Vous pouvez écouter l'enregistrement de cette chronique sur son lien permanent sur le site de Lumière 101.
L'importance de l'Inde dans l'avenir du monde peut de moins en moins échapper à quiconque en scrute tant soit peu les évolutions. Et l'on commencera au besoin par se représenter que le plus grand essor de ce pays s'est affirmé entre 1996 et 2004, à l'époque où Atal Bihari Vajpayee et son parti nationaliste hindouiste (BJP puis Janata), influençant le pouvoir central, ont su déblayer largement l'héritage socialisant des 50 années de monopole gouvernemental du parti du Congrès.
Cet aspect politique, culturel et même fondamentalement religieux ne saurait d'emblée se voir escamoter, n'en déplaise au laïcisme dominant qui fausse la vision de nos observateurs étatiques.
D'une telle myopie, on ne saurait à l'inverse soupçonner la diplomatie du Vatican. Aussi bien le Pape lui-même que le cardinal Tauran président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux ont ainsi marqué en octobre 2008 tout l'intérêt qu'ils portaient au dialogue avec cette très ancienne culture. "Chrétiens et Hindous : ensemble en faveur de la non-violence" : ce message fut adressé aux Hindous du monde entier à l'occasion de la fête de Diwali. "En tant qu'hindous et chrétiens, particulièrement dans la situation actuelle, laissons-nous submerger sans réserve par l'amour, avec cette conviction que la non-violence est la seule manière de construire une société globale plus compatissante, plus juste et plus attentive". De son côté le pontife romain précise "dans mon message à l’occasion de la récente célébration du Diwali, j’ai voulu réaffirmer la nécessité que les chrétiens et les hindouistes travaillent ensemble à la lumière du principe commun de la non-violence".
Précisons que les attentats de Bombay de fin novembre n'ont aucunement inspiré ces déclarations puisqu'elles correspondent à cette fête des lumières et de la liberté retrouvées célébrée l'année dernière en date du 28 octobre par nos lointains cousins.
Quelques mots sur l'épopée ancestrale racontée sous forme de mythe par le Ramayana. Un démon (Ravana) avait enlevé Sita épouse du dieu Rama, tenu pour un avatar de Vichnou mais dont le règne historique avait apporté paix et bonheur, quelque mille ans avant la Guerre de Troie. Rama, à l'aide de plusieurs compagnons, put délivrer la princesse. Ils revinrent au royaume d'Ayodhya, alors que la nuit était tombée. Aussi leurs fidèles sujets déposèrent-ils des lampes à huiles sur le bord des routes. Et cette tradition est réitérée chaque année lors de la lune noire de novembre. En cette occasion on honore également Ganesha et Lakshmi, déesse de la prospérité. Le protecteur Vishnu, a repris possession de la Terre, de l'Océan et des Cieux. Tous les foyers hindous seront alors garnis de lampes à huile, ne laissant pas de place à l'obscurité. Ceci représente de la sorte le triomphe de la lumière sur les ténèbres, du bien sur le mal, de la Vérité sur le mensonge.
Le conseil pontifical ignore d'autant moins cette tradition qu'il la souligne de la sorte :
"La non-violence est l’un des enseignements les plus importants de la tradition hindoue. Le Mahatma Gandhi, Père de la Nation indienne, est respecté et tenu en haute estime parmi les hommes de différentes générations, dans le monde entier, pour son total dévouement au service de l’humanité. Au cours de sa lutte pour la liberté, il s’est rendu compte que 'œil pour œil et le monde sera aveugle'. Sa vie durant, il a développé, entre autres, le concept de Ahimsa (la non-violence). Il demeure un modèle de non-violence puisqu’il n’a pas hésité à donner l’exemple en sacrifiant sa vie plutôt que de prendre le chemin de la violence.
La non-violence n’est pas simplement une manœuvre tactique, mais l’attitude de celui qui, comme le dit Benoît XVI, 'est tellement convaincu de l’amour de Dieu et de sa puissance' qu’il ne craint pas d’affronter le mal avec les seules armes de l’amour et de la vérité.
