Indiscutablement la liquidation du chef et fondateur d'al-Qaïda revêt une importance telle que tous les commentaires immédiats, quoique nécessaires, semblent en deçà de l'événement. Partout ailleurs on trouvera d'innombrables éclairages. Rappelons simplement que tout ce qui s'est passé dans le monde depuis 2001, aussi bien sur les terrains tant militaires que financiers, tant politiques que diplomatiques ou inter religieux, découle en grande partie de l'attentat du 11 septembre contre le World Trade Center.
Mais pour comprendre vraiment la signification de l’islamo-terrorisme, cet étrange, sanguinaire et sulfureux phénomène dont un des plus diaboliques artificiers s’appela Oussama bin Laden (1957-2011), il faut avant tout recourir à la dialectique de l’Histoire (1).
Faisons d'abord un détour par une toute petite tempête dans notre modeste verre d'eau.
Ainsi certains correspondants, lecteurs occasionnels venus de l'extrême gauche ont très mal interprétés ce qui était souligné dans la chronique du 27 avril (2). Celle-ci était ouvertement rédigée à la suite de l'utile recension d'Enquêtes et Débats. Elle ne s'attardait que sur ce qu'on appelle "une petite phrase" dans les propos du candidat soutenu par le parti communiste en vue de 2012.
Je ne peux pas leur en tenir rigueur, et, de façon exceptionnelle, voici un échantillon de ces réactions :
- "Franchement si, sur 95 min de débat, vous ne retenez que cette phrase ambiguë : ce n'est pas de la caricature grossière, c'est de la désinformation."
À cette Rosa Luxembourg je réponds "C'est vrai, j'avais oublié que, pour certains, "le goulag est un point de détail dans l'Histoire du XXe siècle": c'est bien ça ?
- Une "Citoyenne utilisant son cerveau" écrit : "Mort de rire, vous avez fumé quoi avant de regarder l'émission ? Pauvres gamins...
- Une "Baleine" a écrit : "La démarche du négationnisme se caractérise par l'utilisation d'une méthodologie partiale et malhonnête, réalisant la sélection, la dissimulation, le détournement ou la destruction d'informations corroborant l'existence du génocide alors que les faits ont été indubitablement établis." Ouf ! l'histoire est bien faite : "Le négationnisme est la position de ceux qui nient, contestent ou minimisent la réalité du génocide des Juifs. (uniquement)"
Ceci fait probablement référence à ma pauvre petite réponse. Excellent avertissement dans ce cas. Nier l'existence du Goulag ne tombe sous le coup d'aucune loi mémorielle. On doit s'en féliciter car cela permet de mieux mesurer ce que pense l'interlocuteur. Et de toutes manières aucune sanction pénale ne devrait réprimer en fait l'expression d'aucune opinion, y compris absurde, comme celle qui nierait l'existence des crimes du stalinisme, reconnus dès 1956 par le stalinien Khrouchtchev lui-même.
Mentionnons par ailleurs une éloquente et modeste "Gauche de combat" qui nous écrit : "dois-je m'abaisser à commenter ? De l'anticommunisme primaire qui vaut bien mon silence".
De telles interventions ne figurent aujourd'hui que par courtoisie dans ce que l'outil cybernétique appelle des "commentaires". En toute honnêteté cela ne se reproduira pas. Par principe, cette chronique de L'Insolent n'entend aucunement devenir une tribune ouverte à toutes les imprécations, même amicales. Et pour que tout soit clair nous serons amenés dans quelques jours à rappeler notre fonctionnement. Ouverts aux objections, précisions, informations, réponses courtoises, mais à partir de ce qui est écrit dans l'Insolent, pas de ce qu'on nous fait dire et qui ne s'y trouve pas.
On m’a donc reproché à propos du mélenchonisme de souligner seulement et pauvrement sans doute son retour, presque inconscient, à la case Staline.
J’aurais dû insister plus lourdement sur les liens insécables entre cet aspect de la dictature soviétique et le protectionnisme, dont Jean-Luc Mélenchon lui-même prétend se faire désormais l’apôtre au niveau "européen".
Faut-il répondre ?
D’abord l’idée d'une inscription de l'intervention supposée protectrice de l’État dans cet espace ne veut strictement rien dire.
