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jeudi 16 août 2018

Commentaires

Pequod

http://institutdeslibertes.org/retour-sur-la-turquie-2/

Mois de mai 2018, des prévisions qui allaient dans ce sens.

çà fait plaisir de retrouver votre chronique

Pequod

Ronald

Chute de la livre turque:

La Turquie a une longue histoire de surévaluation de son taux de change et de déficits commerciaux chroniques. En ce sens, l’approche de Donald Trump qui consiste à accuser le pays de manipuler son taux de change à la baisse n’a pas de fondement économique. C’est plutôt le contraire ; la livre turque souffre d’épisodes de surévaluation à peu près systématiques, jusqu’à ce que cette dynamique s’avère insoutenable. De redoutables déséquilibres commerciaux et financiers se creusent au cours de ces épisodes, avec la constitution d’une montagne de dette privée en devises, jusqu’à ce que la livre se retrouve soudainement sous pression.

Cela avait été le cas déjà, bien sûr lors de la crise turque de 2001 dans le contexte de la série de crises qu’avaient traversé les pays émergents, de l’Asie à l’Amérique latine. Mais aussi en 2013 en raison de la normalisation dans la gestion du dollar par la Réserve fédérale, qui avait tari les afflux de capitaux et mis en difficulté les pays qui en dépendent pour financier leurs déficits extérieurs. La Turquie a réduit son déficit commercial de façon importante depuis 2013. Mais les dettes en devises, qui ont résulté de déficits courants allant certaines années jusqu’à 10% du PIB, compromettent la stabilité du pays, d’autant plus dans le cadre de politiques répétées de relance par le crédit. Ces montagnes de dette en dollars et en euros nourrissent la chute spectaculaire de la devise, exacerbée par les déclarations de Donald Trump.

La croissance turque des dernières années a été portée par une vague de crédit et une bulle immobilière. Et, au contraire d’un certain nombre de banques centrales, notamment en Asie du Sud-Est, qui ont anticipé progressivement le désintérêt et la défiance des marchés mondiaux vis-à-vis des pays émergents résultant du dollar fort et de la remontée des taux américains, on a vu en Turquie une réaction plus tardive et donc défensive, du fait de cette stratégie de relance qui n’était pas durable, dans un contexte de fort endettement des entreprises du pays en devises étrangères. Dès lors, dans une situation de crise monétaire, il est redoutable pour une banque centrale d’avoir à courir derrière les marchés de capitaux par des hausses de taux brutales et tardives ou en sacrifiant des réserves monétaires insuffisantes. Ces deux stratégies, après le déclenchement d’une crise monétaire, s’avèrent souvent vaines.

Quant aux coups de taxations des importations c'est surtout du spectacle, et du comique : insignifiant, et heureusement car à l'encontre de toute rationalité économique internationale élémentaire : faire en sorte de surprotéger les productions locales plus consommatrices de travail, matière première, énergie, management, plus coûteuses en difficultés de tous ordres, provoque un appauvrissement global à terme. Un laisser faire intelligent en commerce fait que 2 + 2 = 5, 6 et plus. A l'inverse le protectionnisme fait que 2 + 2 = 3 voire conduise le pays protectionniste en-dessous de zéro.

Jacques Peter

Quelle est la logique du maintien de la Turquie dans l'OTAN? Cela se comprenait du temps de la guerre froide, mais maintenant? Je comprendrais mieux un rapprochement de l'Occident avec la Russie précisément pour mieux se défendre contre les régimes islamo-nationalistes.

Claude CHAGNON

Heureux de votre retour sur notre scène médiatique.
Vous nous manquiez.

Ronald

Se rapprocher de la Russie ? Kleptocratie à un stade même pas atteint en Afrique sub-saharienne ! Le pays appartient à une mafia kgbiste sous la direction d'un voyou, assassin en détail et de masse (Tchétchénie) qui via l'enseignement d'une Histoire fictive et le contrôle des médias lessive à son gré les cerveaux de la majorité des Russes. Il achète tout et tout le monde partout. Ou fait taire par la peur, le chantage, la menace. Tribunaux et parlement aux ordres. Arbitraire. Tricherie institutionnalisée jusque dans les compétitions sportives internationales. Opposants et chercheurs de vérité liquidés jusqu'au centre de l'Afrique ou au fin fond du middle-west americain. Cyber-guerre aux conséquences incalculables sur nos cervelles si fragiles !
Mieux vaut la Turquie que la Russie, même maintenant !

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