Or l'énoncé de cette noble certitude ne convient pas à un certain jésuite, allemand le Père Christian Troll, que l'on présente pour l’un des islamologues les plus écoutés du monde catholique.
Le père Troll dit avoir rencontré en Inde beaucoup de responsables chrétiens et musulmans, évêques, prêtres, professeurs et directeurs de séminaires, enseignants et dirigeants d’écoles coraniques. Et, à sa grande déception, personne, ni chez les catholiques ni dans la communauté musulmane indienne, n’avait fait quoi que ce soit pour faire connaître la lettre des 138 représentants islamiques qui, après le discours de Ratisbonne de 2006 et les agitations subséquentes avaient proposé un dialogue à l'Église romaine. Et personne n'avait pris le temps de pratiquer aucune rencontre sur place.
"Tout cela est tragique", commente le père Troll. Et voici sa conclusion :
"En Inde, les chrétiens et les musulmans sont des minorités : raison de plus pour qu’elles vivent en harmonie. Il est donc d’une importance fondamentale que les initiatives de dialogue à haut niveau, auxquelles ont participé un nombre significatif de leaders chrétiens et musulmans, soient connues dans des couches de plus en plus larges des communautés de chacune des deux religions. De très belles déclarations communes au niveau international augmentent les attentes. Mais si elles ne sont pas mises en œuvre, si on ne s’efforce pas de faire au moins cela, les résultats seront la frustration et le ridicule".
Qu'on me permette de rappeler à ce lointain fils d'Ignace de Loyola un certain nombre de réalité sur le traumatisme subi par l'Inde à l'occasion de son contact avec l'islam.
Voici comment un homme dont je garde le meilleur souvenir, Alain Daniélou (1), frère du cardinal résume cette relation dans son Histoire de l'Inde : "Il y eut naturellement des intermèdes, sous de 'bons' Califes mais le fanatisme destructeur reprit toujours finalement le dessus."
Je reviens aux violences millénaires subies par l'Inde, autrement plus sérieuses.
Une estimation universitaire évalue que du XIe au XVIe siècles, de l'an 1000 à l'an 1525, 80 millions d'Hindous auraient été tués par la répression musulmane sans parler des famines et autres calamités naturelles engendrées par la guerre.
En l'an 1000 la conquête islamique de l'Afghanistan fut suivie par la destruction de toute la population hindoue de cette région. Le nom "Hindu Kush" signifie aujourd'hui encore le massacre des hindous.
Les sultans turcs Bahmani, qui régnèrent sur le Deccan de 1347 à 1425, avaient fixé un quota annuel de 100 000 hindous.
En l'an 1399, le turco-mongol Tamerlan aurait fait mettre à mort de sang-froid en une seule journée 100 000 Hindous prisonniers lors de la prise de Delhi. Les têtes des victimes s'entassaient en énormes pyramides.
Après quoi, un certain nombre d'Hindous embrassèrent l'islam pour échapper à la mort.
Quelle que soit la validité des chiffres, on peut retenir que les sources musulmanes les évoquent par conviction de la légitimité de tels exploits, et comme objet de vantardise pour les auteurs qui passent par ailleurs pour des poètes, des lettrés, des sages.
Mais un autre aspect explique encore mieux en quoi le Père Troll et ses amis se trompent, et combien lourdement, dans leur volonté de faire un front commun minoritaire entre musulmans et chrétiens, et combien leur propos contredit celui de l'Évangile, "allez et prêchez toutes les nations".
La Nation indienne ne fait pas exception : comment s'adresser à elle si on pactise avec ceux qui se proposent ouvertement de la détruire et de l'assujettir, et qui d'autre part interdisent chez eux toute activité missionnaire ?
Dans l'ensemble du sous-continent indien la persécution des Hindous continue aujourd'hui encore, comme elle avait continué à l'époque anglaise.
En 1825 la vallée du Cachemire comptait 3 millions d'Hindous. Au début du XXe siècle, ils étaient passés à 1 million. Les 250 000 qui demeuraient encore jusqu'à il y a quelques années ont fui la terre de leurs ancêtres, du fait des campagnes terroristes des séparatistes musulmans.
