La Halde prétend, assure le dernier canular, maintenant abolir les monuments aux morts de nos villages, comme sans doute celui de la gare Saint-Lazare : mais au nom de qui et de quoi M. Schweitzer prétend-il définir la nouvelle bien-pensance collective, laïque et obligatoire ?
À l'instant il apparaît qu'il s'agit d'une fausse nouvelle mais je souhaite malgré tout maintenir ma propre première réaction et en faire part à mes lecteurs.
Je voudrais donc, pour analyser ce bobard, hélas terriblement plausible, commencer cette chronique par une réflexion d'ordre tout à fait général. Tous les genres doivent être tenus pour également bons, hors le genre ennuyeux. Et deux sortes de discours, je dois l'avouer, m'ennuient profondément : celui des racistes et celui des antiracistes.
Mais aujourd'hui, en 2009, les premiers peuvent être crédités d'un certain avantage moral sur les seconds, celui de la rareté qui, momentanément en tout cas, avant que la tendance s'inverse, en détermine le prix, et celui du risque, lequel dans une économie capitaliste ordinaire devrait en justifier le profit.
À l'inverse, on ne risque pratiquement rien à chanter les niaiseries d'un Souchon. Je pense à l'instant à son soi-disant pamphlet, bien démodé mais si longtemps imposé à nos oreilles contre "la volaille qui fait l'opinion". Oh, je sais je prends celui-là au hasard, dans la foule de nos radoteurs du chaud bise. Tant pis pour lui. De toute façon, des héros dans son genre, il suffit de se baisser pour en ramasser, à condition de ne pas craindre la contagion. Tous ces gens se veulent non-conformistes. Peut-être même le croient-ils, les pauvres. On devrait leur révéler un jour qu'avec les bons sentiments on ne confectionne guère que de la mauvaise littérature.
Depuis une loi remontant à 1905, la république prétend d'ailleurs "ne reconnaître ni ne salarier aucun culte". Mais elle entend protéger au sein du bon peuple de France, les excellentes dispositions à la repentance. Productrices de médiocrité, il s'agit comme d'habitude de les subventionner puisque le vrai public leur manifeste surtout de l'indifférence.
On a de la sorte voté, en France, un certain nombre de lois répressives que le monde nous envie. La première remonte à 1971. On la baptise loi Pleven, un peu arbitrairement semble-t-il, car personne ne sait dire qui l'a réellement votée, sans doute le Saint-Esprit. Et en près de 40 ans, le score s'est aggravé, de crise en crise. Le moindre écart de langage provocateur du trublion du jour, entraîne désormais non seulement la réprobation universelle, ce qui constitue à vrai dire une irremplaçable publicité, mais aussi des poursuites et des sanctions judiciaires. Bien sûr on en tire argument pour renforcer aussi le dispositif pénal puisqu'il se révèle toujours insuffisant.
Dois-je ajouter à cela une dernière remarque, elle aussi très générale : depuis les premières dispositions, l'économie générale de ces mesures tendait à interdire "l'incitation à la haine". Or elle ne pouvait, bien évidemment, définir les frontières du sentiment de la sorte réprouvé. L'amour, son contraire, peut-il devenir contraint ? Et que doit-on entendre par le suffixe "phobie" ? En grec ce mot couvre d'abord la crainte, qui jointe à l'ignorance se transforme souvent en détestation : mais quel magistrat peut-il se prévaloir lui-même d'un merveilleux élan universel vers l'Autre, qui d'ailleurs devrait en bonne logique le disqualifier dès lors à porter un jugement impartial à l'encontre d'un accusé quelconque soupçonné de ne pas appartenir pour sa part à cette admirable école philosophique.
Cela s'appelle une requête en suspicion légitime et, un jour ou l'autre, de telles démarches de procédure prospéreront je n'en doute pas. Elles se construiront selon le modèle suivant : Monsieur le Juge appartenez-vous, oui ou non, au tiers-ordre des Frères mineurs de saint François d'Assise puisque vous voulez me forcer à aimer.
Aujourd'hui il faut aussi répondre à la question : qui t'a fait mètre étalon de la vertu, Schweitzer ? Ton passage chez Renault peut-être, sorti d'un cabinet ministériel où tu recrutas tant de directeurs maghrébins ?
On est parti en effet d'un excellent désir que je partage : il faut impérativement, pour l'avenir de la France, donner leur chance aux jeunes issus de l'immigration. Une telle disposition d'esprit devrait inspirer le recrutement des grandes entreprises qui y trouvent dès maintenant leur avantage matériel car ces jeunes, à diplômes et qualifications égales se révèlent bien souvent mieux motivés que les autres.