Et bien plus encore cette proposition entre en contradiction flagrante avec tout le discours du front de gauche lui-même. Porte parole de cette alliance stalino-trotskiste il proclame, par exemple, que les migrants tunisiens et le peuple français “formons une même famille”.
À ce stade on doit savoir si l’on se situe dans le camp des incendiaires obscurantistes ou dans celui qui aspire à l’ordre, au progrès et à la liberté.
Or, ça ne commence ni par un congrès, ni par un manifeste, mais par un poème d'Alexandre Blok, les Douze, où il est proclamé :
"Pour le plus grand malheur des bourgeois/Nous allumerons un incendie mondial".
Les Possédés de Dostoïevski annonçaient de la sorte la révolution bolchevique avec près d’un demi-siècle d’avance. Du romancier prophète on fera le guide spirituel du peuple russe. Il se basait seulement sur l’observation des années 1870, de l’affaire Ivanov dans l’empire des tsars, ce crime insensé commis par le groupe Netchaïev, et sur les événements tragiques de la Commune de Paris. Et, précisément Lénine se revendiqua lui-même, plus tard, de ces deux références.
À partir de 1991, les héritiers de la révolution léniniste ont cessé de se situer eux-mêmes dans la perspective bolchevique. Ils se sont partagés principalement entre le communisme de marché, cette gigantesque NEP affirmée en Chine par Deng Xiao-ping à partir de 1979, et, à l’autre bout du spectre par le pur ressentiment destructeur de l’islamo-terrorisme, incarné par al-Qaïda.
Que ces derniers réseaux aient d’abord fourbi leurs armes, pendant la guerre d’Afghanistan, avec le soutien [éventuel] de la CIA (3) fait partie de la dialectique de l’Histoire.
Dans les années 1947-1953 le parti communiste feignait de considéré De Gaulle comme le chef du "parti américain" (4). On connaît la suite.
JG Malliarakis
Apostilles
- Dans la deuxième partie de sa Sociologie du communisme, intitulée Dialectique Jules Monnerot démontre à très juste titre combien Marx trahit le legs de Héraclite et de Hegel. La téléologie de la “société sans classes” représente l’exacte opposite de cette dialectique.
- cf. L'Insolent du 27 avril "Ne Melenchon pas tout"
- Le soutien accordé à la résistance afghane n'aurait, selon les Américains, jamais bénéficié directement à bin Laden et à ses compagnons d'armes. La "certitude" de sa qualité d'ancien "agent de la CIA, quoique fort répandue en Europe, reléverait de la légende urbaine.
- On lira à ce sujet "De Gaulle et les communistes" par Henri-Christian Giraud 2 vol. Albin Michel et "De Gaulle dictateur" par Henri de Kérillis.
"L'Alliance Staline Hitler"
Sous ce titre paraîtra un ouvrage de l'auteur de ces lignes retraçant le contexte de la politique soviétique pendant toute l'entre deux guerres. Il comprend en annexe, et expliquant, plus de 80 documents diplomatiques, caractéristiques de cette alliance. Il sera en vente à partir du 15 mai au prix de 29 euros. Les lecteurs de L'Insolent peuvent y souscrire jusqu'au 30 avril au prix de 20 euros, soit en passant par la page spéciale sur le site des Éditions du Trident, soit en adressant directement un chèque de 20 euros aux Éditions du Trident 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris. Tel 06 72 87 31 59.
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Les plus récentes chroniques :
•"Ne Mélenchon pas tout" Ainsi donc le candidat du front de gauche à l’élection présidentielle de 2012 aurait osé faire l’apologie du stalinisme. Cela se passe le 15 avril 2011. Ses déclarations étaient sans doute prévues pour bénéficier de la volatilité de l’oral. Elles ont été utilement archivées, retranscrites et soulignée par le site “Enquêtes et Débats” (…). →Texte et notes → Version vocale
• "La grande manip antifasciste de Münzenberg" Willi Mûnzenberg, né en 1889, milita dans sa jeunesse au sein du vieux parti social-démocrate. En contact avec Lénine et les bolcheviks à Zurich dès 1916, il se ralliera en 1918 au mouvement que l'on appelle alors spartakiste.(…) → Texte et notes → Version vocale
• " Le prétendu modèle turc" Ce 18 avril mon vieux camarade Jean-Luc de Carbuccia me demandait d'enregistrer un entretien à propos du sujet turc. Comme tous les auteurs j'accours assez volontiers dès qu'il s'agit de s'exprimer à partir de mon livre.(...)→ Texte et notes → Version vocale
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Je constate que vous avalisez l'assassinat d'OBL sans coup férir et cela me purge d'un doute pernicieux et lancinant avec réminiscence des armes de destruction massive de Sadam, un autre employé qui choisissait aussi mal son patron. Mais peut-être disposez-vous de preuves dirimantes à tout commentaire ?