En Afghanistan, les islamistes, lorsqu'ils prirent le pouvoir chassèrent les 50 000 Hindous encore présents dans le pays.
Partout, des minorités hindoues se trouvent oppressées dans les pays musulmans asiatiques, au Bangladesh comme au Pakistan, où les pogroms alternent avec les destructions de temples. Taslima Nasreen l'évoque dans son livre "La Honte".
Mais l'atteinte la plus incroyable porte sur la mémoire collective. On peut la comparer à celle qui prévaut encore en Turquie.
Or, ce que souligne l'historien belge Koenraad Elst, à propos de la négation des atrocités musulmanes en Inde met en lumière le rôle des marxistes indiens dans ce négationnisme. En cela les "stratégies" du Père Troll et de toute la frange gauchisante du catholicisme relèvent d'un registre bien connu.
L'ancien dirigeant du communisme international Manabendra Nath Roy osait ainsi donner le ton quand il affirmait :
"L'islam a rempli en Inde une mission d'égalitarisme et qu'en cela il fut bien accueilli par les castes défavorisées. C'était une question de lutte des classes tout à fait justifiée entre des forces progressives (les musulmans) et les forces féodales (les Hindous de haute caste)."
Jawharlal Nehru déclare :
"L'architecture fascinait Mahmud Ghazni et il était très impressionné par la ville de Mathura, où il y avait des milliers d'édifices à la gloire de dieu. Mahmud n'était pas un homme religieux ; il était musulman, mais c'était secondaire, car avant tout c'était un soldat et un brillant guerrier."
Or, en fait d'architecture Ghazni a surtout rasé des milliers de temples, en particulier ceux de la ville de Mathura, considérée par les Hindous comme le lieu de naissance de Krishna.
Depuis le congrès de Bakou, à la suite de Manabendra Nath Roy, toute une génération d'Indiens se sont mis à la remorque de l'Union Soviétique.
Et Nehru au pouvoir avec le parti du Congrès suivra largement la politique soviétique.
Alain Daniélou écrit :
"Le Congrès attaquait partout les Hindous en cherchant à les ridiculiser, en exagérant énormément les histoires d'intouchabilité, de culte des vaches, etc."
Au sein de la prestigieuse Jawaharlal Nehru University de New Delhi on a ainsi construit le mythe des méchants brahmanes et des bons intouchables, et surtout des excellents et délicieux Moghols. De l'oppression nationale on a prétendu faire un conflit de classes. Les musulmans auraient ainsi "libéré les castes défavorisées en leur donnant accès à l'islam".
La redoutable Romila Thapar va plus loin. Dans son Histoire de l'Inde, éditée en Penguin pour tous les baba cools du monde, elle écrit :
"La supposée intolérance d'Aurangzeb n'est rien d'autre qu'une légende hostile basée sur quelques actes épars, comme l'érection d'une mosquée sur un temple à Bénarès."
Le nombre de ces destructions se compte en milliers.
Les chroniques officielles de sa cour le revendiquent ainsi
"Aurangzeb ordonna à tous les gouverneurs de province de détruire tous les temples et toutes les écoles des païens et de mettre radicalement fin à tous les enseignements et les pratiques païennes.
Hasan Ali Khan, gouverneur de Jodhpur (au Rajasthan), fit savoir à Aurangzeb que 172 temples furent détruits dans son district… Sa Majesté se rendit le lendemain à Chittor et 63 temples furent rasés… Abu Darab sommé de détruire les temples à idoles d'Amber, informa l'empereur qu'il avait déjà rasé 66 d'entre eux dans son district…
Ahmed Khan fit savoir à Sa Majesté que 2 000 Hindous furent exécutés parce qu'ils continuaient leurs abominations religieuses."
On décapita le maître sikh Tegh Bahadur parce qu'il protestait contre les conversions forcées d'Aurangzeb.
Le propre frère de l'empereur, Dara Shikoh, fut exécuté pour s'être intéressé à la religion hindoue.
À Aligarh, importante université réservée en majorité aux musulmans avec l'assentiment des Anglais furent conçus plusieurs mouvements islamiques militants et à partir des années 1930 l'idée d'un état séparé pour les musulmans qui deviendra le Pakistan.
