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Or, elle va certainement orienter le sort du monde et de l'Europe pour au moins quatre années.
Si nous avons bien compris ce qu'on nous explique une réunion financière mondiale le 15 novembre doit jeter les bases du nouveau Bretton Woods. Elle s'accompagnera probablement d'un nouveau Yalta. Or on nous assure qu'elle se déroulerait beaucoup plus confortablement si tel candidat était élu par les Américains. On dit qu'il bénéficie, outre la sympathie affirmée par le toujours jeune Fidel Castro, du soutien de 93 % des Français. Les 7 % restants rasent les murs.
Et comme je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, je ne voudrais surtout pas empêcher les grandes personnes qui nous dirigent si bien, de mettre de l'ordre dans les affaires du monde, je veux dire dans les leurs.
Depuis plusieurs semaines j'ai moi-même choisi de ne pas m'exprimer vainement sur la crise des marchés d'actions. Je ne me reconnais d'autres connaissances dans ce domaine que vaguement théoriques, certainement vieillottes et très limitées. La dernière conversation de fond que j'ai pu avoir à ce sujet remonte à la fin de l'année 2007 avec des banquiers à qui je me permettais de suggérer timidement, chacun sachant la fragilité de la situation d'alors, mais n'en mesurant pas l'étendue, qu'au moins une chose était certaine : l'impossibilité de demeurer longtemps à la distorsion de change entre euro et dollar. Sur la base des parités de pouvoir d'achat, un euro ça vaut en gros un dollar, et même au départ un peu moins.
Les gens qui ont donc vendu tous leurs titres et tous leurs euros en janvier pour acheter tout simplement des dollars ont déjà gagné 20 % pendant que les marchés financiers d'actions ont perdu 40 %. Évidemment les financiers que je puis connaître m'ont ri au nez. Acheter de la devise américaine au plus bas de sa valeur, quand elle se négociait à 1 euro = 1,57 dollar ? Vous n'y pensez pas, etc.
Je me cantonne donc dans mon domaine de compétence, n'appartenant pas à la catégorie des financiers, et me contentant du rôle de savetier.
En économie je m'efforce seulement de suivre et de partager la plupart des idées de mes amis et des gens qui, eux, ne disent pas de sottises, les professeurs Pascal Salin et Jacques Garello, bien entendu, mais aussi Georges Lane, Florin Aftalion et François Guillaumat ou des deux ou trois experts français sérieux, Charles Gave ou Marc de Scitivaux. À tous, il peut leur arriver de se tromper, voire de diverger sur tel ou tel fait technique, sur certains chiffres ou certains pronostics, notamment sur les calendriers, toujours imprévisibles, mais jamais dans les grandes lignes.
J'observe en revanche que tous leurs têtes de Turcs, à commencer par l'inusable M. Trichet, ce socialiste imposé par Chirac à la tête de la Banque centrale européenne, se sont toujours trompés. Imperturbablement, impunément aussi, ils continueront de le faire. On peut leur faire confiance.
Politiquement cependant je conserve jalousement ma petite carte d'électeur, mon droit de vote et son usage. Je voudrais m'assurer de sa pertinence et de son utilité.
Libre donc aux Américains de voter pour tel ou tel candidat à la présidence, libre à eux d'élire le Congrès qu'ils désirent. Cela permettra peut-être, dans les limites de la constitutionnalité, de mettre en place ce que M. Alexandre Adler salue à 8 h 16 sur France Culture comme la naissance d'un "nouveau socialisme américain".
J'invite en revanche mes amis à résister, d'abord dans leur tête, au socialisme français et européen autodestructeur, à défendre le sens des responsabilités, la libre entreprise, la valeur des métiers, l'épargne personnelle et professionnelle, la propriété privée, l'initiative individuelle, le sens chrétien de la charité et les libertés.
La crise n'existe que parce que l'on a bafoué tout cela, au plan juridique comme au plan moral et civique.
On sortira la France et l'Europe de la crise, non pas à coups de milliards fictifs d'euros virtuels d'interventions étatiques hasardeuses et démagogiques, mais en rétablissant d'abord ces vérités.
JG Malliarakis
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J'abonde ! Les élections du 4 novembre vont renouveler l'effectif, pas les principes du Big Bizness dont la Maison Blanche reste le pôle exécutif.
Je vous invite à regarder 7 minutes d'explications vraies proposées par le site Un Monde Libre ; édifiant, clair, pas pédant :
http://www.unmondelibre.org/node/519
Bien à Vous,
C.