Rédigé par : Richard | mardi 03 mai 2011 à 23:13
le 9-11 a aussi permis le "Patriot act", une batterie de mesures liberticides encore jamais vue. La lutte contre le "terrorisme" dont on ne dit pas QUI il est, et enfin le Fantômas Ben Laden dont on ne sait pas s'il était déjà mort mais dont le corps (la preuve) escamoté nous laisse perplexe. Etonnez-vous si comme Feu Raymond Devos, on se dit "j'ai des doutes!"
Rédigé par : Tonton Cristobal | mercredi 04 mai 2011 à 09:22
Je me permets de répondre aux deux personnes ayant laissé un commentaire : mon opinion (modeste) est que depuis plus de vingt ans et la chute et la dislocation du communisme, nous sommes entrés dans une ère où tous les repères se sont effondrés, où toutes les certitudes ont du mal à résister à l'examen et, Malliarakis s'étant retiré de la politique active depuis le début des années 1990, les éditoriaux de "L'Insolent" sont plus à regarder comme une sorte d'équivalent français ou européen à ceux d'un Pat Buchanan dans "the American Conservative" que, par exemple, comme le pendant pour la France toujours des blogs de combat conservateurs, "réactionnaires" ou républicains (un exemple précis : les éditoriaux de Ted Nugent dans le "Washington Times", qui montrent de belles qualités de journaliste). J-G Malliarakis, s'il s'est retiré de la politique (= n'a plus d'action) et n'est plus impliqué de la même façon qu'autrefois dans une organisation "visible", reste encore notre contemporain et donne des signes de vie non seulement à travers son travail d'éditeur, avec les ouvrages souvent d'un intérêt fondamental dont il rachète les droits et qu'il réimprime agrémentés de notes de bas de page, mais également via ses éditoriaux de "L'Insolent".
Démaquiller l'histoire, montrer les hommes tels qu'ils furent et non tels qu'ils aimaient se donner dans le "Who's Who" ; c'est, pour reprendre une formule d'Henri Guillemin, la lutte contre "l'histoire de bonne compagnie" ou "l'histoire bienséante".
Exemple simple et rapide : il est courant de dire et de répéter que c'est à la fin des années 70 grâce à François Furet et son "Penser la Révolution française" que l'œuvre d'Augustin Cochin a été "redécouverte". Les maîtres des études d'alors sur la période révolutionnaire avaient besoin de prendre Furet comme intermédiaire, Furet qui était passé par le communisme, pour "redécouvrir" Cochin alors que Pierre Gaxotte avait déjà utilisé les travaux de Cochin dans sa "Révolution française". C'était bouffon à l'époque et ça le reste encore aujourd'hui. Gaxotte historien "bainvillien" et maître à penser d'une génération entière d'intellectuels de droite m'amène à faire un développement sur ce que je crois être le sens de la réflexion de Malliarakis.
La génération qui avait 20 ans en 1940 a été fascinée par "Les conséquences politiques de la paix" de Bainville, celle de Malliarakis, qui a eu 20 ans en 1963-64 a été fascinée par le livre d'Arthur Conte, paru en 1964, "Yalta ou le partage du monde". (...) Il n'en reste pas moins que les livres d'Arthur Conte, et outre le "Yalta" on peut citer son "Bandoung" et faire une mention honorable pour son "L'Après Yalta", que les livres d'A. Conte sont solidement documentés, que l'argumentation est rigoureuse et se tient aussi bien et même mieux que dans un livre d'A. Fontaine ou de Claude Jullien de la même époque, qu'enfin le portrait moral et psychologique qu'il fait de Roosevelt, Churchill, Harry Hopkins, Clement Attlee et les autres est inattaquable. Il est important de souligner que Malliarakis est toujours demeuré ferme dans ses convictions antigaullistes (...)
