis homologues dans l'espace germanique, l'Union du centre en Suisse alémanique et l'ÖVP, parti populaire en Autriche. Une forte résonance fonctionne aussi dans des pays de tradition habsbourgeoise et catholique comme la Hongrie, la Tchéquie, la Slovaquie, la Slovénie et même la Pologne.
La CDU qui, elle aussi, a le plus souvent dominé les autres Länder cherche aujourd'hui à survivre aux deux grandes erreurs émotionnelles imposées au pays par la chancelière Merkel. Celle-ci, en 2011, avait prétendu rompre avec le modèle dit "multikulti" laissait certes un espace économique social libre à ceux qu'on appelait des Gästarbeiter, des travailleurs hôtes. Mais on ne leur accordant pas ou très difficilement la citoyenneté allemande. L'idée nouvelle consistait à leur imposer une assimilation, comparable à [l'ancien] modèle français, l'apprentissage de la langue allemande, etc. Les immigrés allaient devenir citoyens, et électeurs, beaucoup plus vite, et ceci pour des rasions analogues à celles de la Troisième république en France, ou dans le Bas Empire Romain : la dénatalité. Rappelons que la plupart de nos dirigeants, à commencer par celle qu'on appelle Mutti, n'on pas élevé d'enfants.
En 2015, faute pratiquement impardonnable aux yeux de la majorité de ses compatriotes, la chancelière allait élargir le champ de cette politique en accueillant massivement les réfugié, son fameux "wir schaffen das" – "nous y parviendrons". Cette nouvelle politique n'a pas seulement produit de graves remises en cause dans le paysage politique de son pays, elle a engendré un déséquilibre et une crise d'identité dans toute l'Europe.
JG Malliarakis
[1] cf. Chronique de L'Insolent du 28 novembre : "L'Écologisme dictatorial persiste dans son mépris"
[2] cf. "Les députés italiens adoptent la loi anti-migrants souhaitée par Matteo Salvini"
[3] cf. "Le Québec envisage de réduire l’immigration"
@ Robert Marchenoir
Vous souhaitez un débat argumenté, j’y suis moi-même aussi très favorable. Si vous avez lu mes précédents messages, vous ne pouvez pas nier qu’ils sont tous aussi solidement construits que les vôtres. En revanche la grossièreté, l’invective ne sont pas des arguments. C’est seulement désagréable à lire.
Je vous réponds sur Vladimir Poutine dont j’ai bien remarqué dans vos précédents messages que vous le détestiez. Personnellement, je ne l’adule pas mais je pense que son action est plutôt positive pour la Russie qu’il défend bien (contrairement à M. Macron et à ses prédécesseurs pour la France). Je vous laisse la responsabilité de vos propos quant à l’entourage que vous lui prêtez. Le voyage à Moscou de Nicolas Dupont Aignan ? Et alors ? Nous ne sommes plus au temps de l’URSS ! La Russie contemporaine est notre alliée naturelle face aux menaces communes qui nous guettent et nous avons des intérêts communs (géopolitiques, en matière de politique énergétique, etc.). Une alliance ne veut d’ailleurs nullement dire une allégeance (totalement absente soit dit en passant du discours de NDA auquel vous faites référence) !
Rédigé par : RR | jeudi 29 nov 2018 à 09:38
Trop souvent les questions politiques sont envisagées sous l'angle idéologique. Exemple : la France se doit d'accueillir les migrants.
La France est un pays ruiné par un demi-siècle de politiques ineptes. Endettée, frappée par un chômage de masse, une profonde crise du logement. Elle est dans l'incapacité de recevoir décemment ne serait-ce qu'une partie de ces malheureux.Les immigrés légaux et illégaux y vivent dans des conditions lamentables. Les ghettos dans lesquels ils sont concentrés sont des bombes à retardement.
Plus généralement, dans l'enfer des pays sous-développés, plusieurs milliards d'êtres humains sont des migrants potentiels.
COMBIEN EN VOULEZ-VOUS ?