Cela devrait suffire et, progressivement, les grands patrons intelligents, et il arrive que les dirigeants d'entreprises, ou leurs directeurs des ressources humaines, manifestent plus de sens économique et social pratique et théorique que M. José Bové. Lui aussi je le prends au hasard. Je fais un exemple. Sans me donner beaucoup de peine, d'ailleurs, le lecteur me pardonnera. Pas difficile d'en trouver d'autres.
Je ne vois donc que des avantages à un tel choix, à une seule condition : qu'il résulte d'une certaine discrétion et de l'initiative privée, que cela ne devienne pas obligatoire, contingenté, sur une base qui d'ailleurs deviendrait illégale puisqu'en France il n'existe en droit ni race ni communauté.
Si à leur tour les "Gaulois", comme on dit dans la Légion, comme on le disait sous Charles Quint et comme on le dit encore en grec moderne, se trouvaient discriminés dans leur propre pays, voilà qui engendrerait la haine raciale plus sûrement que tous les discours, même les plus odieux, ceux des derniers admirateurs de la "suprématie" des Blancs, voire même de celle des Francs sur les Gaulois.
Dans la pratique, aux États-Unis, dont le système juridique et la culture diffèrent des nôtres sur ce point, on a tenté l'expérience d'une telle intégration à marche forcée sous le nom de "affirmative action" ce que l'on a voulu traduire par "discrimination positive". Nos amis américains y ont renoncé, et si j'en crois les gazettes, il semblerait cependant qu'en toute liberté ce peuple blanc à quelque chose comme 80 % à élu M. Obama dont on m'assure qu'il appartient à la minorité dite afro-américaine. Moi, j'ignore à quoi on les reconnaît.
Dans un tel contexte on doit prendre conscience du rôle de la Halde. Attention, ne pas confondre, Wikipedia nous avertit. Le terme Halde peut désigner : la halde d'une mine, un amoncellement formé par les déchets stériles issus de l'extraction du minerai ; ou bien, la "Halde" ou Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, une autorité administrative indépendante en France.
Une "autorité administrative indépendante" mais à tout prendre qu'est-ce ? dans une démocratie. Un organisme de droit divin ?
On nous dit qu'elle a été créé par une loi du 30 décembre 2004, complétée par un décret du 4 mars 2005.
Autrement dit nous nous trouvons en présence d'un jus d'énarque, produit au moment de la pire dégénérescence cérébrale chiraquienne, sous le gouvernement grotesque et lamentable du sieur Villepin.
Ce qu'un Villepin a fait, j'ose penser, librement et par moi-même, quelle audace, quelle insolence n'est-ce pas, qu'en démocratie toute majorité parlementaire peut se reconnaître le droit et même le devoir de le défaire.
J'en viens donc au projet (bobard) de démantèlement des monuments au mort et je ne biaiserai pas.
Quand j'étais adolescent pour aller jouer au ballon, rond ou ovale, sur les terrains de sport d'Ile-de-France nous étions le plus souvent convoqués devant celui de la gare Saint-Lazare ou de la gare du Nord. Convoquera-t-on mes petits enfants devant la pissotière, lieu d'un culte nouveau ? Telle ne paraît pas la principale question.
D'autres aussi agresseront, verbalement, ou maudiront secrètement le Schweitzer ou ses subordonnés : je comprends qu'ils céderont ainsi à la provocation, ce qu'il ne faut jamais. J'évoquerai seulement les quatre arguments filandreux et arbitraires avancés. Qu'on me permette seulement d'en extraire les points suivants du (faux) résumé qu'on a fait circuler au nom d'une association d'anciens combattants légitimement indignés
"La Halde vient de nommer une commission d'étude pour le démantèlement des monuments aux morts de la première guerre mondiale d'ici à 2018.
Extraits choisis :
"La Commission d'Étude travaillera selon quatre axes de réflexion, afin d'opérer la nécessaire mise à jour de l'identité nationale dans une Europe moderne où les combats de premier ordre ne concernent plus la défense des frontières nationales mais la lutte contre le racisme, contre les préjugés, pour l'égalité et la diversité.
Premier axe : Le constat de l'actualité
La Commission d'Étude constate la désaffection des Français pour les commémorations de la Grande Guerre. Les défilés militaires, le patriotisme et les drapeaux tricolores n'emportent plus l'enthousiasme que connaissaient les générations précédentes, pour qui ces évènements historiques étaient liés à l'histoire familiale et aux souvenirs proches. La signification de la date du 11 novembre 1918 est de plus en plus largement ignorée chez les jeunes générations, notamment celles issues de la diversité.
