Hasardeux, dans un tel exercice, que de prétendre totalement à l’objectivité. Les voix de la vérité clament en général moins passionnément que celles de la tribu. La France a toujours prétendu intervenir, et n'a jamais hésité à verser le sang de ses soldats dans le sud-est européen. Or, relativement à cette région du monde, on éprouve la plus grande difficulté à trouver rationnelle sinon la patrie de Descartes dans son ensemble, du moins la conduite de ses dirigeants et diplomates. Ce pays dans lequel j’ai grandi, que j’aime profondément et que je persiste, sans joie mais avec discipline, à alimenter de mes contributions fiscales, mon pays par conséquent, croit avoir inventé le système métrique. On peut se rendre au pavillon de Breteuil à Sèvres où se trouve un bon vieux mètre étalon en alliage de platine et d’irridium, qui régna sur les définitions scientifiques de 1889 à 1960. Or nous reconnaissons pour gouvernants, souvent d’arrogants et inutiles énarques, des gens qui ne savent mesurer ni l’enjeu ni les conséquences des conflits aux lisières de l'Europe et de la Turquie. Ils se révèlent incapables d’évaluer, ici plus qu’ailleurs, et plus dangereusement que partout dans le monde, car menaçant nos propres cités : le poids du péril islamiste, de la pression turque et du passé ottoman.
Aujourd’hui par conséquent, nous pouvons, nous devons établir le bilan de la catastrophe qui s’est produite ces 20 dernières années sur les lieux d’apparition de la première guerre mondiale, lieux de rivalités séculaires et mortifères entre le germanisme et le slavisme, mais également d’intrigues permanentes de Londres, de Paris, de Vienne ou de Venise.
La pseudo fédération, organisée en 1949 par l’aventurier trotskiste Tito sur la base d’un maillage pervers de 6 soi-disant républiques et 2 régions prétendument autonomes, ne pouvait durer.
Elle survécut chaotiquement quelques années à la mort du dictateur. Une certaine doctrine Badinter de 1991 crut pouvoir ériger en sujets de droit international les parts de ce découpage artificiel. Au bout du compte, sont apparues, à ce jour, 7 nouvelles petites entités étatiques dont 2 d'ores et déjà gouvernées par des musulmans.
Rassurerais-je les profiteurs de tous les conflits en rappelant que d’autres pourront leur permettre de vendre des avions ou des kalashnikov ? Restent encore à partager les 3 composantes de la fragile Bosnie-Herzégovine, issue des accords de Dayton de 1996, dont on juge actuellement à La Haye l’un des signataires. Plus tard on pourra d'ailleurs imaginer encore de dépecer les territoires hongrois de la Voïvodine, juridiquement de même statut que l’ancienne région autonome du Kossovo-Metohidja, dont on a proclamé l'indépendance, l’appellation de Kosmet étant oubliée, mais aussi la zone de peuplement turc dite sandjak de Novi-Pazar, et encore la province de Tetovo en Macédoslavie.
Que d’inextricables complications en perspective !
Que de belles occasions pour les souverainistes de notre Hexagone ! Cela leur permettra de ricaner grassement des impuissances bruxelloises et strasbourgeoises, auxquelles ils émargent confortablement eux-mêmes. Et le si péremptoire général Gallois dénoncera jusqu’à son dernier souffle la faute, dans toutes ces affaires, des méchants Allemands, en espérant trouver, enfin, des clients pour le "meilleur avion du monde", Serge Dassault dixit, mais qu’aucune armée du monde n’a encore acheté. Le monsieur te dit : c’est la faute aux Allemands. Peut-être même pourra-t-on soupçonner celle des Luxembourgeois. Va savoir avec tous ces paradis fiscaux.
Faut-il applaudir à ce bilan, le juger comme très positif pour l’idée européenne ? Qu’on me permette de ne pas le considérer tout à fait.