Rédigé par : Jean MichelThureau | jeudi 29 nov 2018 à 10:12
Ce sont des "déplacionistes".
Rédigé par : minvielle | jeudi 29 nov 2018 à 13:28
https://www.ecfr.eu/article/commentary_europes_migration_lessons_for_japan
Les Globalists n'entendent pas arrêter leur volonté d'ouvrir les frontières .. . Ni en Europe ni aux USA. Ce n'est pas pour rien que Georges Soros a appelé sa fondation dotée de près de 100 milliards de dollars " Open Society ".
Georges Soros est un modeste allié du complexe militaro-industriel anglo américain et des grands banquiers Rockfeller, Rotschild, Warburg etc. !
Ces fantastiques puissances mondiales financent leurs think tanks Globalists dont le COUNCIL OF FOREIGN RELATIONS, la Trilateral, le Bilderberg etc. Tous délibérant secrètement mais publiant aussi des études au fur et à mesure que les hommes politiques fantoches sont appelés à appliquer leurs directives, aidés en cela par leurs médiats pour vanter aux peuples le soi-disant bienfait de ces politiques. Dont la politique migratoire.
Nous savons que les Japonais ont jusqu'alors résisté. Mais une offensive des Globalists - ou Mondialistes - a attaqué le Japon et les députés japonais travaillent actuellement un projet de loi d'ouverture à
l'immigration.
On trouve les détails des arguments du CFR Européen dans le rapport via le lien internet ci dessus. En résumé le Japon doit tenir compte des " LEÇONS EUROPEENNES "
Il faut oser :
1 - une fécondité retrouvée et un rajeunissement de la population ( ! )
2 - une augmentation de la population active et de la croissance ( ! ) ...
J'hallucine puisque le but réel est de détruire les nations, leurs cultures, leurs arts de vivre, leur respect des hommes et surtout des femmes, en un mot : une civilisation aboutie
Et les mêmes mediats crient au mythe de la " conspiration " lorsque nous dénonçons ce gouvernerat mondial de l'ombre, dont Macron et Merkel et tous les autres ne sont que les exécutants. Ceux qui résistent étant taxés d'afreux populistes.
Et celui qui s'est fait sur un programme de contrôle de l'immigration et d'arrêt de l'immigration illégale : "Build The Wall" est parvenu à si peu de résultat, que la puissance du gouvernement de l'ombre est démontrée.
Y a t il un autre espoir que les votes dits populistes : Pologne, Autriche, Tchéquie, Hongrie, Italie, et Brexit ?
Je n'en vois pas d'autre, mais la puissance Globalists est immense, elle s'étend sur le monde entier, est sur-armée, et a tout le temps pour elle (preuve : la 24ème année de COP va se tenir) du moins le croit elle puisque les résistances sont réelles : le Brésil ayant refusé de recevoir en 2019 la COP25.
Rédigé par : Dominique | jeudi 29 nov 2018 à 16:23
Mon commentaire a disparu
J'espère qu'il ne vous est parvenu
Yves Montenay
Petite réponse
Lequel ? Je ne censure jamais (sauf commentaire illégaux ou spam commerciaux) auriez-vous l'amabilité de me le renvoyer, y compris par courriel).
Rédigé par : Montenay | jeudi 29 nov 2018 à 19:04
https://www.thenewamerican.com/world-news/europe/item/30762-british-politician-elites-want-unlimited-migration-to-create-third-world-west
Extraits :
The ‘Global Compact for Migration’, in the works since April 2017, is a rather hushed up plan to move large numbers of people from the third world to countries with a strong, sustainable economy ...
... Macron cited an “Africa expert” who’d said, approvingly, that the number of Africans living in Europe will rise from nine million today to between 150 million and 200 million during the next three decades.
L'auteur (Thenewamerican.com) qui rapporte ce projet de grand remplacement/déplacement, en conclu que les forces à l'oeuvre veulent la destruction de l'Occident, qui bien que vieillissant reste l'Occident.