Deuxième axe : La Nation, la France, la République
Le couple franco-allemand est le noyau de l'Union Européenne, dans laquelle les questions nationales tiennent désormais une place secondaire. Dans ce contexte, les monuments aux morts figurent une représentation caduque de la République, où la différence culturelle est représentée comme une ennemie à combattre. Dans le cadre de l'amitié franco-allemande, il paraît opportun de s'interroger sur la permanence de ces symboles de préférence nationale et de discrimination culturelle.
Troisième axe : Représentativité et identité
La France d'aujourd'hui, toujours plus riche de sa diversité, se reconnaît de moins en moins comme partie prenante de cette Histoire.
Les patronymes gravés sur les stèles commémoratives ne reflètent pas la réalité de la République du XXIe siècle ouverte sur le monde. La permanence du souvenir de la Grande Guerre, censée autrefois souder la communauté des citoyens, est de nos jours un facteur diviseur et discriminant, aggravant le sentiment d'exclusion des citoyens récemment arrivés en France, pouvant donner l'impression de mettre en cause la légitimité de leur présence, et confortant les nostalgiques du patriotisme dans l'entretien des revendications nationalistes.
Quatrième axe : Vers une reconversion citoyenne
La Commission d'Étude travaillera sur une éventuelle reconversion des monuments aux morts. Les victimes du racisme ou de l'homophobie pourraient par exemple remplacer ces symboles belliqueux. Des monuments pour célébrer la Paix ou la Diversité pourraient également prendre leur place, à l'instar du Mur de la Paix qui existe actuellement à Paris.
Ce marécage de bêtise énarchique, et surtout d'hypocrisie, possède, reconnaissons-le, toutes les apparences de la vérité : on entend des choses comme celle-là tous les matins et mon premier mouvement était de m'y laisser prendre.
J'y répondrai quand même et par un seul argument : la mémoire des Français n'appartient pas aux bureaucrates de la Halde, ni à aucune administration
Les monuments aux morts de nos villages ne regardent que l'idée que leurs habitants se font de l'honneur. Il me semblerait comique, et surtout bien cynique de parler à ce sujet, de la réconciliation franco-allemande, à laquelle j'applaudis mais aussi que les combattants ont, les premiers, appelée de leurs vœux.
Quoi ? les hommes de l'État dont M. Schweitzer continuerait l'imposture, sont allés chercher des enfants de Bretagne, de Gascogne ou de toutes les provinces françaises. On ne leur a pas demandé leur avis. On les a utilisé pour faire une guerre. Ils l'ont faite bravement, victorieusement. Ils ont été menés au départ de façon désastreuse par l'État-Major sectaire et politicien de 1914, ils ont été trahis par les dirigeants radicaux-socialistes de la IIIe république.
Dans chaque village au retour, on a honoré, chacun à sa manière, pacifiste pour les uns, sans doute un peu plus nationaliste pour les autres, ces morts, on y a vu une part fondatrice de la mémoire nationale, réconciliant le curé et l'instituteur, le châtelain et le fermier, et aujourd'hui les mêmes hommes de l'État, ces autorités administratives autoproclamées vieindraient ainsi à nouveau leur voler cette mémoire, au nom d'une morale artificielle, arbitraire, et j'ose le dire intolérante à son tour, insidieusement totalitaire.
Je tenais à exprimer tout le dégoût que m'inspire à l'avance une telle hypothèse si un jour elle devenait véridique. Sa vraisemblance seule doit suffit à notre inquiétude. La folie de la Halde, jusqu'ici, ne connaissait pas de limites : il faut y mettre un terme avant que le canular devienne réalité.
JG Malliarakis
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Vous pouvez écouter l'enregistrement de cette chronique sur son sur le site de Lumière 101.
C'est Fromage Plus qui a rédigé ce communiqué fort crédible : http://fromageplus.wordpress.com/2009/03/17/la-disparition-programmee-des-monuments-aux-morts/
Rédigé par : ruben | jeudi 26 mar 2009 à 00:59
La France championne du monde des prélèvements obligatoires, des impôts, des taxes !
Avec en plus: Déficits, emprunts, dettes………….Chômage!
Rappel: le patrimoine des français est taxé par une accumulation, une surenchère fiscale! Doctrine d'état rêvant de taxer tout ce qui bouge et de prélever sur le reste.
Le patrimoine est donc prélevé de 65 milliards d'euros soit 3,4 % du PIB. % largement au-dessus de la moyenne des pays de l'OCDE ! taxé à 1,9 %
Florilège;
CSG CRDS 14 Milliards d'euros
Impôts sur les revenus 24 Milliards d'euros
Taxes foncières 18 Milliards d'euros
Droits de mutation 9,5 Milliards d'euros
Droits de successions 9 Milliards d'euros
ISF 4 Milliards d'euros Etc…
Mous sommes également les champions du monde pour la fiscalité des entreprises.