Mais aussi sous l'influence de tel Mohamed Habib, à partir de 1920 les historiens musulmans, entreprirent de travestir l'Histoire de l'Inde en imposant un certain nombre de clichés
1) Les chroniques et biographies vantant les massacres d'Hindous, la mise en esclavage des femmes et des enfants, et la destruction de leurs temples, "étaient le plus souvent des exagérations de poètes de cour".
<2) Les atrocités indiscutables devaient être imputées aux seuls Turcs, "sauvages venus des steppes".
3) La cause de la destruction des temples hindous résultait de ce qu'ils "regorgeaient d'or et d'argent et que tout naturellement les armées musulmanes les ont pillés".
4) Les conversions d'Hindous à l'islam s'expliquent par le fait que "la population, d'elle-même, décida de choisir la charia contre la smriti hindoue car ils étaient tous opprimés par les brahmanes…"
Tout autre est la réalité, comme le souligne François Gautier dans son livre "Un autre regard sur l'Inde":
"Les envahisseurs musulmans ont minutieusement documenté le massacre des Hindous, car ils étaient constamment persuadés qu'ils faisaient leur devoir.
Mahmud Ghazni (997-1030) par exemple, n'était pas un barbare des steppes, bien qu'il fût Turc ; c'était un patron des arts et de la littérature, qui récitait des vers du Coran tous les soirs après avoir tué sa quote-part d'infidèles et rasé les temples des païens.
Firuz Shah Tughlak (1351-1388) mentionné plus haut, était également connu pour sa grande piété : 'Le jour du grand festival hindou, je me suis rendu là-bas moi-même et j'ai ordonné l'exécution non seulement des prêtres, mais aussi de tous les pratiquants de cette abomination… J'ai détruit leurs temples et construit des mosquées à leur place.'
Babur par exemple, ce monstre qui tua des centaines de milliers d'Hindous et rasa des milliers de temples, devient un doux héros aux mains de l'auteur
Babur avoue franchement dans ses mémoires ne pas aimer l'Inde… Il préfère s'isoler dans les jardins qu'il y construit, avec leur dessin géométrique et leurs canaux en croix, qui évoquent les fleuves du paradis.
Sri Aurobindo écrivait en 1909 :
"Toute action qui pourrait soulever une objection chez un certain nombre de musulmans est maintenant passible d'interdiction... sous prétexte qu'elle risque de perturber l'ordre public, et on commence à se demander si l'on n'en viendra pas un jour à interdire le culte dans les temples hindous en invoquant ce motif si valable.
"La cruelle histoire de l'invasion musulmane de l'Inde, qui fut suivie d'un énorme génocide et de la prise en esclavage de millions d'Hindous n'est pas très connue dans le monde, particulièrement en Occident, où l'histoire de l'Inde n'est pas jugée très importante. Certains préféreraient qu'elle n'existât pas du tout ou que l'échelle des atrocités fût insignifiante, ou même que les intentions des musulmans ne fussent pas de convertir, mais uniquement de conquête militaire. D'autres arguent que cet épisode appartenant au passé, nous devrions l'oublier afin de préserver l'harmonie laïcisante de l'Inde."
L'écrivain indien Suhas Majumdar dans son livre : Djihad, la doctrine islamique de la guerre permanente écrit aussi :
"Ce qu'il faut comprendre c'est qu'aujourd'hui encore le commun des musulmans prend toujours littéralement le message du Coran, bien qu'il ait été composé il y a 1 400 ans selon les termes et les coutumes de son époque et n'a pas été adapté aux exigences du monde moderne."
Au Pakistan par exemple, dit encore François Gautier,
"Les madrasis (écoles islamiques) sponsorisées par l'Arabie Saoudite ont engendré le mouvement Taliban qui revendique l'application de la charia sous sa forme la plus stricte : interdiction de travail aux femmes, amputations, décapitations et surtout djihad contre l'Infidèle."