Aujourd’hui dans la même région, les musulmans de Bosnie après s’être alliés aux (gentils) catholiques croates pour éliminer les (méchants) Serbes orthodoxes humilient de plus en plus, et marginalisent leurs alliés d'hier.
Le discours islamiste de Bosnie accorde une grande place à un passé plus ancien, celui du paradis ottoman, et se réjouissent à l'idée de son retour. Le nationalisme bosniaque trouve même ses fondements dans une curieuse thèse historique. Il existerait, nous assure-t-on, une continuité entre l’hérésie dualiste des bogomiles du Moyen Âge, celle qui donna naissance au catharisme occitan, et le ralliement au conquérant turc. Par cela, on entend souligner que les descendants de ces Européens devenus musulmans détiendraient, sur la Bosnie, une sorte de droit primordial exclusif de celui des Serbes et des Croates, tournés vers Belgrade et Zagreb. Qu'on puisse les considérer comme des traîtres à l'Europe, eux qui se tournent vers Ankara ou La Mecque, voilà au contraire une pensée impie, unzeitgemässig, intempestive. Étrangement, on cite un certain nombre de dignitaires islamiques qui se sont ralliés à cette théorie, sans peut-être mesurer combien elle devrait résonner faux du point de vue de leur propre religion : citons le chef spirituel des musulmans de Bosnie, le "Reis-ul-Ulema", Mustafa efendi Ceric, mais également le mufti de Mostar Seid efendi Smajkic ou le représentant de l'ancienne "Narodna uzdanica" , disparue en 1945, réapparue sous le nom de "Preporod" , le professeur Munib Maglajlic.
D'autres se tournent plus explicitement encore vers l'avenir radieux par la voix de Dzemaludin Latic appelant à la "révolution culturelle bosniaque et proclamant Sarajevo capitale religieuse et culturelle de tous les musulmans des Balkans et d’Europe :
"la culture ottomane est en train de renaître dans toute sa splendeur et son élan, comme un soleil lors d’un jour nuageux, sur le continent européen. Quand aura-t-on un État puissant et ordonné, notre propre système musulman des médias, notre foyer bosniaque, pour cesser de trembler devant les bottes et les tanks étrangers ?"
Sa réponse et son espoir se fondent sur "la revitalisation de la civilisation islamique et ottomane" et sur la perspective "qu’après l’adhésion de la Turquie et des Balkans à l’Union européenne, un habitant sur trois de cette Union sera musulman."
D'autres enfin se rallient au wahhabisme importé d'Arabie saoudite et financé par elle.
Le 19 mars dernier la protestation des Croates contre cette pression de plus en plus arrogante passait à un nouveau stade par la voix d'un certain nombre de mouvements croates l’association Un gouvernement alternatif et l’ONG Croatia Libertas qui ont choisi Leo Plockinic pour leur porte parole :
"Le sort des Croates est le pire des trois groupes principaux de Bosnie et ils sont soumis à l’assimilation par la majorité musulmane. L’un des problèmes les plus importants en Bosnie est la fusion de la politique bosniaque et de l’islam, qui transforme la Bosnie en État gouverné par la charia.
En Bosnie-Herzégovine et à Sarajevo, l’islamisation est mise en œuvre à pleine vitesse, et cela nuit aux Croates et aux Serbes, ainsi qu’à la demande d’accession du pays à l’Union européenne."
Rappelons qu’en 1913 le régime autrichien en vigueur à Sarajevo organisait les nationalités sur la base des confessions religieuses. Or il ne recensait dans ce pays qu’une petite minorité de confession mahométane, etc.
Faut-il se satisfaire, à près de 15 ans de retard sur l’encyclique Ut unum sint de Jean-Paul II de 1995 des progrès de l’unité chrétienne ?
Ne mélangeons pas tout direz-vous, l’Europe et le christianisme.
