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jeudi 26 nov 2009

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Patrick Cocriamont


HERMAN face aux Turcs ou aux ordres de la haute finance?
Herman Van Rompuy et le Bilderberg.

Le 19 novembre, Monsieur Herman Van Rompuy était « démocratiquement désigné » pour remplir les fonctions de premier président permanent du Conseil Européen. Inconnu sur la scène européenne il y a un an encore, il a néanmoins été choisi par l’ensemble des chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union. Peu de temps avant sa désignation, il avait répondu à l’invitation du « Groupe de Bilderberg », devant lequel il avait présenté ses projets.
Les rares quotidiens belges qui rapportèrent la visite de Van Rompuy au « Groupe de Bilderberg » présentèrent ce dernier comme « un club de responsables politiques et d’hommes d’affaires ».
Mais qui sont donc ces politiciens, ces finan-ciers influents ? Quels sont les buts poursuivis par les Bilderbergers ? Tâchons de répondre brièvement à ces questions.

Le promoteur du Groupe de Bilderberg se nomme Joseph Retinger. Il est né en 1888, à Craco-vie, dans une riche famille juive. Sa vie est un véri-table roman d’aventures : maçon de haut grade, agent du gouvernement polonais, conseiller officiel du gé-néral Sikorski, on le trouve en 1947 comme corres-pondant de l’Association Internationale pour l’Unité Européenne (présidée par van Zeeland). Un an plus tard, il organise à La Haye un Congrès de l’Europe, auquel participe le Conseil pour une Europe Unie, fondé par Jean Monnet et Robert Schuman. Il conçoit et anime dès cette époque le Groupe de Bilder-berg, consacré « à la compréhension et à l’union atlantiques ».
La mise sur pied de l’organisation revient au Prince Bernhard des Pays-Bas, richissime actionnaire de la Royal Dutch Petroleum et de la Société Géné-rale de Belgique (liée aux Rothschild par des intérêts multiples). En mai 1954, le Prince Bernhard réunit à Oosterbeek, dans les salons de l’hôtel de Bilderberg – d’où le nom du groupe , une centaine de personnalités appartenant aux milieux politiques, aux organismes internationaux, à la Haute Finance, aux entreprises multinationales, aux universités, à la presse… Le Groupe se réunit chaque année. Il se veut une espèce de « pont » permanent entre les divers groupes d’influence américains et leurs homologues européens. Dans une totale discrétion, maintenue depuis maintenant un demisiècle !

Les principaux sujets abordés lors des réu-nions sont :
- les problèmes financiers ;
- la liberté d’émigration et d’immigration ;
- l’union économique internationale ;
- la constitution d’une force de police internationale (avec suppression des armées nationales) ;
- la création d’un parlement international ;
- la limitation de la souveraineté des Etats, déléguée à l’O.N.U.

Le but poursuivi est la constitution d’un gouvernement mondial sous l’égide de la Haute Finance.

Les décisions du Bilderberg sont notifiées à des organismes comme le G8. Elles sont « perfectionnées » dans les symposiums du Club de Rome ou du Forum Economique Mondial à Davos.
Le Forum Economique Mondial réunit depuis 1971 les ministres de l’Economie et des Affaires Etrangères des différents pays de la sphère occiden-tale. S’y joignent des représentants de la Haute Finance. Il est inutile de préciser que les membres du « Groupe de Bilderberg » présents à Davos sont pour la plupart maçons et qu’il n’existe dans ces réunions aucune forme d’« alternance démocratique » (inacceptable au niveau des élites politico-financières où la stabilité est de rigueur). Ce sont donc toujours les mêmes qui prennent les décisions : David Rocke-feller, Gianni Agnelli (F.I.A.T.), Lord Carrington, Henry Kissinger, Dominique Strauss-Kahn (F.M.I.), Etienne Davignon, Joseph Ackermann (Deutsche Bank), Richard Perle (ancien conseiller du Pentagone), Peter Sutherland (Goldman Sachs International), James Wolfensohn (Banque Mondiale), Bernard Kouchner.

… Ce 12 novembre 2009, en convoquant au Château de Val Duchesse celui qui n’était encore que le Premier Ministre belge, les « financiers qui mènent le monde » le soumettaient à un examen de passage. Qu’il a brillamment réussi.


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