Le rabougrissement actuel de la France incite à s'interroger, de façon légitime, sur le mystère de son Histoire. Un tel questionnement ne semble guère troubler les membres de son gouvernement décadentiel. Pour nos ministres, comme pour la majeure partie de la classe politique, la soupe reste bonne. Et comme nos dirigeants se trouvent de la sorte en décalage avec le pays réel, ils accusent le peuple. Ils collent donc des étiquettes. Éventuellement même ils fabriquent les fantômes et les caricatures d'imaginaires menaces. Contre ces succubes ils en appellent aux grandes consciences. Ils en trouvent encore, de moins en moins nombreuses. Au besoin ils en inventent, prêtes à se mobiliser.
Ne pas vouloir être envahi devient du racisme. Air connu. Refrain éculé.
Constater, déplorer le recul économique du pays sous le poids du fiscalisme et du gaspillage démagogique relève d'une tare un peu plus subtile. On nous enjoint de condamner, dès lors, ce que l'on prétend stigmatiser sous l'appellation de "déclinisme". Comment ne pas s'irriter de l'erreur d'un tel suffixe. Il ne pourrait correspondre à une véritable signification que si l'on entendait désigner les partisans de la chose, ici le déclin, alors qu'il s'agit des gens qui la combattent. Appelait-on les résistants des "occupationnistes" ?
Si l'on souhaite esquiver les pestilences de ce désarroi lexical et mental, reste alors le recours à la grande histoire. En son refuge on peut préserver la réflexion des furies médiatiques, sinon des censures de la pensée unique. En un tel abri on pourra penser un avenir libéré des erreurs d'hier et d'avant-hier.
Ajoutons qu'en notre époque, certains progrès de la connaissance permettent d'enrichir le champ de vision. Au-delà des récits de batailles et des intrigues de cour, on pourra tenir compte des données économiques, techniques, culturelles, sociales, intellectuelles, etc.
Très en avance sur son temps, très supérieur aussi à bien des celtisants ultérieurs acharnés à la défense de diverses thèses à base de pétition de principes, Camille Jullian (1859-1933) tend à répondre à l'ensemble de ces questions relativement à spécialité, et à sa passion : l'Histoire de la Gaule.
Grâce à cet historien et philologue, élève de Vidal de la Blache et de Fustel de Coulanges puis de Theodor Mommsen (1)⇓ à Berlin, les Français découvrent dès 1901 la réalité historique de Vercingétorix. Au Collège de France à partir de 1905, il crée la première la chaire des Antiquités Nationales. Et publie, entre 1907 et 1928, une œuvre immense première approche scientifique de la Gaule.
De façon précise il rassemble les connaissances disponibles dans les divers domaines qui alimentent la science du passé.
Le volume qui vient de paraître couvre la période où selon la formule élégante de Jacques Bainville, "pendant 500 ans, la Gaule partage la vie de Rome". (2)⇓
Mais au contraire de l'auteur précité, Jullian ne fait pas commencer l'histoire ancestrale de la Gaule à la fin de son indépendance. Ainsi y avait-il déjà consacré les chapitres publiés sous le titre de "la Gaule avant César". Sans direction politique centralisée à l'origine, le territoire assez constamment délimité, au cours des siècles entre le Rhin, les Alpes et les Pyrénées, est pratiquement devenu ce que nous appelons l'Hexagone.
Le tracé de la frontière linguistique ne s'est trouvé modifié que par les migrations de peuples contemporaines précédant l'époque mérovingienne. Ce que nous appelons, à tort, "grandes invasions" ont dessiné, en gros du VIe siècle au IXe siècle la personnalité culturelle des Flandres, de l'Alsace et des régions franciques, ainsi que de l'Armorique occidentale.
Mais globalement pour le reste, très peu de modifications depuis la Gaule. On se trouve en présence d'un peuple assez peu variant jusqu'au XXe siècle : 1 500 ans après Clovis, mais aussi 1 000 ans avant lui. Tel est alors l'objet de ce recours aux racines.