Je me demande au contraire si l’Europe n’a pas d’abord à se réconcilier avec sa propre histoire et avec des conflits idéologiques dont la trace remonte à l’apparition de l’Utopie étatiste au XVIe siècle, puis à cette catastrophe qu'on appelle la Guerre de Trente ans, et aux alliances que, pour des raisons de rivalités intérieures à notre propre civilisation certains hommes d’État en position de faiblesse et de trahison sont allés chercher auprès de l’ennemi commun.
Ainsi l’Espagne fut-elle livrée à ses conquérants de 711, qui l’occupèrent huit siècles. Ainsi s’apprête-t-on à faire de même dans le sud est européen plateforme pour la conquête et l'asservissement de nos capitales.
JG Malliarakis
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"Le 19 mars dernier la protestation des Croates contre cette pression de plus en plus arrogante passait à un nouveau stade par la voix d'un certain nombre de mouvements croates l’association Un gouvernement alternatif et l’ONG Croatia Libertas qui ont choisi Leo Plockinic pour leur porte parole :"
On dirait vraiment que, chaque fois que les circonstances s’y prêtent, ceux qui ont voulu dépecer l’état multiséculaire de Bosnie-Herzégovine reprennent du poil de la bête. Rappelons que Tuđman avait voulu le partager avec Milošević : à l’encontre de l’Etat de Droit et de l’opinion majoritaire en Croatie, contre l’opposition expresse de la hiérarchie catholique, et à l’instigation de sa bande de catholiques d’Herzégovine occidentale –ces descendants de Serbes convertis au XV° siècle et qu’on voyait sans cesse brandir des drapeaux croates où ils avaient masqué les armes des provinces, parce que celles de l’Herzégovine n’en font pas partie.
Ne doutons donc pas que les partisans de la Grande Serbie fassent leurs délices de ces exagérations et de ces mensonges à l’usage des ignorants, qui ne servent finalement que leur pouvoir de nuisance à eux, tant ce fantasme-là est central dans leur propagande.
Mark Twain avait un jour cru devoir préciser que « la nouvelle de ma mort est très exagérée ». Là, il est tout aussi évident que cette histoire de loups-garous islamistes correspond beaucoup plus à ce qu’on peut faire croire à ses dupes qu’à de ce qui se passe réellement en Bosnie-Herzégovine
Le problème “islamique” actuel de la Bosnie-Herzégovine est qu’à force de dépenser des millions de son pétrole volé, l’Arabie Séoudite a réussi à exercer une certaine influence sur les instances de sa Communauté musulmane.
En revanche, en déduire que la société elle-même serait en voie d’ « islamisation », qu’elle voudrait adopter la Chari’a et créer un état islamique, ce n’est là qu’un fantasme.
Les Bosniaques sont beaucoup trop laïcisés pour cela : les musulmans pratiquants ne représentent même pas 17 % de leur communauté, ce qui les rend à peu près aussi nombreux, par rapport à la population totale de Bosnie-Herzégovine, que les Serbes le sont au Kosovo –lequel, comme chacun devrait le savoir, est monoethniquement albanais.
En outre, il existe chez les Bosniaques un certain attachement à Tito, lequel leur a rendu l’identité nationale et le territoire qu’ils avaient en fait perdus en 1878, et une forte tradition d’attachement à cette pluralité ethnique qu'incarnait le mouvement des Partisans : ils étaient, avec les Serbes, le seul peuple de Yougoslavie qui ait eu un intérêt vital au maintien de celle-ci ; et le regret de sa disparition y demeure d’autant plus fort qu’elle leur a valu l’agression et le nettoyage ethnique de la part des Serbes, et que la solution institutionnelle adoptée à Dayton en 1995 ne fonctionne pas.
Bien entendu, il serait ridicule de prétendre que Tito voulait instituer un « état islamique ». Lorsqu’en novembre 1943 à Jajce, dernière ville royale de Bosnie, il avait défini la Bosnie-Herzégovine comme une entité politique distincte, c’était comme élément historique d’une solution fédérale au problème plus large des nationalités.
