Tout le monde le savait deux jours après le drame. Le virage décisif fut apporté par le juge d'instruction s'écartant, au bout de 48 heures, des réquisitions du parquet. La bande vidéo de la RATP circule depuis hier sur tous les sites internet. Elle accable l'agresseur qui n'est pas celui qu'on pense. Le héros attaque dans le dos.
Elle était, évidemment, disponible pour les enquêteurs dès le début. L'autopsie permettait rapidement aussi d'écarter l'hypothèse du coup de poing américain. "Le Monde", toujours aussi fielleux, sème le doute dans l'esprit de ses lecteurs : "rien ne prouve pas" l'utilisation de cette arme. Et pourquoi pas celle d'une kalashnikov?
Tout le reste n'est que fariboles, légendes de journalistes, rumeurs, insignifiants remugles.
Il faut donc s'interroger enfin sur les bandes en train de s'organiser impunément: les prétendus "antifascistes" venus de la survivance de l'Allemagne de l'est d'abord ; les islamistes radicaux également. On va bientôt découvrir qu'ils bénéficient de la même latitude de développement, n'étant interpellés que beaucoup trop tard, c'est-à-dire seulement quand les réseaux terroristes se sont mis en place et ont commencé à frapper.
Tous ces gens disposent d'une extrême latitude d'entraînement, de recrutement, de prédication, encouragés par l'idéologie médiatique. Ils sont supposés appartenir au camp des "bons". Le camp des "mauvais" peut leur servir de cibles. Les grandes consciences applaudissent, même si les supposés héros frappent et attaquent dans le dos.
Une version dont fait état Le Figaro c'est que, selon la conjecture d'un haut fonctionnaire de la police, si la bande vidéo était disponible immédiatement, faire savoir ce qu'on y voyait n'était pas possible tout de suite, car il fallait "attendre que la pression retombe, afin de pouvoir dévoiler ces éléments troublants" :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/06/25/01016-20130625ARTFIG00301-clement-meric-une-video-accredite-la-these-de-la-mort-accidentelle.php?page=&pagination=74
Cette hypothèse est paradoxale, parce que, si on veut que la pression retombe, a fortiori est-il indiqué de l'empêcher de monter. Du coup, les esprits méfiants, au vu de cet avis, seront tentés de penser au contraire qu'on a attendu pour laisser monter la pression. Ce qui n'est pas nécessairement la vérité. Une autre hypothèse, souvent négligée dans les analyses, c'est la sottise des responsables.
Rédigé par : Curmudgeon | mercredi 26 juin 2013 à 11:34
Le temps est peut-être venu de séparer la France en deux ?
Qu'ils prennent les plus beaux coins...
Rédigé par : Revoltonsnous | mercredi 26 juin 2013 à 17:05
Encore un coup des cocos...
Rédigé par : minvielle | jeudi 27 juin 2013 à 23:09
Ce qui est significatif dans cette affaire, c'est que l'aveu de la vérité aura démontré une fois de plus l'absence totale de déontologie journalistique,
mais également que ceux qui nous gouvernent n'ont pas le moindre scrupule à ne pas respecter le travail des enquêteurs de la police.
Ils se satisfaisaient d'une "vérité" qui se révèlera n'avoir été qu'une imposture médiatique.
Ils ne sont même plus capable de se hisser au-dessus du tout venant qui se laisse berner par la rumeur.
Cette classe politique est à mépriser sans aucune retenue.
Il y a déjà tout plein de futurs nominés pour la prochaine cérémonie des bobards d'or
Rédigé par : Claude | dimanche 30 juin 2013 à 01:27