Avec les "riches" propriétaires, les riches patrons, suivent les salariés que le fisc "spolie" des deux tiers du coût de leurs labeurs!
Triste constat: Pour financer notre protection sociale à la dérive, les prélèvements fiscaux et sociaux représentent : 71, 3 % du salaire moyen ! Ce qui porte atteinte au pouvoir d'achat des travailleurs qui ne touchent que 28,7 % du coût de leur labeur.
En réalité les contribuables français financent leurs assistanats, minoré par des frais de distribution qui varient de 5 % 35 % suivants les nombreux et coûteux organismes qui redistribuent notre argent
Rédigé par : gele | jeudi 26 mar 2009 à 09:26
Je suis sidéré par cette nouvelle, je vous l'avoue et vous remercie de nous en avoir fait part.
Maintenant, que pouvons-nous faire pour lutter contre cet obscurantisme bien-pensant qui prétend ne vouloir que notre bien?
Petite réponse : attention, ce n'est pas une "nouvelle". Ce qui est triste c'est qu'elle soit vraisemblable.
Que faire ? D'abord demander l'abrogation de la Halde.
Rédigé par : dardevil2007 | jeudi 26 mar 2009 à 10:47
Que les zinzins soient maboules et que les dingos soient frapadingues, finalement, c'est normal...
Ce qui est grave, c'est qu'ils soient si nombreux, et que leur maladie devienne commune à tous...
Ce qui est tragique c'est que la création de la HALDE n'a suscité aucune "réaction" digne de ce nom…
Elle a été conçue, développée, mise en place dans une apathie générale…
Et tous les tenants de la soi-disant « Droite Nationale » se sont contentés de vagues récriminations au comptoir de la buvette du coin… Et c’est passé « comme une lettre à la poste »… Comme tout le reste…
Tous ces gens-là sont trop préoccupés de régler leurs petites querelles internes, leurs bisbilles d’appareils et leurs chamailleries pour les « places »…
Ils n’ont pas le temps d’organiser l’action, de mobiliser des militants, et d’agir concrètement, dans la rue, au contact de la population…
Et puis, se confronter avec la Police Politique, ça risque de froisser leurs beaux costumes tout neufs…
L’existence de la HALDE c’est surtout la preuve qu’il n’y a personne « en face »…
Rédigé par : williamson | jeudi 26 mar 2009 à 10:52
Cette nouvelle est dans le droit fil d'un échange que j'ai eu sur la page libérale en février 2006 :
http://www.pageliberale.org/?p=1422
J'insisterai en particulier sur mes interventions du 19 mars et après :
http://www.pageliberale.org/?p=1422#18080
http://www.pageliberale.org/?p=1422#18081
http://www.pageliberale.org/?p=1422#18371
http://www.pageliberale.org/?p=1422#135530
http://www.pageliberale.org/?p=1422#138110
Et pour conclure, je me permets de vous renvoyer à :
http://blog.georgeslane.fr/?q=la+halde
Internetttement vôtre
Rédigé par : Georges Lane | jeudi 26 mar 2009 à 11:46
Si vous auriez pris soin d'appeler la HALDE comme moi (01 55 31 61 00), vous auriez appris de sa bouche que c'est un canular..
Donc on n'en parle plus.
Petite réponse
Si vous aviez lu mon texte que vous "commentez" vous sauriez que c'est un bobard - je le dis - et vous penseriez, peut-être, comme moi, qu'il faut en parler, avant que le canular devienne réalité.
Cordialement
Rédigé par : Simon | jeudi 26 mar 2009 à 13:15
Merci pour ce canular auquel je me suis benoîtement laissé prendre. .)
Cela étant, j'ai pu lire d'autres textes de cet organisme qui, eux, ne relèvent pas du canular et m'ont mis très mal à l'aise... ne serait-ce déjà que ceux concernant les livres d'histoire!
Rédigé par : dardevil2007 | vendredi 27 mar 2009 à 12:13
Je suis descendant de Romains et de Vikings, je mange de la pizza au saumon arrosé copieusement de crème fraiche normande, dois-je faire repentance?
Rédigé par : minvielle | lundi 30 mar 2009 à 11:48
je voudrais dénoncer johny halyday pour sa chanson noir c'est noir il n'y a plus d'espoir
Rédigé par : beyira | mardi 14 avr 2009 à 21:10