Car ce millénaire gaulois puis "gallo-romain" ayant précédé le nom de France, a bel et bien forgé l'essentiel de son identité à partir des apports ligures, ibères, germano-celtiques, grecs et latins.
Au cours de cette très longue période les dieux eux-mêmes auront à peine changé jusqu'à l'arrivée du christianisme, elle-même très antérieure à la conversion d'un prince rallié à la religion de son peuple et à ce qu'il appelle lui-même le "Dieu de Clotilde".
Ceci autorise sans doute à diviser en trois cette Histoire unique.
Avant César notre connaissance de nombreux personnages permet d'échapper à la notion de préhistoire : Nanus roi des Ségobriges, Simos et Protis navigateurs phocéens en 597 avant Jésus-Christ, Brennus en 390, Pythéas au IVe siècle
C'est à Camille Jullian que l'on doit d'avoir établi l'existence nationale de la Gaule, avant même la conquête au gré d'un territoire commun nettement défini, par Jules César lui-même : jusqu’au Rhin, aux Alpes et aux Pyrénées, d'une communauté de langage, de croyances religieuses ou morales, mais aussi d'une civilisation matérielle et spirituelle épanouie en soixante cités dotées de leurs monnaies et de leurs magistrats.
Mais plus encore il souligne dans ce troisième volume qui vient de paraître (3)⇓ la vigueur et même le renforcement dans le cadre de l'empire romain.
JG Malliarakis
Apostilles
- cf sa notice sur le site du Prix Nobel.⇑
- Chapitre Ier, pages 9 à 18 de son Histoire de France.⇑
- à commander sur le site des éditions du Trident.⇑
Cher monsieur,
La correction d'une coquille s'impose, vous faites vivre M. Jullian cinquante ans au delà de sa mort, heureux homme ! Les autres coquilles sont sans importance.
Avec mes salutations les meilleures.
Petite réponse
Merci de votre vigilante attention.
Merci au lecteur de me signaler toutes les coquilles, erreurs, etc.
Corrigé
Rédigé par : Bedouret | mercredi 27 nov 2013 à 10:23
Quelle bonne idée de rééditer la somme de Camille Jullian ! Souvent ces vieux historiens de l'époque 1900 en savent plus que ceux d'aujourd'hui, qui les regardent de haut mais peinent à retrouver une partie de leur savoir perdu.
Ceci dit, la Gaule d'avant Jules César avait-elle une existence "hexagonale" ? Ou ne s'agissait-il pas plutôt d'une fédération mouvante de tribus celtiques sans pouvoir central, formant certes une civilisation originale mais celle-ci dépassait de loin les frontières de la Gaule. Ainsi il y avait la "Gaule cisalpine" rebaptisée aujourd'hui "Padanie" par monsieur Bossi, c'est à dire l'Italie du Nord, qui participait elle aussi de cette même civilisation celtique, tout comme les Helvètes sur le territoire de l'actuelle Suisse. Et il y avait des Celtes jusqu'en Asie mineure: Saint Paul n'a-t-il pas écrit une épître aux Galates, c'est à dire aux Gaulois. D'ailleurs aujourd'hui une équipe de football stambouliote ne s'appelle-t-elle pas Galata Saray? c'est à dire le sérail des Gaulois.
Bref, à peu près tout le territoire européen a été celtique pendant des siècles. Par la suite il y a eu la romanisation, sauf en Germanie, puis une assimilation lente de doses infinitésimales de populations germaniques qu'on a appelée en exagérant beaucoup : "grandes invasions", ce qui a formé dès le 5ème - 6ème siècle un fond ethnique européen homogène qui n'a absolument plus varié jusqu'au regroupement familial. Seule exception: l'Hispanie wisigothique, fortement métissée après 711, par la volonté des Juifs qui ouvrirent les portes des villes espagnoles aux Maures dans l'espoir de se sentir plus à l'aise, une opération qui a plongé l'Espagne dans les troubles identitaires jusqu'en 1492 et pourtant ils ont tenu à la rééditer en France depuis les années 1970, en tirant parti de la mauvaise conscience d'après guerre et anticolonialiste pour noyer dans la "diversité" l'homogénéité gauloise qui subsistait presque intacte, et se venger de Pétain. (Une politique de Gribouille dont la conséquence n'a été que d'importer en métropole les tensions et l'antisémitisme typique qui régnait dans l'Algérie du décret Crémieux. S'agit-il là d'un effet pervers imprévu, ou au contraire délibérément voulu...?)