Je pense par conséquent que Malliarakis doute et n'est pas plus avancé que nous autres, c'est pourquoi je tiendrai à souligner l'importance de l'avant avant-dernier paragraphe
"À partir de 1991, les héritiers de la révolution léniniste ont cessé de se situer eux-mêmes dans la perspective bolchevique. Ils se sont partagés principalement entre le communisme de marché, cette gigantesque NEP affirmée en Chine par Deng Xiao-ping à partir de 1979, et, à l’autre bout du spectre par le pur ressentiment destructeur de l’islamo-terrorisme, incarné par al-Qaïda."
Résumé et exégèse rapide : le système communiste ne peut se réformer, si on y touche il se détruira de lui-même ; mais il peut se perpétuer sous une autre forme. JGM qualifie la politique suivie depuis Deng en Chine comme une "gigantesque NEP" or qu'était-ce que la NEP ? Cela fait partie de choses dont on a reparlé plus tard en Occident pour s'apercevoir que les démocraties avaient toujours été les dupes du Politbureau. Le premier procès de Moscou est peut-être le procès de Boris Savinkov, les premiers dissidents furent sans doute Victor Serge et Voline.
Et c'est le même mécanisme que l'on a pu observer chez la plupart des éditorialistes, hommes politiques, soviétologues en particulier de l'école américaine : le mythe tenace des "faucons" et de "la colombe". Le mythe d'un "pouvoir sanctifiant" comme on peut lire dans "De Lénine au Panzer-communisme". Sauf Béria sur la question de Berlin, aucun successeur de Staline n'était prêt à un accommodement, à un arrangement avec le monde libre. Et surtout pas Gorbatchev. J'en reviens à la NEP : c'est une entreprise de diversion, de "désinformation", c'est "la lutte pour la paix" si vous voulez. Il y a une lexicologie spécifique aux systèmes totalitaires et à l'homme totalitaire.
Comme l'écrit Pavel Tigrid dans son livre de 1977 "Amère révolution" : "Vu sous ce rapport, l'acharnement des sociétés fermées du totalitarisme contre le mot se trouve, dans l'optique des dirigeants, pleinement justifié voire indispensable. Rien de très original à cela, surtout si l'on se souvient des hérétiques et apostats qui, de tous temps, avaient servi de cible privilégiée à une répression implacable. Il semble cependant que les moyens de communication modernes et, dans un sens plus large, la révolution technique et scientifique de notre ère, aient conféré au mot des dimensions et des possibilités sans précédent qui, à leur tour, l'auront chargé d'un potentiel extrêmement pernicieux."
Autrement dit : peu de gens auront lu et fait connaître autour d'eux Voline, Victor Serge, "Les Pensées intempestives" de Gorki, Souvarine, j'en passe, mais dans les années 70 il n'était plus possible d'ignorer Plioutch, Boukovsky, le général Grigorenko, Sakharov, Siniavsky, Soljenitsyne. Le secrétariat général de l'URSS a toujours agi de la même manière. Les hommes politiques, éditorialistes et "spécialistes" de la Russie (...) se sont faits berner selon les mêmes mécanismes
le préjugé favorable à l'Islam (de Massignon, Guénon, V. Monteil, Mauriac ou Benoist-Méchin) chez les mêmes éditorialistes dans les secrets du prince et hommes politiques ayant une "vision", voire même un "grand dessein", ce préjugé les fait regarder avec sympathie des États qui, comme la Turquie, poursuivent une révolution silencieuse devant les mener jusqu'en Europe ou vers un partenariat devant se concrétiser à l'intérieur de "l'Union pour la Méditerranée".
Ni anti-américain ni pro-américain, Malliarakis s'attache à dénoncer le totalitarisme partout où il subsiste et, l'Islam modéré n'existant pas (il faut lire à ce sujet le "Trois tentations dans l'Église" d'Alain Besançon, ou J. Ellul, ou même le père Bruckberger), "OBL" et l'islamo-terrorisme représentaient bel et bien la tyrannie totalitaire à abattre de notre temps.
