La constitution de 1959 a permis au pouvoir technocratique d'encadrer désormais, et disons-le : de domestiquer quelque peu le travail des parlementaires. Ils votent à la chaîne des lois que personne ne lit. Elles ont été confectionnées dans des bureaux. On découvre après coup dans un paquet de 200 mesures insipides le petit codicille qui permettra à la secte de Scientologie d'échapper à la condamnation que l'appareil judiciaire avait imaginé de lui infliger, pour escroquerie collective en tant que personne morale. Pffuit : l'oiseau vengeur s'est envolé.
Dans cet abaissement des chambres, en 2008, un décret avait permis de siffler au 22 septembre la fin des vacances des députés. Mais aujourd'hui le fait supposé dominer le paysage a été déterminé au cours du conseil des ministres du 30 septembre : les hommes de l'État ont accepté de prévoir des déficits pratiquement trois fois supérieurs à ceux que le traité de Maastricht autorise. De ce point de détail, la classe politicienne et les médiats ne veulent se préoccuper : au contraire, "déchirons ces chiffons de papier" diraient-ils s'ils s'exprimaient librement. 8,4 % de la richesse produite par la nation s'envolera en gaspillages des bureaucraties, en subventions aux associations lucratives sans but, en déficits des administrations publiques. Cela leur paraît signer le retour de leur république sur l'arène de la prospérité. Regardez leurs mines réjouies. Écoutez leur propos péremptoire.
Dans un tel contexte comment ne pas s'impliquer, du point de vue du chroniqueur civique, Raymond Aron se surnommait quant à lui : l'observateur engagé, dans le débat national des finances publiques et du fiscalisme. Cela remet en perspective la "Question turque et l'Europe" à laquelle je viens de consacrer un petit livre, rassemblant les éléments égrenés depuis des mois par cet "Insolent" et qui sort de presse demain 2 octobre.
On n'en perdra pas de vue les quelques questions qui m'apparaissent essentielles de la politique dite extérieure, mais il me semble temps, hélas, de revenir aux points centraux la dérive d'un État technocratique livré à des administrations irresponsables ; l'abaissement d'une nation pillée par le fiscalisme et la redistribution tiers-mondisante ; le besoin de revivre d'un peuple humilié par les mots d'ordre supposés politiquement corrects.
JG Malliarakis
Vient de paraîtreLes textes de l'Insolent consacrés à "La Question Turque et l'Europe" sont parus ce 2 octobre. Ils forment un livre de 190 pages, qui coûte en librairie 20 euros. Conçu comme un outil argumentaire, contenant une documentation, des informations et des réflexions largement inédites en France, vous pouvez le commander directement au prix franco de port de 20 euros pour un exemplaire, 60 euros pour la diffusion de 5 exemplaires. Règlement par chèque à l'ordre de "l'Insolent" correspondance : 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris.
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La circulaire de septembre des Éditions du Trident est téléchargeable ici
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27.7 France Culture Mistral et la gare de Maillane
22.7 Le dilemme turcVous pouvez entendre ce matin à partir de 10 heures l'enregistrement de cette chronique sur le site de Lumière 101
Il y a un certain orgueil et une désespérance certaine dans cette dilapidation...
Quelle sorte de docteur leur faudrait-il?
Je m'interroge, et m'indigne à la fois...
Et pourtant, ils, elles, sont allés à plus d'écoles que moi...
La France mérite t-elle cela?
Y a t-il un droit de réclamation pour ces abus?
Qu'y pouvons nous vraiment?
Subir, haïr, se révolter, payer? Maudire, prédire, encore subir?
Quel est ce paysage? Cette politique?
Que puis-je faire?
Voilà mon problème....
Merci de vos réponses, infiniment, je prie pour qu'un peu de sagesse historique nous sorte de cette folie hystérique.
Bien à tous, amis de malheur et de compassion.
Un membre du SNIF (Syndicat National des Incompris de France).
Rédigé par : minvielle | lundi 05 oct 2009 à 00:30