Par ailleurs le sous fifre Moscovici qui a quitté son pays la France pour se mettre au service des Globalists à Bruxelles, tel un mercenaire, ose :
https://www.breitbart.com/europe/2018/11/29/eu-commissioner-warns-of-war-should-nationalists-win-europe/
... il ose brandir la menace de " risques de guerres en Europe " si les pays populistes devenaient majoritaires aux prochaines élections européennes et s'opposeraient à la politique de Bruxelles. Concrètement Merkel et Macron attaqueraient l'Italie, la Hongrie, la Pologne, etc. ?
Rédigé par : Dominique | jeudi 29 nov 2018 à 20:01
https://www.le-lorrain.fr/blog/2018/11/20/gilets-jaunes-la-contagion-la-belgique-la-bulgarie-et-lallemagne-sy-mettent/
En Allemagne des GilletsJaunes contre le pacte migratoire
Rédigé par : Dominique | vendredi 30 nov 2018 à 16:52
@ RR
Il n'y a aucune grossièreté dans mes propos, et je ne m'adressais pas à vous. Si mon style vous paraît désagréable, vous m'en trouvez fort navré. Il va falloir vous en contenter. D'autres l'apprécient. Cela s'appelle la liberté d'expression, un concept qui vous semble étranger. Et qui est étranger à vos amis soviétiques.
Concernant "Valdimir Poutine, dont [vous] aviez bien remarqué dans [mes] précédents messages que [je] le [détestais]".
Vous êtes un menteur, un pipoteur et un manipulateur. Un manipulateur communiste. (Peu importe pour qui vous votez, hein : vous votez peut-être "gaulliste", ça ne change rien.)
Première manipulation : vous insinuez que je détesterais Poutine pour des raisons totalement irrationnelles, et que par conséquent tout ce que je pourrais écrire sur le régime russe serait frappé d'invalidité.
Tripotage classique des gauchistes qui vous accusent de "haïr les Noirs et les Arabes", sous prétexte que vous seriez, pour d'excellentes raisons, opposé à l'immigration de masse. Et qui vous accusent, par conséquent, d'être "raciste".
Je constate que cette saleté rhétorique s'emploie avec autant d'entrain à droite (ou faut-il écrire à "droite" ?).
Il semble vous échapper que je suis vigoureusement opposé au régime russe pour d'excellentes raisons. Que j'ai fournies. Vous inversez les causes et les conséquences. Si je "hais Poutine", c'est qu'il est parfaitement haïssable, en effet. Fournissez-nous donc une seule raison "d'aimer Poutine".
Deuxième manipulation : vous m'accusez de "haïr Poutine". Vous déplacez ainsi le débat du terrain de la raison vers le terrain des émotions, et de la fausse religion. Etre opposé à un régime signifierait haïr ce régime, haïr un régime signifierait haïr son dirigeant, haïr son dirigeant signifierait haïr chaque Russe individuellement, et ça, ce serait très mal, car il faudrait aimer tout le monde. La haine, c'est mal, et vous, vous êtes un gentil mignon tout plein. Vous aimez tout le monde. On y croit...
Troisième manipulation : je haïrais "Poutine". On s'en tape, de Poutine, figurez-vous. (J'ai le droit de dire qu'on s'en tape, ou ça aussi, c'est trop vulgaire pour Votre Seigneurie ?) Je sais bien que vous et les vôtres vouez un culte au Saint Homme, et passez votre temps à personnaliser le débat. Comme si la Russie se résumait à Poutine. Comme si le régime russe se résumait à Poutine.
Votre poutinou chéri, figurez-vous qu'il est sur le déclin, qu'il n'est plus maître de la Russie, et que ça grouille tout autour pour déterminer ce qui se passera après. La menace que la Russie fait peser sur l'Occident ne se limite pas à "Poutine". "Poutine", figurez-vous, c'est le laquais d'un système, celui du KGB, qui l'a mis au pouvoir pour ne pas perdre le sien.