On pourrait reprocher à Tito, dans les années 60, d’avoir défini une « nationalité musulmane » pour se faire bien voir des états du même métal dans le mouvement des non-alignés, mais cette démagogie-là les Bosniaques eux-mêmes l’ont résolue en s’appelant eux-mêmes « bosniaques » : les habitants de la Bosnie-Herzégovine qui justement, et à la différence de leurs voisins, ne confondent pas la nationalité avec la religion, et par conséquent ne s’identifient pas à celle d’autres états.
Tito avait dès le début reconnu aux Bosniaques une identité politique distincte ; ceux-ci en auraient-ils profité pour avancer leurs pions vers un état islamique ?
Le croire serait oublier que c’est au XIX° siècle que les Oulémas de Bosnie-Herzégovine ont accepté, et justifié, l’abandon de la Chari’a ; remettre cette décision-là en cause impliquerait une révolution intellectuelle équivalente au rétablissement de la monarchie en France. C’est dire si ça a peu de chances de se produire. Les propagandistes qui ont écrit ce texte le savent, mais ils espèrent bien que nous, nous ne le saurons pas.
S’il y a aujourd’hui des musulmans en conflit en Bosnie-Herzégovine, il tient à l’écart croissant entre les éléments corrompus de la hiérarchie cléricale et la majorité des Bosniaques qui sont soit modérés, soit, pour la plupart, laïcisés (l’« islamisation » de Sarajevo, les voiles qu’on y a vu apparaître, tiennent à ce que nombre de paysans plus traditionalistes chassés par le nettoyage ethnique s’y sont réfugiés, et non à un progrès de la propagande islamiste).
Et comme qui se ressemble s’assemble, c’est avec les fanatiques serbes que se sont alliés les dirigeants cléricaux de Sarajevo sous influence arabe, les uns et les autres faisant appel à des gangsters pour défendre leurs intérêts. Ce que les séparatistes croates, qui ont bien entendu leur propre mafia violente, craignent surtout face à cette alliance-là, c’est surtout d’avoir à lui abandonner certains fromages juteux.
Comment se traduit visiblement cette alliance crapuleuse entre les Tchetniks et les Wahhabites ? Eh bien, par le refus de Sarajevo de reconnaître l’indépendance du Kosovo, aussi bien que par l’abominable décision du Reis-ul-ulema Mustafa Ćerić de transférer à la Communauté islamique de Belgrade l’autorité sur les Bosniaques musulmans du Sandjak de Serbie (dans l’empire ottoman, ce Sandjak-là faisait partie de la Bosnie). Cependant, ces manigances bureaucratiques, si absurdes soient-elles, ne pèsent pas sur la vie des Bosniaques dans leurs villages.
Ce qu’implique l’état unitaire réclamé à juste titre par les dirigeants politiques de Sarajevo, c’est la reconnaissance de l’égalité des Droits entre les citoyens, qu’ils se considèrent comme croates, comme serbes ou comme bosniaques.
Il impliquerait aussi la dispartition de la soi-disant "Republika Srpska telle que définie à Dayton", et qui n’est à la Bosnie-Herzégovine que ce que l’Abkhazie ou l’Ossétie du Sud sont à la Géorgie : le produit d’une politique de conquête et d’extermination.
Les Wahhabites ne sont pas parvenus à obtenir l'influence dominante qu’ils voulaient en Bosnie et c’est ça qui compte, et non la propagande sur un prétendu « état islamique » pour faire peur aux petits enfants.
Leur échec en Bosnie se traduit par le fait qu’ils ont déménagé successivement vers la Macédoine, vers la partie monténégrine du Sandjak, vers la partie serbe de ce même Sandjak, et maintenant au Kosovo.