Nous autres "de souche" sommes donc tous des Gaulois, mais les frontières naturelles de la France, si jolies sur les cartes de géographie, ne datent-elles pas plutôt de Jules César, avant d'être lentement reconstituées par les Capétiens. Et d'ailleurs jamais la France n'a réussi à posséder entièrement la rive gauche du Rhin.
Enfin, de toute façon il faudra relire Camille Jullian.
Rédigé par : Zwingli | mercredi 27 nov 2013 à 11:16
Excellent monsieur Zwingli!
Rédigé par : Dubitatif | jeudi 28 nov 2013 à 10:51
Pour une herméneutique de la continuité de l'Histoire :
La prise de Constantinople
le 29 mai 1453, je crois que c'est un dimanche après midi, à vérifier ! par Mehmed II marque la chute de l'empire byzantin. Le résultat de cette bataille est la synthèse des forces et faiblesses humaines, techniques, religieuses, politiques, scientifiques, démographiques, militaires de l'empire d'Orient.
Raisonnements analogues pour les batailles décisives de l'Histoire : par exemple Alésia Milvius, Poitiers, Lépante, Verdun, Stalingrad...
Rédigé par : Dubitatif | jeudi 28 nov 2013 à 11:11
Merci pour votre compliment monsieur Dubitatif. Qu'est-ce que vous voulez, je suis devenu hérétique parce que c'était l'air du temps. Erasme, tout ces gens là me plaisaient bien. J'ai juste un peu forcé la dose et les gens m'ont suivi parce que j'étais un meneur. J'avais aussi envie de me marier. Et je dois dire que de mon temps l'Eglise de Rome se présentait sous des airs peu reluisants. Je fais allusion à ce moine nommé Samson (à propos, pas très catholique ce nom là vous ne trouvez pas?), qui se gobergeait dans toutes les auberges de Suisse une pute sous chaque bras, en buvant l'argent des indulgences qu'il recueillait chez les gogos pour financer les débauches et les guerres du pape. Vous pensez la bonne impression que ça faisait ! J'ai pourtant été bon catholique et meme aumonier dans les guerres d'Italie et le cardinal Schiner, évêque de Sion, qui commandait les Suisses, m'avait à la bonne. Dommage qu'il ne soit pas devenu pape celui-là. Il aurait un peu remis de l'ordre. C'était un chef. Il y a un portrait de lui par Raphael mais les historiens de l'art de votre époque ne veulent pas dire que c'est lui. On dit juste: portrait d'un cardinal. Schiner c'était un bon. N'empêche que ces guerres ça m'a dégoûté. Les bons soldats suisses se louaient soit au pape, soit au roi de France, soit au duc de Milan, et je vous demande un peu: est-ce que c'est chrétien ça? C'est pourquoi, maintenant de là où je suis, j'ai pris conscience de mon hérésie mais je suis resté un patriote suisse et je m'efforce d'inspirer mes compatriotes qui ne veulent pas entrer dans cette nouvelle Babylone qu'on appelle l'Union Européenne. Mes interventions d'outre- tombe n'ont pas été sans effet car monsieur Christophe Blocher est tout à fait sur ma ligne. Lui aussi c'est un tout bon. J'ai fait la connaissance de M. Malliarakis qui est, je crois, orthodoxe grec. Lui aussi c'est un bon. C'est pourquoi je lis parfois son "blog", comme vous dites maintenant. J'y mets mon petit grain de sel pas très politiquement correct de temps en temps. Je ne comprends pas au juste ce que vous voulez dire avec votre récit de la prise de Constantinople par les Turcs et l'herméneutique de la continuité. Cette hémerneutique de la continuité c'est trop tiré par les cheveux comme concept. Il avait bien du mérite votre Benoît XVI, mais personne n'a compris son idée. Il n'avait pas assez de poigne. C'est ça le problème. Il aurait du tous les excommunier à commencer par ce vieux gâteux de Hans Küng, au lieu de lui faire des chatteries. Ah, de mon temps on était moins mièvres! Pas étonnant que Benoît ait été remplacé par un qui a tout à fait la même religion que moi. Un vrai iconoclaste. Si ça continue comme ça, il va aussi vous badigeonner les églises de blanc et enlever toutes les statues, l'encens et le reste, comme j'ai fait à Zurich. Entre nous soit dit il a tort. Je peux vous le dire maintenant avec le recul. S'il vous plait expliquez moi votre idée sur Constantinople. N'oubliez pas. Allez, je vous bénis de Zurich. Et Gruezi Mitenand.