Un système unique au monde, qui combine police politique dictatoriale, service d'espionnage pratiquant l'assassinat politique et la subversion à l'étranger, et banditisme international pur et simple.
Lorsque "Poutine" aura disparu, soit par la mort soit par la succession, le système qu'il a contribué à conforter ne disparaîtra pas. Votre insistance, et celle de tous les poutinistes occidentaux, à personnaliser le débat à la mode stalinienne, dissimule commodément ce fait.
Quatrième manipulation : je ne hais pas tant "Poutine" que les poutinistes français et occidentaux. Poutine, après tout, c'est un petit voyou monté en graine, qui a fait toute sa carrière au KGB, dans un pays qui n'a jamais connu que le despotisme et la misère. C'est un assassin, un bandit et un terroriste. On ne hait pas ces gens-là, on s'emploie à les écraser par tous les moyens.
Mais les poutinistes occidentaux, eux, ils n'ont aucune excuse. Non seulement ils sont nés dans des pays prospères et libres, mais ils ont les moyens de savoir ce qui s'est passé en URSS et ce qui se passe en Russie. Ils ont les moyens de savoir ce qu'ils doivent aux valeurs de l'Occident, que la Russie poutiniste s'emploie à diffamer et à subvertir. Ce sont donc des traîtres, et, oui, les traîtres sont haïssables. Les actes ont des conséquences.
Surtout quand la traîtrise vient de cercles qui prétendent représenter le summum du patriotisme.
C'est ainsi que le discours de Dupont-Aignan à la Douma (en fait, dans une minuscule salle de réunion annexe de la Douma, mais ces gens-là sont prêts à toutes les humiliations) est une trahison caractérisée.
Si la loi était bien faite et respectée, s'il restait une once de dignité aux dirigeants de ce pays (et aux Français, au passage), Dupont-Aignan aurait été cueilli par les services spéciaux à sa descente d'avion, et croupirait actuellement en prison. En compagnie d'un certain nombre d'autres clowns de son genre, style Thierry Mariani, Nicolas Dhuicq et autres "députés de la Nation", avec des majuscules.
Même dans les Etats-Unis de Trump, lequel est compromis jusqu'à l'os avec la Russie, il ne viendrait à l'idée d'aucun élu d'aller critiquer et diffamer la politique étrangère de son pays à la tribune de la chambre des députés d'une puissance étrangère hostile. Il ne viendrait à l'idée à aucun homme politique, aussi trumpiste qu'il soit, d'aller "observer" des "élections" ou un "référendum" truqués dans le Donbass ou la Crimée occupés par la Russie.
Acceptant ainsi de se faire la marionnette des Russes, qui les utilisent pour saper la puissance des nations occidentales, et semer la dissension entre elles, et dans leur sein.
Des tels scrupules n'étouffent pas un certain nombre de "députés de la Nation" français. Et le gouvernement les laisse partir. La police les laisse revenir. Ils sont libres.
Voilà qui en dit long sur une certaine passion française pour la trahison, pour l'allégeance volontaire à des despotes étrangers.
Dupont-Aignan aurait pu réciter l'annuaire du téléphone à la tribune de la Douma, que le mal serait déjà fait. Bien sûr, il ne s'est pas contenté de cela. Il a pris le parti d'une puissance étrangère hostile au coeur même de ses institutions, contre son propre pays.
Vous prétendez "que nous ne sommes plus au temps de l'URSS". Arrêtez avec ces slogans stupides, diffusés par les officines du Kremlin et répétés en boucle par leurs relais occidentaux.
Premièrement, "l'URSS n'a jamais cessé d'exister une seule minute", selon Stanislaw Chouchkievitch, l'homme qui a signé la disparition de l'URSS avec Boris Eltsine. Chouchkievitch en connaît un peu plus long sur le sujet que Dupont-Aignan.