Et ce qui ridiculise définitivement ces racontars sur un prétendu « état islamique » en ex-Yougoslavie, c’est qu’il n’ont eu de réel succès que là où les musulmans ne sont qu’une minorité, en Macédoine et en Serbie ; dans les pays, ou dans les régions où les musulmans sont majoritaires, ils se sont trouvés bloqués.
Rédigé par : Sebaneau | lundi 30 mar 2009 à 08:28
"L'État multiséculaire de Bosnie Herzégovine" dites-vous.
Il n'a pas laissé beaucoup de traces dans les dictionnaires.
Moins que le duché de Bourgogne ou le comté de Toulouse.
Rédigé par : scepticus | lundi 30 mar 2009 à 08:50
L'entrée de la Turquie en "Europe" devrait coïncider, à peu près, avec le centenaire du remplacement de l'Empire Ottoman par la République de Turquie :
http://en.wikipedia.org/wiki/Republic_of_Turkey#History
- : ".... By September 18, 1922, the occupying armies were repelled and the country saw the birth of the new Turkish state. On November 1, the newly founded parliament formally abolished the Sultanate, thus ending 623 years of Ottoman rule. The Treaty of Lausanne of July 24, 1923, led to the international recognition of the sovereignty of the newly formed "Republic of Turkey" as the successor state of the Ottoman Empire, and the republic was officially proclaimed on October 29, 1923, in the new capital of Ankara.[5]...."
Pour tous les nostalgiques de cet Empire ce sera en effet une période idéale pour en célébrer la renaissance...
Et il y a fort à parier que ce soit bien cela qui nous pende au nez...
Terrifiant...
Rédigé par : williamson | lundi 30 mar 2009 à 10:16
Cette photo semble être prise à Trappes, pas loin de chez moi...
Rédigé par : minvielle | lundi 30 mar 2009 à 11:50
Le long commentaire de Sebaneau manifeste un parti pris anti-serbe étonnant : pourquoi parler de Tchetniks pour les serbes et non d'Oustachis pour les croates, alors que lorsqu'on veut s'injurier dans ces contrées, ce sont ces termes qu'on emploie. Employer l'un sans l'autre, c'est injurier l'un seulement de ces "peuples" (pour les musulmans, il réserve le terme de Wahabites à une minorité seulement, sans globaliser comme pour les serbes). Encore que la langue commune serbo-croate manifeste évidemment que depuis l'origine, serbes, croates et musulmans de Bosnie ou du Sandjak ne sont qu'un seul et même peuple, divisé par les religions. Croire que les musulmans slaves sont modérés tout comme les Turcs seraient laïcs depuis Mustapha Kemal, c'est oublier que nos musulmans nord-africains paraissaient bien calmes avant que leur nombre, le conflit palestinien et la vague intégriste ne nous révèlent que l'intégrisme naturel de l'islam ne faisait qu'attendre son heure. Je crains les musulmans, surtout lorsqu'ils se font passer pour modérés !
A JG Malliarakis, dont je partage la vision générale, pourquoi fallait-il considérer la fédération titiste comme non viable ? Pourquoi ignorer sa prédécesseuse royale de 1920 à 1941, qui n'avait pas tant démérité, sauf aux yeux des croates ? Ceux-ci, plus développés, ne supportaient-ils pas de se faire gouverner par ceux qu'ils considéraient comme des rustres serbes ?
Sans les manoeuvres austro-germaniques et les armes de l'ex-RDA, tout n'aurait-il pas pu se poursuivre comme l'unité de la France a pu se faire grâce aux hussards noirs de notre 3e république ? Il suffisait d'attendre et la France aurait dû jouer son rôle, qu'elle n'a pas joué par ignorance (Chirac) et lâcheté (Mitterrand affaibli par sa maladie). Le général Gallois n'a donc pas complètement tort d'accuser l'Allemagne, même si nous avons notre part dans ce deuxième suicide de l'Europe après celui de 1914.
Rédigé par : Raisongarder | jeudi 09 avr 2009 à 17:05