La grande tuerie de Calcutta en 1946, qui précéda la partition, fit suite à la déclaration publique de Mohammed Usman, le maire de Calcutta :
"C'est durant ce mois sacré du Ramadan que la guerre ouverte entre les musulmans et les kafirs (infidèles) prit son essor. C'est durant ce mois que nous pénétrâmes victorieux à la Mecque et avons annihilé l'idolâtrie. Par la volonté d'Allah, la Ligue musulmane (indienne) a choisi ce même mois pour commencer la djihad qui doit mener à la création du Pakistan."
"Partez légèrement armé, dit le Coran sourate 9, préparez des embuscades et tentez avec votre vie de préserver le chemin d'Allah."
Parmi ces armes légères figurent la lourde déformation de l'Histoire et au nombre de ces embuscades on comptera la désinformation propagée par de complaisants occidentaux.
JG Malliarakis
Notes
- Au sujet d'Alain Daniélou qu'on me permette ici une petite parenthèse : dans le passé j'avais réalisé sur une certaine antenne, aujourd'hui captive et dénaturée, avec lui, sur l'Inde puis sur son passionnant Shiva et Dionysos, avec Jean-Claude Carrière sur son magnifique Mahabharata, et en une autre occasion avec l'ambassadeur de l'Inde des émissions dont les gestionnaires détiennent par voie de fait les bandes d'enregistrements. Je fais donc appel à quiconque posséderait un exemplaire de telles archives sonores largement commercialisées en leur temps de bien vouloir me les communiquer de manière à les rendre téléchargeables gracieusement sur Lumière 101 car je ne compte gère sur la justice de la république pour reconnaître mon droit avant dix ou quinze ans, c'est-à-dire avant que les cassettes soient définitivement inutilisables. Je compte sur la force de l'amitié.
Et pourquoi pas une petite ligne de publicité de bon goût… pour les Éditions du Trident
Vient de paraître
LA FIN DE L'EMPIRE D'OCCIDENT
Le Ve siècle, si oublié, si lointain, et cependant si proche du nôtre,
à tant d'égards, représente une période essentielle dans l'histoire de
l'Europe. L'effondrement de la partie occidentale de l'empire romain ne
s'y résume nullement en une simple “conquête barbare". De nombreux
facteurs entrent en ligne de compte et notamment la décomposition de la
société. Le parti pris des hommes des Lumières, relayé par celui des
historiens marxistes, a construit un certain nombre de mythes. Grand
spécialiste de la Gaule et de l'Antiquité tardive, Amédée Thierry
répond, non par l'Histoire idéologique, mais par des faits, sur la base
de sources solides, dans une langue claire.
Fascinante se révèle la survie de cet empire qui n'en finit pas de
mourir : "Les rouages administratifs continuèrent à fonctionner. Les
lois restèrent debout ; les coutumes séculaires ne furent point brisées
; enfin le vieil attirail des césars environna le mi-patrice sous les
lambris du palais de Ravenne. Odoacre eut un préfet du prétoire, un
maître des milices, un questeur pour préparer ses lois ou les rapporter
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LE PÉRIL SOCIALISTE
par Vilfredo PARETO
préface de Georges Lane.
Vilfredo Pareto ne fut pas seulement le père de la sociologie moderne.
Ingénieur brillant, puis directeur des chemins de fers italiens, ses
écrits remarqués lui vaudront d'enseigner l'économie à Florence, puis
de succéder à Walras dans sa prestigieuse chaire de l'université de
Lausanne.
Dans ces écrits, il souligne, après la période romantique de
l'unification de l'Italie, combien les réseaux de pouvoirs
interviennent de plus en plus dans la banque, dans la "protection"
démagogique de l'industrie nationale, ayant pour effet de la détruire,
et de provoquer le marasme du pays. Et le socialisme d'État alimente le
“péril socialiste”. Sa formation technique et scientifique permet à
l’auteur de donner des preuves tangibles des faits qu'il analyse ainsi.
Or, les lois qu'ils dégage, et de son observation, et de sa
connaissance de la théorie économique, s'appliquent singulièrement à
l'Europe contemporaine et aux fausses solutions que les politiques
imaginent d'apporter aujourd'hui à la crise. ••• 426 pages 29 euros •••
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