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jeudi 18 mar 2010

Commentaires

Nicolas

L'Union monétaire n'a plus de réserves à son crédit autres que celles de ces opérations de repurchase agreements avec lesquelles elles financent les obligations monétaires des Etats membres en ponctionnant sur l'épargne des pays riches au profit des pays pauvres. Il est clair que les désiquilibres actuels des balances des paiements entre les Etats membres de l'UE condamnent les pays déficitaires à une austérité en contradiction avec les professions de foi en l'Etat providence, au nom de laquelle les politiques ont vendu l'Europe à leurs concitoyens lors des négociations d'adhésion. Jusqu'à une date récente, l'UE était associée à l'idée de la manne monétaire ou des prébendes sous forme d'ouverture de postes dans les institutions européennes ou des subventions en tous genres au titre du rattrapage communautaire. En période de déflation, les termes de l'échange s'inversent et la bénédiction de la participation à l'Union monétaire devient malédiction pour les pays qui ne sont pas en mesure de dégager les excédents d'épargne nécessaire au soutien de leurs finances publiques. Il est clair que faute d'avoir respecté l'orthodoxie budgétaire et monétaire prévue par Traité de Maastricht, les contrevenants s'exposent maintenant à la sanction des marchés qui apparaissent comme les véritables maîtres du jeu. La mise en oeuvre du Traité de Lisbonne refusé avec raison par les peuples européens prend des allures de potion amère qui ne peut qu'accélérer la décomposition d'un système institutionnel incapable de justifier des sacrifices exigées par des établissements financiers responsables du marasme actuel avec la complicité des gouvernements.

G.L.

Comme vous le suggérez, la notion de "coût unitaire du travail" fait cheminer sur des voies dévastatrices.

Vous en donnez deux, j'en ajouterai une troisième que vous connaissez bien, celle du "dumping social" (cf. http://blog.georgeslane.fr/category/Economie-europeenne/page/8 )

Madame Lagarde ne l'a pas prise contrairement à ce que font souvent ses homologues français.

Espérons que ce n'est pas que partie remise.

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