Rédigé par : Zwingli | dimanche 01 déc 2013 à 19:15
Monsieur Malliarakis, est-ce que vous pourriez mettre sur votre blog ce portrait de mon ancien chef le cardinal Schiner, s'il vous plaît? C'est pour Dubitatif. Ca va l'intéresser.
Voilà: C'est un des meilleurs portraits de Raphael. Aujourd'hui il est au Prado.
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Portrait_of_a_Cardinal,_by_Raffael,_from_Prado_in_Google_Earth.jpg
Ce qui est énervant c'est que chacun y va de son petit avis. Et personne ne dit qui c'était vraiment ce cardinal. Mais moi je peux vous dire qui c'était, je l'ai si bien connu. C'était Schiner.
Même Wikipedia est complètement dans le cirage. Ils vous citent toutes sortes de cardinaux, sauf le bon. Evidemment, c'était un Suisse. Donc ça n'intéresse personne.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Portrait_d%27un_cardinal
Par contre wikipedia donne une biographie pas mauvaise de mon ancien patron.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Schiner
Ah je vous dit, lui c'était un bon! S'il était devenu pape, -et vraiment il le méritait-, bien des choses auraient été autrement. Ni Luther, ni moi, ni Calvin n'aurions pu mettre la pagaille comme ça. En tous cas moi, je ne serais pas devenu parpaillot, ne serait-ce que par respect pour lui. J'aurais défroqué pour faire de la politique et me marier, mais dans l'Eglise j'aurais fait moins de grabuge. Ça c'est sûr.
Vous voyez Dubitatif, à quoi tiennent les choses...
Petite réponse
Mission accomplie, avec plaisir, cher Zwingli.
Rédigé par : Zwingli | dimanche 01 déc 2013 à 20:37
@Zwingli,
le : [... Au-delà des récits de bataille et des intrigues de cour... ] m'a interpellé.
L'Histoire est une interprétation, le choix même des évènements retenus fait partie de cette herméneutique. Le choix d'une histoire-bataille mais bataille décisive par rapport à une histoire marxo-libérale, de la longue durée, permet de hiérarchiser les différents facteurs contribuant à la décision, par exemple La Chute de Constantinople. Cette histoire avec son caractère multifactoriel, religieux, humain, militaire, scientifique, technique est beaucoup plus synthétique, plus polémique et heuristique.
Résumons : une histoire-bataille oui, mais bataille décisive.
Rédigé par : Dubitatif | lundi 02 déc 2013 à 11:24
Poitiers, Lépante, Vienne... ces batailles sont dans une même continuité historique n'est ce pas ? Toutefois la France n'était ni à Lépante ni à Vienne. Elle n'est pas non plus au Moyen Orient où les chrétiens subissent le sort de agneaux ; soit par le feu soit plus simplement par la rêglementation.
Je reviens de Terre Sainte : à Jérusalem un Chrétien qui épouse une Chrétienne de Jericho (par exemple) doit quitter définitivement Jérusalem et aller vivre dans le "territoire autonome". Autre règlement pour les Chrétiens de Jérusalem : ils n'ont pas le droit de procéder à des gros de grosses réparations de leurs habitations, ni à ajouter une pièce à leur maison... ce qui leur interdit de facto d'agrandir leur familles ! Par conséquent le nombre de Chrétiens de Jérusalem n'est plus que de 10.000 et les conditions actuelles, imposées, font que " la situation des Chrétiens est désespérée " selon Mgr Fouad évêque au Patriarcat latin à Jérusalem.