Rédigé par : Catoneo | vendredi 31 oct 2008 à 12:18
Je suis évidemment d'accord avec votre conclusion.
Mais je vous trouve un peu sévère envers M. Trichet qui non seulement a tenu la BCE à l'écart d'une politique de création monétaire forcenée telle que celle de la FED (malgré les pressions venant de France), mais qui depuis des lustres ne cesse de dire aux gouvernants français qu'ils doivent faire les réformes de structure qui s'imposent au lieu de laisser filer les déficits.
Si on avait écouté M. Trichet on se porterait plutôt mieux.
Rédigé par : Jacques Peter | vendredi 31 oct 2008 à 15:06
Vous avez bien lu : 93 % !!! des Français souhaitent la victoire de M. Obama. Il ne s'agit pas ici de comparer les qualités respectives des deux candidats. (Pour ma part j'imagine que M. Obama président serait plutôt une bonne chose pour nous Européens, et le Républicain est bien âgé). Mais on peut s'interroger sur nos concitoyens et nos médias : Un des deux candidats étant d'une origine en partie non européenne ; réflexe immédiat de la totalité de nos médias, puis par conséquence de 93 % des Français : il est "le Bon candidat" et l'autre a un sacré culot de ne pas l'admettre ! Et ceux qui souhaitent la victoire des Républicains ne peuvent être animés que par des motifs glauques, pour ne pas dire plus.
Curieux Français ! Mauvaise conscience post-coloniale ? En tout cas sacré bourrage de crâne.
Et maintenant vous allez voir que l'on va nous parler à longueur d'antennes d'attentat possibles contre le Démocrate. Cela rappelle 1981 en France, quand "Le Monde" découvrait un complot contre Mitterrand tous les 15 jours, étant bien entendu que jamais la droite française n'accepterait le verdict des urnes. Comme il est évident pour nos faiseurs d'opinion que la droite américaine est forcément raciste et rêve d'assassinat.
Deuxième remarque : 90 %, parait il des "Afro-Américains" voteraient Obama. là nous avons un réel vote ethnique ou racial, puisque le reste des Américains est partagé 50/50.Ce chiffre est d'ailleurs à rapprocher de ce qui se passe en Afrique où un candidat a toujours le vote de son ethnie contre les autres. Et cela ne préfigure-t-il pas ce qui se passera un jour chez nous ?
Rédigé par : Antoine Réveillaud | dimanche 02 nov 2008 à 14:51
93 % ? Comme les Français entendent surtout parler d'Obama, se contentent-ils de répéter le nom au sondeurs ? C'est plausible. Mettent-ils Sarah Palin en second ?;-)
Les média français avaient soutenu Kerry. Maintenant Obama, en quelque sorte un nouveau Kerry, issu d'une minorité visible. Que les Américains votent comme ils veulent !
Rédigé par : gros chat | dimanche 02 nov 2008 à 20:59
Un noir (presque) candidat à la présidence des USA.
Cela prouve l'incroyable chance des africains pris en esclaves par les britaniques pour leur colonie américaine. Ce sont les seuls esclaves à avoir fait souche, tous les autres, principalement au moyen orient, sont disparus.
Quand on compare la condition des africains à celle des afro-américains on ne peut que constater l'.norme travail fait par les américains pour élever leurs noirs. Et pourtant, ces pauvres américains sont toujours considérés comme la cause de tous nos problèmes.
Paul Tarjon
Rédigé par : Paul Tarjon | lundi 03 nov 2008 à 23:41
Qu'entendez-vous par "nouveau Yalta" ?
Pensez-vous que des pays et peuples seront sacrifiés à nos ennemis ?
Rédigé par : Anne-Laure | jeudi 06 nov 2008 à 16:06
Je trouve très répugnant que les media nous ressassent sans arrêt que Barack Obama est noir et que c'est sous ce prétexte qu'il a été élu . Les media officiels seraient-ils en train d'instiller le racisme ? . Si Barack Obama échoue , ce sera toute la communauté noire qui serait visée . Si Barack Obama a été élu , c'est parce qu'il a su faire adhérer les personnes à lui . Même Georges Bush , John Mac Cain , Collin Powell et Candy Rice l'ont reconnu .
Il faut espérer que Barack Obama sera ferme sur les questions de sécurité et dans la lutte contre le terrorisme international , comme l'a été Georges Bush .
Rédigé par : Philippe-Arnaud BRUGIER | samedi 08 nov 2008 à 20:23