Pour beaucoup de Français la protestation du Premier ministre de Sa Gracieuse Majesté britannique, qu'ils ont apprise ce 24 octobre n'est qu'une péripétie. Beaucoup pensent qu'il ne s'agit que d'une affaire de gros sous. L'Angleterre est déjà l'un des principaux contributeurs de l'Union européenne. Elle refuse tout simplement de payer 2 milliards d'euros supplémentaires. Ceux-ci lui sont réclamés au seul prétexte qu'Eurostat vient de changer sa manière d'évaluer les produit intérieur brut. L'échéance de plus a été fixée à très court terme, et c'est contre cela que dans sa déclaration le chef du gouvernement de Londres s'insurge. Quoi de plus banal de la part d'un État qui a toujours fait sien le principe "I want my money back" énoncé par Margaret Thatcher.
On pourrait s'en tenir là et prendre acte du réalisme de ce gouvernement.
On gagnerait pourtant à revisiter l'histoire. Ceci permettrait de mieux comprendre et de ne pas répéter les niaiseries médiatiques.
La droite anglaise s'est développée sur des bases originales. Le parti conservateur aujourd'hui au pouvoir s'est organisé à partir des années 1830. Il a survécu à tous les aléas de l'Histoire.
Sa grande figure fondatrice, Benjamin Disraeli, avant de devenir le ministre favori de la reine Victoria exprimait ses idées par le roman.
"Coningsby" explique ce qui allait se passer…
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Que nos voisins d'outre-Manche aient le bonheur de disposer d'un camp conservateur efficace, tant mieux pour eux.
Nous n'en sommes pas pour autant obligé de continuer à supporter la présence en Europe d'un satellite des USA, dont l'histoire avec notre pays se résume à une suite de nuisances permanentes, dans lesquelles la jalousie maladive des anglais à notre encontre et le sens de leurs intérêts bien compris se dispute la première place.
Rédigé par : MP | dimanche 26 oct 2014 à 11:06
Nuisances permanentes @MP ?
La "perfide" Albion ne pourrait elle pas nous retourner le compliment (sinon l'injure) ?
Par exemple et pour n'en prendre qu'un : lorsque le gouvernement français lança les malheureux poilus sur Berlin en août 1914 dans le malheur que l'on sait, nous avons précipité les Britons dans un apocalypse que leur diplomatie royale tentait avec l'empereur Guillaume, d'éviter. Pourtant ils ne comptèrent pas leurs morts pour sauver ensuite les Gaulois.
Rédigé par : Sparte | dimanche 26 oct 2014 à 12:20
Londres fut le centre du mondialisme pendant longtemps. A partir de la guerre d'anéantissement du Sud voulue par les banquiers et les industriels nord-américains, il se déplaça outre Atlantique et la créature pris l'avantage sur le maître.
Un jour peut être elle se déplacera à Pékin ?
Les peuples britanniques souffrent de cela comme les autres.
Aujourd'hui la deuxième banque mondiale, la très mondialiste Hsbc est certes britannique mais elle est avant tout alliée avec les établissements financiers nord - américains, et ceux de Chine via Hong Kong.
Ce sont eux les maîtres du monde.
De cette emprise sur les peuples pour dominer le monde, les descendants des Normands sont des victimes comme nous, peuples européens. D'autres peuples aussi : les Japonais par exemple. Et le peuple des États - Unis. Pour prendre un vaincu et un vainqueur.
Les peuples résistent mieux là où les valeurs conservatrices sont enracinées. Je cherche en vain une force politique équivalente en France. Ni la droite dite molle (d'ailleurs dans les mains des "mondialistes") ni la droite populaire ne sont fondées sur des valeurs immuables comme la liberté, la responsabilité, la propriété.
Remarquons que Dieu a été évacué de la vie sociale par les francs-maçons, ici, ce qui à mon avis explique cela.
Rédigé par : Dominique | dimanche 26 oct 2014 à 14:50
On cherchera en vain en France, aujourd'hui, un parti qui dont les valeurs (conservatrices) pourraient restaurer : la liberté, la responsabilité, et la propriété.
Rédigé par : Dominique | lundi 27 oct 2014 à 11:40