Les squaters actuels de nos palais princiers se taisent : ils appliquent une politique contraire aux intérêts des Chrétiens.
Rédigé par : Dominique | lundi 09 déc 2013 à 14:04
Cher Zwingti
Certes, et la rive gauche du Rhin - comme la rive droite - se souvient du passage des Vikings : Lorrain-Alsacien (à leur fontière) je conserve notamment le souvenir des crinières familiales très très blondes, peu gauloises ou germaniques.
Rédigé par : Sparte | lundi 09 déc 2013 à 14:32
"Les squaters actuels de nos palais princiers se taisent : ils appliquent une politique contraire aux intérêts des Chrétiens. "
Ca fait longtemps qu'on le sait: ce régime là est essentiellement antichrétien.
Rédigé par : Zwingli | mercredi 11 déc 2013 à 14:24
@Sparte
Des Vikings en Alsace? Vous m'en direz tant. Notez, les Burgondes sont bien des Scandinaves, venus de Bornholm en Norvège sauf erreur.
Je suis allé en Alsace il y a pas quelques temps et j'y ai acheté du vin à un vigneron qui s'appelait Arbogast, comme un général franc au service de l'empereur Théodose. Disons qu'il y a eu pas mal d'ethnies nordiques qui se sont mêlées dans ces contrées.
Personnellement je suis un mélange racial d'Helvète (c'est à dire Celte), d'Alémane, de Burgonde et de Lombard. Je ne me sens pas métissé. Chez nous en Suisse on sent très bien la séparation des races et la frontière de la romanisation qui n'a pas bougé depuis environ le 6ème siècle. Elle traverse le Seeland, pays de confins autrefois marécageux entre l'Alémanie et la Burgondie, à cheval entre Berne, Fribourg et Neuchatel, autrefois appelé comté de Bargen. La frontière des langues y fluctue depuis 1500 ans sur une bande large d'envrion 100 mètres entre les villages parlant des dialectes alémaniques et ceux parlant français. (Malheureusement le patois se perd du côté welsche). Ca fait beaucoup penser à l'Alsace et le dialecte ressemble à s'y méprendre à de l'alsacien.
Dans tout cela il y a une grande homogénéité ethnique, très peu différente de la "race" celtique.
Mais on a l'impression que tout cela est en train de s'engloutir. La situation d'aujourd'hui est effrayante. Je me suis trouvé sur le quai de la gare de Fribourg un dimanche l'autre jour et je me suis rendu compte que la race blanche y était en minorité. Ca m'a fait un coup car je peux me rappeler de Fribourg il y a 20 ans. On y voyait bien quelques peaux noires qu'on pouvait compter sur les doigts de la main et qui se remarquaient. C'étaient des religieux ou religieuses et des prêtres missionaires qui venaient étudier la théologie. La populace actuelle n'a plus rien à voir avec ça. Ce sont des colons acculturés et abrutis par leurs ipad et iphones. Et en plus ils ont probablement tous le passeport suisse ou un permis de séjour définitif.
Les Francs, les Burgondes, les Alémanes, les Normands (Vikings), étaient tous de race blanche. Ils se sont fondus dans notre race actuelle. Osons employer le mot race. Mais ce qu'on a là sous les yeux, même si on stoppe l'afflux complètement pendant deux siècles et qu'on laisse décanter, est-ce que ça peut se fondre dans un creuset et donner un nouvelle population homogène renouvelée? Bien sur que non.
Ce qui nous pend au nez ce sont les guerres ethniques du Brésil ou de l'Afrique du Sud.
Ces gens qui nous imposé l'immigration le multiculturalisme et le pseudo métissage comme un projet idéologique sont des criminels.
Rédigé par : Zwingli | dimanche 15 déc 2013 à 01:33