Deuxièmement, la Russie représente une menace bien plus grande aujourd'hui que du temps de l'Union soviétique. Sous l'URSS, les dirigeants ne menaçaient pas l'Occident de frappes nucléaires préventives, et n'assuraient pas à leur peuple, à la manière des fanatiques islamistes, qu'en pareil cas, ils iraient au paradis -- contrairement aux diables occidentaux.
Sous l'URSS, les dirigeants ne se livraient pas à des invasions et à des annexions illégales de territoires en dehors de leur zone de Yalta. Il n'y a pas d'équivalent soviétique des annexions géorgienne, moldavienne ou ukrainienne - à l'exception de l'Afghanistan, et l'on sait que c'est ce qui a précipité la chute de l'URSS.
La Russie a annexé la Crimée, elle a envahi le Donbass, elle vient de s'emparer militairement de la mer d'Azov (violant dans chacun de ces actes une tripotée de traités qu'elle a signés -- et ne parlons pas du droit international), et vous, vous nous dites que nous avons des intérêts géopolitiques communs avec ces bandits ? Ces menteurs ? Ces assassins et ces terroristes ? Lesquels, exactement ?
A quel moment la "Russie-de-Poutine" a-t-elle montré, non pas même qu'elle soutenait nos intérêts, non pas qu'elle s'abstenait de torpiller les nôtres, mais que simplement, on pouvait lui faire confiance pour tenir sa parole plus de deux minutes ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | vendredi 30 nov 2018 à 21:00
Merkel, en bonne politicienne, a fait l'erreur de ne pas dévoiler le but exact de sa politique favorable à l'immigration qui était, évidemment de corriger la dénatalité en Allemagne. A la place, elle a présenté sa politique comme un projet humaniste, avec les résultats qu'on connait.
La bonne politique consiste à prévoir le coup d'après, et même le coup d'après le coup d'après...
Rédigé par : Pierre Allemand | samedi 01 déc 2018 à 10:18
Rien de surprenant de la part de l'O.N.U. qui est une création mondialiste qui prône l'effacement des nations au profit d'une gouvernance mondiale. Jacques Bordiot dans "Une main cachée dirige" (réédité aux éditions du Trident) en retrace l'historique et fournit des documents accablants sur cette structure bien entendu étroitement liée au CFR, au Bilderberg et à la Trilatérale (cette dernière non évoquée dans l'ouvrage car de création plus récente et destinée à s'élargir au monde asiatique, comprendre en premier lieu le Japon).
@ Robert Marchenoir:
Je ne peux pas répondre point par point à votre long, très très très très très long message, ça me prendrai trop de temps et de toutes façons ça ne servirai à rien tellement vous êtes certain d'avoir raison que vous n'entendez pas les voix discordantes (ça ne m'empêche pas "paradoxalement" d'être d'accord avec vous sur d'autres sujets).
Je serai un manipulateur communiste ? Elle est bien bonne celle-là, on ne me l'avait jamais faite, ça me fait bien rigoler (et ça a sans doute fait sourire le patron du blog que j'ai bien connu dans les années 80, à une époque où j'avais plutôt l'habitude d'être qualifié d'autre chose. Voter "gaulliste" ? Ce n'est pas l'aspect gaulliste de Monsieur Dupont-Aignan qui m'intéresse, n'ayant jamais été gaulliste et ne l'étant toujours pas aujourd'hui, mais le fait que pour moi c'est en effet à l'heure actuelle le meilleur sur le marché politique français. Vous souhaitez sa mise en détention ? Vous êtes pour la liberté d'expression, vous au moins !
Rédigé par : RR | samedi 01 déc 2018 à 19:03
Le projet M&M c'est 150 à 200 MILLIONS de nouveaux Africains en Europe dans les 30 prochaines années ( discours de E Macron ). C'est donc autre chose que la lutte contre la "dénatalité".
C'est aussi une armée "européenne - c'est à dire Bruxelloise - pour imposer cette politique d'immigration/remplacement aux pays européens qui refuseront la destruction de notre civilisation occidentale européenne.
Rédigé par : Dominique | samedi 01 déc 2018 à 19:09