Rédigé par : Antoine C. | mercredi 04 mai 2011 à 17:41
Je ne pense pas que hormis la prise de Constantinople puis le siège de Vienne,( attaques de la Turquie plus que de l'islam en tant que religion) les musulmans soient responsables des grands malheurs de l'Europe de Brest à Vladivostok sans oublier la Rhodésie et l' Afrique du Sud des Afrikaneers,
Résumons, depuis le Siècle des Lumières :
La chute de la France royale, le génocide de la Vendée, et nos guerres à l'Europe jusqu'à Moscou,
nos tristes et sanglantes révolutions,
La véritable guerre faite par les gouvernements radicaux-maçonniques à l'église catholique en France,
La chute de la sainte Russie et le Goulag,
La Grande Guerre civile européenne, puis la 2ème guerre européenne dite mondiale qui virent l'anéantissement de la puissance européenne par les désarmements nationaux au profit des anglo américains (avec l'OTAN), la fin de leurs empires, le rideau de fer, etc. ,
Même la perte (puisque nous avions réduit le FLN) des départements en Algérie en 1962, avec en prime le désert du Sahara riche de pétrole et de gaz !
etc.
Ce n'est que depuis peu que le danger de l'islam se précise de façon dramatique : depuis que des substitutions de populations ont été exécutées en Europe de l'Ouest par les "maîtres du monde" : ceux qui tiennent le Nouvel Ordre Mondial - et non par des islamistes - pour achever la destruction de la "vieille Europe", en remplaçant les populations originelles.
Aujourd'hui, ces populations importées, déracinées de leurs pays, ni assimilées ni assimilables, étant essentiellement musulmanes, il y a évidemment un immense danger pour l'avenir de nos peuples, blancs et encore chrétiens. De tout cela le Père de Foucault et d'autres, bienveillants pour l'islam n'en sont pas responsables ; par contre nos ennemis intérieurs s'appuient à tout va sur ces supplétifs, et nos dirigeants leur emboitent le pas du fait que ce sont eux qui exécutent les politiques décidées à Washington, Londres et ... ailleurs par les Maîtres du monde. Cqfd.
Quant à l'ex agent de la CIA Ben Laden, sa vraie ou fausse fin (peut être est il mort depuis longtemps) est un épisode dans le grand feuilleton médiatique qui permis à ceux qui se sont saisi des EUA depuis le 9/11, de réduire les libertés internes par le Patriot act, et de prendre sans gêne tous les pipe lines et les zônes pétrolifères qui les intéressent ; (on constate, en passant, qu'ils ne protègent pas les chrétiens dans ces pays, absolument rien.)
Cette fin de OBL a t elle été mise en scène parce que les élections américaines approchent ? Ou parce que dans le cadre des (soi-disant) révolutions jasmines en Afrique du Nord et au Moyen orient, et de l'attaque contre la Lybie, on désigne à nouveau un le bouc émissaire ? Le terroriste, le nouveau satan menace nos "démocraties" : Obama-Superman est là pour les sauver.
En tout cas, cette piqure de rappel médiatique est bien moins spectaculaire que celle du 9/11 ; au moins la vie d'innocents américains a t elle été épargnée par ces monstres qui sont aux commandes du N.O.M. et qui ont placés leurs valets partout à la tête des institutions internationales, des états, des médiats, des universités, des grandes entreprises, des partis ... ceux qui n'en sont pas n'ont aucune chance, sinon d'avoir un "accident de voiture", mortel.
Là est le vrai terrorisme, la vraie menace contre LA survie des peuples européens. Mais c'est comme Tchernobyl (1.000.000 de morts) et maintenant Fukushima : que peut-on faire ? C'est hélas parti pour durer.
Rédigé par : Sparte | mercredi 04 mai 2011 à 22:50
Il ne faut pas exagérer les possibilités d'expansion de l'islamisme. Son point faible est qu'il refuse de prendre en compte que la base de toute action politique sérieuse restera toujours le fait national. De là l'échec d'Al Qaida. Si les talibans remportent des succès c'est que leur combat n'est pas que religieux mais traduit le refus de la présence de troupes étrangères sur leur sol.
R E Neboit
Rédigé par : robert neboit | jeudi 05 mai 2011 à 10:53