Étrangement d'ailleurs on apprend que c'est à Paris, à son QG de campagne, qu'il rencontrerait les représentants syndicaux de la centrale nucléaire de Fessenheim. Ces salariés devront se rendre à un rendez-vous précis fixé dans la capitale administrative de l'Hexagone ce lundi 19 mars à 11 heures. On se demande pourquoi le président du conseil général de Corrèze effectue ses déplacements en région.
Le candidat socialiste communiquait sur ses promesses. Il a longuement serré des mains nous dit-on. Il a naturellement proposé plusieurs mesures pour désenclaver les quartiers pauvres. Il imagine ainsi de mettre en place un "stage obligatoire" dans ces zones pour les médecins en formation. Il prévoit, non moins évidemment, des exonérations de charges pour les entreprises embauchant un jeune de ces quartiers, etc.
À la lecture des commentaires sur le site de "L'Alsace" on n'éprouve pas l'impression que les Alsaciens aient été vraiment dupes.
Je sélectionne ainsi les deux derniers captés le 17 mars au matin :
- 17.03.2012 | 09 h 11 "Grâce au socialisme et à la bureaucratie, il n’y aura bientôt que deux partis en France : ceux qui vivent de l’impôt et ceux qui en meurent." (Achille Tournier, extrait des "Pensées d'automne")
- 17.03.2012 | 08 h 25 "D'ailleurs les communes d'Alsace viennent de découvrir les pièges de la "péréquation". Bref, des transferts de budget vers les communes pauvres (ou qui se sont organisées pour paraître pauvres…) Évidemment, de commune "pauvres", y'en a aucune en Alsace… Mais dans la région de la ville Rose, où les communes dans leur grande largesse ont pratiquement exonéré tout le monde du taux plein des taxes locales… C'est beau comme le socialisme, l'illusion que chacun pourra vivre aux dépens des autres…"
Ah, dira-t-on quelle région mal pensante ! A-t-elle vraiment sa place dans la république jacobine ? se demanderont certains.
Mais comme chacun le sait Strasbourg n'est pas seulement la préfecture du Bas-Rhin et de la région alsacienne : elle est aussi le siège des plus anciennes institutions européennes.
Et, quelle chance, plutôt que de s'embêter avec des travailleurs de Fessenheim, que ses promesses électorales, et ses accords hypocrites avec Éva Joly et Cécile Duflot vont contraindre au chômage, Monsieur Hollande a pu s'entretenir avec un homme de l'Histoire, Georges André Papandréou.
Certes les socialistes grecs viennent de le débarquer de la présidence du parti créé par son père. On peut espérer pour son pays qu'il soit écarté pendant plusieurs années de toute responsabilité politique : ne rêvons pas en effet, ce genre de politiciens tant qu'ils sont en bonne santé, et celui-ci se porte comme un charme, peuvent revenir, après un temps d'oubli, et faire à nouveau du mal.
Mais il reste président de l'Internationale socialiste
Les deux hommes, en marge d'une manifestation organisée par le Nouvel Observateur, avaient visiblement beaucoup de choses à se dire. Du sérieux du solide.
Papandréou a donc souhaité à M. Hollande tous ses vœux de succès. Il a souligné son désir d'une Europe "progressiste et socialiste". La question, a-t-il ajouté, c'est de changer la majorité conservatrice en Europe.
Le camarade Hollande a proposé de rester en contact étroit et fréquent avec M. Papandréou. Ce dernier a beaucoup à lui apprendre en effet : comment transformer les difficultés de son pays en catastrophe nationale. Comment mentir pendant deux ans à ses partenaires européens, sur l’application des engagements pris. Comment ruiner ses propres épargnants, ses propres banques et ses caisses de retraites. Comment abaisser l'image d'une nation et le niveau de vie d'un peuple. Comment passer pour un homme de progrès quand on est un oligarque. Comment multiplier par deux le nombre des chômeurs. Comment faire reculer de plusieurs années l'économie nationale.
Mitterrand n'est plus là, Mauroy n'est plus présentable.
Reste en effet un modèle é-pa-tant dans le genre : Georges Papandréou, le président de l'internationale socialiste.
JG Malliarakis
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